AlloCiné
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Votre avis sur La Prière ?
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Ne surtout pas s'arrêter à ce titre, un peu austère ou rebutant pour certains. C'est un film universel qui touchera chacun dans sa souffrance et sa sincérité. On est plongé au coeur du combat de Thomas, combat contre sa dépendance, contre le vide qui l'habite. Souffrance qui se transforme au cours du film en une inépuisable soif de vie.
Bouleversant !
Bouleversant !
Ça reste un film attachant!
Le film semble restituer un vrai lieu de pédagogie et de "rééducation".
Les moyens mis en place semblent miser sur la fraternité et la dépense physique, toujours entouré par les camarades et le fameux "ange gardien" qui veille....
La montagne et loin des tentations de la ville...
Tous ces éléments concourent à tourner la page de la dépendance à la drogue....
Tiens, j'ai oublié la Prière, élément déterminant dans ce lieu mais j'ai eu du mal à accepter l'authenticité et la force de la Prière, pour ces jeunes (18-25 ans) qui visiblement, ne semblent pas avoir baignés pendant leur petite enfance, dans cette culture chrétienne....
Le film semble restituer un vrai lieu de pédagogie et de "rééducation".
Les moyens mis en place semblent miser sur la fraternité et la dépense physique, toujours entouré par les camarades et le fameux "ange gardien" qui veille....
La montagne et loin des tentations de la ville...
Tous ces éléments concourent à tourner la page de la dépendance à la drogue....
Tiens, j'ai oublié la Prière, élément déterminant dans ce lieu mais j'ai eu du mal à accepter l'authenticité et la force de la Prière, pour ces jeunes (18-25 ans) qui visiblement, ne semblent pas avoir baignés pendant leur petite enfance, dans cette culture chrétienne....
Un groupe de jeunes perdus dans une société individualisée, retrouvent du sens à leur vie grâce à l'amitié, la spiritualité, la transcendance. Tout bonnement magnifique, et malheureusement en décalage avec notre société, la salle de cinéma n'était pas pleine, c'est vrai qu'il ne s'agit pas d'Avatar ou d'histoires de vampires. Il y a du travail pour promouvoir de tels films en France
TTNOUGAT
Je ne comprends par ce qu’à voulu montrer Cédric Kahn, je pense que ses intentions sont bonnes mais ce que j’ai ressenti m’a blessé. Lorsqu’on souhaite aborder deux sujets aussi importants : la foi en l’occurrence chrétienne, en chute libre dans notre pays et les différentes addictions graves en pleine ascendance, il ne faut commettre aucune erreur. Or, même s’il s’agit d’une histoire vraie, le film est aussi éloigné de la réalité des toxicomanes que de la véritable spiritualité du Christ. A ce titre il ne peut en aucun cas servir de modèle.
Pire, il donne une idée totalement fausse de la réalité, pas celle des bisousnours, celle des faits divers. Je ne suis pas près à oublier la séquence qui voit Hanna Schygulla expliquer ce que veut dire ‘’Prier’’ au jeune acteur, héroïnomane dans cette histoire…Il fallait oser.
Pire, il donne une idée totalement fausse de la réalité, pas celle des bisousnours, celle des faits divers. Je ne suis pas près à oublier la séquence qui voit Hanna Schygulla expliquer ce que veut dire ‘’Prier’’ au jeune acteur, héroïnomane dans cette histoire…Il fallait oser.
tixou0
Travail, amitié et prière : un programme exigeant, pour sortir de jeunes volontaires, français ou étrangers (britannique, espagnol...), garçons dans une "maison", filles dans une autre, "addicts", alcool et/ou drogue, de l'enfer de ces dépendances. Dans un cadre naturel grandiose (les Alpes iséroises), de longs mois, voire des années durant. J'attendais beaucoup de ce nouveau film de Cédric Kahn, spécialement ayant choisi de le visionner le Vendredi saint... C'est peu dire que je suis déçue...
En dépit de la part belle faite au culte marial, l'ambiance générale régnant au sein de cette communauté, la discipline de ce programme original, vivifiant et édifiant, cela fait plus penser à quelque autarcie pour groupuscule pentecôtiste qu'à notre Sainte Mère l'Eglise, même post-conciliaire, sauf, bien sûr - quasiment le seul "enjeu" de l'histoire (très languissante) pour "Thomas", sa guérison mise à part - spoiler: le célibat des prêtres, quand il est touché par la Grâce, et veut entrer au séminaire.
