Derniers Avis : Le Prix du succès - Page 6

Malgré deux bons acteurs (Tahar Rahim et Roschdy Zem) que je ne trouve pas d'ailleurs au top (?), et à un degré moindre confirmé ici de Maïwenn, cette production ne décolle pas. Une léthargie chronique fatigante qui me laisse un goût d'inachevé et brouillon. Pas emballé il faut dire par ce scénario assez sombre. J'ai failli partir au bout de 30 minutes, ce que d'autres on fait.... Bref.....à oublier, ce qui ne sera pas difficile !! **

Brahim est un humoriste en pleine ascension. Sa réussite, il la doit à son travail et à l'amour qu'il porte à Linda. Pour évoluer, Brahim doit changer de braquet et de producteur. Or, c'est son grand frère Mourad qui était son manager jusqu'à présent..

Le prix du succès est un long métrage français de Teddy Lussi-Modeste sorti en 2017.
Le film raconte sur fond de show bizz l'affrontement entre un humoriste en pleine ascension et son frère, colérique et incontrolable. Pour compliquer le tout, s'invitent dans la danse la petite amie de Brahim, Linda et Hervé, son nouveau producteur.

L'intérêt du film est de disséquer ce duel entre les 2 frères que tout sépare. Brahim, réfléchi, discret et cérébral a de l'ambition, Mourad est borderline et ne connait pas ses limites. L'affrontement se déroule dans le milieu maghrébin. La famille de Brahim est unie mais un peu du genre à se mêler de ce qui ne la regarde pas lorsque celui ci présente sa fiancée à ses parents. Les interactions de Brahim et de son frère avec un public fan mais souvent agressif sont souvent "hyper virilisées" et à la limite de l'affrontement.

Quand à Mourad, ex délinquant, il voit arriver Linda d'un "mauvais oeil", conscient qu'elle a de l'influence sur son frère. La détérioration des relations entre Brahim et Mourad vont impacter toute la famille.
Le réalisateur filme ce drame réaliste avec justesse et fait la démonstration que, quel que soit l'amour que l'on porte à ceux qui nous entourent, on se retrouve parfois au pied du mur lorsque l'on prend une décision, on va forcément créer de l'insatisfaction et de la colère chez ceux qu'on aime. Dans le film, cela prend la forme d'un coup de sang et d'un final en point d'interrogation.

Saluons l'interprétation des 2 acteurs principaux: Tahar Rahim, très convaincant dans l'interprétation d'un homme à fleur de peau et Rochdy Zem, excellent dans un rôle à contre emploi.

L’histoire n’a rien d’original, elle remonte à la nuit des temps, elle est présente dès les premières pages de la Bible. C’est celle de Caïn et Abel, celle des frères rivaux ou jaloux l’un de l’autre, une histoire de haine qui peut se dégrader jusqu’à la violence, jusqu’au sang, parfois jusqu’au meurtre.
Dans ce film de Teddy Lussi-Modeste, les deux frères sont joués par Tahar Rahim et Roschdy Zem. Le premier se produit sur scène en tant qu’humoriste, le deuxième est son manager et il ne craint pas d’user de la manière forte quand il s’agit d’éloigner des admirateurs trop envahissants. Et quand son showman de frère, privilégiant de plus en plus les intuitions de sa femme au détriment des siennes et se laissant griser par le succès, prend ses distances d’avec lui, c’est, bien sûr, la rancœur qui monte dangereusement en lui. Les relations entre les deux frères dégénèrent et risquent de conduire au pire.
Le film, fort bien joué, assez bien filmé, se laisse regarder sans ennui, mais il donne quand même une assez fâcheuse impression de déjà-vu. 6,5/10

Malgré une petite baisse de régime à la moitié du film, on suit avec intérêt l'histoire qui nous est racontée.

Mais si la première partie du film repose plus sur les déviances du star system, le reste de l'oeuvre est plus orientée sur les conflits familiaux, le fameux "succès" restant une toile de fond.
Peut-être être ceci qui m'empêche de m'emballer pour ce film plutôt bien foutu, au scénario relativement original avec de bons acteurs, mention particulière à Roschdy Zem au rôle assez ambigüe.

Bref : un film sympathique.

