Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Chaîne 42
141 abonnés
3 074 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 19 juillet 2023
Le film n'est pas explicite, les dialogues rapides et les situations confuses. On ne voit pas trop où on va, cela ressemble à un drame social mais on voit bien que ce n'est pas le butspoiler: ce que la fin montre bien En même temps une critique acide du football et en même temps la promotion de celui-ci, c'est complètement bancal : parfois juste sordide même si c'est dans un ton le plus souvent étonnamment léger.
Un film qui s'intéresse au monde extra-sportif du ballon rond. Il finit très rapidement par ronronner et l'ennui nous traverse par vague. Nous ne sommes jamais absorbés totalement. En effet, l'intrigue se délite au fur et à mesure que le film avance pour ne finalement raconter plus grand chose. Le métrage manque de nerf, d'un véritable enjeu dramatique. On aurait aimé qu'il soit plus ambitieux ! Enfin, la conclusion s'avère très décevante et nous laisse sur notre faim, déjà de loup depuis belle lurette...
La surface de réparation est un petit chef d'oeuvre. Enfin un film qui décrit les coulisses du football avec justesse et réalisme. On sait que ce n'est pas joli joli et bien là on en a la confirmation. Moi j'ai adoré suivre le parcours de ce loser qui n'a pas réussi à être pro et qui chaperonne de jeunes footballeurs immatures et séducteurs et qui va finir par prendre sous son aile une pauvre fille intéressée par les footballeurs et leur argent !! C'est glauque, pathétique à voir et vraiment prenant ! Une belle réussite !
Dans l’ensemble j’ai trouvé ce film plutôt réussi avec un énorme bémol pour la fin qui n’est vraiment pas terrible. On sent que le réalisateur était arrivé au bout de son idée et ne savait pas vraiment comment la conclure. Ce qui est dommage car l’ensemble se tenait plutôt bien malgré qu’un côté redondant se forme au fur et à mesure de l’histoire. On voit l’envers du décors d’un club professionnel loin des strass et paillettes. Au passage, vous ne verrez pas de match de football. Détail peut être subtile mais important pour l’immersion, il s’agit d’un véritable club de Ligue 1. Les connaisseurs reconnaitront d’ailleurs les infrastructures. L’environnement est sombre car il faut dire que Franck a les mains dans le cambouis pour faire les tâches ingrates que personne ne veut effectuer en interne. L’interprétation de Franck Gastambide est d’ailleurs remarquable. Comme quoi son jeu ne se limite pas à des comédies comme TAXI 5 ou PATAYA. On ressent la volonté de reconnaissance de cet homme qui aime le club comme on aimerai sa mère. Le casting l’entourant est à la hauteur avec la sublime Alice Isaaz qui était dans ESPECES MENACEES, et surtout on retrouve Moussa Mansaly. Ce rappeur connu sous le pseudonyme Sams avait déjà montré dans PATIENTS qu’il avait beaucoup de potentiel. LA SURFACE DE REPARATION est donc plutôt pas mal pour découvrir le côté sombre du monde du ballon rond malgré ses quelques défaut.
Excellente direction d'acteurs, histoire originale et touchante sur les rêves brisés et sur un milieu du foot dépeint avec justesse, La surface de réparation est un excellent premier film, avec un vrai regard d'auteur. Frank Gastambide prouve ici qu'il a l'étoffe d'un grand, le reste du casting est au diapason.
Film sensible autour des coulisses du milieu du football d’un club régional, « La surface de réparation » se démarque par son côté anti-spectaculaire, bien loin des blockbusters habituels. Il en ressort une certaine fraîcheur et un ton qui sonne juste. Franck Gastambide et Alice Isaaz, duo parfait, portent le film et en font une chronique sociale ordinaire, bien ficelée, émouvante, avec un zeste de mélancolie sur fond de naïveté du personnage principal dans ce microcosme sportif, pas toujours très reluisant.
Porté par Gastambide et Izaac, cette romance sportive montre "l'envers" d'un décors peu connu, comment gère t-on les joueurs en dehors du terrain ? Comment les empêcher d'aller dans des lieux peux fréquentables ? Et comment l'un des principaux surveillants et même "coach" du club en question va être happer et séduit par une prostituée cotyant elle-même les joueurs ? Un casting principal jeune et fort sympathique qui s'en donne à cœur joie et niveau jeu, Alice tire indéniablement son épingle du jeu grâce à son charme tellement naturel et frais qu'elle est la vedette incontestée du film. Chacune de ses scènes est géniale, qu'elle soit simples ou plus énergiques. Un histoire simple à suivre qui mène fatalement aux premiers "ébats" des jeunes amoureux et finis par une presque relance d'activité d'un club qui au fur et à mesure des années, ne si retrouvait plus au fil des défaites et des joueurs devenant ratés ou indisciplinés. Film d'auteur sympas et simple à suivre avec une très sympathique distribution principale.
