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    American Nightmare 4 : Les Origines
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    266 critiques spectateurs

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    Cinéphile anonyme
    Cinéphile anonyme

    12 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Le concept est attrayant (horreur/survivalisme ) , mais la réalisation est une catastrophe... Rien n'est crédible tellement le scénario est bourré d'aberrations. On a là des personnages de "nanar" et à aucuns moments ils faut s'attendre à ce qu'ils réagissent comme on réagirait dans la réalité. Ils sont juste là, à s'exposer en plein danger, marchant tranquillement et discutant sereinement comme s'ils étaient au royaume des bisounours et en attendant que la narration leur tombe dessus pour les secouer et les sauver... j'ai tenu jusqu'aux 2/3 du film , ce qui est un exploit...
    On sent qu'ils se sont inspiré de "black mirror" mais en sont loin. Dommage car les acteurs ne sont pas mauvais ni la réalisation globale , mais les spéciaux post prod pour les armes à feu et hémoglobine accentuent cette sensation de faux...
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2018
    Préquel d'une saga officiellement clôturée, ce dernier à mis trop de temps à mon goût à se mettre en place. Vu ce soir de dimanche à 2 jours d'une demie-finale franco-belge, chuis quand même content de l'avoir vu mais la longueur du début n'aura pas tout arranger. Il aura largement été question d'une film social plutôt que d'un thriller horrifique. Le précédent fut par contre une tuerie. spoiler: C'qui aura été interressant, c'est de constater que pour les participants à cette première purge, le délis est le simple tapage nocturne, musique à fond, moteurs vrombissants ou plus insolite, cette partie de jambes en l'aire en plein milieu de la route.
    Çà nous ramène directement au débat anti-armes avec cette fameuse notion à ne pas vouloir tout d'un coup mettre à sac tout un quartier mais y aller en toute petite douceur. Une presque preuve que la purge aura été un passage délicat pour certains. Mais bien sûr, c'est une magouille politico-stratégique qui aura réellement donné le coup d'envoie de cette nuit de folie... Par les démons de minuit... Ou de l'ennuie.
    Nosliw G
    Nosliw G

    3 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2018
    Un Saga à bout de souffle et qui peine à se renouveler. Un 4eme Opus fidèle mais qui malheuresement délaisse l'horreur pour nous vendre sa sauce anti-raciste.
    Bunta F
    Bunta F

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Pour commencer, je dois dire que les 3 premiers films sont géniaux et que le 4 était très attendu.
    Quelle déception, c'est tellement mou qu'en cours de film, je me suis rendu sur Allociné pour voir la note du film et les critiques.
    Déjà tout est ultra prévisible, quand je lis qu'il y a du suspens, cela me fait penser à des gens qui après vous être rentré dedans vous disent: "Je vous avais pas vu..."
    Bref, encore un sentiment de vouloir faire encore du fric sur un franchise qui a bien marché mais qui n'a plus rien à dire.
    garnierix
    garnierix

    236 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2018
    La bande-son donne envie de retourner voir le film. C’est un bon point. Mais une fois c’est bien. L’ultra-violence a remplacé l’épouvante, et une fois ça suffit. On annonce quand même un film d’horreur ; on aimerait être un peu plus terrifié. Avant le déchaînement de violence (dont la progression manque d’ailleurs de logique), la première moitié du film donne en effet l’impression de suivre un cours de sociologie –la ‘violence libératrice’, la ‘catharsis sociétale’, ‘la haine et la violence qu’on a en nous’. Notions dont on parle d’ailleurs depuis le premier opus de la franchise (on en est au quatrième). S’entre-tuer marche bien en effet dans la société humaine. Il suffit de remplacer "que Dieu soit avec vous" par "soyez épargné". La purge améliore l’état du monde depuis cinq ans (c’est-à-dire depuis ce premier opus en 2013) –comme la saignée a amélioré l’état du malade pendant des milliers d’années… C’est du moins ce qu’on dit de la purge dans ces films –et c’est ce qu’on disait de la saignée dans les siècles obscurs… Ce qui est nouveau, c’est de découvrir l’origine, comme le titre du film l’indique, de cette purge annuelle ; et surtout de découvrir que cette origine n’est pas le résultat d’une expérience honnêtement menée. Donc finalement, l’épouvante, c’est peut-être ça, puisque l’expérience ressemble à s’y méprendre à la vie réelle (où l’honnêteté ne court pas les rues). Le film n’est pas juste du genre « je te tue pour me défouler et pour nettoyer la société ». Il nous met en garde contre le racisme ordinaire et la perversité politique (exploitant les bêtes sauvages qui sont en nous) –il sort d’ailleurs un 4 juillet, Independance Day, le jour de la fête nationale aux Etats-Unis. C’est aussi un bon filon pour le producteur, Jason Blum (tout amateur de films de genre a déjà vu au moins une demi-douzaine de films produits par lui, très actif depuis une dizaine d’années dans l’horreur, à commencer par Paranormal Activity).
    andika
    andika

