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chrischambers86
14 089 abonnés
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4,0
Publiée le 14 juin 2014
La scène d'ouverture donne le ton : « Qu'est-ce qui vous prend ? C'est une longue histoire! Vous cherchez quoi, là ? Je ne sais pas...à pimenter mon dimanche matin ? » Encore une incontestable rèussite de Amos Kollek qui prouve une fois de plus son savoir faire, une oeuvre à ranger sur la même ètagère que "Sue" et "Fiona", deux films « mammouth » ayant profondèment marquè le public à leur sortie! Travaillant essentiellement à New York, le cinèaste israèlien bombarde sa muse Anna Thomson dans un conte de fèes moderne! Bella, qui travaille dans un « diner » de Manhattan, vit dans un monde où tout va très vite! Elle est l'âme du lieu et le souffre-douleur de la clientèle! Elle se jette dans le tourbillon de l'èpoque, dans un portrait de femme magnifique comme on n'en voit trop peu aujourd'hui! Même si elle attire tous les tordus, un jour, elle dècouvre l'amour comme un conte de fèes! Le cinèma est le domaine des rencontres, du regard, du dètail et Kollek l'a parfaitement compris! Chaleureuse, inventive et lègère, la mise en scène est à l'image de son sujet: fort sèduisante! Si vous n'avez pas eu la chance, la bonne idèe de regarder "Fast Food, Fast Women" (ainsi que "Sue" et "Fiona" du même Kollek), voilà l'occasion rêvèe de vous racheter! Et si vous faites partie des privilègiès qui ont la chaine câblèe « Cine + Club » , ne vous retenez pas pour autant! D'abord parce que c'est un long-mètrage qui passe rarement à la tèlèvision! Ensuite parce que l'humour n'est pas en reste, ponctuè de scènes drôles et magiques (la serviette de bain que jette quotidiennement Bella par-dessus bord, les bulles de savon dans les rues de Manhattan...). Enfin parce qu'il y a l'immense Anna Thomson (dont l'arme principale est la grâce touchante) et tout une brochette de comèdiens attachant qui l'accompagne! Du veuf retraitè et timide au chauffeur de taxi et dragueur invètèrè en passant par ce vieux râleur acariâtre et cette fille qui bosse dans un peep show avec en poche un doctorat d'analyse jungienne des nèvroses, ils sont tous exceptionnels! Mais quand vous pleurerez parce que vous avez - encore - ratè un de ces films èvènements de l'annèe 2000 qui sont si rares dans le cinèma indèpendant US, ne venez pas vous plaindre: je vous aurai prèvenu! A voir absolument en V.O...
J'ai du mal à comprendre ces critiques dithyrambiques, car dans ce film chorale, je n'ai pas du tout été touché par ces personnages complètement décalés, et je me suis plutôt ennuyé, même s'il m'est arrivé de rire une ou deux fois. Je ne trouve pas du tout belle, non plus, Anna Thompson, toute siliconée de partout. Un film bizarre, mais surtout pas indispensable.
Libellule bleue qui a peur de s’affirmer en tant que femme, rose qui a peur de s’épanouir avant qu’elle ne flétrisse, Bella mène une vie insipide, sans rebondissements. Serveuse dans un café où elle est l’oreille de ses fidèles clients, elle fréquente toujours le même vieil homme marié qui la baratine depuis douze ans. Bella est fatiguée de ce quotidien terne dans lequel elle croit se complaire. Jusqu’au jour de ses 35 ans, où elle décide de changer de vie sur les conseils de sa mère et d’une amie, jusqu’au jour où elle rencontre Bruno. Bella & Bruno, B&B, avec le même nombre de lettres, Brigitte et Bardot, en plus brûlante, en plus bonimenteur. Lire la suite sur : http://quaiducinema.wordpress.com/2011/05/23/en-quete-de-lamour-sous-un-arc-en-ciel-fast-food-fast-women-amos-kollek/
Amos Kollek et Anna Thomson sont dans mon esprit indissociable. Fast food, fast women est sans doute le meilleur des films qu'ils ont tourné ensemble...
Bella approche de la quarantaine , vit seule à NYC et sa mère veut la caser à tous prix...Elle organise une rencontre avec le frère du cousin de sa cousine ..
Anna Thomson touchante , fragile , troublante et décalée., elle a un petit côté "Barbie" désarticulée. Elle l'attend le prince charmant et patiente avec un vieux libidineux, accessoirement marié et metteur en scène à Broadway.
Dans la suite de "Sue perdue à Manhattan" Amos Kollek filme les personnages avec générosité et talent et il i donne à Bella une dimension , une beauté particulière qui pourrait sembler factice avec le regard d'un autre.
J'aime aussi ses seconds rôles, cette galerie de portrait "séniors" est tordante.
Ils sont drôles, seules et tellement vraies.
Kollek nous emmène à la quête de l'âme soeur...Et on adore ça
Une comédie sentimentale attachante qui se laisse suivre avec plaisir. L'ambiance des comédies New-Yorkaises est toujours agréable et le talent de la belle Anna Thompson fait à lui seul remonter le peu d'estime que j'avais sur les actrices blondes et siliconées.
Un film qui donne du baume au coeur, il devrait être remboursé par la sécurité sociale! Anna Thomson illumine le film de sa présence. New York abrite la vie de plusieurs personnages, de tous âges qui vont se croiser, s'aimer, se detester, se retrouver...Le temps qui passe, l'amour, la solitude.Tous ces thèmes sont traités avec humour et espoir. A noter une bande originale de qualité!
10ème film Compétition Cannes 2000 : La délégation américaine cannoise se poursuit avec un nouvel opus cinématographique d'une jeune étoile montante du cinéma indépendant, en l'occurrence Amos Kollek, qui proposait sa troisième collaboration avec Anna Thomson, son actrice fétiche des années 1990-2000. Après deux drames particulièrement éprouvants et dépressifs, Sue perdue dans Manhattan et Fiona, narrant l'errance et la déchéance respectivement d'une SDF puis d'une prostituée, le cinéaste se tourne vers un peu plus de légèreté mélancolique tendance allenienne, de par le ton et bien sûr la judéité du réalisateur et son attachement newyorkais. Les personnages de ce film, qui gravitent autour du fast-food de l'excentrique Bella, continuent à leur manière d'errer dans la ville, à la recherche d'un bonheur amoureux peut-être utopique. Cette chronique des sentiments réserve une certaine tendresse au visionnage, malgré le manque d'originalité du propos. Quelques audaces demeurent, notamment avec le traitement du sentiment amoureux chez les seniors, tout aussi préoccupés que les trentenaires de leur vie affective avec des angoisses tout aussi prégnantes. Le film reste porté par le grain de folie dans la mélancolie d'Anna Thomson, loin de ses rôles lourds, qui fait fleurir un peu de légèreté, dans cette chronique de l'incommunicabilité ou de l'incompréhension amoureuse, où chacun se refuse ou hésite à exprimer ses véritables sentiments, subissant des relations frustrantes ou se trompant régulièrement sur les attentes amoureuses de leur partenaire. Cela reste néanmoins un conte beaucoup plus optimiste que les précédentes oeuvres de Kollek, où le désespoir ne finit pas par triompher, en espérant à tous les protagonistes, Bella, Bruno, Paul, Emily et les autres de trouver chaussures à leur pieds dans une relation plus durable qu'un simple repas de fast-food.