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    Le Poirier sauvage
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    75 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    Lorsqu'on a tourné un chef d'œuvre comme "Winter Sleep", la Palme d'Or la plus méritée du 21ème siècle, il devient très difficile de ne pas décevoir un certain nombre d'aficionados dans le film qui suit, quand bien même ce film est de grande qualité ! Mais, que voulez vous, alors que dans les 3 heures 16 minutes de Winter Sleep, il n'y avait pas une image de trop, pas un mot de trop, il se trouve que, dans les 3 heures et 8 minutes de "le poirier sauvage", il y a quelques images de trop, il y a quelques mots de trop. Cela étant, "Le poirier sauvage" est quand même un grand film, dont on s'étonne qu'il soit reparti bredouille du dernier Festival de Cannes, même si on sait qu'il avait été envoyé à l'abattoir : présenté le dernier jour, ce qui, pour un film aussi long, représente un handicap rédhibitoire.
    Dans ce film très riche le personnage principal est un jeune homme d'une vingtaine d'années qui vient de terminer ses études et qui cherche à faire publier le livre qu'il a écrit : Sinan est arrogant, sur de lui et de sa valeur, et, s'il méprise à peu près tout le monde, il méprise particulièrement son père, un instituteur proche de la retraite, qui dépense l'argent de la famille en jouant sur les courses de chevaux et dont tout le village moque le creusement d'un puits qu'il a entrepris dans une terre aride.
    "Le poirier sauvage" permet à Ceylan d'aborder finement, sans en avoir l'air, une grande partie des problèmes de la Turquie d'aujourd'hui, avec, en particulier, pour les jeunes, d'une manière générale, le choix entre un avenir médiocre et un autre encore pire. Plusieurs scènes sont particulièrement fortes mais on se contentera d'en retenir 2 : celle, bouleversante, où Sinan rencontre Hatice, une jeune fille brillante qui a fait le choix d'arrêter ses études et de quitter le jeune homme qu'elle aimait afin d'épouser un homme plus âgé, tout en étant consciente qu'elle ne connaîtra jamais la vie dont elle rêvait. L'autre, c'est celle où Sinan rencontre 2 jeunes imams ce qui donne droit à une conversation passionnante sur les religions, sur le Coran, sur l'importance qu'on doit accorder, ou pas, à la vérité. On notera que l'un des deux imams est interprété par Akin Aksu, le fils d'un voisin du réalisateur à qui il avait demandé s’il ne pouvait pas lui écrire des souvenirs où il évoquerait ses impressions concernant son père, son enfance, ses rapports avec sa famille et qui lui a adressé un e-mail de 80 pages qui est devenu le point de départ du scénario, auquel Akin a ensuite participé auprès de Nuri Bilge Ceylan et de son épouse Ebru. En fait, "Le poirier sauvage" est aussi, et peut-être avant tout, un film sur les relations père-fils, sur le rejet fréquent du père par un fils qui, petit à petit, à son corps défendant, va ressembler de plus en plus à ce père rejeté.
    Très peu de musique pour accompagner les images et les dialogues : seulement une dizaine de fois, de façon courte et discrète, l'apparition d'un seul et même extrait de la passacaille en ut mineur BWV 582 de Jean-Sébastien Bach, pièce d'orgue à l'origine mais interprétée dans le film dans une transcription pour orchestre de Leopold Stokowski.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2018
    Nuri Bilge Ceylan, un des chouchous cannois du moment, revient avec UN nouveau film fleuve de 3h10.Déjà Palmé avec « Winter sleep » en 2014 et auréolé du Grand Prix en 2011 avec « Il était une fois en Anatolie ». Le réalisateur est un lettré et sa filmographie en témoigne avec une écriture opulente et précise. Lecteur de Tchekhov et Dostoievski, ses films sont jalonnés de tunnels bavards s’étirant à l’infini. Les échanges dans ce film comme dans le très dense « Winter sleep » sont d’une intelligence fine ; et c’est le même reproche qui en découle, Ceylan fait-il du cinéma ou de la littérature ? Mais que son questionnement sur la filiation et l’hérédité est riche. Sinan, son personnage principal, a un égo surdimensionné et une assurance sans faille. Pour construire ce personnage Ceylan structure son film comme un road movie durant lequel différentes figures locales et familiales vont s’opposer à Sinan dans des dialogues amples. Ce procédé est empreint de lourdeur sur la durée et contraste avec la finesse des dialogues. Mais l’opposition la plus franche à laquelle il se confronte, au délà des joutes verbales stériles auxquelles il se livre, est celle qui l’oppose à son père. Jusqu’à un épilogue renversant durant lequel Sinan prend une leçon de vie. Final durant lequel Ceylan boucle sa démonstration avec force : la construction de Sinan en tant qu’adulte doit se conjuguer avec son héritage ; même si on réprouve souvent les traits de caractère de ses parents, on les reproduit tout de même malgré soit. Mais pour en arriver là, il faut en passer par un effort d’attention important. A voir, mais sous la forme de deux films de 1h30 afin d’éviter l’épuisement.