    107 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2018
    The First Purge ou American Nightmare 4: Les Origines en VF est vraiment l'aboutissement de la saga. Ici, tout est politique. La forme ne sert que le fond, qui est le propos du scénariste et créateur de cette histoire, James de Monaco. Tout est plus radical, plus clair, plus premier degré au sujet de la société américaine. Politique vient du grec Polis, à savoir la vie de la cité, et c'est bien ce dont il s'agit avec cette première purge qui ne se déroule que dans un seul quartier de New York. Il s'agit de Staten Island, qui est une île comme son nom l'indique et qui est totalement dans les dimensions d'une cité antique. Mais point d'antiquité ici, ce quartier a un taux de pauvreté alarmant et est surtout habité par des afro américains et des latinos. Un peu une cité de métèques pour conserver la métaphore antique. Enfin, métèque pour le gouvernement des nouveaux Pères fondateurs qui voit ces personnes comme autant de fardeaux et non comme des citoyens à part entière. Ainsi, au bout du quatrième opus, on n'a plus la naïveté de penser que la purge annuelle où tous les crimes sont autorisés est une catharsis. Non, il devient de plus en plus clair qu'il s'agit juste ici d'un moyen pour les puissant de réaliser une sorte d'eugénisme social, de faire une ablation des éléments qu'ils estiment inutiles, à savoir, de tuer les pauvres.

    Mais plus que cette démarche assumée dans le fond par l'auteur, l'intérêt est d'aller au bout de cette ignominie. En effet, pour cette première purge, on parle d'expérimentation scientifique. On se cache derrière la recherche afin de poursuivre des objectifs politiques inavouables. La façade est propre, on mène des entretiens, on sonde les candidats au massacre, on les rémunère, on les observe. De là découle une innovation, pour que rien n'échappe aux scientifiques (et au gouvernement), chacun des participants qui souhaite être actif, et non pas seulement rester dans le quartier pendant la purge, doit porter des lentilles afin de filmer toutes ses actions. Cela donne un effet visuel assez effrayant avec ces personnages déshumanisés à l'allure de zombies dans la nuit avec des yeux très colorés et lumineux. Choc visuel garanti dans la composition de nombreux plans. Mais la science n'a pas toujours le résultat escompté. Comme pour les thèses racistes qui ne résistent pas aux arguments scientifiques, la science ne démontre pas une volonté chez l'Homme de s'entretuer, hormis quelques rares exceptions de psychopathes ou de gangsters qui souhaitent régler leurs comptes. En effet, là ou un seul Jack l'éventreur fera un nombre de victimes qui se compte sur les doigts d'une main, combien une idéologie morbide parvient-elle à supprimer d'individus ? Des millions... Ce film dénonce une certaine idéologie, un certain culte de la violence qui existe bel et bien dans les Etats-Unis. Il dénonce aussi les fausses solutions apportées par les populistes pour régler les vrais problèmes. Il dénonce également le mensonge. Quelqu'un risque encore une fois de se reconnaitre. Là où les précédent opus le faisaient en sous texte, ici, tout est au premier plan, premier degré, assumé.

    Mais dans ce tableau sinistre dressé de la société américaine, il y a aussi des choses positives, des motifs d'espoirs. D'une part, cette autorisation du crime n'amène dans un premier temps que des comportements à peine déviants, dans une certaine naïveté face au danger. Fêtes en plein air, quelques menus pillages. D'autre part, la résistance face à cette injustice, bien avant qu'elle ne survienne, mais surtout en réaction à celle-ci, pendant l'action. Et une fois de plus, la présentation des personnages ordinaires dans leur contexte habituel ne les rend que plus attachants une fois qu'on les balance dans cette nuit de folie. Ainsi le caïd du quartier qui se mue en héros face à l'injustice, les gentils anciens qui détiennent la sagesse, la fille rebelle. Tout ce beau monde fait face à ces mercenaires un peu fascisants, surtout au niveau des costumes, face à ces drones qui ne sont pas là que pour espionner. Et ces gens ordinaires triomphent de tout, en attendant la prochaine purge. Excellent casting pour l'ensemble des personnages avec notamment un Y'Lan Noel très charismatique (et musclé).

