Sans jamais être schématique, " Burden", du nom du personnage principal, nous entraine dans cette histoire vraie situé en Caroline du nord en 1996. Des suprémacistes blancs décident d'ouvrir un "musée" dédié au KKK, ce qui génère des tensions dans une bourgade plutôt tranquille. Ce fait divers situé il y a pourtant 25 ans retentit en écho ce que l'ère Trump a ravivé et prouve que le problème est loin d'être résolu. La distribution est juste mais celui qui crève l'écran sans jamais en faire trop, dans un rôle de taiseux totalement habité, est Garrett Hedlund, magistral, qui trouve ici son rôle le plus fort de sa carrière. Un film bouleversant, sans verser ni dans le pathos ni dans la facilité. Les images du générique montrent les vrais protagonistes de ce drame effrayant en forme de rédemption.
Le sujet, solide, compense une mise en scène sans éclat, voir timorée. "Burden" est de ces productions qui manque de charisme, d'ambitions, malgré une pleine légitimité. Dommage.
excellente interprétation de tous les acteurs, l'image n'est pas formidable mais c'est le seul point négatif de ce film qui nous rappelle les cruels agissements racistes du KKK.
Une bonne distribution et un scénario inspiré de faits réels font de ce film un témoignage réaliste de cette Amérique profonde de Caroline du sud, avec ses relents sudistes et racistes. C est intéressant mais ça manque d un peu plus de rythme, d un petit plus des acteurs pour rendre cette histoire un peu plus crédible.
Un bon film qui nous fait comprendre la vie et la mentalité des "red neck", ces petits blancs pauvres du Sud des Etats unis qui n'ont rien d'autre pour se valoriser que de se sentir supérieurs aux Noirs. Burden a un petit côté Ken Loach en dénonçant la misère et la férocité de cette société où les maigres biens des chômeurs endettés sont saisis, où on peut se faire expulser de sa maison en pleine nuit pour des traites impayées. Le côté rédemption chrétienne du personnage principal est en revanche plus pesant et n'ajoute pas grand chose, dans la mesure où le film montre par ailleurs que le racisme est un problème social, collectif, qui ne relève pas de la conscience individuelle. Comme d'habitude Forest Whitecare excelle dans son rôle de pasteur antiraciste, humaniste et pacifiste. Même si on apprécierait qu'il abandonne sa bible pour flanquer une raclée aux tarés du KKK.
Une histoire vraie et poignante d'un homme qui a grandement souffert et qui par l'aide du révérend Kenedy (super bien interprété par Forest Whitaker) à trouver le Salut en Dieu et à appris à aimer son prochain sans regarder à la couleur de peau.
L'histoire est bien retracée mais laisse un peu sur sa fin...
On dirait le Sud ! et c'est pas très joli avec la pauvreté et les tensions raciales. Le film porte tout de même une note d'espoir avec un pauvre type qui décide de quitter le ku klux klan par amour, de quoi alléger un film assez pesant.
Burden n'a rien d'incroyable, il fait les choses bien mais sans plus. Le scénario est prenant, la mise en scène est timide même chose pour l'imagerie a part une ou deux scène aucun plan ne sera marquant, les personnages sont bien écrit on arrive à comprendre leur évolution et leur motivations mais il y a un gros problème qui vient d'étrange notre visionage, les acteurs, certains sont bon, mais l'acteur principale est ridicule à faire des mouvements exagéré et paraître sans émotion. Ce qui est sûr c'est que le film parle très bien de son sujet et l'exploite bien. Bref burden est un bon film qu'on va avoir du mal à oublié avec ses scène choquante et violente mais c'est loin d'être l'un des meilleurs films de l'Année et l'un des meilleurs films qui parle de racisme, je le conseil mais il ne faut pas s'attendre à un chef d'œuvre