Super film qui brille grâce à ce trio d acteurs roshdy Zem prouve que c est un très grand acteur il mérite le cesar du second rôle pour ce film, tahar rahim touchant attachant et maïwenn pleine de justesse entre ces deux grands acteurs alors qu elle est une grande artiste et le prouve une nouvelle. J ai adoré ce film plein d émotion et attention spoiler la larme à la fin du film.

la vie de jamel debbouze, pseudo vie ou pas...le couple sonne faux. histoire basique. je ne comprends pas les critiques positives autour de ce film basique

Je suis Maiwenn depuis ses débuts, en tant que comédienne et réalisatrice. Encore une fois je ne suis pas déçue. Une comédienne pleine de talent. Elle a su, grâce à un très bon scénario, se mettre en retrait pour laisser place à deux autres très bons comédiens: Tahar Rahim super ! et Roschdy Zem.
Et en même temps, on voit le rôle essentiel qu'elle a, auprès de Tahar. Bravo aux scénaristes, bien joué !

Et ben bravo ! Je suis tombée sur Le Prix du Succès un peu par hasard et je ne suis pas déçu du tout !
Une histoire qui accroche et des personnages super juste ! Un bon moment de cinéma et de divertissement !

Une nouvelle fois, je découvre la réalisation de Teddy Lussi Modeste et comme pour Jimmy Rivière, je suis enchantée. Un scénario impeccable, une histoire qui intéresse, qui intrigue, qui questionne et surtout des personnages parfaitement mise en avant par des superbes comédiens.

Le Prix du Succès doit beaucoup à ses deux comédiens principaux : Tahar Rahim, toujours parfait dès qu’il s’agit de montrer une sensibilité à fleur de peau, et Roschdy Zem dans le rôle à contre-emploi de l’aîné un peu violent, qui ne maîtrise pas les codes du show business. À côté, Maïwenn est d’une tendresse folle. Chacun dévoile sa part d’ombre, sa fragilité, son envie d’une vie meilleure, d’une vie ailleurs, mais aucun ne se doutait, du Prix du succès.

Superbe film, chronique de l'implacable impact de la réussite dans un environnement familial modeste.
Un trio d'acteurs remarquable : Maiwenn pleine de justesse, Tahat Rahim parfaite incarnation de la jeunesse en pleine réussite, et mention spéciale pour Roshdy Zem en grand frère attentionné mais impulsif.
Le monde du stand up et l'environnement familial maghrébinnne sert que de décor à une histoire universelle, ou le film retranscrit parfaitement l'ambiguïté auprès du spectateur : il n'y a pas de bon ou mauvais côté aux personnages, mais uniquement des choix qui génèrent en conséquence une trame narrative touchante.

Les valeurs d’une société se mesurent avant tout par la cohésion de tous ses membres. C’est bien évidemment le thème récurrent qui ramène chaque individu à se questionner sur son avenir en son sein. Teddy Lussi-Modeste l’avait étudié à travers son premier long-métrage, « Jimmy Rivière », où le héros tente de s’émanciper de sa communauté et des traditions qui l’accompagnent. Comme les gens du voyage, le réalisateur oppose un milieu social nettement moins bien intégré au cœur d’une cité où le meilleur comme le pire peut survenir. Aux côtés de sa scénariste, Rebecca Zlotowski, il compose une étude sur la révolte et la mise en garde du concept de succès et de la célébrité.

Si le stand-up est choisi comme toile de fond, c’est tout d’abord une histoire de crédibilité et nous le comprenons assez rapidement. Dans le show business récent, les maghrébins explorent le milieu du spectacle et commencent à s’emparer d’une richesse qui fut ardemment accessible il y a encore deux décennies. Les artistes sont nombreux pour être cités et la scène peut également varier, car la leçon qu’énonce le film est aisément transposable à d’autres disciplines, telles que le sport, la musique, le cinéma ou la littérature. Brahim (Tahar Rahim) est l’un de ces artistes qui a habilement su exploiter son charisme au profit du divertissement. La montée en puissance requiert une volonté de s’émanciper des écarts sociaux qui ont tendance à écraser ceux qui ne peuvent encaisser les coups. Bien au contraire, ce jeune talent montre qu’il possède le potentiel pour réussir.

Et c’est à partir de ce point que l’intrigue démarre en force. On introduit subtilement le réseau qui touche une star de cette envergure. Que ce soit sous les feux des projecteurs ou la scène de l’ordre privé, il doit apprendre à adopter une conduite en séquence. La question de dépendance est donc légitime, car arrivé à un haut niveau de succès, est-il possible de s’affirmer pour soi, ou bien de s’affirmer pour son public ? Le stand-up est donc un intermédiaire judicieux car la scène représente son lieu de confession. Il nourrit son spectacle par ses expériences, bénéfiques ou non, ou laissent ses sentiments s’exprimer afin que l’on s’identifie dans l’humain qui est en lui. Le schéma s’anticipe bien et nous dévoile peu à peu les étapes qui feront chuter une harmonie qui était destinée à exister éphémèrement.

