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Estonius
3 351 abonnés
5 452 critiques
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3,5
Publiée le 29 janvier 2024
Un scénario très original qui aurait pu tourner en nunucherie mais qui est transcendé par la présence magique de Renée Zellweger qui joue magnifiquement des expressions de son visage. Et puis il y a Morgan Freeman en truand sentimental. Le rôle de Chris Rock en chien fou est peut-être un peu limite et on pourra regretter que le rôle tenue par la belle Tia Texada ne soit pas davantage écrit. Mais tel quel tout cela vole assez haut et certaines scènes sont mémorables. Il est néanmoins dommage que l'affaire se termine dans une eau de rose qui non seulement n'ajoute rien au film mais contredit son propos. Fim à voir malgré ses défauts ne serait-ce que pour Renée Zellweger
4ème film Compétition Cannes 2000 : La sélection américaine de cette 53e édition du festival est placée sous le signe des outsiders et le pari pour les nouvelles oeuvres de jeunes pousses prometteuses de la direction. Ainsi en est-il de Neil LaBute, réalisateur trentenaire et dramaturge originaire de Detroit, connu pour ses comédies cruelles brocardant les relations amoureuses, amicales ou de voisinage, avec en tête d'affiche son acteur fétiche Aaron Eckart. Pour cette fois, ce dernier laisse la vedette à Renee Zellweger, jeune étoile montante du cinéma américain, pas encore star mondiale avec son rôle de célibataire maladroite, dont le rôle-titre de Betsy peut apparaitre comme une ébauche de caractérisation de son personnage emblématique. Dans cette comédie (genre peu représenté en compétition officielle), moins cynique et caustique que les précédentes, on suit le parcours de Betsy, jeune serveuse se réfugie dans le monde de la fiction, en l'occurrence un soap-opéra hospitalier, pour échapper à une vie de couple médiocre avec un détestable époux volage et magouilleur ainsi qu'aux tueurs à gages qui ont liquidé son vulgaire conjoint. S'ensuivra une comédie gentillette, où la frontière entre réalité et fiction est totalement brouillée dans l'esprit de l'héroïne, jamais vraiment féroce malgré les charges contre la vacuité d'Hollywood, ou le road-movie parodique mené par Morgan Freeman et son disciple Chris Rock, jamais longtemps méchant et inquiétant. Le scénario ne brille pas par son originalité, reprenant le synopsis d'un épisode de Friends de la saison 2, c'est dire. Reste une oeuvre qui se laisse regarder sans déplaisir, avec une Renee Zellweger qui exprime sa folie douce et sa candeur sans trop surjouer.
Dans ses films, Neil La Bute traite toujours de thèmes intéressants, le plus souvent, avec un humour très réussi. Dans son 1er film, In The Company Of Men, c’était celui du machisme ordinaire, au travail et à la maison, Dans ce « Nurse Betty », c’est l’emprise de « tele novela » sur le commun des mortels qui est la cible. Et LaBute traite son sujet avec les mêmes ingrédients et la même réussite. Des situations cocasses, des répliques spirituelles, des personnages hauts en culeurs, et des acteurs avec beaucoup de présence. Sauf que parfois, les traits des personnages sont un peu trop grossis, le comique tourne au burlesque des frères Marx, et le côté fable morale tourne à la fable trop moralisatrice. Quand on considère les œuvres suivantes de La Bute, on se contente volontiers des 2 œuvres citées. En dépit de leurs multiples failles, ces premières œuvres de LaBute, sont bien plus achevées que celles qui suivent. The Wicker Man en tête, ou « Harcelés », manquent beaucoup de réalisme et de subtilité. Heureusement LaBute s’est rattrapé pour la télévision. "Hell On Wheels" est un exemple de pertinence historique pour son scénario, et de finesse psychologique pour le traitement des personnages.
Pas loin d'une quinzaine d'années que je connais l'existence de ce film. Et ce n'est maintenant que je saute le pas. Et, je dois bien le dire : j'ai pris un pied d'enfer. Trois choses m'ont bien branché : d'abord cette jeune femme, complètement dans le déni et qui ne fait plus le distinguo entre la vie réelle et le feuilleton crétin dont elle est fan. Même si ça n'est pas le but premier, LaBute propose une réflexion déjà sur la frontière entre le réel et l'imaginaire et ensuite sur l'influence que peut avoir la télé sur les gens ayant une vie monotone. Ensuite, j'ai bien aimé ce qui arrive à cette fausse infirmière. Complètement déconnectée, elle ose tout, et au grand dam de sa coloc, réussit tout. Et, j'ai bien aimé le duo de tueurs, formé par Morgan Freeman et Chris Rock. Vraiment, j'ai été conquis par ce "Nurse Betty". Renée Zellweger est charmante et carrément adorable. A tel point que l'on a envie de la prendre dans nos bras. Les tueurs sont quand même sacrément gratinés, même si Rock en fait trop. Mais bon, on le connaît, on est habitués. Je pose tout de même deux bémols : une fin hélas, bien américaine. Ainsi qu'un Greg Kinnear assez fadasse dans son jeu. Voilà pour moi une comédie qui mériterait bien d'être reconsidérée et de trouver un public large. Ce qui ne fut malheureusement pas le cas lorsqu'elle est sortie.
