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labellejardinière
90 abonnés
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2,5
Publiée le 18 juin 2018
Travestir un homme en femme au théâtre, à l'opéra, dans la littérature, est un procédé dramaturgique ancien, en général au service de quelque intrigue sentimentale. Ce "Cherchez la femme" ne fait pas autre chose au cinéma - avec plus ou moins d'à-propos, et souvent, malheureusement, surtout pataudement. Les jeunes interprètes sont moyennement convaincants, sauf Félix Moati (en Eon sous bâche intégrale, chez les Barbus). En revanche, les "Iraniens", parents d'Armand, alias Moati, sont plutôt savoureux (la pied-noir Anne Alvaro, et le Serbe Manojlovic). Une pochade inégale, et à intrigue minuscule, sachant cependant égratigner opportunément la communautarisation des banlieues françaises, ici traitée sur le mode parodique, mais avec suffisamment de réalisme pour provoquer le rejet total de l'obscurantisme "religieux" exogène.
Impressionnant de voir le jeu de ces jeunes acteurs, dans de telles situations à la fois sérieuses et déroutantes. Il y a beaucoup d'audace face à la religion du voile. Tout fait réfléchir sur la vie des uns des autres, les amours, la religion et la conciliation dans la vie que l'on choisie et que l'on impose à sa famille. J'ai bien aimé le message final et les sacrifices que sont prêts à endurer les personnages. Une vraie réussite, ce film !
un film qui se moque ouvertement du radicalisme islamique sans cliché mais en restant un film tout public et drôle avec des moments hilarants. Sou Abadi iranienne relate sans tabou les dangers de l'intégrisme. Camélia Jordana est magnifique.
une comédie qui se cherche et essaie de lier un sujet important qu'est l'extrémisme avec une comédie en utilisant en plus des acteurs connus des jeunes uniquement. PLV un film trop convenu pour apporter de la détente
Le scénario était tout de même sacrément casse gueule, d'une part car il s'agissait d'un sujet chaud, d'autre part car il reposait sur des ficelles comiques très risquées (des quiproquo en cascades). Au final, le défi est relevé : sans esquiver l'aspect social de son script, le film est souvent très drôle. Et les acteurs, très bons, gomment les quelques longueurs de l’œuvre.
C’est un film amusant mais honnêtement je m’attendais à mieux. C’est peut être lié au fait que le fondamentalisme est tellement crétin qu’il est difficile de juste le caricaturer sans tomber dans l’outrance ce qu’il se refuse à faire. Une des qualités de ce film vient de l’écriture et qu’il s’attarde sur ses personnages et n’emprunte pas la facilité avec eux. Le film repose aussi beaucoup sur l’interprétation de William Lebghil en jeune garçon que la vie a esquinté qui ne croit plus en rien si ce n’est à son dogme religieux. Et c’est peut être la qu’est le vrai discours du film, de mettre en garde contre une société qui ne laisse plus d’espoir à une partie de sa population qui forcément la rejette, que l’éducation et le savoir doit être au cœur de cette même société si elle se veut perdurer. Pour moi ce n’est pas du grand cinéma mais c’est fait avec suffisamment de réflexion et de recul pour ne pas se vautrer complètement avec un sujet cassé gueule.
Drôle et culottée, cette comédie se moquant des principes misogynes de l'islam radical parvient vite à une légèreté agréable sans tomber dans le vaudeville facile, notamment grâce à son sujet polémique qu'elle égratigne férocement. Le trio d'acteurs fonctionne à merveilles (William Lebghil, Félix Moati et Camélia Jordana, cette dernière signant aussi la bande-originale de l'ouverture), très crédibles et oscillant toujours entre comique burlesque et tendresse interdite. La réalisatrice iranienne Sou Abadi ose, car elle est bien placée pour le faire, et on l'applaudit pour cela. La communication de ce film a été plutôt mal faite, en donnant à penser qu'il s'agissait d'une énième comédie nunuche sur le thème des religions... Ce que Cherchez la femme n'est pas, au final, on n'aurait pas misé un Sou (Abadi) dessus (excusez ce jeu de mots vaseux). Malgré un soupçon de naïveté à la fin, son film se révèle juste, rythmé, très bien joué, et fondamentalement hilarant. On mélange de l'humour simple (l'homme déguisé en femme qui se fait draguer par un autre homme) à une satire acerbe sur les zèles religieux qui conduisent au musellement des la femme. Ce mélange de légèreté et de satire est une très bonne recette qui se déguste entre spectateurs convertis...à la tolérance.
