Derniers Avis : Cherchez la femme - Page 9

excellent sujet délicat abordé d'une manière légère et tournez à la dérision sans oublier de passer un vrai message de raison pour arrêter ces amalgames et ces mauvaises opinions.
courrez le voir car on passe un super moment.
Bravo!!!

Le film hésite entre politique et comique et perd du coup en qualité. Le sujet de fond étant intéressant,on ne s'ennuie pas mais il y avait quand même mieux à faire notamment au niveau des ressorts comiques autour de l’extrémisme musulman. Et la fin est quand même particulièrement confuse.

Film qui parle d'un vrai problème actuellement en France sur le ton de l'humour sans jamais tourner aucun des protagonistes en ridicule.

Ce film est une belle surprise. Différents sujets sensibles y sont abordés sans faux semblant, avec finesse et humour. C'est intelligent et ça mérite le succès.

Une vraie bonne surprise ! Habituellement, les comédies françaises me font plutôt fuir et là sur la radicalisation, je ne voyais pas trop ce qui pouvait prêter à rire et j'avais peur que cela joue sur de lourds clichés. Mais le film est très bien fait, l'histoire est assez rocambolesque et burlesque.. Certains gags sont peut-être "faciles" mais il y a un comique de situation vraiment drôle ! L'histoire est assez bien pensée et ficelée.. On ne s'ennuie pas du tout grâce à un rythme effréné. J'ai beaucoup ri et cela fait du bien de traiter ce thème avec humour mais on ne rit pas que de djihadistes radicalisés, tout le monde en prend pour son grade. C'est plutôt intelligent, drôle et non dénué de poésie alors que demander de plus !

« La comédie qui ose » scande l’affiche. Pour une fois qu’un slogan promotionnel ne s’avère pas au mieux exagéré, au pire mensonger… Il y a des sujets auxquels on ne peut soit-disant pas toucher car ils sont trop sensibles, notamment à cause de l’actualité (voir la déprogrammation pure et simple de « Made in France » des salles suite aux attentats). Par conformisme, traiter le fondamentalisme religieux par le prisme de la comédie pouvait s’avérer risqué surtout que s’il y a un bien un sujet brûlant en ce moment c’est bien celui-ci. Et bien cela ne fait pas peur à la jeune Sou Abadi pour son premier film et elle s’en accommode avec force, distinction et panache, ce qui est d’autant plus méritoire. Le scénario est bien écrit et tout le reste (ou presque) suit dans la foulée.

Cette comédie culottée et vraiment plaisante confirme l’adage selon lequel on peut rire de tout (peut-être pas avec tout le monde, mais qu’importe !) tant que cela est fait avec respect et bon sens. Le film ne tombe jamais dans la facilité ni dans la bouffonnerie; même si le final est parfois un peu sur le fil, cela finit dans un feu d’artifice de rires et un excellent happy-end, légèrement forcé mais nécessaire. « Cherchez la femme » ne se contente pas de faire rire mais il fait aussi réfléchir et dénonce toutes les sortes d’intégrismes ou d’extrémismes en prônant un Islam modéré mais ouvert sur le monde et la tolérance pour tous. Qui plus est, il le fait d’une manière éclairée et salutaire. Sou Abadi réalise son coup d’essai avec un tact incroyable et un bon sens exemplaire. Si seulement tout le monde pouvait aller voir ce long-métrage, c’est le genre de feel-good movie qui apaise les tensions dans la bonne humeur.

