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Roub E.
1 003 abonnés
5 025 critiques
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0,5
Publiée le 11 juillet 2019
Je ne suis pas le dernier à critiquer les comédies françaises des dernières années qui débarquent de manières hebdomadaires dans les salles obscures et qui vont du nul au simplement médiocre. Mais ça c’était avant de voir bad buzz. Alors je voudrais presque m’excuser envers les responsables des Brice 3, Camping, les Tuche, le Doudou, Telle mère telle fille et j’en passe, tous ces films que j’ai qualifier de navets mais où il y avait une sorte de tentative de faire quelque chose. Là rien ! La pire critique qu’on pourrait faire de ce film c’est qu’Eric et Quentin ont parfaitement transposés leur humour au cinéma. Ils sont tellement mauvais, leur rythme comique est tellement à l’ouest qu’il ne peuvent même pas faire rire au centième degrés ou provoquer de la gêne (et pourtant on sent qu’ils voudraient). Et puis il y a un je menfoutisme dans ce film qui ressemble presque à un doigt d’honneur aux spectateurs (vu le four qu’il a fait notez qu il n’y avait pas grand monde pour le prendre mal), pas d’histoire, une succession de scènes qui semblent improvisées sur plateau. Alors au dernier moment ils nous sortent des trisomiques, un chat énervé et bien sûr des touchés rectaux bref le fondement de la « rigolance ». Pour résumer c’est juste méprisable.
Oh horreur, oh immondice ! Et bien non. Bad Buzz n'est pas un bon film mais j'ai déjà vu bien pire. L'humour n'est certes pas fin mais au moins on rigole.
Heureusement, ça ne dure qu'une heure et quelques, mais alors Bad Buzz c'est pire que tout ! Pourtant fan de leur humour grinçant dans Quotidien, Eric & Quentin se perdent dans la contre magie du long-métrage. Entre gags discriminants à souhait (handicapés, roms...), le duo s'enfonce dans un ridicule facile et tellement pas drôle.
Et bin. Je ne connaissais quasiment pas ce duo de comique, mais ça ne m'a pas donné envie d'en savoir plus. Mais comment peut t'on réaliser des trucs dans ce genre? Ont t'il vraiment ri en le voyant pour la première fois ou se sont t'il amusés en le faisant? J'ai du mal à comprendre.... Bref c'est catastrophique et pas drole, le pire film (1h13 en comptant le générique, peut on appeler ça un film?) que j'ai vu en 2017! spoiler: Et à se demander si les quelques personnes qui ont mis 5 étoiles ne sont pas de la famille du duo..incompréhensible.
Bon les gags sont foireux et souvent douteux. Qu'est qu'on a dedans ? spoiler: Bon une blague de pet dans une émission pour enfant au bout de 2 minutes de film , un message moral de la plus haute importance "c'est pas gentil d'être méchant, c'est méchant d'être pas gentil, soyons copain". Un traitement de la femme assez surprenant : spoiler: "j'ai raté mon camion pour l'Angleterre alors tu devras dormir 4 fois par jour avec moi et avoir une belle voiture avec de belles gentes" . Des dialogues surréalistes et affligeant spoiler: : " vous êtes trisomiques" dit à des trisomiques ; c'est vrai que les gens sont réduits à ça :-/
Film très surprenant. Ah oui avec la caricature forcé des gens d'extrême droite spoiler: qui ont des fourches et des torches pour aller casser du migrant aussi.
Ok.
Film vraiment raté pour le coup. J'ai ri une fois (avec le gag où on voit Matthieu Delormeau et un mec en arrière plan).
Surnoté, vu la souffrance passée devant Bad Buzz.. L'humour est pour ma part malaisant (spoiler: les gags autour des trisomiques à qui l'on "touche le zizi" toutes les deux secondes... Les gags avec le fleuriste juif... ), les deux "comiques" étaient déjà peu amusants dans leurs chroniques du Petit Journal, mais en long-métrage c'est une torture : subir leur jeu caricatural et répétitif pendant 1h13... Une durée vraiment minime qui se moque de son spectateur. On ressent vraiment le seul intérêt commercial ici... Les effets spéciaux sont pitoyables, le chat en images de synthèse pique les yeux. Les moments très mauvais s'enchaînent :spoiler: le "street dance" chez les immigrés, la séquence pipi qui gicle longtemps dans la bouche de Quentin, la fouille intensive de l'anus (avec bruitages fécaux) d'Eric, et l'enterrement religieux que l'on tourne en carnaval... Tous les personnages secondaires nous sont insupportables (Marie-Anne Chazel n'est plus que l'ombre de son talent passé), surtout le mari hyper-catho aux dents déformées et qui nous gonfle de ses mimiques dignes d'un spectacle de kermesse. D'ailleurs, tout le film ne mérite même pas notre attention, trop de bas de pantalon et de situations gênantes (pour nous). Vulgaire, mal fait, douteux et malaisant.