Sur un sujet très casse gueule et difficile à traiter avec légèreté (l'islam radical), la réalisatrice Sou Abadi parvient à faire rire du début à la fin, sans temps mort. Le dynamisme des acteurs contribue largement à la réussite du film, et les ressorts comiques ne sont jamais épuisés. Ce sont tant les dialogues que les situations qui sont drôles, les personnages faisant preuve de répartie sans pareille, et se retrouvant parfois bien mal en point. Sans prétention certes, mais cette comédie distille avec finesse et irrévérence un message contre l'extrémisme religieux.
Sur bien des aspects, ce film est le nouveau Rabbi Jacob ! Rien que le générique de début en dit long sur l’évolution du monde arabe et le retour du fondamentalisme. Le film est une réflexion assez intéressante sur bien des sujets de notre monde moderne : de l’intégrisme au féminisme en passant par le communautarisme et le communisme. Mention particulière pour l’explication de texte du différend Chiisme / Sunnisme. Ce qui est assez drôle, c’est que pour plusieurs personnages du film, on peut dire que l’habit ne fait pas le moine ! Comme souvent dans les sujets sensibles, j’aimerai tant que l’école de la République se serve de ce matériau pour tuer dans l’œuf les situations conflictuelles futures. Néanmoins, je ne suis pas sûr que nous soyons, collectivement, prêts à cela en France en 2017?
Une excellente comédie française : #ChercherLaFemme. Un sujet ultra sensible extrêmement bien traité. Des situations très drôles, des scènes émouvantes et des acteurs formidables. Dans le contexte actuel, c'est un film que beaucoup de monde devrait voir !!!
#ChercherLaFemme, la comédie qui ose !!! 👏🤗👍❤️❤️👏👏🤗 @cjjordana @williamlebghil #FelixMoati @marsfilms
Même si on peut louer l'effort et l'audace de tenter de faire une comédie sur l'islamisme radical, j'ai très peu ri pendant ce film, la plupart des situations étant soit plutôt dramatiques, soit plutôt grotesques et lourdes. J'ai pourtant trouvé que la réalisatrice, Sou Abadi, avait tout de même très bien cerné ce sujet grave, mais l'histoire et les personnages ne m'ont pas convaincu. Les seules choses positives à mes yeux ici sont les messages véhiculés, poussant vraiment à réfléchir sur ce problème actuel alarmant, mais pas trop à s'amuser de mon point de vue. L'affiche évoque "une comédie qui ose", j'ai plutôt ressenti une comédie morose qui indispose. --> Site CINEMADOURG <--
c'est vraiment du 1er degré. clichés sur clichés ! bon ça détend 5 mn mais tout est cousu de fil blanc. le scénariste ne s'est pas foulé. on se doute de toutes les péripéties et des dialogues. la réalisation est dans le même style.
Beaucoup de gachis pour un sujet fort et qui aurait pu faire un grand film. Malheureusement tres caricatural , des acteurs moyen et surtout beaucoup trop gentillet par rapport au sujet de depart.
Il fallait oser et Sou Abadi l'a fait en ne ménageant pas ses effets. Tout le monde en prend pour son grade dans cette comédie alerte : les jeunes radicalisés de banlieue, les jeunes bobos de Science Po, les anciens révolutionnaires d'Iran avec une même jubilation dans la dérision. Certains passages sont un peu trop appuyés mais on ne boude pas non plus son plaisir à quelques échanges verbaux hilarants ou situations drolatiques. Anne Alvaro est magistrale avec son accent iranien qui ressort quand elle s'énerve et le trio Moati/Jordana/Lebghil déborde de spontanéité et de vérité. Enfin une comédie drôle et pas idiote.