    Enfin, la mise en scène ne se prive pas de petits plaisirs, notamment au niveau pictural de la violence, du sang, la photographie est oppressante, même lorsqu'il ne s'agit que de plaisanteries. Cette saga s'améliore d'opus en opus, ça tombe bien, une série télé arrive ! Le temps de la home invasion simplette est bel et bien révolu.
    Le D.
    Le D.

    209 abonnés 947 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    "American Nightmare 4: les origines" est le quatrième opus de la saga les American Nightmare. Se film raconte le commencement et la première purge dans une ville aux États-Unis et qui après cette soirée viendra dans le pays entier. Trés bon film les personnages sont pas mal, dommage qui est pas assez d'action et ajouter 20 minutes de plus aux début pour mieux expliquer pourquoi faire la purge mais il y a quand même pas mal d'explication pour faire cette soirée.
    Dark Hospital
    Dark Hospital

    7 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2019
    Pour ce retour au source, c'est assez décevant. Comme pour le premier film, l'action est moins présent, les personnages ont des mentalités pas toujours cohérentes mais l'histoire reste encore et toujours efficace et prenante. James DeMonaco reste scénariste, mais laisse sa place de réalisateur à Gérard McMurray, qui réussi à nous plonger dans l'horreur de la première Purge, même s'il est moins fort et moins angoissant que les précédents. Les décors sont correctes et les masques sont une nouvelle fois terrifiants. Le personnage de Rotimi Paul, qui n'est autre que Skelletor, est une bonne découverte et insertion dans ce milieu de rage, de violence et de fou. Cependant le scénario ne brille pas : il y a beaucoup de scènes déjà vus, d'autres prévisibles, des incohérences et des longueurs. La nuit de la Purge tarde un peu trop à arriver, et quand elle commence, on retrouve plus l'étouffement du premier film, que l'angoisse et la peur dans le second et le troisième opus. Et quand les scènes de violences apparaissent, le réalisateur ne fait pas les choses qu'à moitié car, le film est aussi plus gore que les anciens films, notamment une scène ou le sang coule à flot et qui... mais je vous laisserais le voir par vous même pour éviter de spoiler l'une des meilleurs scènes de ce 4ème volets. Le final, quand à lui est classique, mais demeure tout de même satisfaisant, notamment la dernière scène, au milieu du générique de fin, qui laisse présager le pire à l'avenir. En somme, ce nouveau né de la saga culte "The Purge" ou en titre français "American Nightmare" est une bonne découverte sur les origines de la First Purge, avec le côté étouffement du premier, le côté angoissant de l'Anarchy et le côté politique des Elections. Mais c'est aussi un énième film avec peu de nouveautés et plus de scènes prévisibles et le retour de l'incohérence des mentalités. La Purge reste un concept indémodable et infiniment prenant avec son réalisme, mais pour ses origines, on doit bien l'avouer qu'on s'attendait à une explosion de furie, de nouveautés et d'horreur réaliste. Un numéro 4 donc toujours prenant et indispensable pour la saga, mais qui demeure tout de même assez décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 août 2018
    film intéressant si on a vu les précédents. on ne s'ennuie pas. A voir. scénario bien étudié. les acteurs principaux sont pas mal.
    Luke E
    Luke E

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juillet 2018
    Très décevant.
    Ajouter de la "badassitude" enlève tout le réalisme, et empêche toute projection envers les personnages. Résultats : le film passe pour une simple guerre civil visant à mettre en avant un jack bauer noir. Bien dommage car les origines et la machination étaient plutôt bien amenées et prenantes !
    FaRem
    FaRem

