My Wonder Women n’est pas un film de super-héros mais un film sur un créateur de super-héros. C’est la réalisatrice féministe Angela Robinson qui nous présente la vie du couple de scientifiques Marston et de leur muse Olive Byrne, avec qui ils entretenaient une relation amoureuse mouvementée en pratiques sexuelles. C’est ce désir profond et cette tension érotique quotidienne qui inspira le professeur à créer le personnage de comics Wonder Woman au début des années quarante. Cette première femme avec des pouvoirs a dû faire face à nombre de censures car elle cassait le mythe de la femme soumise que les hommes de l’époque chérissaient tant. Ne vous attendez pas à voir l’acteur principal Luke Evans jouer du crayon et nous le déplorons. La naissance de Wonder Woman est plus que secondaire et semble rajoutée à l’histoire qu’Angela Robinson a bien voulu nous raconter ; celle d’un couple à trois qui s’aime et qui va au-delà du regard des autres. Le drame est mené avec intelligence et si la mise en scène reste un peu trop sage, elle ne fait qu’accentuer la pulsion chez les comédiens. Néanmoins, nous sommes déçus de la tournure d’un film annoncé comme un biopic sur les origines de Wonder Woman. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Divertissant dans sa première partie grâce à des dialogues incisifs, une verve rythmée, My Wonder Women perd en intérêt lorsqu’il s’évertue à montrer la face cachée de ses créateurs. Malgré le message de tolérance que le film veut communiquer c’est surtout l’ennuie qui vient pointer.
Histoire intéressante sur le créateur de Wonder Woman, mais le film est beaucoup trop axé sur la romance de ce triangle amoureux hors convention. ll aurait été intéressant d'aller plus loin sur les implications politiques que je trouve trop esquissés. Le casting tient bien la route
Ce film est une référence pour les personnes débutant dans le monde polyamour. J'ai beaucoup aimé cette histoire que nous explique Angela Robinson extrêmement bien. L'histoire explique le polyamour, la trouvaille du détecteur de mensonge, mais également le debut de l'héroïne Wonder Women. J'ai mis la note de 4/5
Si l'histoire est vraie,aucun de ses personnages ne m'intéresse,pour moi du féminisme très "masculin".Et on est pas loin d'une histoire à l'eau de rose.
J etais pourtant curieux de découvrir ce film mais dès le début j ai vite compris que tout allait être gâché par le scénario. Comment sur ce thème on peut éprouver autant d ennui ? .Pas du tout la faute des comédiens qui font ce qui peuvent pour sauver le scénario plombé par ces bouts de scènes qui n aboutissent jamais à rien . Ratage complet
J’ai trouvé ce film extrêmement intéressant car il montre que la naissance de l’amazone la plus célèbre de l’univers des Comics n’est pas le fruit du hasard. Nous ne sommes pas derrière un coup marketing, mais vers une vraie volonté de l’émancipation de la femme, ce qui était tabou à l’époque. Tabou est d’ailleurs l’autre mot clé de MY WONDER WOMEN. Beaucoup de sujets tabous sont abordés. Tout d’abord vis-à-vis de la place de la femme dans la société mais aussi des relations humaines & amoureuses. Car c’est bien deux femmes qui sont à l’origine de cette guerrière. Celle qui déclencha tout, Olive, avec la sublime Bella Heathcote mais aussi la stricte et dominatrice Rebecca Hall. Ces deux femmes ayant été les muses d’un remarquable Luke Evans qui m’avait déjà laissé un très bon souvenir dans la saga du HOBBIT. Grâce à elles cet homme a réalisé la force que pouvait dégager une femme et a voulu créer ce personnage pour que le monde se rende compte de cette force à une époque où la place de la femme n’était pas la même que de nos jours. En mettant MY WONDER WOMEN, je pensais tomber sur un basique film de super-héros, mais au final je suis tombé sur un récit sociologique des plus fascinant.
On s'attend a un biopic sur l'auteur de la célèbre Wonder Woman, et finalement il n'en est rien. My Wonder Women traite avant tout de psychologie, d'amour, et de politiquement incorrect. Ce drame est plutôt bien écrit et majestueusement interprété par des acteurs de haut niveau. Il ne lui manque finalement que l'audace dont ses personnages aiment tant parler pour devenir une véritable réussite.
