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chrischambers86
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3,0
Publiée le 31 juillet 2011
La grande Melanie Griffith, capricieuse star hollywoodienne (dans le film), est kidnappèe par des cinèphiles terroristes qui la forcent à tourner avec leur gourou, le cinèaste "Cecil B. Demented". De l'humour, du politiquement incorrect, un propos agressif plein de sens, bienvenue dans le monde de John Waters! Dans cette satire bourrèe de rèfèrences cinèmatographiques, le cinèaste iconoclaste et provocateur du trash "Pink Flamingos" tire ici à boulets rouges sur le tout Hollywood où tout le monde en prend un peu pour son grade! Ce film de Waters revient tout de même à un cinèma plus classique avec des scènes d'actions à la fois fèroce et burlesque...
Un film totalement barge, décalé et surtout incorrect mais qui fait un bien fou et où on prend une bonne crise de rire dans les dents ! Honey Whitlock est la star hollywoodienne dans toute sa splendeur: méchante, égoïste, hypocrite et immorale. Mais un soir de remise de prix, elle se fait kidnapper par une bande de terroristes du cinéma, dirigé par leur réalisateur fou, Cecil B.Demented... La réalisation est bonne: la mise en scène a du charme, le cadrage est bon, les prises de vues sont simples mais efficaces, les mouvements réussis quoique un peu trop fluides et la profondeur de champ est agréable. Le scénario est un grand majeur tendu vers le cinéma américain, avec ses remakes, ses films marketing et autres polluants. C'est du grand n'importe quoi, c'est loufoque mais très drôle. A chaque scène son lot de folie et de violence assumées. Il est vrai pourtant que le film finit par se répéter et devenir un peu lassant mais le spectacle est quand même très amusant. Il y a de bons rebondissements et la critique reste virulente du début à la fin. Les acteurs s'en donnent à cœur joie et ça se voit. Les personnages sont tous plus fous les uns que les autres mais ils sont très attachants et bien écrits. Les dialogues sont bons et mémorables. La photographie utilise une lumière soignée et une grande palette de couleurs très flashies. Le montage de Jeffrey Wolf (Perpète, Ma super nièce !) n'est pas très original mais le rythme est bon. Les décors sont réussis, les costumes très drôles et la musique punk fait du bien. "Cecil B.Demented" est un message d'espoir à tous ceux qui veulent être cinématographiquement incorrects.
Demented For Ever !!!! Cecil B.DeMented est un cinéaste underground, révolutionnaire et à moitié punk qui a décidé de tourner son chef-d'oeuvre absolu. Lui et sa petite équipe sont prêts à tout pour pulvériser le système hollywoodien. Pour ce faire, ils organisent l'enlèvement de la star Honey Whitlock, afin de l'obliger à jouer de force dans leur prochain et ultime film. Celle-ci s'adapte malgré elle et contre son gré avant de rallier le parti de ses ravisseurs et entreprendre avec eux de tout faire péter... désolé, j'étais pas sensé en faire le résumé, mais bon... je préférais celui-ci ! jouissif, extra... et whouais! malgré les années il assure encore le père watters... et, hé hé, allez lire les critiques des zéros! c'est kro mignion (...) du coup et pour finir, c'est pas non plus complètement sur mais statistiquement et dans l'idée, les gens qui dépensent du fric pour visionner ce film devraient avoir moins de chance que d'autres de l'apprécier . . . en tout cas, moi j'ai adoré! t411 for ever!!!!
Ce qui frappe ici, c'est la fin : il n'y en a pas. Pourquoi tout ça ? Qu'est-ce qui fait que le cinéma de DEMENTED est si apprécié ? Le résultat du film ? Rien du tout. Waters nous laisse complètement démunis et perplexes. La fin d'un film est aussi importante que le début. C'est bien beau de balancer mille idées à la seconde, mais à la fin, il faut que ça aboutisse à quelque chose. Ce n'est pas le cas ici. L'humour est d'une sécheresse inouïe, dommage car Stephen Dorff y tient un de ses meilleurs rôles ; son charisme est au sommet, mais le reste ne suit pas.
Analyse Critique
Le cinéma de John Waters est souvent reconnu pour sa capacité à surprendre et à captiver, mais dans "Cecil B. Demented", la promesse d'un voyage cinématographique complet est rompue par une fin qui n'existe tout simplement pas. C'est frustrant, surtout lorsque le réalisateur lance tant d'idées brillantes à un rythme effréné tout au long du film. Les spectateurs sont laissés en attente d'une conclusion qui ne vient jamais, ce qui peut transformer une expérience autrement engageante en une déception.
La Fin : Une Composante Cruciale
La fin d'un film est cruciale. Elle doit non seulement apporter une conclusion satisfaisante, mais aussi résonner avec les thèmes et les personnages développés tout au long du récit. Ici, l'absence de fin laisse un vide et pose la question de l'objectif même du film. Pourquoi nous emmener sur ce voyage s'il n'y a pas de destination ?
L'Humour et les Performances
L'humour, décrit comme "d'une sécheresse inouïe", aurait pu être un point fort s'il avait été soutenu par une structure narrative solide. Cependant, sans une fin pour ancrer l'ensemble, les blagues tombent à plat et laissent un goût amer. C'est particulièrement regrettable car Stephen Dorff livre une performance remarquable. Son charisme et son talent sont indéniables et il donne l'une des meilleures performances de sa carrière. Toutefois, son rôle brillant n'est pas suffisant pour compenser les lacunes du scénario.
Conclusion
En fin de compte, "Cecil B. Demented" est un film plein de potentiel gâché par une absence de conclusion. Waters montre qu'il peut créer des moments de génie et que son style unique peut captiver le public, mais l'absence de fin solide laisse une impression de travail inachevé. Stephen Dorff mérite des éloges pour sa performance, mais même son talent ne peut sauver un film qui semble inachevé. Le cinéma de John Waters peut être audacieux et brillant, mais il doit aussi apprendre à offrir une fin qui fait justice à son début et à son milieu.