    8 790 abonnés 9 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    Cinq années et trois films plus tard, la franchise "American Nightmare" s'intéresse aux origines de cette nuit de violence où tout est permis. Pour cela, c'est Gerard McMurray qui s'occupe de réaliser cet épisode 0, ce qui est une première, car jusque-là, c'était James DeMonaco qui s'occupait de réaliser. Ce dernier n'a pas quitté le navire, car il est toujours producteur et surtout scénariste comme dans les précédents. Dans ce film, on apprend donc comment tout a commencé sous l'impulsion d'un parti politique et d'une psychologue censée étudier les comportements. Même si l'on revient au départ, le film n'est pas différent des autres. On se retrouve une nouvelle fois face à un film d'exploitation sans que le sujet soit réellement exploité ou pertinent même si l'on apprend des choses et même si certains aspects font échos à ce qui peut se passer aux États-Unis. En fait, la vraie différence, c'est qu'on peut dire que les rôles méchants/gentils sont inversés. Les trois précédents films ne se valaient pas, mais je les ai tous appréciés pour différentes raisons et c'est encore le cas de celui-ci. Ce 4e film n'est peut-être pas le plus violent, mais c'est surement le plus sombre et le plus glauque. Alors qu'on a déjà vu cette situation plusieurs fois, le réalisateur arrive à nous faire ressentir cet événement comme si c'était la première fois qu'on y assistait. Il nous met vraiment au niveau des personnages ce qui est appréciable. Pour le reste, c'est du classique, mais c'est toujours efficace. L'ambiance est lourde, les personnages sont charismatiques et certains sont malsains tandis que les scènes d'action sont nombreuses et plutôt réussies que ce soit les combats au corps à corps ou les fusillades. Bref, sans être original, "The First Purge" est un film bien divertissant qui nous donne ce que l'on vient chercher avec ce genre de film.
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    On n'arrête pas un filon qui fonctionne si bien... Le premier soucis du film est que ces "origines" sont très caricaturaux, simplistes et primaires dans le sens où l'antagonisme riche/pauvre est ici résumé purement et simplement à la haine raciale noir/blanc. Il y a un concept technologique intéressant genre video live mais qui est sous-exploité et surtout qui ne colle pas à l'évolution de la saga ; en effet si un tel système existe en 2017 il est étonnant et peu plausible qu'il n'y ait pas à minima un système similaire dans les années futures...
    Site : Selenie
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2021
    Après une trilogie inégale mais inintéressante (dont le 2 était surtout réussi) voici une préquelle qui revient aux origines de la Purge.
    Confié à un autre réalisateur, James DeMonaco toujours scénariste nous concocte une histoire qui tient la route mais si le début d'American Nightmare 4 : Les Origines est assez prenant bizarrement une fois que la Purge commence ce film faiblit.
    La recette est un peu similaire aux précédents films sans fondamentalement apporter quelque chose de nouveaux, le scénario trouve un certaine écho avec l'actualité américaine liée au mouvement Black lives matter.
    Les acteurs ne sont pas mauvais, mais leurs personnages manquent un peu de consistance.
    Encore des idées mais pas forcément appliqué de manière judicieuse, cela demeure assez efficace sans nous enthousiasmer.
    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2018
    Des quatre, il aurait pu être le meilleur mais je le trouve carrément bâclé ! L'action est bien là, nous avons même droit à un début d'explication sur le pourquoi de la purge. Mais on reste sur sa faim pour aller se contenter de la série, pas mauvaise au demeurant.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2018
    Prequel de la saga horrifico-politique, ce quatrième opus revient sur les origines de ce concept de purge on ne peut plus réaliste et d'autant plus effrayant par les temps qui courent. Chaque épisode a su apporter son grain de sel, entre écho à notre réalité, esthétique glauque et massacre ; le premier instaurait l'ambiance au sein d'un huis-clos, le second allait hors les murs pour montrer le chaos dans toute sa splendeur et le troisième amenait une dimension politique et sociale. Ce volet, quant à lui, rembobine le temps et nous montre un pays en pleine crise où le rêve américain n'est plus possible. Une expérience de "purge", sortie tout droit de l'imaginaire d'une sociologue, va donc voir le jour dans un quartier pauvre de New-York, surveillé de près par la présidence et les médias. Bien que le démarrage soit prometteur et bénéfique pour la franchise, l'action se concentre sur un groupe de survivants, originaire du quartier, qui subissent cette nuit de purge en tant que victimes et à partir de là, il n'y a plus aucune surprises. Certes, la pertinence sociale du scénario est glaçante (les riches qui tuent les pauvres) ainsi que la dénonciation de la force de manipulation du gouvernement. C'est fort, subtil, et rudement bien trouvé pour un film d'anticipation qui s'inscrit pleinement dans notre époque chaotique. Malheureusement, le propos politique qui fait froid dans le dos laisse place à un film d'action sans fond, prévisible et lassant. Le frisson de voir la folie de l'Homme s'assumer en toute liberté se dissipe peu à peu et s'oublie pour se transformer en un pur survival où les héros se trouvent être des vrais Schwarzenegger. La violence est alors banalisée, même si elle s'accompagne de façon sous-jacente d'un message anti-capitaliste voire anarchique, qui dénonce les injustices sociales et raciales qui sont loin d'être fictionnelles. C'est vraiment dommage car l'intérêt s'efface et transforme ce prequel en film commun où l'action est efficacement agencée à l'hollywoodienne... Le divertissement dure le temps du film mais cet opus ne marque pas les esprits de la même manière que ses prédécesseurs, c'est un fait.
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