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    Mademoiselle de Joncquières
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    330 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2021
    Mouret met en scène avec grâce et élégance le jeu machiavélique de la séduction. La souffrance de l’amour par la bonté!!
    Le réalisateur ne joue pas cette fois mais les acteurs sont malicieux à souhait !!!
    On adore Baer berné par amour!!!
    Un régal et une si belle langue.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Délicieuse adaptation d’un épisode de « Jacques le Fataliste » qui enchante par le soin admirable des décors, la qualité de dialogues d’époque et surtout, l’interprétation. D’abord de Cécile de France dont tout le talent est mis en valeur, ensuite d’Édouard Baer, subtil et différent de ses rôles habituels et enfin Laure Calamy, toujours très nuancée et très drôle. Le film est élégant et brille par la délicatesse et la finesse – à la Marivaux – de tous les sentiments qui vivent au fil de l’histoire. Pour moi, le meilleur film de Mouret, qui en a fait déjà de très bons.
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    J'aime beaucoup Emmanuel Mouret, même si ses derniers titres m'ont laissé plus dubitatif. D'ailleurs, quoi de plus logique que de voir le dernier « gentleman » du cinéma français s'attaquer pour la première fois à un film d'époque, lui dont l'œuvre semble si souvent appartenir à un autre temps ? Sa « rencontre » avec Diderot, sans retrouver totalement le charme de « Changement d'adresse » et du magnifique « Un baiser, s'il vous plaît », lui permet de renouer avec l'élégance, la délicatesse qui caractérisaient notamment ces deux titres. Le réalisateur a su rester fidèle à ses principes et à sa vision du cinéma sans chercher un instant à moderniser l'auteur de « Jacques le Fataliste » (dont le récit est d'ailleurs un extrait) : le texte est beau, les répliques souvent brillantes, l'intelligence hors-norme de l'écrivain se ressentant constamment dans les discours, les situations, les enjeux... Malgré un rythme légèrement indolent, on ne peut qu'apprécier la qualité d'une telle histoire, sa construction, son évolution : cela a beau être très « posé » en apparence, les mots sont une arme redoutable, où derrière l'aspect hautement respectable, notamment de Madame de La Pommeraye, se cache une vraie cruauté, tissée avec beaucoup d'habileté au fil des minutes. Cette dernière n'est toutefois jamais gratuite, l'humain restant toujours prépondérant aussi bien chez Diderot que Mouret, chacun ayant ses raisons pour agir ainsi, apparaissant cohérent avec les idées qu'il défend, sans que le moindre moralisme vienne apparaître. Et si l'on peut toujours penser que d'autres comédiens auraient peut-être été plus à leur place dans cet univers, à l'image d'une diction connaissant quelques loupés (pour le moins inhabituel chez l'ami Emmanuel), le trio Cécile de France - Édouard Baer - Alice Isaaz livre une prestation de qualité, les deux premiers apparaissant plus inspirés dans le drame que le marivaudage. Sans oublier les séduisants seconds rôles tenus par Laure Calamy et surtout Natalia Dontcheva, que je ne connaissais pas et m'ayant fait forte impression, aussi bien par sa beauté que son talent. Avec « Mademoiselle de Joncquières », Emmanuel Mouret semble avoir réalisé le film qu'il souhaitait depuis longtemps, imparfait sans doute, mais doté de qualités suffisamment rares pour qu'il soit apprécié à sa juste valeur, à l'image des nombreux plans tout en ombre et lumière n'étant pas sans rappeler les plus beaux tableaux de l'époque. Une réussite, 73 ans après l'étonnante adaptation contemporaine de Robert Bresson, « Les Dames du bois de Boulogne ».
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    J’ai adoré ce film mais comme le sujet porte exclusivement sur les sentiments amoureux de nos aïeux nantis mon exigence était grande. Il me fallait retrouver Rohmer pour la distance envers les personnages, Demy pour l’élégance du style et Duviviers pour la rigueur du déroulement. Mission impossible certes mais j’ai le droit, comme les protagonistes du film, de rêver. Ce qui m’a plu, ce sont les décors, les costumes, les femmes et évidemment les superbes photographies extérieures. J’ai aimé l’expression rendue aux divers sentiments et la conception cinématographique de la fin. J’ai beaucoup apprécié la beauté des dialogues pris séparément et non en continuité, ils témoignent du temps où la langue française était la première du monde par sa qualité et la richesse de son vocabulaire, capable de tout faire comprendre. J’ai moins aimé la manipulation psychologique qui frise l’invraisemblable, le jeu un peu trop maniéré de Cécile de France, la mauvaise localisation des lieux qui nous égarent dans l’espace et enfin le tout dernier mensonge final mais le plaisir net ressenti à la sortie a été sans ambiguïté... J’ai été plus que satisfait par le travail de Mouret et je pense que Diderot, qui aurait forcément adoré le cinéma, ne se serait pas senti trahi comme il aurait été avec le film de Bresson.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Découvrir un film d’Emmanuel Mouret est toujours une expérience risquée. Risquée au sens de tomber dans un ennui consternant, bourgeois et parisiano-centriste. Grande nouveauté dans ce « Mademoiselle de Joncquières » qui est sans doute le meilleur des films du réalisateur, le regard est déplacé dans l’univers de la noblesse du XVIIIème siècle. On retrouve la même ironie, la même légèreté frivole, la même cruauté des rapports sociaux qui caractérisent la filmographie de Mouret. Mais cette fois, le ton est résolument plus sarcastique, le rire prenant le pas dans ce récit dense où il est question de manipulation, de lutte des classes et d’émancipation féminine.

