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    La Prière
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    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Il y a un certain nombre d'incohérence dans ce scénario. Je n'y crois pas, je ne crois pas en l'amour entre Thomas et Sybille : spoiler: il va en Espagne pour la retrouver, mais on ne les a vu que deux fois ensemble de tout le film, on ne peut pas y croire !
    , et puis, à la fin, il spoiler: veut devenir prêtre, mais ça sort d'où !? D'un pseudo miracle vécu alors que ses frères semblent l'avoir abandonné dans la montagne. Évidemment, ils ont du partir à sa recherche mais rien ne l'indique!
    spoiler: Aussi, un des personnages meurt après que Thomas lui ait empêché de replonger dans la drogue : mais le scénariste ne fait rien de cet événement, il sert juste à mettre notre héros dans le lit de son coup de foudre
    ! Ce film passe sous silence des éléments importants, la temporalité est incompréhensible et Il y a peu de conversation entre les garçons. Au lieu de nous montrer des dizaines de scènes de chants et de prière, le réalisateur aurait dû s'occuper de l'évolution de ses personnages ! : Pierre, par spoiler: exemple ne change pas, on ne le verra jamais sortir de la maison.
    Sinon, la sœur est assez détestable, la relation entre Thomas et Marco n'évolue pas. Le détail le plus affligeant doit être le moment où Thomas dit qu'on prend parfois les tox. pour des imbéciles, alors qu'il vient de demander ce qu'était une fouille archéologique. Bref, c'est vraiment décevant et assez inintéressant. C'est plutôt un film pour écouter des paroles de foi religieuse, on dirait un peu une messe.
    bsalvert
    bsalvert

    410 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Sortir de l'addiction n'est pas une mince affaire et il faut en faire le choix, la personne est la seule à pouvoir le faire. Des groupes existent qui permettent de se reconstruire autour de projet mais surtout autour de valeurs. Ce film suit un jeune avec ses doutes, ses rechutes , sans démonstration, à la limite du reportage.
    PLV : à noter un excellent jeu d'acteur
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2019
    A la suite d’une overdose, Thomas, 22 ans, accroc à l’héroïne et souhaitant se sortir de la drogue, intègre volontairement une communauté religieuse, isolée en pleine montagne. Dans cette communauté masculine, les règles sont très strictes et basées sur trois « valeurs » : la prière, le travail et l’amitié. Pas de « médicaments », pas d’alcool, pas de cigarettes, pas de filles. Pas de distraction non plus : pas de musique (sauf les chants à caractère religieux interprétés par les membres de la communauté), pas de télévision, pas de journaux. En résumé, tout ce qu’il faut pour pousser à la consommation de drogue toute personne n’ayant même jamais commencé à fumer ou à boire ! Et, pourtant, manifestement, les résultats sont probants.

    Thomas étant manifestement quelqu’un qui se cherche, quelqu’un qui a besoin de se soumettre, va progressivement, après des débuts très difficiles dans la communauté, passer d’une forme de dépendance à une autre, passer de l’héroïne à la foi religieuse, au point d’envisager de devenir prêtre. Cette foi, toutefois, est-elle sincère ? Sœur Myriam en doute, elle qui a créé la communauté qui a accueilli Thomas : « quand tu pries, j’entends que tu ne pries pas vraiment ». Sœur Myriam qui ajoute : « Si tu vis dans le mensonge, tu ne peux pas être heureux ». Et si la véritable soumission recherchée et acceptée in fine par Thomas était tout simplement l’amour, l’amour qu’il sent naître pour Sybille, une jeune fille qui se destine à l’archéologie, une jeune fille qui, d’un côté, va le convaincre de retourner dans la communauté alors qu’il était sur le point de la quitter, et, de l’autre, va lui expliquer plus tard qu’on peut rester libre tout en ayant la foi.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Le chemin de rédemption d’un jeune toxicomane à la recherche de la foi. Porté par Anthony Bajon, le film interroge la croyance et la fraternité avec une certaine finesse.
    Rictus1260
    Rictus1260

