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    La Prière
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    221 critiques spectateurs

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    cinéphile bibliophile
    cinéphile bibliophile

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Un film d'une grande subtilité qui questionne intelligemment la dialectique du doute et de la croyance, porté par un casting parfait (Anthony Bajon magistral) et une très belle mise en scène.
    benetus
    benetus

    85 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Un film magnifique et puissant - des moments d'une rare intensité et pureté émotionnelles.
    Tout en simplicité et en profondeur sans pathos ni lyrisme superflus.
    Le groupe de comédiens fonctionne à merveille, les paysages sont magnifiques.
    Le jeune Anthony Bajon mérite amplement son prix d'interprétation au festival de Berlin!
    Sans aucun prosélytisme, "La prière" amène à s'interroger sur la foi et surtout sur le besoin de spiritualité et de fraternité.
    On sort de ce film à la fois ému et apaisé, quelles que soient nos convictions religieuses.
    Ce film mérite une belle et grande carrière.
    Romain P
    Romain P

    28 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Un film sublime porté par la révélation du dernier festival de Berlin, Anthony Bajon, auteur d'une prestation impressionnant. Un futur très grand ! Une oeuvre forte, puissante, profonde, sur l'amitié et la solidarité.
    Yves G.
    Yves G.

    1 465 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Thomas est à peine sorti de l'adolescence. Après une overdose, il rejoint une communauté de prière, perdue au cœur des montagnes, dont les membres sont d'anciens toxicomanes. La règle y est dure : pas de sorties, pas de tabac, pas de filles. Une vie confraternelle consacrée à la prière et au travail. Les rechutes sont fréquentes. Thomas en connaîtra sa part. Mais, au bout du tunnel, l'espoir de la rédemption existe.

    Étonnant Cédric Kahn qui, après avoir fait ses premières armes comme monteur stagiaire chez Maurice Pialat sur le tournage de Sous soleil de Satan, réalise trente ans plus tard un film sur la grâce produit par la veuve du réalisateur,, Sylvie Pialat. Entretemps, il aura adapté Moravia ("L'Ennui", 1998) ou Simenon ("Feux rouges", 2004), filmé un fils en mal de père ("L'Avion", 2005), un homme qui ne parvient pas à faire le deuil de son amour de jeunesse ("Les Regrets", 2009), un père qui décide d'élever ses enfants en marge de la société ("Vie sauvage", 2014).

    À cinquante ans passés, Cédric Kahn prend un risque radical qui marque un tournant dans sa carrière. Lui qui a fait tourner Carole Bouquet, Charles Berling, Yvan Attal, Mathieu Kassovitz et Guillaume Canet fait le pari d'un film sans star - dont le principal protagoniste, dont c'est le premier grand rôle, se verra décerner l'Ours d'argent du meilleur acteur. Lui dont les films étaient souvent des drames urbains, des histoires de couples qui se brisent ou qui se forment, ose filmer un drame rural, sous les cimes enneigés des Alpes, où l'action se déroule lentement au fil des saisons qui passent. Lui surtout dont le cinéma ressassait parfois au risque de l'épuisement les thèmes où s'épuise le cinéma français (le couple, la paternité...) ose prendre à bras le corps un sujet audacieux : la foi.

    Car "La Prière" doit être pris au pied de la lettre. Ce n'est pas, comme son pitch le laisse augurer, comme on vient de le voir dans l'excellent La fête est finie, un film sur la désintoxication. Comme son titre et son affiche l'annoncent frontalement, c'est l'histoire d'un garçon sauvé par la foi. Ce garçon est interprété par Anthony Bajon. Il a les bajoues poupins et le poil follet d'un gamin mal dégrossi. Il s'est vu, je l'ai dit, décerner l'Ours d'argent du meilleur acteur et sera probablement nominé sinon nommé César du meilleur espoir masculin l'an prochain. Le mérite-t-il ? S'agit-il d'une future star comme Gaspard Ulliel ou Tahar Rahim ? Ou au contraire d'un feu de paille comme Gérald Thomassin, que révéla Doillon dans "Le petit criminel", avant de sombrer dans l'alcool et la drogue ?

    "La Prière" a un sacré culot. À une époque où il est de bon ton de rire de tout, où la "vanne" est devenue un mode de communication à part entière, où l'humour est l'accessoire obligé de tout discours auquel on reprochera sinon son sérieux et sa morgue, "La Prière" ose le premier degré. D'ailleurs certains spectateurs s'y trompent qui rigolent, vaguement gênés, devant certaines scènes, au début du film, tant les situations décrites détonnent de ce que nous vivons dans nos quotidiens. Les minutes passant, on ne les entendra plus. Car "La Prière" peu à peu aura imposé son ton et son sujet grave.

    Comme Thomas, on entre à reculons dans cette communauté. On se braque contre ses règles oppressantes. On renifle la supercherie, la secte, qui va nous endormir pour mieux nous enfermer, ou nous enfermer pour mieux nous endormir. Et puis on lâche prise. On comprend qu'ici tout n'est qu'amour, tout n'est que grâce - pour reprendre les dernières paroles d'une œuvre elle aussi toute baignée par la grâce : "Le Journal d'un curé de campagne".