4 568 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 31 juillet 2021
Il s'agit d'un tous petit film sur le football je veux dire le football européen et principalement sur tout ce qui entoure les matchs. Le réalisateur a été élevé dans ce cadre de petits clubs de football et de leur atmosphère et a l'air de s'y connaître. Mais il n'est pas question ici de football à grande échelle mais plutôt de petites équipes et de championnats c'est ce qui est plutôt inintéressant. Le public peut trouver quelque chose de familier dans ce film quelque chose dont il peut se sentir proche. Le personnage principal n'est pas très touchant même s'il donne beaucoup de lui-même pour les autres. Même s'il n'y a pas de super héros dans cette histoire elle est peu intéressante et ce n'est pas un chef-d'œuvre loin s'en faut...
"La Surface de réparation" est le cliché typique du film d'auteur français qui n'a absolument rien à raconter. Pourtant, sur le papier, j'étais plutôt emballé par ce projet. Étant un fan de football, voir que ce sujet est utilisé pour cette histoire, cela m'a un peu tenté. Et dans l'ensemble, je dois quand même être honnête, certaines séquences traitant de ce sujet sont intéressantes. Je parle notamment de toutes celles qui mettent les jeunes joueurs en avant, ce qui montre un côté du sport que l'on ne connaît pas forcément si on ne s'y intéresse pas. Par ailleurs, j'ai été plutôt surpris par le casting, Franck Gastambide étant assez convaincant contrairement à d'habitude. Mais cela vaut aussi pour Alice Isaaz, que j'ai particulièrement appréciée. Mais pour le reste, il n'a rien à retirer du visionnage de ce film. C'est une œuvre extrêmement vide et qui est profondément ennuyante. On s'en rend même vite compte, tant le film utilise des clichés du genre pour se donner un semblant de style. Par exemple, le film ne contient que 3 passages avec de la musique, et sur une 1h30, on sent clairement que ce manque d'ambiance vient impacter le tout. Et cela ne sera absolument pas rattrapé par l'histoire, celle-ci n'ayant vraiment rien à raconter. On passe tout le film à suivre notre personnage principal allant de droite à gauche, mais on n'a jamais aucun sentiment de progression. Je n'ai clairement pas compris qu'elle était les enjeux du film, il ne réussit jamais à les établir pour essayer de nous raconter quelque chose. Au lieu de ça, on suit juste un ensemble qui tente de se rapprocher du documentaire par instants, mais qui en devient vite très redondant. À la fin, on aura quand même une sorte de résolution, mais on n'aura pas vraiment la sensation que cela vient conclure quelque chose, on ne ressent aucune émotion. J'ai donc passé un long moment face à ce film, lui qui essaye d'être très sérieux, mais qui est juste affreusement long pour rien. Pour conclure, un film chiant.
L’idée de suivre le quotidien des artisans du football, loin des médias, est une idée qui qui m’emballait particulièrement. On suit donc la vie de Franck, ancien joueur espoir du FC Nantes jamais devenu professionnel devenu une sorte « d’agent » de joueurs sans avoir le moindre statut officiel. Il rencontre Salomé, l’ex d’un (ou plusieurs) joueur(s) professionnel(s) qui va s’acoquiner avec Djibril, une ancienne star du foot formé au club.
D’une histoire basique mais peut-être assez réaliste de ce qu’il se passe réellement en dehors du terrain, je m’attendais à quelque chose de simple, mais de propre. Si Franck Gastambide et Alice Isaaz sont particulièrement convaincants et ont réussi à donner une identité propre à leur personnage respectif, on peut cependant regretter le manque de profondeur de ceux-ci : les dialogues sont particulièrement pauvres et ne permettent pas de laisser place à l’imaginaire, au sous-entendu du fait de leur banalité. De plus, plusieurs choix des personnages m’ont laissé perplexe. On identifie rapidement une romance entre les deux personnages qu’il me semblait très intéressante de développer dans une forme de relation toxique. Dans cette dimension, j’ai l’impression que Chrisophe Regin est tombé dans la facilité, c’est dommage.
Cependant, on identifie parfaitement l’ambiance du club de foot historique de « Province ». Les troisièmes mi-temps, les échanges plus ou moins formels entre ceux qui font le club apporte un peu de fraicheur et d’humanité dans un milieu souvent contesté par son côté bling-bling.
La surface de réparation aurait pu être un excellent film mais souffre de plusieurs problèmes : cadrage et mise en scène hésitants, personnalité des personnages peu développée, rythme très déséquilibré. Plus personnellement (même si cela n’aurait pas apporté grand-chose au film dans le fond), je regrette que la ville de Nantes ne soit pas un peu plus mis en avant, j’imaginais de jolis plans dans le centre-ville : raté.
C’est l’histoire d’un footeux raté, amoureux de son club qui l’utilise bénévolement pour des basses besognes : surveillance des joueurs par exemple. Et dans ce monde clos où il est prié de la fermer il en avale des couleuvres… ! Tourné façon thriller, c’est un film humain et social qui aurait mérité un meilleur accueil. Seule la prise de son laisse parfois à désirer.
Pas mal. J’aime le football ⚽� et donc forcément quand tu aimes le football tu peux qu’aimer ce genre de film. L’intérieur du milieu c’est pas mal. Il est pas resté longtemps au cinéma mais ça va il est cool.