    La grandeur du film est totalement liée à la prestation incroyable des comédiens, et en particulier Cécile de France et Edouard Baer. Les deux acteurs ne sont pas du tout attendus dans ce genre de film. Et pourtant, ils excellent dans ce rôle de noble, sans jamais tomber dans la vulgarité, la facilité et la caricature. La cruauté, la maladresse et l’émotion affleurent dans chacun des personnages qui cherchent à trouver une issue à leur névrose et leur vide. Même la jeune Mademoiselle de Joncquières et sa mère se cherchent une raison à exister dans un contexte où leur féminité et leur statut sont déshonorés. Quant à Madame de la Pommeraye, qui évolue entre tristesse et cruauté, elle poursuit sa quête identitaire et amoureuse dans des faux-semblants chers au cinéma de Mouret.

    Voilà donc un film franchement réussi où le spectateur ressort secoué de rires et de pensées sur la nature humaine. La démonstration est faite que Diderot est un auteur éternel.
    cinono1
    cinono1

    302 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    Le 18e siècle et son langage soutenu conviennent à merveille au cinéma d'Emmanuel Mouret qui souffrait d'un certain anachronisme et d'un sentiment de désuétude lors de ses derniers films. On se régale des joutes verbales, des troubles des sentiments et de leurs dissimulations pour ces personnages oisifs et tourmentés par les jeux de l'amour. On aimerait se remémorer chaque dialogues tant ils brillent par leur lucidités, leurs musicalités et leurs esprits. L'amour et ses divers facettes dissertés : dévouement, abandon, désir, plénitude, sensualité souffrance, manipulation, vengeance. Chacun agit selon son coeur qui ne donne pas que de bonnes idées. Cécile de France et Edouard Baer parviennent à restituer la saveur de leurs textes tout en en faisaint ressentir leurs affres physiques.
    Claudine G
    Claudine G

    203 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Que de paroles pleines de charme et de poésie font que les choses sont bien dites dans cette tragédie "romantique" qui se déroule sous nos yeux. Film d'époque, très bien interprété dans un cadre charmant et de fabuleux costumes, agréable à regarder et à écouter. La vengeance d'une femme n'a pas de limite lorsque cette dernière se sent humiliée, bafouée par l'homme qu'elle aime et qui arrive à lui faire croire que cet amour durera toujours (étant à la base plutôt sceptique sur le sujet). Elle utilise alors tous les stratèges qui lui tombent sous la main pour vaincre et cela même aux dépends des personnes qu'elles utilisent pour y parvenir. Film, plein d'émotions et qui au final a un sens que l'on aurait pas imaginé au départ.
    Eponaa
    Eponaa