On y parle respect de tous, qu’ils soient femme, gay, homme, catholique ou musulman dans un maelström de situations et de dialogues qui forcent le respect par leur finesse, leur drôlerie et leur réussite. Certes, la forme n’est pas très travaillée, elle est même un peu vieillotte mais le fond de cette comédie est tellement moderne et fait du bien qu’on lui pardonne. La troupe d’acteurs s’en donne à cœur joie et on adore les seconds rôles incarnés par le couple de parents formés par Alvaro et Manojlovic. Les gags fusent et pas seulement dus au travestissement. Ils épinglent également la tenue de ces femmes en voile intégral ou toute sorte de mouvances, du féminisme au communisme. Tout le monde en prend (gentiment) pour son grade avec un seul mot d’ordre à la clé : l’humour comme rempart à l’obscurantisme. C’est gonflé mais sacrément réussi !

nul ..encore des clichés sur les jeunes musulmans de banlieue qui ne reflètent aucunement la realité
pas drole dutout
aucun interet

Ah la belle, bonne et merveilleuse surprise que ce film-là !
A priori, rien ou presque ne pouvait nous y préparer.
En cause : un titre un peu trop aguicheur, un thème énervant (l'infériorité de la femme dans la culture orientale), l'emprise de la religion sur la vie quotidienne (encore et toujours…). Le tout sous la forme d'une comédie (qu'est-ce qui peut bien faire rire là-dedans ?) dont on pouvait craindre les parti-pris racoleurs pour attirer le chaland…
Donc en fait, on n'y croyait pas trop à la base… Mais dès les premières images, on s'est rendu compte de notre grossière erreur.
C'est pourquoi nous vous encourageons illico et de la manière la plus enthousiaste possible, d'aller SUR LE CHAMP vous régaler de ce bijou de cinéma et d'humanité !
Le synopsis dit ceci : Armand et Leila, étudiants à Science Po, forment un jeune couple. Ils projettent de partir à New York faire leur stage de fin d’études aux Nations Unies. Mais quand Mahmoud, le grand frère de Leila, revient d'un long séjour au Yémen qui l’a radicalement transformé, il s’oppose à la relation amoureuse de sa sœur et décide de l’éloigner à tout prix d’Armand.
A priori rien donc de très excitant comme histoire sauf que LA FAÇON de la raconter va vous faire vraiment rire ET vraiment pleurer comme seuls les très grands films savent le faire !
Ce film est un bouquet d'intelligence et de cœur.
L'émotion est toujours là, présente (entre autres, la séquence des vers de Victor Hugo vous arrachera des sanglots, mais il y en a tant d'autres !).
L'humour est roi (La pure comédie avec ses déguisements, ses quiproquos, ses poursuites, son ironie dramatique convoque le vaudeville, Feydeau, Labiche, Guitry et même Maître Francis Veber) jusqu'à nous faire évoquer "Tootsie", "Madame Doubtfire", "Shakespeare in love", "Certains l'aiment chaud" et même... "Rabbi Jacob" !!!
Le rythme est précis (la réalisatrice ne s'appesantit jamais, elle sait que les spectateurs d'aujourd'hui comprennent vite et ne la lâcheront pas ! Elle use avec efficacité de l'ellipse pour nous captiver et nous interroger "en mouvement"…)
L'inattendu est dans l'audace. "Un film qui ose" dit l'affiche et, pour une fois, elle ne ment pas. Car la jeune réalisatrice n'hésite pas à aborder de front, et tout en riant, les thèmes les plus hérissants et les plus épidermiques actuels. Elle rit, elle nous faire rire, elle ironise mais avec bienveillance. Et c'est là son talent. Elle se gausse tout en émouvant, elle critique, tout en comprenant et en montrant.
Et enfin l'Humanité est prégnante. Même les religieux bornés sont attendrissants dans leur manière d'essayer de se dépatouiller avec leurs contradictions.
Disons-le tout net : "Cherchez la femme", c'est du cinéma rare, du très rare même ! Quand on apprend que c'est en plus un premier film, on en reste pantois.
Tout est subtil, maîtrisé, jubilatoire, émouvant, communicant, vibrant dans ce film.
Et c'est pourquoi c'est illico un Grand Film Bonheur (filmsbonheur.com) !
Foncez le voir !

Humour primaire, film long, beaucoup de répétitions. J'ai esquissé un rictus, une seule fois, dû au rire gênant de mon voisin. Vraiment je m'attendais à un scénario plus intelligent mais les acteurs relèvent par leur interprétation la qualité de ce film !

