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    Je danserai si je veux
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    VOSTTL
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    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    Je suis toujours friand des films issus d’Israël, chaque film est un enseignement sur une tranche de vie de ce petit pays encerclé de pays hostiles. De « Jaffa » à « La visite de la fanfare », de «Cupcakes » à « Mon Trésor », de « Le procès de Viviane Amsalem » à « Désengagement », de « Kadosh » à « Les citronniers ». Ca ne parle pas nécessairement que de la communauté juive, ça concerne aussi la communauté musulmane et par voie de conséquence la société israélienne dans sa globalité.  « Je danserai si je veux » concerne la communauté palestinienne quelle soit musulmane ou chrétienne. « Je danserai si je veux », on doit entendre : « Je veux vivre ma vie comme je l’entends, moi palestinienne ! ». Je lui préfère le titre anglais traduit de l’arabe, « In Between ». Le récit : trois jeunes palestiniennes vivent en colocation à Tel Aviv et tentent de vivre loin des conventions inhérentes à leurs origines. Trois portraits de jeunes femmes que d’aucuns qualifieront de classique : deux femmes libérées dont une lesbienne et une femme attachée à sa religion. Sa tenue vestimentaire l’atteste. Est-ce elle qui détonne ou les deux jeunes femmes « libérées » ? Le récit est classique, c’est vrai. On l’a vu mille fois et sous toutes ses formes. Seulement, le récit nous est conté par une réalisatrice palestinienne. Ce déjà-vu-mille-fois se situe dans une communauté palestinienne. Ce n’est pas anodin. Et d’un autre côté, on ne devrait pas s’en formaliser, cette tranche de vie rassure car elle ressemble à d’autres milliers de tranches de vie dans le monde. « In Between » ne signifie pas trouver sa place entre la communauté juive et la communauté musulmane dans l'Etat d'Israël ; cela signifie comment une palestinienne peut revendiquer son droit à vivre librement, comme femme libre ou libérée, loin de toutes contraintes religieuses dans son monde musulman. Une religion faite pour les hommes, appliquée par les hommes. Le choix de Tel Aviv n’est pas un hasard pour la réalisatrice, Tel Aviv est une ville ouverte, dite tolérante et paisible, aux accents occidentaux, où la jeunesse de la société israélienne semble s’épanouir parce qu’elle s'efforce de s'éloigner des conflits liés à l’Etat d’Israël. Une ville universitaire, culturelle où la jeunesse féminine peut s’émanciper. Une enclave dans un pays où les religions pèsent leur poids. On peut regretter de ne pas avoir vu plus largement Tel Aviv. Ici, le récit se cantonne dans un quartier appelé « yéménite », un nom qui en dit assez sur les habitants de ce quartier. J’imagine. Il est regrettable aussi de ne pas voir ces trois jeunes filles baignées dans cette ville au milieu d’une jeunesse certainement hétéroclite. Mais est-ce utile ? Leur comportement parlent pour elles. Ce déjà-vu-mille-fois version palestinienne peut être considéré comme une certaine forme de courage. Il n’est pas dit que ce film soit si bien perçu que ça dans la communauté musulmane ou chrétienne de la Cisjordanie. Ouvert ne signifie pas pour autant accepter ou être accepté. Les parents de Salma qui découvrent son homosexualité sont indignés et rejettent leur fille. A ce propos, la séquence est hors champs et forte. On voit la mère dans l’encadrement d’une porte et on devine son trouble à la vue de sa fille et de sa copine. La mère disparaît et aussitôt on entend un baiser sonore. Ce film n’est ni radical ni simpliste. Il aurait été facile de nous présenter que des femmes libérées, mais la réalisatrice nous greffe à ces deux jeunes femmes, une religieuse, Nour, qui, elle aussi, finit par s’interroger sur sa condition féminine face à la tradition religieuse. Elle paraît aussi revendiquer à sa manière de vouloir vivre sa vie comme elle l'entend. Le dernier plan du film l'exprime. De toute manière, depuis le temps que les intellectuels musulmans le réclament, tant que les hauts responsables de cette religion musulmane refuseront de revoir les textes, de les revisiter, de les adapter pour être raccord avec des sociétés progressistes, les femmes auront toujours un mal fou à vivre sereinement leur liberté. Tous les êtres qui veulent s’affranchir du poids de la religion seront assis entre deux chaises et devront, tout en assumant leur rébellion, affronter les regards accusateurs. Ce sera une lutte de tous les instants comme Laila qui refuse tous compromis, qui fuit tous signes liés à la tradition religieuse. Aussi infimes soient-ils. Elle n’hésitera pas à rejeter son amoureux qu’elle croyait comme elle ; la faiblesse de cet homme qui pense qu’il faut se ranger à la raison pour bien paraître aux yeux de la religion est un discours inacceptable. « Je danserai si je veux » : c’est ne rien céder au nom de sa liberté. A voir en V.O, évidemment.
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2017
    Intéressant de rentrer à l'intérieur de Tel aviv.
    Les maisons, les familles, la modernité et le conservatisme extreme.
    De très belles actrices ( et acteurs). Et des musiques entrainantes de là- bas.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    57 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Un film sympathique dés la lecture du synopsis. Une auberge espagnole située en Israël, où se croisent 3 jeunes filles attachantes aux racines différentes mais finalement au présent comparable. Des scènes de grâce ne sauvent toutefois pas complétement une réalisation souvent lourde et répétitive. Mais longtemps après la fin de la projection, les images de ces 3 femmes continuent à nous accompagner.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Portrait qui me semble réaliste de la condition des femmes musulmanes . L'hypocrisie des prétendus frères musulmans est aussi mise en évidence à travers le personnage de Wissam, le fiancé de Nour, la sérieuse. Un film à ne pas rater
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Nous partageons la vie de trois jeunes palestinienne dont la plus sage et qui porte le voile va peu à peu se lancer par un vent de liberté par lequel elle comprend ses deux autres camarades de chambrée. Elles vont aimer et devoir souffrir au regard d'une société encore très pudibonde et hostile aux élans du cœur. Je pense au film "Noce" dont le refus du mariage par l'héroïne fait comprendre à quel point les gens ont parfois du mal à accepter le monde tel qu'il est.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Tout – ou presque – est dans l’affiche. D’abord le titre : "Je danserai si je veux" qui sonne comme un slogan féministe. Ensuite la photo de trois femmes. L’une porte le voile. Les deux autres boivent et fument. Enfin à l’arrière plan, une ville, dont on sait depuis Richard Bohringer que c’est beau la nuit.