C'est gentil mais après un bon début je m'attendais à un final bien meilleur. Cependant c'est surtout les prestations de Rénée Zellweger et de Morgan Freeman qui donnent au film tout son charme
Ce film est original à plus d'un titre : D'abord, c'est l'un des rares films américains dans lequel on se permet de dire que l'américain moyen est stupide et raciste, que les indiens ont été chassés de chez eux par les colons américains, que les procès à tout-va vont conduire les États-Unis à leur perte. Et rien que pour ça, je dis "bravo". Ensuite, le scénario est très original et plein de rebondissements incroyables ...mais réalistes. Enfin, tous les personnages sont creusés en profondeur et tous les acteurs les habitent avec brio : les deux tueurs sont extra, les personnages du Soap sont plus vrais que nature et le mari de Betty est fantastique dans son rôle de beauf stupide spoiler: (attention : la scène où il se fait assassiner est TRÈS réaliste) . Que dire, enfin, de Renée Zellweger, que je suis depuis "Jerry Maguire", et qui est une nouvelle fois époustouflante dans son rôle : qu'elle joue bien son rôle de "fille perdue dans un monde parallèle" ! Si vous voulez rire, allez voir ce film étonnant et décalé. Je suis définitivement réconcilié avec le Cinéma Américain.
Renée Zellweger est éblouissante dans ce rôle d'une femme enfermée dans ses rêves, c'est touchant, drôle et à deux doigts de la folie.....Kinnear et Freeman nous livrent une belle prestation à l'inverse de Rock qui nous surjoue l'habituel rôle du gangster ou flic black malpoli et franchement débile, tout ce qu'il y a de plus mauvais chez Eddie Murphy. Trop de touches de politiquement correct dans les dialogues et les situations montrent que le film date de 2000.... La fin du film nous délivre de ce poids mais cela a gâché l'ensemble, c'était vraiment pas nécessaire, dommage.....
Malgré un casting qualitatif, le film ne parvient jamais à décoller, la faute à une mise en scène poussive comprenant parfois de nombreuses séquences convenues et à de grosses incohérences scénaristiques.
"Nurse Betty"(2000)est une fable désarmante,dans sa manière d'aborder le pathétique d'une serveuse dans le déni,qui traverse les États-Unis pour retrouver la trace de son médecin de soap opéra adoré. Renée Zellwzger irradié de tous les plans. À la fois naïve et revêche,il est incompréhensible de constater qu'après une belle carrière dans le début des années 2000,elle ait complètement disparu des radars... On est moins conquis par le duo de tueurs/pieds nickelés dont les mésaventures exaspèrent plus qu'autre chose,malgré que l'un d'eux soit Morgan Freeman. Entre thriller léger et romance,pas le temps de s'ennuyer ici.
La critique d'une société américaine too much, trop dépressive, trop enclin à croire en son American Dream est pas vue notamment via une Renée Zellwegger quasi parfaite à l'aube d'une carrière au top. Mais les longueurs et le côté polar de la poursuite sombrent dans les longueurs et l'ennui. A moitié convaincu, à moitié retenu.
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3,0
Publiée le 30 juillet 2012
Quelques annèes avant d'incarner "Bridget Jones" et sa suite, Renèe Zellweger avait apportè sa fantaisie naturelle à cette comèdie dècalèe sortie durant l'ètè 2000 en recevant pour sa composition le Golden Globe 2001! Avec une vision impitoyable de la sociètè amèricaine mais aussi avec une analyse subtile de la psychologie fèminine, le rèalisateur Neil LaBute lui offre le rôle en or d'une fan de sitcoms qui se rèfugie dans l'univers de sa sèrie favorite après avoir assistè à l'assassinat de son èpoux! Sa quête pour rencontrer son acteur fètiche se teinte de suspense au grè des tribulations de cette agitèe du bocal, traquèè par des gangsters sans pitiè! Prix du scènario au festival de Cannes, "Nurse Betty" est au final un bien charmant portrait de femme qu’il serait dommage de louper...
Une comédie décalée qui mélange les genres. Sans se tordre de rire, on passe un moment amusant (grâce, notamment, au scénario et aux personnages assez "particuliers") . Pourquoi pas ?