    tout-un-cinema.blogspot.fr
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    291 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2020
    Je soupçonne un snobisme friand d'exotisme de la part de toutes les critiques ou personnes qui ont encensé ce Poirier sauvage. Je me suis quant à moi terriblement ennuyée, hors deux rares moments où il y a un peu de cinéma. Le film est en effet deux fois trop long — et pourquoi dure-t-il 3 heures, bon sang ?! Pour tartiner des kyrielles de dialogues discursifs, périphériques et pseudo profonds dont on n'a que faire ? Pour balancer en boucle tout le temps la même musique, à chaque fois qu'il est nécessaire de comprendre que le personnage principal est triste ? Un personnage principal dont on n'a que faire non plus, d'ailleurs, car non seulement il n'a aucun charisme, mais il est extrêmement antipathique avec tout le monde. Et d'ailleurs, il le dit lui-même : il n'aime personne. En conclusion, c'est quand même très agaçant, car si ce film était français, il y a fort à parier qu'il n'aurait même pas vu le jour.
    Charles N
    Charles N

    13 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2018
    Le parcours initiatique d'un jeune turc idéaliste et poète dans le thème classique de la révolte arrogante de la jeunesse.
    Le film développe admirablement, de manière presque littéraire, ses personnages, leurs rapports familiaux et en particulier la relation père-fils, dans une langueur poétique soulignée par une image d'une rare beauté.
    Mais, comme son personnage principal, il double cette poésie d'une certaine arrogance, se perdant parfois dans une recherche maïeutique à travers plusieurs dialogues étirés, qui transforment ponctuellement langueur en longueurs.
    Il n'en reste pas moins un film fin, esthétique, intelligent !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 août 2018
    Un peu déçu.
    Alors oui, les images sont magnifiques, les acteurs parfaits et certains passages ublimes. Il y a néanmoins des longueurs et, globalement, je l'ai trouvé moins fluide et un peu plus stéréotypé que winter sleep.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 août 2018
    film réaliste d'une Turquie en mutation. il traite des relations humaines entre les différents protagonistes tant sur le plan personnel et affectif que sur le plan social et collectif.le poids de la religion marque aussi ces relations.
    celles-ci sont complexes la relation pere fils est a la fois brute et subtile. les relations amoureuses sont traités avec pudeur.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Les désillusions d’un jeune qui se confronte à la réalité d’un village qu’il avait quitté et fantasmé.
    Le poirier est un refuge en plus d'être un reflet de son image, de la solitude et de sa singularité et la colère intérieure de l’homme ne peut être guérie par ce symbole qui lui ressemble tant.
    De superbes passages lyriques et des pensées profondes naissent des dialogues étendus.
    La fin est particulièrement belle aussi quand le père et le fils discutent et se comprennent peut-être....
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Signé par le réalisateur de la Palme d’Or 2014 « Winter Sleep », on savait d’avance que la nouvelle œuvre de Nuri Bilge Ceylan serait bavarde et très longue. Mais est-ce une tare ? « Le Poirier Sauvage » suit Sinan, un passionné de littérature qui a toujours voulu être écrivain. De retour dans son village natal d’Anatolie, il cherche à récolter l’argent nécessaire pour être publié mais doit faire face aux dettes de son père. Pendant plus de trois heures, le protagoniste fait des rencontres et échange derrière un arbre avec une ancienne camarade de classe, dans une librairie avec un écrivain célèbre, avec un éditeur dans son bureau, avec de vieux amis dans la rue et dans différents commerces. Ça parle beaucoup c’est vrai, mais l’écriture est une merveilleuse promenade de sens et de profondeur. Au travers des rencontres « Le Poirier Sauvage » est un récit d’apprentissage mis en scène dans une plastique absolument sublime. Nuri Bilge Ceylan sait filmer la nature et nous ferait presque voir le vent. En fin de compte, l’énergie du film réside dans son lyrisme et sa maitrise du temps comme le prouvent le changement des couleurs sur les décors naturels.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2018
    3 étoiles parce que j'hésite entre 4 et 1 ! Il y a dans ce récit d'une vie ordinaire en Turquie, des fulgurances extraordinaires et des longueurs récitatrices insupportables. Pendant 3 heures, nous suivons les échecs scolaires, les échecs professionnels, les échec familiaux, les échecs sentimentaux d'un jeune homme en Anatolie. Bref on ne rigole pas ... quoique parfois ! Des bavardages aussi intéressants que peu cinématographiques sur la caste des écrivains, sur le libre-arbitre et la religion ... qui sont d'une longueur fastidieuse !