    Le reste se découvre très vite.
    Layla, Salma et Nour sont trois jeunes femmes arabes et israéliennes. Elles partagent un appartement à Tel Aviv. Layla est avocate ; Salma a un job dans un bar ; Nour poursuit des études à l’université. Chacune à sa façon est en prise avec la société phallocrate.

    Il y a deux façons de critiquer ce premier film d’une jeune réalisatrice palestinienne.
    La première est la plus rationnelle. Elle est la plus sévère aussi.
    Elle pointerait du doigt son architecture trop voyante. Scrupuleusement voilée, respectueuse des rites, Nour incarne la jeune Palestinienne pratiquante sous la coupe d’un fiancé qui lui refuse la moindre liberté. Avec ses piercings et ses joints, Salma est la bobo palestinienne qui cache à sa famille bourgeoise son orientation sexuelle. Plus âgée, plus indépendante, Layla est, elle, la Palestinienne installée que les hommes dont elles tombent régulièrement amoureux rappellent à son statut. Trois destins de femme comme autant d’illustrations simplistes de discours féministes.

    La seconde choisit d’ignorer ces défauts pourtant bien voyants et de laisser parler son cœur.
    Elle soulignerait l’émotion suscitée par ces trois personnages qui, chacun à sa façon, fait naître l’empathie. Même Nour, a priori la moins sympathique.
    Sans se réduire à un simple coup de cœur impulsif, cette seconde critique évoquerait le portrait tout en nuance que le film dresse de Tel Aviv, la capitale économique d’Israël, dont Eytan Fox avait déjà fait en 2007 le personnage principal de son film "The Bubble". Elle évoquerait aussi le rôle des hommes dans ce film, qu’on pouvait craindre un instant unanimement veules mais qui sont sauvés, dans une scène bouleversante, par la tendresse du père de Nour.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    288 abonnés 3 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Portraits de 3 femmes arabes (une traditionnelle, une rebelle et une lesbienne) vivant en Israel !! Alors certes l'esprit est louable car il dénonce le machisme ambiant dans les pays arabes mais malheureusement je n'ai pas réussi à chavirer plus que cela !! Le film est trop long à démarrer, les situations, les parcours et les psychologies ne sont pas assez creusés et à part deux ou trois scènes un peu choc (l'agression sexuelle de Nour, la colère des parents de Salma), le film est un peu trop lisse et survolé (et surtout j'ai eu l'impression de déjà en avoir vu dix des comme ça !!) Dommage...
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Ce film est féministe et c'est tant mieux, mais est-ce un hasard si féminisme et pessimisme riment ensemble? En tout cas, "Je danserai si je veux" est bouleversant, mais surtout très déprimant. Si la sororité est magnifiquement montrée dans toute la délicatesse possible, dont sont capables les femmes entre elles, par contre le combat pour la liberté vis-à-vis du pouvoir patriarcal semble tellement vain... Oui, ces femmes peuvent dire non, mais le prix à payer est toujours très élevé et échapper à la soumission à l'ordre social et religieux établi, semble toujours une victoire provisoire. L'acquis d'un moment n'est qu'une conquête ponctuelle. L'islam ne semble pas au service de l'émancipation féminine : la fille passe du père au mari et si elle est soeur, alors le ou les frères veillent. La virginité semble synonyme de pureté et être déflorée serait, en quelque sorte, être considérée comme impure. Ces femmes ne sont pas des mécréantes, elles sont désirantes, désirables, insoumises parfois, déviantes face à la norme supposée juste. Eh bien, oui, une femme peut danser, fumer, boire, désirer un homme, ne pas en désirer un autre, désirer