J’ai beaucoup aimé le travail d’Angela Robinson sur ce biopic qui retrace un pan de la vie du pofesseur Marston et la création de Wonder woman. Le film est réussie car il se concentre sur ses personnages, ses thématiques et la société dans laquelle ils vivent, dégagent une parabole sur notre monde actuel et renforçant le besoin d’avoir un personnage telle que Wonder woman comme icône pour bousculer les conventions sociales dans une société dominée par l’Homme ainsi que les cases dans laquelle les gens aiment se mettre. Un dialogue du film « pourquoi jugez nous » Même si la création de Wonder woman arrive seulement dans la deuxième partie, l’ombre et les valeurs du personnage sont présentes tout le long du métrage grâce aux ester eggs mais aussi par la représentation des deux personnages féminins, la femme du professeur Marston et sa conjointe jouaient par Rebecca hall et Bella hearthcote montrant les deux facettes de Wonder woman : le caractère fort d’Elizabeth Marston et la naïveté/l’amour d’Olive Byrne. Un très bon film 4/5.
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1,5
Publiée le 31 mars 2021
Si le but de My Wonder Women est d'illustrer la persécution d'un visionnaire américain pour le style de vie non conventionnel de sa famille le film est un échec. L'image peut être interprétée de cette façon mais seulement si le spectateur plisse les yeux et tourne la tête de côté. Ecrit et réalisé par Angela Robinson il prétend dépeindre la vie de William Moulton Marston un éminent psychologue américain des années 30. Il est convaincu que l'autorité affectueuse et l'empathie instinctive des femmes pouvaient grandement contribuer au développement de la civilisation en particulier à une époque d'anarchie. Le Dr Marston préconisait l'accession des femmes à des postes de pouvoir ce qui est une bonne chose. Malgré la performance honnête et sincère de l'acteur Luke Evans dans le rôle de Marston il s'embourbe désespérément dans des inexactitudes vraisemblablement formulées dans un but de sensationnalisme ou de titiller le public. Son postulat douteux à savoir que les bandes dessinées Wonder Woman des années 1940 étaient un moyen de faire du prosélytisme auprès du public est illustré par l'inclusion de planches individuelles ridiculement suggestives tirées des bandes dessinées Wonder Woman de l'époque...
Très rarement attiré par les films d'auteur, les 2 seuls que j'ai réellement adoré étant "La naissance des pieuvres" et "Un homme presser". Portant sur la naissance d'une icone sans nul doute de la pop culture américaine, il ne retrace pas seulement l'invention du détecteur de mensonge ou de la réelle découverte du S.M. mais bien des conséquences sur le couple lui-même suite à ces même découverte. Un créateur de génie obsédé par la naissance de son "bébé" qui va en faire rudement les frais face à des enquêteurs ne comprenant pas pourquoi mêler la sexualité et la soumission du même sujet à un personnage senser être du comic book. Une invention de l'appareil le plus redoutable de l'histoire policière qui ne servira à son à démasquer des imposteur mais bien à connaître réellement les avis au sein même du couple principal.
Déchirements, trahisons, pleur, tous ne sera que vérité et rien que la plus brut vérité avec cet appareil au départ qu'ils croyaient incroyablement rouillé mais qui finalement, ne révèle qu'une bien sombre vérité sentimentale. Puis l'arrivée de cette jeune femme que tout oppose au 2 âmes sœur, une femme au départ venu les aider dans leur recherches mais qui au fur et à mesure, va éprouver des sentiments aussi envers l'un qu'envers l'autre. Un film nourrissant une nouvelle thématique, la bisexualité. Comment une simple idée de départ pouvait donnée naissance à autant de création radicalement différences entre elles.
Puis les interrogatoires contre notre héros qui nous en apprennent de plus en plus sur sa vrai vision de ce qu'est Wonder Women. Une femme souhaitant justice, mettre les hommes à ses pieds afin d'en obtenir gain de cause, souhaitant la vérité de part ce lasso de justice, et voulant simplement existé dans un vaste monde tant inconnu à ses propres yeux. La scène clairement érotique entre nos 3 personnages fut le clou de cette attente tant réciproque qui ne fait que confirmé ce que l'on pouvait se douter. Puis enfin, le magasin érotique ou notre créateur de génie y voit clairement son inspiration pour le costume de sa belle fictive. Du S.M. en antique grec pour une princesse amazone d'une Grèce antique.
Un jeu parfait, un dénouement sans nom, des scènes parfaites, une héroïne culte que plus jamais je ne regarderai de la même façon. Un chef d'oeuvre pour la différence collective au service d'une naissance héroïque.
S'il est assez platement réalisé, comme trop souvent les biopics made in USA, "my wonder women" mérite d'être vu pour les interprètes tous très bons, et surtout pour l'histoire méconnue qu'il raconte.
Après 30' de bla bla et d'ennui j'ai abandonné. Ça manque de rythme, on se demande ce qui a poussé la raison du réalisateur à faire ce film basé sur une histoire inintéressante, la mode des super héros sans doute...