    36 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2018
    Quelle belle surprise en cette période de Pâques que ce film français "la prière". Quel bonheur de constater qu'il reste en France des réalisateurs qui font passer des vrais messages édifiants dans ce flux continuel de films pipi caca, et qui touchent l'âme en profondeur au lieu de satisfaire notre lot de superficialité. Thomas, jeune homme toxicomane, abandonné de tous et condamné au pire dans cette société indifférente et égocentrique, rejoint, on ne sait par quel miracle, une communauté religieuse dont la mission est d'aider les jeunes sous l'emprise de la drogue à s'en sortir au moyen de la prière, de la vie saine, du travail et de l'amitié. Les débuts sont très durs et demandent beaucoup d'abnégation. On voit le rôle essentiel de la fraternité qui remplit le vide intérieur de ces malheureuses victimes de la société. On voit également la place du libre arbitre. Chacun est libre de rester, de partir, de replonger...Thème essentiel dans ce monde ou le matériel ne comble pas l'homme qui compense son mal être par des expériences dont l'issue est destructrice comme la drogue ou l'alcoolisme. L'émotion est à l'affiche dans ce film avec ces témoignages de vie bouleversants. Au prix de grands sacrifices, Thomas a finalement décidé de suivre sa bonne étoile et du même coup il se libère de son lien, il sauve sa vie, il rencontre la femme de sa vie et il accède au seuil de la foi en Dieu. Nous ne sommes jamais vraiment seul dans ce monde. Une main nous est tendue et libre à nous de la saisir ou bien de l'ignorer. C'est une des grandes leçons de ce film et ce n'est pas rien. Film à voir absolument, spécialement pour nous tous qui sommes en recherche de vérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Un film sur l’engagement qu’il soit pour s’en sortir ( de la dépendance ) ou pour y entrer ( en religion ) un ado se retrouve fans une maison de réinsertion pour se couper de son addiction. Il se trouve dans une communauté de vie qui le transcende contre toutes ses attentes! Il va, il vient et de rencontre avec lui Même et les autres il s’adoucit et devient protecteur à son tour. Tout cela dans un décor de montagne, magnifiant la grandeur de la nature et la petitesse de l’humain ! De grands moments d’émotions quand justement cet humain se raconte ! Un très très beau film avec un rythme qui peut en rebuter quelques uns !
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Thomas fuit. On ne sait pas s’il regarde les montagnes, ou s’il regarde le spectateur comme pour le prendre à témoin de son exil forcé dans les Alpes. Car le jeune-homme est drogué et on lui a conseillé un séjour dans un lieu de prières pour soigner ses addictions. C’est à peu près le sujet de ce film étrange, « La Prière » qui prend le parti pris de considérer que la spiritualité, a fortiori religieuse, est un remède efficace contre les drogues.

    Cédric Kahn est un réalisateur de l’intimité familiale ou conjugale, mise à défaut par des situations inédites. Sa dernière œuvre retraçait le périple d’un père qui, pour fuir les services sociaux et ses beaux-parents, cache ses enfants dans une forêt. Cette fois, le cinéaste transporte sa caméra dans une autre nature, celle des hautes montagnes. Pour autant, la nature apparaît de nouveau rassurante et dangereuse à la fois, rassurante car elle protège les humains de leurs excès, dangereuse car elle met à l’épreuve les équilibres affectifs et psychologiques.

