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bobmorane63
191 abonnés
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4,0
Publiée le 12 avril 2018
Troisième film que je vois du cinéaste Cédric Kahn avec des sujets différents oeuvre après oeuvre (ici la rédemption d'un jeune toxicomane à l'église catholique) qui est passionnante à suivre !! Après une pause pour avoir fait l'acteur chez les autres comme "Tirez la langue mademoiselle" d'Axelle Ropert, le réalisateur nous revient avec une histoire plaisante et saisissante, celle d'un jeune homme qui se nomme Thomas, accro à la drogue, qui fait une cure de désintoxication avec d'autres jeunes ayant le même problème que lui dans un centre catholique, il y effectue des travaux, des pèlerinages, une thérapie de groupe et prier, chanter les sacrements de dieu qui aide a force. Le sujet de la religion n'est pas nouveau dans le cinéma Français ses derniers temps avec "La confession" de Nicolas Boukhrief et "L'apparition" de Xavier Giannoli, je suis catholique ne venant que très peu à l'église et l'expérience cinématographique de "La prière" de Cédric Kahn est une réussite qui m'a plu. Ce long métrage montre a solidarité des jeunes guidés par des personnes de l'église a se controler et ne commettre très peu de péchés. Les images sont belles et reposantes. Les comédiens, Anthony Bajon en tète, sont excellents. Je le conseille.
Assurément un grand film, son scénario d’une richesse incroyable, nous emporte dans des scènes toutes aussi bouleversantes les unes des autres et d’une profondeur rare. Magnifique, éblouissant, impératif et essentiel.
J'aime beaucoup ce film que je trouve d'une grande intensité dramatique. Sur un sujet très grave, la dépendance toxicomaniaque opposée àla foi rédemptrice, La prière, malgré ses moments d'une grande violence et sa grammaire cinématographique très épurée, recèle une grande douceur grâce à l'humanité et la douceur qu'il déploie. Plus encore que le questionnement de la croyance et la foi qui pallieraient les maux de l'homme, le thème du film semble plutôt se recentrer sur les errances d'un jeune garçon qui doute sur sa vie et questionne sa force à résister aux tentations (drogue, sexe, famille) de même que son choix de vie. C'est à ce niveau que se joue l'action, plus qu'en la seule croyance religieuse. La belle douceur de La prière tient en la façon dont la caméra se porte sur les personnages (telle cette scène où le visage de Damien Chapelle est joliment éclairé). La mise en scène de Cédric Kahn, simple, est d'une belle ampleur et magnifie le cadre naturel magnifique d'une puissance vertigineuse (montagnes). Les saisons passent vite et donnent du rythme à ce beau film habité. Dans la scène centrale, où les jeunes se présentent avec une grande humanité, les larmes qui nous viennent sont celles de l'émotion pure, seulement portée par la force de la direction d'acteurs (qui sont tous et toutes très bons, des personnages d'une grande pudeur). Seulement présente dans deux scènes capitales, Hana Schygulla est sublime et très mystérieuse. Anthony Bajon, une découverte, est magnifique dans un rôle où se succèdent sur son visage borné, mais aussi obstiné et doux, toutes les émotions. Seul bémol, la scène du miracle qui gâche les plans précédents où la lente arrivée du brouillard dans la montagne donnait une grande impression de terreur. Ce possible miracle alourdit considérablement le propos. Le film reste pourtant très bon et très émouvant.
Un peu hésitant au début puis en cours de film quant au caractère religieux du film, la fin donne une vrai cohérence au film et sur son message essentiel : la foi en l'Humanité, que le catholicisme peut véhiculer, mais sans finalement que l'on puisse nécessairement avoir besoin d'un intermédiaire idéalisé pour la professer. Un film dur, hiératique, mais très fort. Interprètes remarquables et réalisation de qualité. Fait un peu penser à La tête haute, qui était un cran au dessus. A voir sans hésitation.
Génialissime ! je suis "tombé par hasard" sur la bande annonce du film qui, au départ, m'avait laissé sur la réserve. Et puis n'ayant rien à faire ce dimanche, direction le cinéma où l'on projetait le film. Est-ce un film ou un documentaire ? Difficile de faire le distinguo... D'entrée on se laisse emmener dans la montagne et on observe la vie très austère des lieux. On a l'impression d'être petite souris dans tous les recoins de la maison, dans le dortoir, la salle de bains, la salle de vie commune. Bref, à force de pénétrer à l'intérieur de ce monde, on finit par ressentir le manque de drogue, la colère de Thomas, l'acharnement des autres acolytes à le soutenir. On s'enfuit avec lui dans la nuit, le froid. Moi qui ai perdu la foi depuis bien longtemps, j'ai franchement été très troublé. Je n'en suis pas ressorti complètement indemne. Bien sûr, c'est du cinéma et on peut dessiner le chemin comme on veut même si parfois on l'éloigne bien de notre quotidien. Tous ces jeunes acteurs sont magnifiques. Ils sont tellement "nature" qu'on peut imaginer qu'il s'agit d'un documentaire. Bref, c'est un film à voir absolument. Certain sortiront ravis et enchantés, d'autre regretteront les quelques euros dépensés je ne sais pas, pour ma part, j'en redemande encore.
