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Cinéphiles 44
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5,0
Publiée le 2 février 2017
Produit par Bertrand Tavernier, Lumière ! L’aventure commence est un documentaire composé et commenté par Thierry Frémaux. Citer ces deux noms n’est pas anodin. Avant d’être un réalisateur, Tavernier est un incroyable cinéphile qui prouve son amour pour le septième art à toutes occasions. Frémaux lui, est le directeur de l’Institut Lumière et le délégué général du Festival de Cannes. Lumière ! L’aventure commence est un film inestimable de 108 des 1422 films tournés par Louis et Auguste Lumière depuis 1895. On leur doit le cinéma et les premières images sur la France et le Monde au vingtième siècle. Grâce à la voix de son réalisateur, on apprend avec délectation certains petits secrets techniques et de mise en scène des frères. Un documentaire unique qui présente les premiers chefs d’œuvre de l’histoire du cinématographe. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Passionnant. On assiste à un enchaînement de plus de 100 films des frères Lumière commentés et expliqués avec passion et humour par Thierry Fremeau avec comme excellente idée un fond musical de Saint-Saens. Après ce doc on ne regarde plus du tout ces films de la même façon. Notre regard est désormais celle respectueuse d'un historien amoureux du septième art qui salue avec humilité ces inventeurs du cinéma mais aussi d'un certain art de la mise en scène finalement.
"Mais c'est prodigieux !" s'entend-t-on dire presque à chaque vue des frères Lumière qu'on nous dévoile, avec les commentaires éclairants et bien positionnés pour nous faire remarquer l'extraordinaire avance sur le cinéma dont ces deux cinéastes avaient tout compris dès le départ. Anecdotes, rediffusions au ralenti et comparaisons de vues nous permettent de cerner au plus juste ces bouts d'Histoire du cinéma. Cinéphiles, foncez, le documentaire pouvait sembler long et ennuyeux sur le papier, mais il est tout simplement passionnant grâce à ces commentaires éclairants et à un classement judicieux de ces vues. La traversée du documentaire se fait sans avoir besoin d'y connaître quoi que ce soit, même les novices (et surtout les novices finalement !) en apprendront copieusement sans attraper une migraine, tant le film est facile d'accès. Le travail réalisé est colossal, et il n'y a qu'à applaudir les fourmis qui l'ont fait sans relâche pour nous offrir ce superbe bijou des débuts du cinéma, qui contient même un bon nombre de vues inédites et fraîchement retrouvées ! Encore un applaudissement pour la restauration, et encore un pour les commentaires, le film s'offre avec une envie pédagogique pour tous les niveaux de connaissances qui est un coup de génie. Merci pour la découverte plaisante.
Délégué général du Festival de Cannes et directeur de l'Institut Lumière de Lyon, Thierry Frémaux ordonne les archives de sa maison pour donner au cinéma du monde entier sa véritable reconnaissance . Les frères Lumière ont tourné leurs premiers films dès 1895. Ces œuvres ont été restaurées et réunies dans ce documentaire. Parmi la centaine de films proposés, les incontournables ferroviaires ou aquatiques sont de sortie, au milieu d’une série plus ou moins, voire très peu connue. Des images dont on ne va pas se lasser, et qui nous révèlent la manière dont les premières techniques, alors primaires, s’opéraient sur le champ. Un travelling avant la lettre dont aurait pu dit-on s’inspirer James Cameron pour « Titanic » (le bateau quitte le port). Kurosawa aurait aussi utilisé le plan des samouraïs combattants qu’un opérateur Lumière est allé déniché tout là-bas. Pourquoi pas ? Mais parfois Thierry Frémaux prête à certaines scènes des intentions artistiques qui à l’époque ne devaient pas être au planning des opérateurs. Il s’emballe, par trop de passions débordantes. Pour en savoir plus
108 films tournés entre 1895 et 1905 nous sont présentés sur les 1422 qui ont été réalisés au total par Auguste et Louis Lumière, ainsi que par leurs opérateurs. Ils sont commentés par Thierry Frémaux. Ce long-métrage apporte un regard documenté sur une sélection de films tournés par les frères Lumières, présentant certaines œuvres majeures ou d'autre méconnues. Ils sont regroupés par thématique et n'excédant pas une durée de 50 secondes chacun, ils s’enchaînent de manière très fluide. Les commentaires de Thierry Frémaux les valorisent et permettent d'y accorder une analyse ainsi qu'une une réflexion plus ou moins développée. Au-delà de l'intérêt de connaître ces premiers films ayant construit le cinéma, il s'agit d'un témoignage instructif de la fin du dix-neuvième siècle nous montrant de brefs instants de vie en France et à l'étranger. Il est également amusant de constater la manière dont les gens étaient influencés par le cinématographe dans leur comportement et sur la façon dont les comédiens surjouaient.
Film historique qui nous présente les premiers films de l'histoire du cinéma : les oeuvres des frères lumière. Très bien restaurés, ces petits films de 50 secondes chacun sont un vrai trésor pour la connaissance du monde dans les années 1890. C'est toujours très intéressant et bien commenté.