Devant la sortie machinale des navets français, bad buzz a de quoi surprendre, en sautant les quelques dernières marches de l'escalier de la médiocrité pour s'engouffrer pleinement dans le néant abyssal. Seulement voila, réussir un tel défi n'est pas gratuit, il aura fallu au préalable sacrifier sur l'autel deux pseudo acteurs déjà peu enclin a nous pondre quoi que ce soit de convaincant, puis par la suite un petit groupe de 50 mille personnes, prêtes a servir de repas a ce monstre affamé, le cinéma français. Bad buzz réussi un défi, celui de nous amener vers un vide inédit. Et pour ça il mérite bien la généreuse note de 0.5/5.
En même temps je dois avouer, je dois avouer que je n'attendais pas grand-chose d'un film de deux humoristes de télévision tels qu’Eric et Quentin. Ils sont assez drôles à la télévision, mais ça ne va pas au cinéma, ça. Franchement, ils peuvent recommencer un film pour essayer de s'améliorer, mais le premier n'est franchement pas très bon.
Il est assez gênant de voir un film axé sur la notion de « bad buzz » s’entêter à tout faire pour en devenir un lui-même, ne reculant devant rien, exploitant une actualité brûlante ou des sujets complexes avec vulgarité et complaisance. Aussi le problème ne réside-t-il pas dans la volonté de susciter le rire à partir de tabous mais dans l’opportunisme avec lequel il s’y emploie, dans la conscience d’accomplir quelque chose d’interdit et de s’en féliciter. La réussite immense de Borat (Larry Charles, 2006) tenait à la caractérisation d’un personnage principal étranger aux mœurs américaines et donc détenteur d’un rapport au monde, aux hommes et aux choses transmis et accepté comme tel par sa culture qui, mis au contact d’une autre, se révèle être raciste, homophobe, antisémite et misogyne. Dit autrement, l’outrance de Borat se faisait malgré lui, et la gêne hilarante produite par ses actes et ses remarques résultait d’un décalage, d’une perte de repères. Stéphane Kazandjian n’a visiblement pas compris le modèle qu’il tente de décalquer, compile une série de petits sketchs peu drôles s’emparant chacun d’un sujet de société – migration clandestine, montée de l’extrême-droite, groupuscules nazis, Amazon, pédophilie et zoophilie etc. – qu’il ne cherche pas à comprendre et qu’il exploite comme autrefois les entrepreneurs de spectacles de freaks dans les cirques. L’humour est gratuit, aborde sans intelligence lesdits tabous dans l’espoir de choquer pour choquer ; le comique est rachitique, desservi par une mise en scène de mauvais téléfilm et par un duo d’acteurs n’ayant que la carte de l’autodérision à jouer. C’est bien peu.
Bad Buzz est un film réalisé par Stéphane Kazandjian et sorti en 2017. Ce film porte magnifiquement son titre, c'est une catastrophe. Muni d'un scénario aussi épais qu'une feuille de cigarette, ce long métrage déroule une suite de sketchs malaisante, mal rythmée, mal interprétée avec deux acteurs principaux (Eric et Quentin) insupportables tant ils jouent mal. C'est à se demander ce que certains acteurs sont venus faire dans cette galère (Marie-Anne Chazel). Pas une situation ne provoque un début d'amusement, juste une gêne palpable. Heureusement que le film ne dure qu'1h13. Ce film est à oublier pour ceux qui l'ont vu, et à éviter pour ceux qui voudraient s'y aventurer. Un naufrage en règle.
Plutôt sympathiques dans "le petit journal" puis "Quotidien", Eric & Quentin se vautrent dans une très mauvaise comédie vulgaire et pas drôle du tout. Scénario creux et dialogues surjoués, tout tombe à plat dans cette mauvaise et longue blague.
Quel chef d'œuvre ! Enfin un film subversif qui ose critiquer les anti-migrants d'extrême droite, autrement dit les fachos ! Merci Éric et Quentin pour votre film drôle, fin qui se consomme sans fin ! On peut évidement voir une métaphore du nazisme au travers du personnage du chat qui incarne le mal incarné. La métaphore du temps qui passe avec la mère qui ressemble à la copine de l'un de nos deux joyeux compère m'a fait réfléchir sur le consumérisme chronophage. En un mot, MERCI. Un film exubérant qui reste et restera.
J'aime pourtant les films dits "subversifs" et les ofnis (atomik circus, les clefs de bagnoles, etc...). Il n'y a malheureusement pas grand chose à sauver dans ce film. Manque de rythme, gesticulations incessantes, blagues qui ne décollent jamais... Désolé pour Éric et Quentin, mais c'est un nauvrage.
J'ai trouvé cette comédie très drôle, j'y ai passé un bon moment. Je ne comprends pas les critiques négative de la presse... Dommage car ce film mérite d'être vu !