Par ailleurs, si le sujet est austère, voire grave, la mise en scène est à cet égard redondante, qui pousse le "dépouillé" jusqu'à l'atone (les musiques relevant heureusement le niveau d'attention du spectateur...), le plus clair du temps.
Peu d'émotion communiquée - hélas ! La face lunaire, et le jeu étriqué d'Anthony Bajon n'aidant pas (un "Ours d'argent" du Meilleur acteur à la dernière Berlinale pour moi incompréhensible).
En dépit de la part belle faite au culte marial, l'ambiance générale régnant au sein de cette communauté, la discipline de ce programme original, vivifiant et édifiant, cela fait plus penser à quelque autarcie pour groupuscule pentecôtiste qu'à notre Sainte Mère l'Eglise, même post-conciliaire, sauf, bien sûr - quasiment le seul "enjeu" de l'histoire (très languissante) pour "Thomas", sa guérison mise à part - spoiler: le célibat des prêtres, quand il est touché par la Grâce, et veut entrer au séminaire.
Par ailleurs, si le sujet est austère, voire grave, la mise en scène est à cet égard redondante, qui pousse le "dépouillé" jusqu'à l'atone (les musiques relevant heureusement le niveau d'attention du spectateur...), le plus clair du temps.
Peu d'émotion communiquée - hélas ! La face lunaire, et le jeu étriqué d'Anthony Bajon n'aidant pas (un "Ours d'argent" du Meilleur acteur à la dernière Berlinale pour moi incompréhensible).
Film magnifique. Beaucoup de sentiments sont exploités, la joie, l’amour, l’amitié, la tolérance, la révolte, la crainte... c’est un film qui fait du bien, qui porte en lui l’espoir et qui est divinement interprété. Un grand bravo.
Touchante de sobriété et de justesse, cette prière de Cédric Kahn est un hymne à la résurrection par la foi en l'homme.
Comme c'est top de "vivre un film" qui sort la tête du trou!
Ca fait du bien dans ce monde si bizarre par moment :
Un seul bémol : le titre qui, malheureusement, peut repousser certains spectateurs : quel dommage !
Ca fait du bien dans ce monde si bizarre par moment :
Un seul bémol : le titre qui, malheureusement, peut repousser certains spectateurs : quel dommage !
Contrairement à ce que laisse entendre le titre ou la bande annonce la religion, bien que présente, n’est pas le sujet central. Ce film c’est avant tout un message d’espoir, une réconciliation avec l’humain qui sait faire preuve d’empathie, de pardon, de redemption. J’ai juste été gêné par une incursion mystique, un peu grossière, sans réel intérêt mais qui vient mettre à mal l’absence de prosélytisme dans le film fait globalement preuve. Le jeu des acteurs et la réalisation dépouillés confèrent au film un style documentaire qui l’ancre dans la réalité, facilitant ainsi l’appropriation de son message. Ce parti pris efficace sur le plan des idées l’est moins sur la plan de l’objet cinématographique qui ne fera pas date.
Thomas, pour sortir de son addiction à la drogue, intègre une communauté catholique spécialisée dans l'accueil de jeunes drogués ou alcooliques. Au programme prière et travail à longueur de journée.
La prière traite non pas de la religion mais de la force de l'entraide, d'une forme d'abnégation et de la croyance en soi. La beauté du film née des décors, la montagne et sa nature, de la sincérité de sa croyance en la fraternité, de son portrait de l'exercice de la foi, de sa réalisation brute. Mais il doit beaucoup, et avant tout, à la présence puissante d'Anthony Bajon ( Les Ogres, Maryline, Rodin).
Son interprétation intense de Thomas, dans la violence tout d'abord, dans la résignation puis dans le retour à la vie, nous captive. La prière est un film d'autant plus marquant qu'il est l'écrin de la révélation d'un très beau comédien.