Un très grand plaisir de voir ses films des frères Lumière restaurés ou l'on peut voir les balbutiements des premiers films. Excellent pour les amateurs de cinéma et de très belles prises sur la vie des gens à travers le monde autour de 1895 .
Quel beau film que celui-ci ! La passion du cinéma qui habite Thierry Frémaux fait plaisir à voir et il a eu une belle, une magnifique idée de vouloir la partager avec le public en allant pour lui rechercher et commenter avec talent quelques extraits de l’œuvre immense des Lumière, ces magiciens du cinéma qui méritent toute notre admiration et notre reconnaissance pour leur génie, leur amour de la vie et le regard amusé et tendre qu’ils posent sur les êtres humains. Des êtres humains qu’ils ont pour la première fois fait revivre en donnant le mouvement à l’image figée depuis des lustres. Ceux qui ne sont pas blasés reconnaîtront que c’est un extraordinaire progrès qui a changé notre vie. Quelle belle émotion suscitent ces premières images, tour à tour drôles spoiler: (l’arroseur arrosé, la nounou piégée par un soldat qui prend la place de l’enfant et marche quelques instants auprès de la jeune femme bluffée, en lui prenant la main et en se faisant tout petit, l’amoureux qui tombe dans un sac, l’étonnante et bizarre danse des soldats et j'en passe) , et nostalgiques (les enfants …) On se dit, en voyant ces enfants, que sont-ils devenus ? On prend tout à coup particulièrement conscience en voyant ces premiers films du passé que la vie est bien fugace, que comme les marionnettes nous faisons trois petits tours et puis adieu … Le cinéma est comme une promesse d’éternité. Je remercie Thierry Frémaux pour ce beau moment qu’il nous a offert. Je ne voulais plus faire de critique mais pour lui je fais une exception.
Il était impossible , comme me l’a fait remarquer un commentateur, vu le nom de mon blog, que je ne regarde pas ce film, je dois dire exceptionnel.
Ce n’est pas vraiment un documentaire, mais une compilation de films avec un commentaire d’expert. Thierry Frémaux présente 108 films de 50 secondes réalisés par les frères Lumière entre 1895 et 1905.
Le film présente les extraits selon divers thèmes : le travail, les loisirs, l’enfance, Paris, le Monde, comédies …
« L’arroseur arrosé » est la toute première fiction présentée par cinéma.
L’ensemble présente une richesse inestimable. Déjà comme témoignage de la vie à la fin du 19ème siècle et début du 20 ème siècle : Pas de reconstitutions mais des images réalistes des rues de Paris, Lyon, Marseille, Istanbul, Berlin, New York, Brooklyn, du Viet Nam, de Venise, avec transports, vêtements, ambiances …
C’est aussi les débuts, les balbutiements du cinéma et les jalons du 7ème art. Avec des plans fixes de 50 secondes : profondeur de champ, plusieurs plans, composition de l’image d’une complexité et d’une beauté inouïes, travellings, art et technique qui se mêlent.
Les commentaires de Thierry Frémaux donnent une visibilité à ces extraits, dont on omettrait sans cela plusieurs détails et points essentiels.
Je conseille chaudement ce film à toute personne un tant soit peu intéressée par le cinéma et son histoire.
Lumière ! , c’est un film à voir. Le commentaire est particulièrement intéressant. En principe il devrait mériter 5 étoiles. Mais pourquoi avoir gâché ce spectacle par une musique insupportable, qui n’apporte rien à l’image, et pire, qui tourne en boucle !... Camille Saint-Saëns doit se retourner dans sa tombe...
C’est un témoignage historique exceptionnel que propose ce documentaire, à travers cette compilation de 108 films des frères Lumière, sélectionnés parmi les centaines qu’ils ont eu le temps de tourner entre 1895 et 1902. Originellement présentés sous la forme de programmes regroupant une dizaine ou plus de séquences, ces films, d’une durée moyenne de cinquante secondes, ont été magistralement restaurés et sont présentés par Thierry Frémaux qui, s’il n’est pas le commentateur le plus passionné du monde, n’en livre pas moins anecdotes et remarques pleines d’intérêt sur les images qui défilent à l’écran. Bien entendu, quelques uns de ces courts-métrages figurent aujourd’hui dans l’inconscient collectif mondial, à l’instar de l’entrée du train en gare de la Ciotat qui terrorisa les premiers spectateurs convaincus que la machine allait sortir de l’écran et les écraser, ou l’inévitable ‘Arroseur arrosé’ qui ne le dispute sans doute qu’à la peau de banane en qualité de gag le plus connu du monde. Pourtant, ce sont ces autres films plus anonymes, moins “marquants� peut-être, qui battent en brèche l’idée reçue que les Lumière filmaient sagement la réalité là où Georges Méliès l’enchantait et la sublimait. Certes, ils consacrèrent une grande partie de leur énergie à réfléchir aux finalités et aux missions du cinéma : ils furent ainsi à l’origine des premières “vidéos familiales�, où ils figuraient eux-mêmes dans ce qu’on n’appelait pas encore le casting, en compagnie des membres de leur famille et de leurs amis et figèrent pour la postérité des scènes de l’activité ouvrière ou des prises de vue de villes françaises ou de pays lointains. Mais dès leur premières tentative, consacrée à la sortie des ouvriers de leur usine lyonnaise, il apparaît évident que les deux frères pensaient déjà en terme de “mise en scène� : les ouvriers savent qu’ils sont filmés, un chien ou une calèche traversent le cadre de façon parfaitement coordonnée, et certains figurants n’hésitent pas à surjouer pour se distinguer des autres. Les productions suivantes verront l’apparition de lignes de fuite surprenantes, les travellings avec caméra embarquée sur un train ou un navire, la perspective forcée dévoilant des actions différentes à chaque niveau, le suspense (celui d’un bébé faisant ses premiers pas sur un terrain accidenté!) ou un sens du burlesque qui confine parfois à l’abstraction...sans compter que ce voyage dans le temps, qui vous fera plonger l’espace d’une heure trente dans le quotidien de la France de la Belle Epoque, si proche et déjà si lointaine, prend rapidement un tour très émouvant.