    Il faut un sacré culot pour traiter d'un tel thème à une époque où si 60 % des Français se disent catholiques, 4 % seulement vont régulièrement à la messe. Pour autant "La Prière" n'est pas un OVNI dans un cinéma qui n'aurait jamais traité la foi. Il y a quelques semaines à peine sortait L'Apparition qui, comme "La Prière", évoquait sans rire un miracle. "Thérèse", le chef d’œuvre d'Alain Cavalier, avait obtenu le César du meilleur film 1986. "Des hommes et des dieux" remportait la même distinction au titre de l'année 2010 et attirait un public immense, constitué en partie de spectateurs qui ne fréquentaient guère les salles obscures. C'est tout le mal qu'on souhaite à "La Prière".
    Yves 4.
    Yves 4.

    104 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Superbe , une bonne claque cinéma..
    magnifique scénario.
    La dernière maison de chance dans la montagne , pour des égarés dans la drogue et l'alcool.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Magnifique film sur l’amitie, la solidarité
    Le festival’ de Berlin a eu 100 fois raison de donner’ le prix d’un meilleur acteur à Anthony Bajon
    Christophe B.
    Christophe B.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2018
    Une bouffée d’oxygène, un film rare, qui nous fait découvrir les racines du bonheur et de la paix intérieure au milieu des tumultes de la vie.
    spoiler:
    Si vous voulez faire une pause « désintox » quelques heures, Laissez vous emporter par cette Parabole contemporaine du fils Prodigue. La justesse et l’intensité des émotions dans le jeu des acteurs et la beauté du paysage vous feront passer un moment fort et hors du temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2018
    C'est un très beau film sur l'espérance et la liberté . Thomas est cabossé, mais ne plus fuir, s'incarner, se retourner et espérer de « là où le cœur attend », pour reprendre titre d'un autre beau livre. Une histoire plus universelle que laisserait paraître l'affiche.

    Thomas priera sa Communauté, sa Déesse, son Dieu, espérant percevoir une réponse aimante et qu'un lien puisse se tisser pour partager leur accès à l'océan des possibles.

    Certaines séquences me resteront en mémoire. Un grand merci aux acteurs Anthony Bajon et Louise Grinberg, formidables, ainsi qu'à Cédric Kahn pour leur présence à cette avant première à Nantes.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2018
    En visite à Berlin, s’imposait à nous d’aller voir un film en compétition, puisque par hasard la Berlinale battait simultanément son plein. Sans se faire prier, nous vîmes l’un des films sélectionnés. Dans une grande et confortable salle de la fameuse Karl-Marx allée, nous sommes restés perplexes sur les intentions de Cédric Kakn et surpris de sa présence dans la compétition officielle. Le sujet est grave- comment accompagner le retour vers une vie normale des anciens toxicos-, et la piste de la rédemption par la vie en groupe et au grand air est respectable et connue. Mais ici l’angle d’attaque principal tourne autour du rôle que la prière régulière et obligatoire pourrait jouer dans la désintoxication. Kahn semble observer avec curiosité et sans savoir se positionner sur le pourquoi et comment la religion offre soudainement une rédemption aux âmes en perdition. Difficile de ne pas penser aux pratiques de certaines « églises » pour recruter de nouvelles ouailles. Quelques belles images de nature et des gueules cassées par la drogue ne suffisent pas à enlever ce malaise global, d’un scénario en perdition que seul un miracle pourrait sauver. On est très très loin de la force du groupe des moines dans « Des Hommes et des Dieux », qui peut toucher même le plus convaincu des athées. GE 1 - février 2018
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 août 2019
    Le nouveau film de Cédric Kahn, contrairement à ce que son titre peut laisser attendre, est beaucoup plus terrestre qu’éthéré. On observe l’évolution de Thomas comme un changement d’état, de l’ado rebelle à l’enfant de chœur, du voleur de cigarettes au garant zélé du règlement commun, en faisant l’ellipse sur la majeure partie de la thérapie elle-même. Bien sûr, le film accorde une place aux rites de la communauté, mais d’une manière quasi-documentaire qui les prive de tout aspect transcendant ou miraculeux. La prière chrétienne est donc montrée comme un chemin possible vers une sorte de foi profane (en l’avenir, en l’amour), un point de départ plus qu’une fin en soi. La nature (omniprésente à travers les nombreux plans larges sur les paysages grandioses qui entourent la communauté) rythme le film tout autant que la prière elle-même. Cette façon de rendre compte du changement sans préjuger de ses causes est à double tranchant. D’un côté, le film y perd l’aspect romanesque du récit d’initiation classique et le spectateur garde une certaine distance face au personnage de Thomas. D’un autre côté, il atteint une belle lucidité sur la multiplicité des issues possibles à ce genre de thérapie.
    Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-la-priere/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2018
    Film magnifique par sa très grande sobriété, et sa sincérité.
    J'y ai un peu retrouvé l'atmosphère de "des hommes et des dieux".
    Une très forte histoire d'amitié dans le cadre superbe d'une radicalité positive.
    De très bons comédiens.
    On ressort de ce film, touché dans le mille, convaincu qu'il est possible d'avoir une seconde vie, belle et intense.
    Quel bonheur!
    Merci à Cédric Kahn, et à ses acteurs présents à l'avant première. Vous nous révélez quelque chose!
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