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GabbaGabbaHey
205 abonnés
1 583 critiques
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4,0
Publiée le 10 août 2010
Excellent conte mystérieux de Albert Lewin, mis en scene a la perfection et qui bénéficie d'une photographie tres intéressante... Les acteurs sont tous extrêmement convaincant, Hurd Hatfield est franchement intriguant, Donna Reed est sublime, quant a George Sanders, il tient le rôle d'un personnage agaçant, mais parvient a jauger brillamment son jeu pour que tout soit tres agréable ! Le scenario est bien construit, fait évoluer progressivement mais surement l'histoire pour en arriver a une scène finale sincerement magistrale ! Quelques passages presque terrifiants, d'autres tres émouvants... Une réussite !
Excellent film! Subtil, plein de charme... Le Portrait de Dorian Gray s'avère aussi divertissant et émouvant que profond. La mise en scène, très ingénieuse, permet de faire frémir malgré les moyens de l'époque. Ainsi on brûle d'impatience en attendant de voir le portrait à chaque étape de la vie de Dorian. Du très grand cinéma.
La transposition du «Portrait de Dorian Gray» de l'écrit à l'écran par Albert Lewin m'a vraiment conquis! Bien sûr rien ne remplace la lecture du roman original, mais sa mise en image lui reste fidèle et fait même preuve d'une grande sensibilité. Le classicisme, voire le conformisme de la mise en scène, certes de très bonne facture, ne fait pas de ce long métrage une merveille du 7e art, où images et sons se conjuguent avec subtilité et beauté pour créer quelque chose d'unique. Certains passages sont bien trop convenus, certains effets de caméra et autre symboles récurrents sont parfois trop appuyés. Idem pour la distribution, solide mais peu audacieuse. Néanmoins ces faiblesses prennent part au charme du film, et sont de toute façon compensée par une atmosphère prenante de bout en bout, et surtout l'interprétation fascinante et très équivoque de Hurd Hatfield. Il suffit d'une ombre sur son visage d'ange pour lui donner une dimension incroyable, une ambiguïté malfaisante absolument magnétique. Certainement que le roman de Wilde y est pour beaucoup, mais le jeu magistral (sans en avoir l'air) d'Hatfield exprime la plus grande des contradictions entre vice et pureté, haine et amour, mensonge et vérité, horreur et beauté. Il laisse planer avec une intensité sourde le doute le plus malfaisant sur sa conduite de dépravé à la noble allure, sur son âme damnée et pourtant capable d'aimer. La fin s'achêve un peu comme un mélo, sur un ajout du réalisateur à l'oeuvre d'origine. Toutefois, il faut bien le dire, le talent de Wilde, les thématiques convoquées d'une façon si intelligente et subtile (surtout à propos de la culpabilité et du vice), le charisme incroyable d'Hurd Hatfield, l'expressionisme de certaines séquences, beaucoup de qualités font de ce film une oeuvre fascinante et hautement recommandable! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Encore un exemple de grands livres qui ne font pas de grands films. La mise en scène est trop plate pour transporter le spectateur. Du coup, même les acteurs sont guère convaincants. Reste l'excellent récit d'Oscar Wilde qui aurait mérité une adaptation beaucoup moins sage.
Nous voici donc en présence de l'adaptation du roman d'Ocar Wilde le Portrait de Dorian Gray au cinema. Le film est en noir et blanc puisqu'il date de 1945 et ça ne nuit aucunement au film. Les acteurs sotn trés biens et chacun intérpréte bien son personnage. La musique qui est présente tout le long du film nous redonne la tension dramatique ressentie en ce qui concerne la vie de Dorian. En revanche, de nombreux points sont à revoir, tout d'abord le fait qu'il y ait de nombreuses coupures, et des scénes trés courtes en l'occurence qui cassent le ryhtme du récit. Ensuite, remarquons que le film est inspiré largement du roman, ainsi nous trouvons de large modifications dans le film par raport au roman : Dorian doit e^tre blond et non noir de cheveux, Sybil doit être vue dans un théatre et non dans un café concert ou encore le fait que Lord Henry et Basil reste aprés sa prestation et discute avec elle ce qui est absolument le contraire dans le roman.
Les premiers moment du film sont un délice entre la voix off et les répliques de lord Henry Wottom. Celui-ci est superbement incarné par Georges Sanders qui joue à merveille cet aristocrate cynique, qui apporte la graine du mal dans l’esprit de Dorian Gray. Ce dernier est interprété par Hurd Hatfield qui joue d’une manière trop linéaire et un peu décevante à mon goût. Mais le film est formidablement mené, un film qui lui n’a pas vieilli.
Quelques petites libertés pas dérangeantes du tout par rapport au roman de Oscar Wilde, le seul qu'ait écrit cet auteur à la réputation sulfureuse et qui devait lui valoir d'être voué aux gémonies, par la bienpensance de l'époque, pour ses aspects immoraux.
Le film m'est apparu réussi pour, non seulement de par le fait qu'il restitue parfaitement l'atmosphère mystérieuse du livre mais également de par sa réalisation très soignée, à la fois classique et moderne, ses dialogues teintés, certes, d'amoralité et de cynisme mais néanmoins savoureusement subtils, notamment dans les répliques de Lord Henry Wotton, campé par l'inébranlable Georges Sanders, et l'excellente composition de Hurd Hatfield qui incarne à merveille Dorian Gray.