Vous vous souvenez certainement avec beaucoup d’émotion la première fois où vous avez chaussé vos lunettes 3D au cinéma. Personnellement, ce fût pour le film Avatar : une véritable expérience ! D’autres films vous ont certainement marqué pour leurs effets spéciaux, la manière particulière dont ils ont été tournés ou encore l’émotion qu’ils ont su susciter en vous. Et si le cinéma ne vous passionne pas spécialement, il y a certains films que vous n’oublierez jamais tant ils comptent pour vous ; ceux que vous avez tournés dans le cadre privé, témoins du bonheur familial. Lumière ! L’Aventure commence nous embarque dans les années 1895, au moment où les frères Louis et Auguste Lumière inventèrent les première « images animées » au monde ; le cinématographe. Leur père Antoine, peintre et photographe, les avait tous deux incités à s’intéresser à ces nouvelles techniques qui pourraient, selon lui, révolutionner le monde de l’image. A raison ! C’est donc un privilège immense de pouvoir visionner 108 archives soigneusement sélectionnées, entre les années 1895 à 1905, sur environ 1500 témoignages laissés par la famille Lumière. Si certaines séquences permettent de penser que le cinématographe fut tout d’abord le plus beau « jouet » (!) des deux frères Lumière, d’autres ont une valeur inestimable tant elles représentent tout à la fois les prémices du cinéma comique ou d’essai, du film publicitaire et du documentaire. C’est ainsi que, par séquences de cinquante secondes, on voyage dans le passé, tour à tour à Moscou, Fort-de-France, Jérusalem, où se présentent à nous des enfants, des femmes et des hommes de tous les milieux sociaux, déambulant dans les rues ou mimant des éclats de rire, visiblement intimidés par cet appareil qui (en avaient-ils conscience ?) allait à jamais les rendre immortels. Thierry Frémaux nous offre ici un précieux bijou à transmettre aux générations futures. A voir, impérativement !
Génial, émouvant, un trésor universel. Je craignais voir des films naïfs et dépassés, j'ai découvert tout le contraire au travers de plans et de travellings superbes. On passe par de multiples émotions en découvrant ces pépites en noir et blanc souvent belles comme des tableaux animés comme le souligne Thierry Fremaux. Les studios Lumiere avaient parcouru le Monde pour le mettre en scène sur pellicule. Le résultat est à la hauteur des reportages actuels. Coup de cœur pour la fillette et le chat, la pêche à la crevette sur une plage anglaise, les acrobates (à peine croyable), les touristes sur les cimes enneigées (très drôle), les footballeurs comme ils ne sont jamais filmés, la danseuse à la robe colorisée, la file de chevaux tractant un bloc de pierre, le travelling sur la basilique d'Istanbul et celui sur les bords de Seine avec la Tour Eiffel magnifiée, les petits vietnamiens qui courent après le Cinématographe, et encore d'autres... Quel sentiment étrange de rendre visite à ces élégants fantômes du passé, nos aïeux, si proche de nous. À cela s'ajoute un commentaire des plus instructif . Petit bémol pour la musique trop invasive.
Les petits films de 50 secondes chacun ont effectivement un intérêt historique. Ce qui est vraiment exaspérant (outre la musique soulante et répétitive), et qui m'a fait vite fuir la salle, ce sont les commentaires niais et les lapalissades de Thierry Frémaux. L'homme n'arrive pas à se taire pour nous décrire ce qu'on voit déjà à l'écran, en nous livrant avec pédanterie ses pensées les plus banales... Ça aurait été tellement mieux, juste des sous-titres avec la date et le lieu de chaque film, et un peu de bon goût dans le choix des musiques. Mais il aurait fallu un minimum de talent...