Tant d'engouement (vue la note générale) mais je ne l'ai personnellement pas trouvé terrible - un peu lent. Je ne m'attendais pas à ce que la religion ait une place aussi importante, et cela m'a un peu dérangé. Mais la fin m'a rassurée.
Thomas, 22 ans, toxicomane à l’héroïne, se rend dans les Alpes. Il rejoint une communauté catholique de jeunes hommes, encadrée par un prêtre et un homme anciennement alcoolique, afin de suivre un programme de désintoxication.
Dans la communauté, la vie est rude : ni alcool, ni tabac, ni drogue, ni filles ; travaux manuels fatigants et prières chaque jour, dans des paysages alpins magnifiques.
Malgré cette entrée en matière intéressante et sobrement mise en scène, laissant place aux visages et aux décors, j’ai été un peu déçue par le film. Beaucoup d’ellipses en rythment le déroulement. Le spectateur n’apprend pas pourquoi Thomas se droguait, ni pourquoi il a décidé d’arrêté. Le film ne dit pas ce qui dans la vie en communauté et la foi aura permis à Thomas de se diriger vers la guérison physique et psychologique.
Je n’ai de ce fait pas trop été impliquée dans le film.
Le face à face avec soeur Myriam, l’errance dans les montagnes et la relation avec Sybille auront été déterminants, mais je m’attendais à davantage d’explications.
J’ai beaucoup aimé ceci dit les rares prises de parole des jeunes lors de la fête ou lors du départ de Thomas.
Reste un film très bien joué, avec naturel et simplicité, très bien réalisé avec de belles photos.
« La prière » mérite son nom parce que je n'y croyais pas beaucoup, croyez-moi. Comme une vraie prière, c'était trop long, sans vraie direction et j'étais content quand il a fini. Sérieusement, le film se sentait éternel et un peu infernal en même temps.
Pour être clair, je ne suis pas anti-religion, je suis anti-ennui, anti-cliché et anti-film de réhabilitation qui prêche exactement les mêmes platitudes que tous les autres films du même genre. Je ne juge pas les croyants, je juge ce film et il a été très mauvais.
Par contre, félicitations à Anthony Bajon qui gère bien le rôle principal et donne une belle évolution à son personnage.
Des personnages attachants, une ambiance forte, un thème délicat et bien mené sur la toxicomanie, "traitée" par la religion (mais pas seulement) font bon ménage ici, sans tomber dans l'excès ou le fanatisme ...
Porté par Anthony Bajon magnifiquement investi dans son personnage et à juste titre récompensé du Lion d'or de meilleur acteur au festival de Berlin, entouré d'une bande de jeunes acteurs incroyablement justes dans leurs personnages de drogués en quête de rédemption, cette "prière", livre une vision passionnante et bouleversante de ce combat intérieur pour se libérer de l'addiction. Les décors naturels époustouflants des milieux alpins servent ce film austère et rude dans une mise en scène dénudée et quasiment documentaire. Une réussite absolue.
mais qu'est ce qu'on s' ennuie. on ne siait pas pourquoi il vient dans cette confrérie, on ne sait pa comment ni pourquoi il s' y habitue.,. on a des scènes bien cuculs où tout le monde chanté.... non franchement, rien à voir, si ce n'est le jeune acteut
J’ai trouvé ce film démonstratif et convenu, absolument pas crédible, des personnages qu’on ne croit pas, un générique de fin too much, un film TROP....
Un film qui retrace l'histoire d'un jeune en proie aux démons de la drogue, l'histoire est réaliste, très bien interprétée, on est avec les personnages et on partage les souffrance et les doutes sur lesquels ils se sont détruits puis reconstruits...C'est émouvant et cela prend parfois la forme d'un documentaire tant le parti-pris réaliste est fort dans ces décors naturels qui sont là pour contribuer à régénérer les corps et à faire découvrir la vraie nature de leurs âmes...Mais le véritbale questionnement qui s'impose avec le personnage de Thomas c'est la délicate question d'une conciliation (possible ?) entre deux chemins qui ont l'amour pour dénominateur commun, deux chemins qui lui tendent les bras à un carrefour de vie pour lequel un choix sera à faire, et les choix ne sont jamais faciles lorsqu'ils sont engageants...Un très beau film qui fait réfléchir aussi sur la dimension spirituelle de la vie à côté de laquelle personne ne devrait passer.
Film à ne manquer sous aucun prétexte. D'une rare puissance. Excellent jeu d'acteur qui, précisément, ne jouent pas tellement ils SONT. Magnifique mise en scène épurée, sans le moindre signe extérieur esthétisant. Un film qui fouille les tréfonds de l'âme humaine...