Un film très sympa, avec de l'humour et une jolie leçon de vie. Leila est enfermée chez elle de force par son frère complètement changé depuis son voyage au Yemen. Son copain Armand, pour continuer à la voir et organiser leur futur départ aux Nations Unies, va se déguiser en femme entièrement voilée. Mais c'est sans compter l'attirance du frère sur « lui »... Cela amène dans la première partie du film des situations cocasses et très drôles, sans jamais tomber dans le cliché ou la pathos. La deuxième partie est un peu plus sérieuse et montre que ce n'est pas la force ni la violence qui résout tout. La fin est prévisible bien entendu mais on pardonne.
C'est donc une bonne comédie sans exagération, nous promettant de bons moments de rigolade avec un petit message à la clé.

cinephile-critique.over-blog.com

Je crois que c'est le film le plus nul que j'ai vu durant ces 5 dernières années. Aucun scénario, aucune histoire.. Même les passages censés être rigolo sont ultra lourds. J'aurais préféré jeter les 10€ à la poubelle plutôt que de voir ce film.
Je me suis forcé pour ne pas sortir de la salle.

Félix Moati commence à porter le voile pour lever celui de la religion.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film est utile. Réflexion sur l'extrémisme des idées, quelles soient religieuses, politiques ou autres, et la liberté d'expression, ce film devrait être montré dans toutes les classes d'école. Le duel principal entre Félix Moati et William Lebghil, qui trouve un rôle dramatique assez intense, est très bien interprété. On aura une pensée pour la voie de Moati qui a du souffrir pendant le tournage. J'ai un peu plus de regrets sur la prestation de Camélia Jordana, mais le reste du casting rattrape cette petite erreur de casting.
Bref, film important à voir, sans condescendance ou caricatures. Un plaidoyer à la liberté de penser entremêlé de quiproquos et situations comiques bien sympathiques.

Sujet périlleux ! La comédie sociale étant un genre à la mode et trouvant facilement son (bon) public, on est habitué à des scénarios caustiques ayant pour fil conducteur les excès religieux, cathos et juifs, pratiques religieuses asiatiques parfois, mais sur l'Islam c'est beaucoup plus rare, si ce n'est inédit. On hésite : est-ce une comédie humoristique ? C'est la première impression qu'on peut avoir et c'est sans doute ce que viendront chercher certains spectateurs. Peut-être seront-ils alors déçus car le scénario explore aussi tour à tour d'autres genres : mélodrame, farce ou fable. On ressent une vraie difficulté à définir le genre qui traite du sujet. Ce qui explique, et pardonnera, quelques errements dans le scénario avant un scène principale, presque finale, qui a quelque chose de ce qui pourrait devenir culte (en tout cas qui signe ce film) et dans laquelle l'auteur du scénario se lâche complètement. C'est osé. Il fallait oser.

Une très bonne comédie qui lève les sujets tabous sans ridiculiser leur importance. comme le dit la réalisatrice dans une interview "sous chaque voile (ici c'est quand même plus que le simple voile c'est le tchador) ne se cache pas forcément une islamiste". elle réussite avec brio et humour a le démontrer. alors que la comédie pourrait tourner vers un pamphlet contre le port de cet habit, elle arrive subtilement à montrer qu'on ne connaît pas tjs les raisons des femmes et que c'est notre regard sur elles qui les enferment davantage que leur habit. Seul petit bémol je n'ai pas été convaincue par tous les acteurs.... seul les deux personnages masculins principaux m'ont vrmt accrochée.

Leila (Camélia Jordana) file le grand amour avec Armand (Félix Moati) et ils projettent de partir faire leur stage de fin d'études aux Etats-Unis. Seulement, le frère de Leila, tout juste revenu du Yémen, s'est convertit à un islam radical et compte bien faire la loi dans la fratrie. Présentée comme une comédie osée, je l'ai trouvée bien fade et quelque peu naïve. William Lebghil n'est pas du tout crédible dans son rôle de despote tyrannique tombant amoureux de Félix Moati en femme voilée. Ce n'est ni drôle, ni en phase avec la réalité. Bref, c'est mauvais.