    « La Prière » ne parvient pas à résoudre une cruelle équation. S’agit-il un film sur la rédemption ou un film sur la foi ? En cultivant l’ambiguïté, le réalisateur ne parvient pas à dépasser l’écueil de l’invraisemblance. On a du mal à croire, pendant près de deux heures, que ces jeunes hommes ont vécu les tourments de l’addiction, et surtout que l’adoration du Christ est un remède d’une redoutable efficacité contre la consommation de toxiques. L’institution regroupe en effet des jeunes gens, tous très beaux, qui s’adonnent sans aucune critique, à une religiosité forcenée. Véritablement, le metteur en scène ne connaît pas les effets destructeurs des drogues et de l’alcool. A la limite, le film aurait pu se contenter de raconter un séjour choisi par des jeunes gens de bonne famille dans une institution religieuse, mais y adjoindre le récit de la désintoxication frise le ridicule. La mise en scène s’égare dans les stéréotypes de la jeunesse chrétienne, à coup de guitares autour du feu, de pièces de théâtre sur la Pâques, et de chansonnettes tout aussi pieuses que totalement agaçantes.

    Quelques moments de grâce pourtant égayent ce film. A chaque fois par exemple que le réalisateur accompagne le jeune héros d’une musique baroque, à l’occasion de sa rencontre avec une jeune femme du village ou des doutes qu’il éprouve quant à sa religiosité soudaine, l’émotion est nette. Par ailleurs, le jeune acteur mérite particulièrement le prix qu’il a reçu à Dublin. Il fait preuve d’une grande beauté spirituelle qui force à une certaine admiration.

    Bref, « La Prière » est loin d’être le meilleur des films de Cédric Kahn. On oubliera vite cette incursion naïve dans l’univers des bénitiers éperdus.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Extrèmement décue par le film dont j'attendais beaucoup, je me suis ennuyée.
    Je pensais retrouver l'esprit et l'énergie des précédents films de cédric kahn, mais c'est très lent. Peut être que c'est le thème qui veut ça, mais il n'y a pas non plus l'énergie de "des hommes et des dieux". et puis y a un truc qui sonne faux, pour faire un film sur la foi, faut avoir la foi, et j'ai l'impression que c'est un peu vide à cet endroit là. dommage
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2018
    La prière est ici une véritable thérapie !
    Très touchant ! Les paysages sont magnifiques, l’Amour est triomphant quelqu’il soit �
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    633 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Portrait d'un gosse perdu, "La Prière" est davantage un film sur la fraternité que sur la foi, thème qui peut en freiner plus d'un. Vivant reclus de la civilisation en pleine montagne, une communauté accueille des jeunes toxicos pour les aider à sortir de leur dépendance. Soignés par le biais de la prière, guidés par un "ange gardien", ils apprennent à renouer avec eux-même, avec leur semblables et avec la nature. Cette plongée dans le manque est aussi brutale que joviale, et c'est sans embrigadement qu'on suit ce chemin vers le renouveau, purifié d'un passé sans état d'âme, sans existence. La religion devient une alternative, une possibilité pour s'en sortir et se recentrer. La mise en scène de Cédric Kahn impose le respect pour ce choix soumis aux critiques faciles dans notre société. Qu'est-ce que croire ? Qu'est-ce que le rapport à Dieu ? Même en étant athée, ces questions se révèlent belles et légitimes au vu de cette quête vers la rédemption. Anthony Bajon, tout de rage, de frustration et d'intensité, délivre une évolution remarquable, pleine de nuances et de doutes. Déjà marqué par la drogue, il se voit contraint de travailler dans ce refuge jusqu'à la perte de conscience de ses propres besoins, de ses vices. Accompagné par la présence calme et bienveillante de Damien Chapelle, c'est non sans craquages qu'il tournera la page de son passé. Le jeu des acteurs est à la fois limpide et dense, donnant un nouveau souffle à cette jeunesse. Les paysages enneigés ainsi que les choeurs d'hommes nous séduisent et laissent transparaitre un bien-être lyrique et apaisant, loin de toutes tentations absurdes. Cependant, le scénario n'est pas un fleuve tranquille et remet la foi en question à de nombreuses reprises sans jamais rentrer dans un rapport abstrait et métaphysique mais en restant concret et réaliste. On retiendra "La Prière" comme une histoire de courage et de solidarité, d'espoir et de renaissance. Au libre arbitre du spectateur, entre ses croyances et son idée de la dévotion, d'établir le lien avec ses propres convictions...
    Jan F
    Jan F