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2019
    Nuri Bilge Ceylan dépeint en prenant son temps la quête obstinée d'un jeune écrivain à travers une société turque changeante.
    En recherchant un financement pour son livre , nous suivons le destin de Sinan , pas vraiment aimable et assez condescendant , au milieu de personnages très divers ( père, mère, romancier et religieux ...) ce qui fera l'objet d'échanges verbaux souvent pertinents dans des décors naturelles magnifiques et romanesques . Cependant le véritable enjeu du réalisateur est de montrer le mal être de son pays où beaucoup de gens semblent plutôt survivre .
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    32 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2018
    Ceylan poursuit une oeuvre qui parle tant de son pays, du rapport à la filiation et aux origines, avec maestria et une beauté presque onirique. Qu'il est haut porté ce cinéma là.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2018
    Le Poirier sauvage. Nuri Bilge Ceylan.
    Je pourrais reprendre mot à mot les termes d’un article précédent concernant ce cinéaste apprécié dans "Winter sleep".
    La beauté des paysages de préférence sous la neige est toujours aussi évidente plutôt que ponctués de sac en plastique, et 3 heures sont toujours nécessaires pour suivre l’histoire de ce fils peu conciliant de retour à la maison où désormais le père instit dilapide l’argent en jouant aux courses.
    Tous se débrouillent criblés de dettes, les jeunes sans espoir sont lucides.
    Le talent particulier du littéraire réalisateur est de filmer admirablement les dialogues jusqu’à rendre passionnant un débat entre deux imans qui à priori n’avait rien d’attrayant.
    Cependant il « tire un peu sur la corde » avec quelques cauchemars signifiants et je comprends ceux qui trouvent l’ensemble un tantinet bavard. Mais ses sujets sont passionnants concernant la famille, la liberté, jamais détachés des contingences matérielles comme dans tant de films français. Et même un humour léger permet d’apporter un éclairage intéressant sur la dignité de chacun quelque soit son âge, son niveau d’instruction, de richesse, voire son sexe.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2018
    Ce nouveau film de Ceylan dure plus de 3 heures, mais se laisse regarder sans ennui, comme une escapade dans ce coin des Dardanelles.

    Sinan vient de terminer son cursus universitaire à Canakkale (anciennement Troie). Il rentre à Cana dans l’appartement où vivent ses parents et sa soeur. Son père, Idris, instituteur, dépense une partie de son salaire dans les courses et passe son temps libre dans le village familial. Il y retrouve son chien et tente de creuser un puits dans un pré aride, en échafaudant des projets agricoles pour sa retraite.

    Sinan et sa soeur ont du mal à comprendre Idris, ils le perçoivent comme un raté. La mère de Sinan qui a beaucoup aimé son mari cherche à le défendre malgré un certain désarroi.

    Sinan a écrit un roman « le poirier sauvage », il cherche des fonds pour le faire éditer. Il frappe à plusieurs portes, sur le chemin il rencontre diverses personnes avec lesquelles il discute. Les débats sont plus ou moins intéressants, parfois difficiles à suivre. Petit à petit Sinan, présomptueux et antipathique gagnera en humilité.

    Le film vaut vraiment le déplacement pour la façon dont Nuri Bilge Ceylan décrit la relation père/fils. Les dialogues réussis et émouvants sont ceux qui se déroulent entre Sinan et sa mère, Sinan et son père ou Idris et sa femme. La façon délicate de filmer les paysages de la Turquie est aussi une bonne raison de visionner ce film.

