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Votre avis sur Mademoiselle de Joncquières ?
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Un magnifique film du genre, plein de poésie et de réflexion qui transpirent de l'intrigue. Le jeu des acteurs est très juste et la fin m'a beaucoup plue. Seule remarque : quelques longueurs qui empêchent un 5/5, un peu d'action ou un rythme plus soutenus par moments auraient servit au film.
Cinéphiles 44
« Mademoiselle de Joncquières » est un film à costume adapté de l’histoire de Madame de la Pommeraye du roman de Denis Diderot « Jacques le Fataliste et son maître ». Cécile de France y campe le rôle de cette dernière. Cédant à la cour du marquis des Arcis, Edouard Baer, elle était pourtant consciente que cet homme est un libertin notoire. Après quelques années de bonheur, le marquis s’est lassé de cette union et tombera sous le charme de la jeune « Mademoiselle de Joncquières ». Terriblement blessée, elle va mettre au point un stratagème pour blesser à son tour, l’homme qu’elle aime. Le film est plaisant à voir par ses costumes et ses décors, mais est surtout plaisant à entendre grâce à une maîtrise totale des textes par les comédiens. Leurs proses sont fluides et rythmées. Le cinéaste s’amuse à jouer des mots et de la subtilité de leurs sens pour nous faire sourire. L’intrigue est quant à elle menée dans une mise en scène paisible pour mieux en disposer les pièges. Un exercice de style réussi sur l’amour et les liaisons dangereuses.
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Un film - plaisir : tout est beau ! On a impression de voir 'Liaisons dangereuses" revisités, mais c'est faux ! Le film encore plus fin! Bravo les dialogues !
une plongée dans le XVIII ème siècle de Diderot, bavarde et théâtrale, qui a bien du mal à exister via le format cinéma. une histoire de vengeance douce amère et sage, où l'adage de l'arroseur arrosé est ici bien représenté!
Un marquis réputé volage fait la cour à une marquise veuve. Nous sommes dans le marivaudage le plus pur dans le milieu de la noblesse française du 18ième siècle. Les dialogues sont fins, les conversations argumentées. On sent l'influence d'Eric Rohmer dans le filmage des échanges entre les personnages. C''est très agréable et l'histoire est très bien déroulée. Cecile de France égale à elle-même est parfaite, Edouard Baer étonne plus par son jeu économe et sincère. Un film qui fait réfléchir tout en nous divertissant.
elriad
amateur des films d’Emmanuel Mouret , de sa légèreté, de sa subtilité dans le marivaudage, le voici ici dans une adaptation oh combien classique qui le prive de cette fantaisie devenue sa griffe de réalisateur. Le résultat est propre et fidèle, porté par la lumineuse et toujours excellente Cécile de France. Il manque cependant ce petite plus de l’éternel étourdi amoureux Mouret, sa présence maladroite , son humour gaffeur. Il me tarde donc de le retrouver dans ce qu'il sait faire de mieux...
Mademoiselle de Joncquière est un film très convaincant, notamment grâce à un casting de très haut niveau.
Les acteurs sont excellents : Alice Isaaz et Laure Calamy jouent très bien. Mais c'est le duo de tête qui rend chaque scène captivante. Cécile de France est absolument parfaite en beauté froide laissant faiblement transparaître de profondes blessures. Quant à Édouard Baer, il est né pour incarner des rôles de dandy comme celui-ci.
Difficile de ne pas comparer l'intrigue avec celle des Liaisons Dangereuses. C'est peut-être le seul point faible du film car il y a indéniablement des proximités entre les deux histoires même si cette histoire-ci est séduisante également. On prend plaisir à suivre le Marquis des Arcis tomber dans le piège que lui tend Madame de la Pommeraye.
Les décors sont tout bonnement parfait, on est complétement plongé dans l'univers de l'aristocratie durant la Renaissance. Les costumes sont à l'avenant ; pas une seule faute de goût. Et les dialogues sont particulièrement bien écrits, on retrouve toute la poésie du vieux français.
Bon film d'époque.
Les acteurs sont excellents : Alice Isaaz et Laure Calamy jouent très bien. Mais c'est le duo de tête qui rend chaque scène captivante. Cécile de France est absolument parfaite en beauté froide laissant faiblement transparaître de profondes blessures. Quant à Édouard Baer, il est né pour incarner des rôles de dandy comme celui-ci.