La prière traite non pas de la religion mais de la force de l'entraide, d'une forme d'abnégation et de la croyance en soi. La beauté du film née des décors, la montagne et sa nature, de la sincérité de sa croyance en la fraternité, de son portrait de l'exercice de la foi, de sa réalisation brute. Mais il doit beaucoup, et avant tout, à la présence puissante d'Anthony Bajon ( Les Ogres, Maryline, Rodin).
Son interprétation intense de Thomas, dans la violence tout d'abord, dans la résignation puis dans le retour à la vie, nous captive. La prière est un film d'autant plus marquant qu'il est l'écrin de la révélation d'un très beau comédien.
En visite à Berlin, s’imposait à nous d’aller voir un film en compétition, puisque par hasard la Berlinale battait simultanément son plein. Sans se faire prier, nous vîmes l’un des films sélectionnés. Dans une grande et confortable salle de la fameuse Karl-Marx allée, nous sommes restés perplexes sur les intentions de Cédric Kakn et surpris de sa présence dans la compétition officielle. Le sujet est grave- comment accompagner le retour vers une vie normale des anciens toxicos-, et la piste de la rédemption par la vie en groupe et au grand air est respectable et connue. Mais ici l’angle d’attaque principal tourne autour du rôle que la prière régulière et obligatoire pourrait jouer dans la désintoxication. Kahn semble observer avec curiosité et sans savoir se positionner sur le pourquoi et comment la religion offre soudainement une rédemption aux âmes en perdition. Difficile de ne pas penser aux pratiques de certaines « églises » pour recruter de nouvelles ouailles. Quelques belles images de nature et des gueules cassées par la drogue ne suffisent pas à enlever ce malaise global, d’un scénario en perdition que seul un miracle pourrait sauver. On est très très loin de la force du groupe des moines dans « Des Hommes et des Dieux », qui peut toucher même le plus convaincu des athées. GE 1 - février 2018
Film étonnant, intimiste, sur un parcours difficile, la découverte de la vie solitaire, aussi en communauté pour aboutir à un choix difficile. Cette réalisation met en avant une jeune acteur très prometteur : Anthony Bajon ! On peut apprécier des moments de pureté incroyable sur des décors de montagnes enneigées, et inondés de musique classique ou "sacrée". Un savoureux mélange, un film intense qui donne au moins "foi" sur la vie, qui prône la victoire et l'optimisme envers et contre tout !! **
Inégalement inspiré en fonction des sujets traités, le réalisateur Cédric Kahn a ici trouvé le ton juste pour parler de ce sujet délicat qu’est la renaissance d’un jeune homme après une overdose. Sa description d’un milieu clos dominé par la religion n’est jamais prosélyte et offre au contraire un cadre contraignant tout à fait adapté à la remise sur pied de personnes en état d’errance. Le film reste toujours à hauteur de personnage, sans jamais forcer sur l’émotion (mais cela n’empêche pas d’en éprouver) et avec un sens de l’épure qui fait plaisir à voir. Tous les acteurs sont formidables et on est heureux de savoir que le jeune Anthony Bajon a obtenu un Prix du meilleur acteur à Berlin. Il le mérite amplement tant il porte sur ses épaules un rôle pourtant difficile. Il est entouré par des comédiens formidables, à la fois sobres et très présents. Au final, La prière est une très belle surprise qui peut séduire tout type de public (pas besoin d’être catholique pour en apprécier les charmes).
Ce film est très touchant. Pour ceux qui ont vécu une histoire du même acabit (par exemple sortir de l'alcoolisme grâce à la découverte de la foi.. ) on comprends très vite à quel point ce film est proche de la réalité, ni plus ni moins. Bravo ! Au dela de la foi catholique, on peut aussi souligner le message sous jacent du film : L'amour peut sauver les hommes.
Filmer la montagne sans neige en hiver par temps couvert est courageux, l'évocation de l'amour se limite à un coup de foudre et une scène sexuelle bien longue. Le discernement vole en éclat avec une rapidité brutale. Il y a quelque chose qui ne marche pas dans ce film. Pourtant le Cenacolo, communauté inspiratrice du contexte, est un lieu exceptionnel dont le témoignage du moindre membre bouleverserait n'importe qui. Je suis sorti mal à l'aise et déçu, comme si on m'avait volé quelque chose.
Les catholiques qui sont emballés par ce film m'inquiètent.
Les catholiques qui sont emballés par ce film m'inquiètent.
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