    Ainsi pour ma part une mention toute particulière (et le nombre d’étoiles) à Murat Cemcir (Idris, le père) dont le rôle poignant et le jeu tout en sensibilité m’ont paru exceptionnels.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    Un homme marche pendant un long moment dans un jardin avec un poirier puis parle à quelqu'un pendant une demi-heure. Nous pensons que c'est important et nous essayons de suivre ce qu'ils dissent mais le jeu d'acteur est trop plat tout le long et les dialogues sont trop prétentieux alors ça devient trop ennuyeux et nous allons faire un tour ou prendre un thé. Lorsque nous revenons les personnages parlent toujours mais vous n'avons pas l'impression d'avoir manqué grand-chose dans cette histoire. Lorsque la scène se termine enfin nous découvrons que le réalisateur turc a laissé tomber cette intrigue qui ne mène nulle part et ce n'est pas grave si nous n'en avons pas vu la moitié du film. Ensuite le personnage principal marche à nouveau pendant un long moment trouve finalement quelqu'un d'autre à qui parler et l'histoire se répète. Ils parlent puis le sujet est complètement abandonné et le type à qui il a parlé n'apparaît plus jamais. Et après trois heures le film s'arrête tout simplement sans autre explication...
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2018
    Il sera dit que je ne serais jamais un grand fan du cinéma de Nuri Bilge Ceylan…déjà, malgré sa palme d’or je n’avais que modérément apprécié son Winter Sleep…certes je fus sensible à ces paysages de Cappadoce, à ces superbes intérieurs de l'hôtel troglodyte, à cette façon de capter la lumière, à cette approche des visages...mais quelle enfilade de dialogues tellement longs et abscons, terriblement ennuyeux tant et si bien que je serais parti excédé à la moitié si je n'avais pas été captivé par les images..3 h 16 de joutes verbales à la Bergman, à la prétention philosophique mais tellement rabâchées qu'elles en perdent leur force, un flot de paroles qui nécessite une concentration extrême pour en suivre le sous-titrage...le bal des illusions perdues dans le quasi huis clos de ce bel hôtel...quand même une déception cette palme d'or !!! Et avec Le Poirier sauvage…il recommence ….je ne comprends toujours pas qu’il soit considéré comme l’un des plus grands cinéastes européens contemporains…et pourquoi dans une quasi unanimité les critiques portent son dernier film aux nues …J’ai énormément de mal à adhérer à son style lent, âpre, prétentieusement littéraire, mais d’abord horriblement bavard…
    On ne peut nier que « Le poirier sauvage » soit une œuvre extrêmement ambitieuse que d’aucun qualifieront de fresque dostoïevskienne où l’on suit un jeune étudiant, Sinan, qui revient parmi les siens. Ses études terminées, il retrouve sa bourgade natale de Can, dans la campagne d'Anatolie, aux hivers rudes et aux étés dorés. Il cherche un éditeur pour son premier livre et renoue avec ses proches, dont un père blagueur, au charme fou, pour lequel il a peu d'estime. Ce dernier, instituteur, criblé de dettes, se partage entre des idéaux rousseauistes et une addiction aux courses hippiques… Pestiféré au sein du village, où il est poursuivi par ses créanciers, il s'isole dès qu'il le peut dans la petite ferme familiale et creuse un puits là où, paraît-il, il n'y a plus d'eau. Mieux vaut poursuivre un idéal, même illusoire, qu'abdiquer…. Sinan, de son coté, va voguer de rencontres en rencontres. Chacune d’entre elles va être un prétexte pour évoquer sa condition et indirectement, celle de son pays en abordant des sujets comme l’argent, la religion, la place de l’artiste dans sa société, le poids des traditions ou celle de la filiation. Ce qui devient vite gênant, c’est le fait que Ceylan essaie de traiter chacune de ses thématiques au travers de discussions interminables, le comble du supportable étant cette controverse sur l’interprétation du Coran, entre deux jeunes imans que Siman rencontre…c’est bien entendu en turc et le sous –titrage devient vite impossible à suivre….
    Plastiquement les images que nous offre Ceylan sont magnifiques, c’est d’ailleurs ce que j’avais retenu de la bande annonce…que ce soit ces paysages d’automne ou de neige, ces intérieurs aux éclairages discrets…les effets d’ombres et de lumière…
    Quant au personnage de Siman qui est de tous les plans, il est particulièrement antipathique et n’appelle aucune indulgence…conscient de sa supposée supériorité, il regarde de haut son entourage, les élites de la ville, s’attaque sans raison valable à un écrivain établi et plus que tout méprise son père…il faudra attendre la toute fin du film pour assister au resserrement de la relation père-fils, voire qu’une certaine tendresse ne renaisse…
    Il aura fallu trois heures pour partager ces moments…C’est un peu trop long !!!
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