Face à l’adversité, il mène une lutte acharnée afin d’obtenir le tremplin qui le libèrera de son cocon. On en vient alors aux valeurs familiales, essentiellement amenées par son frère aîné Mourad (Roschdy Zem). Impulsif et fier de porter son frère dans son cœur, le besoin de reconnaissance le touche rapidement. La loyauté en prend donc un coup, car son caractère hautement instable ne laisse aucun répit au cadet de montrer son affection. Comme chacun trouble ses pensées dans leur coin, les relations « extérieures » viennent ajouter des tensions dramatiques. Linda (Maïwenn), la conjointe de Brahim se place dans un tourbillon de rage et d’incompréhension. Au milieu des deux frangins, elle comme d’autres personnages secondaires ne sont que des arguments scénaristiques, au même titre que les arguments de vente que les documentaires intégrés illustrent. Ils comblent les vides et proposent des transitions, parfois radicales. Mais à force de jongler avec ces arguments, on peut arriver à perdre le fil conducteur qu’est la relation fraternelle.

Une complicité si forte parvient à la rupture lorsque le doute s’installe peu à peu. Braqué à la fois par sa carrière et sa famille, le jeune Brahim doit trancher. Son frère et manager, devient alors incontrôlable. Son tort est reconnu dans ces décisions violentes dans le but de préserver la famille de la honte. Il use de la violence verbale et physique, mais son utilisation témoigne d’un manque de sagesse que l’on tend de nous en persuader l’existence, en vain. Sur le plan moral, chacun fait son devoir et pense à sa famille et son avenir. Bahim également tente de préserver sa famille en acceptant une rupture nécessaire, mais il libère un poison nocif qui ne lâchera pas sa vie, car il est difficile de couper totalement ses racines. Le réalisateur, par des propos très explicites, montre que la famille constitue ce tremplin vers la gloire, mais qu’après le saut, il y a une chute à maîtriser. D’un autre côté, la famille peut également freiner les envolés d’un membre en plein épanouissement. Le conflit, tout comme l’ennemi, que chacun combat est à l’intérieur de soi et de son entourage proche. L’écart et le recul que l’on doit avoir vis-à-vis de la vie en général sont justifiés par l’amour. Il est le fautif qui perturbe l’équilibre d’une famille et il se révèle plus destructeur que la sphère du show business, que l’on met volontairement en arrière-plan.

Nous sommes ainsi forcés de constater que la formule hybride d’une réalisation, qui se veut directe et habille dans le fond, réussit à convaincre un auditoire universel. « Le Prix du Succès » aborde les méfaits du refuge familiale qui divise plus que tout. Le récit se permet donc d’osciller sur différents exemples qui confortent les personnages à se cantonner à leurs valeurs premières. Les choix de cadrage incluent une barrière dont on observe l’effritement par frénésie, mais concernant le choix des discours, la plupart sont lourdes à encaisser. On aurait volontiers sacrifié quelques échanges clés pour laisser parler l’inconscient à travers le regard. Au moment du dénouement, le film s’engage à le faire et ne laisse que l’ambiguïté derrière lui. Arrivé au point de rupture, les personnages, comme nous autres spectateurs recouvrons la vue et la crédibilité des drames vécus, afin de donner un sens au succès, au profit de sacrifices moraux et sentimentaux qui ne cesseront de tirailler l’esprit même du plus généreux d’entre tous…

tahar en comique de stand up, déjà rien que dans la bande annonce je n y crois pas: superbe acteur mais aucun don pour le comique (il ny a qù a voir les chiffres de ses precedentes comedies)
serait ce l'adaptation de la vie de jamel debbouze et son frère?)
en tout cas j'attendrai la sortie VHS
Je l’ai enfin vu
Et c’est pathétique, le réalisateur nous livre un film mou, sans intérêt, qui ne décolle jamais et étouffant par un trop plein de gros plans...!!🤮
Il h a 0 intrigues, tahar rahim n’est absolument pas crédible en comique.
On ne croit pas à leur couple avec maïwenn: erreur de casting!!
On se demande comment le film a pu trouvé des producteurs!!
Le seul intérêt du film réside dans la très belle performance de roschdy Zem (ultra convaincant en frère boulet, il vole littéralement la vedette à Tahar) et celle de Grégoire collin, en manager énigmatique.
Mais passez votre chemin, de belles performances ne suffisent pas à rendre un film intéressant!!!