    213 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2018
    De bons acteurs, de très beaux costumes, des dialogues ciselés, voilà de bons ingrédients pour un film réussi. On retrouve un faux air des liaisons dangereuses, on a ici également manipulateurs et manipulés. Que ne fait pas faire la jalousie et le dépit...
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    Une vengeance mêlée à la candeur du marivaudage et ourdie par une délicieuse Cécile de France, femme profondément meurtrie... Un film à la réalisation très élégante.
    🎬🎬🎬
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2021
    Emmanuel Mouret change radicalement de genre et s'essaye au film d'époque avec costumes. Le résultat est très bon, les décors et costumes sont superbes. Le film est teinté par la très belle omniprésence de la couleur verte sous ses différents tons et nuances (forêt, étang, intérieur de château). Comme toujours chez Mouret, il est question de relations amoureuses et sentimentales. Une comtesse éperduemment amoureuse (Madame de La Pommeraye) cherchera à se venger d'un marquis qui l'a trompée, rejetée, blessée. Les dialogues d'un registre soutenu et ampoulé propre à la noblesse de l'époque, sont remarquables. De plus, Emmanuel Mouret réussit encore à nous faire rire à de nombreux passages du film. LE réalisateur est ici au sommet de son art.
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Les dialogues sont un régal, l'intrigue accrocheuse et c'est plein d'humour. Le tout est distribué par une pléiade de bons acteurs.
    tigourou2007
    tigourou2007

    7 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Un pur régal : Casting de choix, les acteurs sont investis et habités. J'ai été bluffée par Cécile de France et Edouard Baer . Les costumes tout simplement superbes et une image qui magnifie les personnages, font de cette réalisation une belle immersion dans ce XVIII e. Le spectateur est séduit par la richesse des dialogues et la puissance du verbe. Même si notre communication n'est pas aussi élaborée, on savoure ces joutes verbales qui donnent de vrais moments de plaisir.
    Je n'ai pu m'empêcher de penser aux liaisons dangereuses de Stephen Frears et d'apprécier tout autant cette proposition d'un texte de Diderot.
    Une très très belle réalisation !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    « Mademoiselle de Joncquières » est un film à costume adapté de l’histoire de Madame de la Pommeraye du roman de Denis Diderot « Jacques le Fataliste et son maître ». Cécile de France y campe le rôle de cette dernière. Cédant à la cour du marquis des Arcis, Edouard Baer, elle était pourtant consciente que cet homme est un libertin notoire. Après quelques années de bonheur, le marquis s’est lassé de cette union et tombera sous le charme de la jeune « Mademoiselle de Joncquières ». Terriblement blessée, elle va mettre au point un stratagème pour blesser à son tour, l’homme qu’elle aime. Le film est plaisant à voir par ses costumes et ses décors, mais est surtout plaisant à entendre grâce à une maîtrise totale des textes par les comédiens. Leurs proses sont fluides et rythmées. Le cinéaste s’amuse à jouer des mots et de la subtilité de leurs sens pour nous faire sourire. L’intrigue est quant à elle menée dans une mise en scène paisible pour mieux en disposer les pièges. Un exercice de style réussi sur l’amour et les liaisons dangereuses.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2019
    « Mademoiselle de Joncquières » est un film d'époque « à la Française », réalisé par Emmanuel Mouret en 2018. Dès les premières minutes on est plongé en plein cœur de la petite noblesse du 18ème siècle, avec ses grands costumes et son luxe ostentatoire. Le début peine un peu à passionner, le réalisateur prenant tout son temps pour présenter ses personnages. Ceci dit, la précision finit toujours par payer et on se laisse finalement prendre au jeu des trois acteurs principaux qui font preuve d'un réel talent et d'un évident charisme. A ce titre, Edouard Baer se révèle particulièrement à l'aise avec son rôle de séducteur impénitent. Il papillonne au milieu de ses belles avec une classe incroyable et une apparente facilité... finalement mise à mal par Cécile de France et Alice Isaaz qui rivalisent de beauté pour l'attirer dans leurs filets. La grande qualité des dialogues, très classiques mais déclamés avec talent par des acteurs d'exception fait le reste et donne une belle légèreté à l'ensemble qui se révèle particulièrement rafraîchissant. Excellent... et instructif en plus !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    275 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2020
    La vengeance d'une femme trompée peut être terrible, Choderlos De Laclos nous l'avait également montré. Dans cette libre adaptation de l’œuvre de Diderot, on ne retrouve guère le libertinage, si ce n'est dans les mots d'esprit bien plus que dans les comportements. Le film prend, du fait de dialogues chargés, une tournure très emphatique, impression encore renforcée par un jeu d'acteurs qui paraît trop hors sol par moments. L'on n'est guère surpris par le déroulé de l'intrigue, si ce n'est dans son final qui donne le sentiment de tomber un peu à plat. Tout ceci est à la fois académique et prétentieux, sans véritablement marquer les esprits.
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