comble de tout une femme, et pour autant cette femme, quelle qu'elle soit, est respectable et doit être respectée. Cela devrait être indiscutable. Le prophète n'est pas là pour empêcher, enfermer, mais pour ouvrir, permettre. Ou alors, ce prophète ne me dit rien qui vaille. La jeunesse en Israël est pour une part subversive et c'est tant mieux ainsi. Mais si la drogue et l'alcool prennent tant de place, c'est sans doute que le climat oppressif n'est plus adapté. Il faut que les choses changent. Si l'accès au savoir semble possible pour les femmes, l'idée que l'homme devrait subvenir aux besoins du foyer est "anégalitaire" au regard d'une idée d'égalité des droits entre les hommes et les femmes. Cet ordre social rétrograde doit être combattu jusqu'à son extinction. Si le Coran a une légitimité, ce n'est pas pour servir les pratiques oppressives. Le prétendant de Nour, supposé un bon musulman irréprochable, commet un viol, sur lequel il est tout prêt à se positionner dans le déni. Ce n'est que "coincé" par la solidarité féminine, qu'il devra renoncer à son projet de mariage, sans pour autant être comptable de son acte ignoble. Bravo pour ce premier film engagé !
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2017
    3 portraits de femmes de culture et religion à différentes dans un Tel Aviv assez festif. quelques clichés et déjà vu mais les actrices et le cadrage sont bons .il manque une narration par l.image de l environnement et de l ambiance générale.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    "Je danserai si je veux" est une ode à la ville de Tel Aviv et ses jeunes habitants. Une génération en décalage avec l'héritage culturel et religieux de ce pays tiraillé. Ce premier film de Maysaloun Hamoud oscille entre fiction et réalité, proposant une vision très peu étudiée de la position de la femme au Moyen Orient.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mai 2018
    La réalisatrice palestinienne dresse le portrait de trois femmes qui font leur bout de chemin vers leur féminité et l’affirmation de soi. En plein cœur de Tel Aviv, ville prise entre traditions patriarcales et modernité, ces trois femmes respirent l’envie de vivre et de libertés. Belle chacune à leur manière, elles représentent trois facettes différentes d’être femme, d’assumer sa sexualité, ses désirs et son corps.

    Maysaloun Hamoud réalise un film énergique et moderne où chaque réflexion sonne juste sans jamais tomber dans le cliché ni l’acharnement intempestif. "Je danserai si je veux" est une belle histoire d’émancipation portée par trois merveilleuses actrices.

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
    Vincent M.
    Vincent M.

    14 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2017
    la liberté de la jeunesse et en particulier des femmes s'étend petit à petit, et ça fait plaisir de le contempler
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2017
    Trois comédiennes impeccables, un sujet fort, une mise en scène correcte, reste le scénario un peu convenu au final. Mais là réalisatrice s'en sort plutôt bien. Allez y!
    Sandy06
    Sandy06

    6 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2024
    Bel hommage à trois femmes du quotidien, belles et rebelles...le reflet d'une communauté de femmes arabes victimes de discriminations raciales et sexistes. Passionnant !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 août 2017
    Un excellent film à voir absolument !! Le destin de ces jeunes filles en proie à l'oppression des traditions religieuses d'un autre âge. Une solidarité et une amitié d'une émotion folle. Formidable !
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