Une interprétation fascinante et toute en sobriété par laquelle il parvient à représenter le personnage dans toute sa complexité, tiraillé entre sa volonté de jeunesse éternelle et une culpabilité, refoulée tant bien que mal , de devoir employer des moyens odieux pour perdurer dans sa logique et conserver son secret. Le besoin naitra ensuite de faire un choix entre son hédonisme le conduisant à la débauche ou la repentance envers lui-même et celle qu'il aime, de plus en plus accaparé par la transformation hideuse de son portrait lui révélant le coté néfaste de son intériorité.
Une belle histoire riche de sens sur la question du salut de l'âme, déjà exploité par Goethe avec "Faust", mise en image de manière très fine, sans complaisances dans le fond ou excès d'artifices dans la forme, malgré quelques gros-plans en technicolor, sur le portrait, qui nuisent un peu à son homogénéité bien que cela puisse s'expliquer comme une preuve d'amour pour la peinture de la part d'Albert Lewin qui employa également cette technique dans ces deux premiers films.
Je viens de le voir. Je suis bluffé. Une incroyable modernité pour cet adaptation du roman d'Oscar Wilde. Une interpretation majestueuse des acteurs en particlier George Sanders, une réalisation tès sobre et en même temps très contemporaine pour l'époque( le portrait filmé en couleur, pour un film en noir et blanc). Un grand classique du genre!
Remarquable. Touchant. Les qualificatifs manquent à ce film poignant. L'interprétation froide du personnage principal qui va à merveille sur ce qu'il vit, ce qu'il subit.spoiler: Il montre qu'il a perdu en effet toute humanité.
Un film accompagné par Frédéric Chopin... Sublime.
Vendu comme film d'épouvante, "Le Portrait de Dorian Gray" tient toutes ses promesses en la matière, malgré un style suranné et légèrement défraîchi. Impeccablement drapé de ses plus beaux atours, plongé dans une introspection de tous les instants, Hurd Hatfield déambule tel un fantôme noir entouré de personnages plus ou moins intéressants. Et la taille de la somptueuse demeure qu'il habite (et qui finit par rendre claustrophobe) n'a d'égale que celle de son ego cruel mais caché. Au contraire de la fameuse peinture maléfique qui se déforme peu à peu, prenant l'aspect de l'Enfer, ses traits restent désespérément figés dans une jeunesse éternelle qui a brûlé son existence sans pour autant le toucher personnellement. Réfléchissant à la bonté, à l'âge et au temps, à la femme aussi, devenant objet de désir fatal et condamné par le regard froid de Gray, Albert Lewin signe ici une adaptation de bonne facture, malgré quelques langueurs. La scène finale, véritable apogée de la tension montante du scénario, laisse de glace autant qu'elle glace, par la simplicité de son jeu, la pénombre de son décor et la voix entêtante d'un narrateur omniprésent tout au long de l'intrigue. On aurait aimé justement que les femmes soient plus présentes (Reed et Lansbury), mais "Le Portrait... " reste un film profondément masculin, tout autant qu'il est un film d'Homme. Difficile de s'attaquer à Wilde, monument énigmatique de la littérature anglo-saxonne. On pardonnera donc à Lewin ses erreurs, et à certains acteurs la fausseté de leur ton. 3,5/5
Des acteurs simplement excellents et une lumière tout à fait réfléchie, cependant le film semble avoir mal vieillis, les connaisseurs de l'oeuvre d'Oscar Wilde auront quelques déceptions
Albert Lewin signe dune main de maître une adaptation fidèle et soignée du roman dOscar Wilde, mais aussi un magnifique film fantastique, dont lesthétisme parfait (un oscar pour la photographie mérité) est à limage du jeune et beau Dorian Gray, cest à dire troublant. Il est impossible de ne pas se sentir concerné et angoissé par lhistoire du malheureux Dorian, par le désir de jeunesse éternelle, et les vux exaucés (que lon regrette souvent). Le film a un autre point commun avec son personnage, il traverse le temps et nen subit pas les ravages. On prend toujours autant de plaisir à se replonger dans lintérieur des grandes demeures victoriennes, et dans les ruelles sombres des bas-fonds londoniens, sans oublier cette chambre poussiéreuse où Dorian cache le portrait dune âme compromettante au milieu des souvenirs denfance Un film à voir mais aussi à revoir, ne serait ce que pour les innombrables petits détails de mise en scène quon néglige à la première vision.
Film magnifique. Magnifique par sa beauté implicite. Etant en noir et blanc, la beauté ne pouvait que s'exprimer de cette manière. J'ai apprécié les ajouts du réalisateur par rapport au livre original. D'abord, la première scène lorsque Lord Henry lit l'édition française des 'Fleurs du mal'. Après, dans le cabaret, quand Sybil Vane chante sa chanson 'Little Yellow Bird', ce regard que lui porte Dorian Gray, habillé en veritable gentleman, est fascinant. Puis, bien sur, les nombreuses références à Chopin tout au long du film. Bien mieux que le film de 2008, et pourtant plus jeune de 63 ans! (1945).