"La Surface de réparation" est le cliché typique du film d'auteur français qui n'a absolument rien à raconter. Pourtant, sur le papier, j'étais plutôt emballé par ce projet. Étant un fan de football, voir que ce sujet est utilisé pour cette histoire, cela m'a un peu tenté. Et dans l'ensemble, je dois quand même être honnête, certaines séquences traitant de ce sujet sont intéressantes. Je parle notamment de toutes celles qui mettent les jeunes joueurs en avant, ce qui montre un côté du sport que l'on ne connaît pas forcément si on ne s'y intéresse pas. Par ailleurs, j'ai été plutôt surpris par le casting, Franck Gastambide étant assez convaincant contrairement à d'habitude. Mais cela vaut aussi pour Alice Isaaz, que j'ai particulièrement appréciée. Mais pour le reste, il n'a rien à retirer du visionnage de ce film. C'est une œuvre extrêmement vide et qui est profondément ennuyante. On s'en rend même vite compte, tant le film utilise des clichés du genre pour se donner un semblant de style. Par exemple, le film ne contient que 3 passages avec de la musique, et sur une 1h30, on sent clairement que ce manque d'ambiance vient impacter le tout. Et cela ne sera absolument pas rattrapé par l'histoire, celle-ci n'ayant vraiment rien à raconter. On passe tout le film à suivre notre personnage principal allant de droite à gauche, mais on n'a jamais aucun sentiment de progression. Je n'ai clairement pas compris qu'elle était les enjeux du film, il ne réussit jamais à les établir pour essayer de nous raconter quelque chose. Au lieu de ça, on suit juste un ensemble qui tente de se rapprocher du documentaire par instants, mais qui en devient vite très redondant. À la fin, on aura quand même une sorte de résolution, mais on n'aura pas vraiment la sensation que cela vient conclure quelque chose, on ne ressent aucune émotion. J'ai donc passé un long moment face à ce film, lui qui essaye d'être très sérieux, mais qui est juste affreusement long pour rien. Pour conclure, un film chiant.