Difficile de ne pas comparer l'intrigue avec celle des Liaisons Dangereuses. C'est peut-être le seul point faible du film car il y a indéniablement des proximités entre les deux histoires même si cette histoire-ci est séduisante également. On prend plaisir à suivre le Marquis des Arcis tomber dans le piège que lui tend Madame de la Pommeraye.
Les décors sont tout bonnement parfait, on est complétement plongé dans l'univers de l'aristocratie durant la Renaissance. Les costumes sont à l'avenant ; pas une seule faute de goût. Et les dialogues sont particulièrement bien écrits, on retrouve toute la poésie du vieux français.
Bon film d'époque.
ferdinand75
Un très joli film , avec des dialogues très ciselés comme toujours dans le cinéma de Mouret. Le thème est connu , le libertinage au XVIII e siècle , mais bien traité ici, Cécile de France est délicieuse et sait parfaitement se glisser dans la peau de cette presque Mme de Merteuil. On croit à ce scénario et son adaptation au rythme romantique . Les acteurs sont tous très bons , et la reconstitution historique est très soignée malgré un budget très certainement ajusté.
Un film incroyablement beau. Les textes sont bien écrits et joués. Edouard Baer et Cécile de France sont remarquablement justes dans leurs rôles respectifs. On prend tour à tour parti pour l'un ou pour l'autre au fur et à mesure
spoiler:
que ce jeu change de victime.
J'ai beaucoup moins aimé la prestation de Laure Calamy (l'amie de Madame de la Pommeraye), qui semble se perdre dans un texte lyrique et ne pas réussir à paraître naturelle avec le langage de l'époque.
J'ai beaucoup moins aimé la prestation de Laure Calamy (l'amie de Madame de la Pommeraye), qui semble se perdre dans un texte lyrique et ne pas réussir à paraître naturelle avec le langage de l'époque.
Exceptionnel film historique, extrêmement bien écrit, porté par des acteurs formidables (particulièrement mon préféré Édouard Baer), qui nous offre une histoire qui nous embarque et nous passionne. Pendant les presque 2h que dure le film, personne ne s'ennuie, et chaque scène est un petit bijou.
Très bon film sur le l’amour & la vengeance. Sur la vérité & le mensonge aussi où l’on voit que la sincérité est un sentiment parfois très difficile à saisir.
De belles images de cinéma alliées à la langue française du XVIIIème siècle...
De belles images de cinéma alliées à la langue française du XVIIIème siècle...
Le mensonge de l'amour éternel, abordé de manière frontale mais avec la manière. Le marquis est exquis parce qu'il est emporté dans ses désirs, en toute sincérité, et aveugle aux coeurs qu'il convoite ou délaisse. C'est simple et tortueux à la fois.
Excellent film! La mise en scène (les images sont des tableaux!), les acteurs, la narration, le rythme du film, c'est un des meilleurs films jusqu'à maintenant de cette année 2018!
Une belle histoire, un bon film, de bons acteurs, il ne faut pas bouder son plaisir. Mouret est un bon artisan qui sait filmer et tricoter de bons scénarios. Je suis plus sceptique sur ses qualités d’acteur, notamment lorsqu’il se met en scène. Certes « Mademoiselle de Joncquieres » est moins créatif, moins puissant que « les dames du bois de Boulogne » de Bresson, mais le texte de Diderot est respecté même si la réflexion sur la liberté et le déterminisme est un peu absente. Les décors et les costumes soulignent parfaitement la beauté du texte. Cécile de France et Édouard Baer sont sublimes de subtilité. C’est de la belle ouvrage !
Un scénario raffiné au temps des lettres de haute noblesse, il y a un certain charme de cette période royale. Comme un parfum des « liaisons dangereuses » agréablement plaisant, suivant avec intérêt où se mêlent ces histoires d’aristocrates et des intrigues de château. Tels des poèmes qui riment avec romance, fidélité, confiance, libertinage, tromperie, blessure d’orgueil, fierté, jalousie, vengeance, manipulation, honte, déshéritée, en bref, une mise en scène fantastique d’un chef-d’œuvre.
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