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Si vous n'aimez pas les oeuvres qui nous amènent sur le chemin de la foi, qui demandent au spectateur d'accepter le mystère de Dieu, il vous sera difficile d'aimer "la prière".
    Tout raconte, dans ce film, que le salut d'un jeune toxico en rupture sociale ne puisse être que dans la rigueur monacale, dans l'impossibilité de s'isoler, dans l'obligation d'avouer ses fautes et faiblesses devant tout le monde (ça vous rappelle quelque chose ?), et dans une indispensable "révélation".
    La mise en scène dépouillée et concise comme d'habitude chez Cédric Kahn, les acteurs intenses, les décors naturels magnifiques..., ne font pas oublier que la recette de cette "guérison" est répugnante, et le film, carrément manipulateur.
    Certes, libre à chacun d'apprécier le film selon sa sensibilité, diront les indulgents. Mais je l'ai perçu comme une façon, habile et pas honnête, de nous faire accepter la foi en Jésus.
    Ce qu'on refuse chez les groupes sectaires, on devrait trouver ça acceptable chez des communautés catholiques ?
    Sinon, tout en appréciant le savoir-faire de Kahn et de son équipe (lumière, montage, etc.), je me suis quand même un peu ennuyé devant cette histoire plutôt classique de renaissance, et par la place que prennent les chants neuneu et les prières.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2018
    les jeunes font parfois preuves de grand courage face à leurs démons. l'aspect religion peut être un soutien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Je viens de sortir de la salle de cinéma et je viens de voir un film poignant et éblouissant. Je lis souvent la qualification de chef d’œuvre pour des films ici et là, beaucoup que je n’ai pas vus mais aujourd’hui c’est justement les mots qui me viennent pour décrire ce que je viens de voir. C’est beau, c’est très habile. Thomas fait partie de ces personnages qui vous paraissent tellement familiaux que leur destin vous bouleverse à jamais. Nul besoin d’être passé par la drogue pour s’identifier à lui. C’est un film élégant, sobre, éclatant, intelligent. Un film qui vous rappelle la force inégalable de la bienveillance, de l’entraide et de l’amour dans la vie, de leur pouvoir à reconstruire le plus démoli des hommes.Un film rempli d’espoir. Cédric Kahn est brillant. Et les acteurs sont magnifiques, leur sensibilité est palpable et crève l’écran, on a l’impression de vivre avec eux chaque instant. Du vrai cinéma.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2018
    cédric kahn nous montre des toxicomanes qui tentent de quitter cette dépendance dans un centre ou la religion est omniprésente , le film est long , ennuyeux pour ceux qui n ' ont pas la foi , le jeune acteur anthony bajon est excellent , des chants liturgiques ( ? ) magnifiques agrémentent le film mais ça ne suffit pas pour faire un bon film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2018
    Bjr très beau film puissant et profond qui évite le côté "bisounours". En plus c'est très bien filmé et on attend le prochain premier rôle d'A. Bajon avec impatience tant il illumine le film de sa présence comme tous les seconds rôle de cette communauté d'humains en lutte contre des addictions destructrices. Bien sûr, il vaut mieux ne pas être dérangé par la part religieuse du film très présente mais qui n'a rien de doctrinaire et la fin le prouve magnifiquement. D'ailleurs le face à face vers cette fin avec le religieux qui doit valider son désir d'aller au séminaire est superbe, en rien mystique ou manichéenne. Elle préfigure le retournement final qui scelle la réussite de ce filmr. Content de revoir H. Schygulla alias "L. Marleen" égérie de R. Fassbinder dans un petit rôle. A voir absolument.
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