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Biertan64
49 abonnés
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3,0
Publiée le 25 février 2019
Mauthausen était un des camps de concentration les plus durs de l'Allemagne nazi. Ici, on nous présente une version édulcorée, où un prisonnier qui casse un labo et qui essaye d'étrangler un officier SS est puni par deux-trois gifles (!), où les déportés montent une pièce de théatre à laquelle assistent les gardes et le commandant (!!), où un unijambiste, un manchot, un enfant peuvent survivre dans ce camps de travail inhumain (!!!)...Bref un manque de réalisme certain, y compris à travers le personnage de Mario Casas (qui se contente de se raser la tête pour justifier de son statut de déporté, quand des Tom Hanks ou des Christian Bale ont perdu des dizaines de kilos pour jouer certains de leurs rôles). Quant à l'histoire de négatifs à sauver pour pouvoir témoigner après la guerre, le scénario peine à nous faire comprendre la difficulté et l'importance de la tâche. Cela reste un film Netflix, avec ses nombreux défauts, mais traitant d'un sujet sérieux dans l'univers concentrationnaire nazi et qui à ce titre mérite d'être vu.
Je voudrais préciser qu’à Mauthausen Francesc Biix a également contribué avec quelques autres dont mon père Jose Fernandez-Sanchez (matrícule 3845) un orchestre La Rondalla de Mauthausen qui a donné des spectacles y compris devant les SS! Ils ont aussi accompagné les « acteurs » de la pièce présentée dans le film Je conseille aux incrédules la lecture du livre de Luis Garcìa Manzano que j’ai traduit en français et publié aus éditions Privât à Toulouse Ces faits de Résistance dans le camp sont authentiques. Jacques Fernandez
Bons acteurs, certainement bien documenté, retrace les horreurs perpétrés, le film pêche par contre sur son rythme avec des séquences souvent trop longues et un environnements "trop" studio. Reste de devoir de mémoire (n'en déplaise à certains) nécessaire. 3/5 !!!
« Le Photographe de Mauthausen » est d’autant plus frustrant que Mar Taragona avait tous les éléments à sa disposition pour déboucher sur l’excellence. L’histoire, émouvante, les acteurs, exceptionnels, des moyens importants, suffisants pour effectuer une impressionnante reconstruction du camp, sinistrement célèbre. Hélas, la réalisatrice peine à faire démarrer son action de manière efficace. Certains dialogues ne permettent pas une compréhension fluide de l’intrigue. En outre Taragona fait des choix qui manquent de logique. Elle étire, parfois de manière excessive, certaines scènes (ex : après la pendaison), ce qui a pour effet de plomber le rythme par moments, alors qu’elle écourte d’autres scènes qui méritaient un traitement plus étayé, pour une meilleure compréhension de certains détails importants (ex : les scènes en rapport avec les falsifications de noms au début). Enfin, les commentaires en off du début apportent peu à une meilleure appréhension de la portée historique du drame, en revanche l’absence de commentaires, ou d’écrits concernant les protagonistes, à la fin est regrettable. Ils auraient permis de mieux souligner cet aspect peu connu de l’histoire des Espagnols de Mauthausen.
Super film! Franchement je suis resté scotché du début à la fin. Le film vous plonge dans le fonctionnement du camp, des rôles de chacun et évidemment des ignominies qui s'y passent.. Il n'y a pas de mélodrames ou d'adaptations cinématographiques qui me font fuir beaucoup de films de ce type. Ici, le réalisateur réussi à nous immerger complètement dans la peau des prisonniers du camp, de façon brut, sans filtre. La présentation des vraies photos à la fin du film nous montre que ce dernier est basé sur des faits réels. De me dire que certains passages du film ce sont passés réellement de cette façon m'a laissé bouche bée... Il y a cependant quelques maladresses mais je ne m'attarderai pas dessus et vous laisse en juger par vous même car ce film mérite vraiment d'être vu.
Ce film souffre de deux défauts majeurs : le manque de moyens et l'invraisemblance de certaines séquences. On ne ressent jamais l'ampleur de ce gigantesque complexe concentrationnaire. On a l'impression qu'il n'y a que quelques centaines de détenus tout au plus, on n'en voit que quelques dizaines. Par ailleurs, à la veille de leur libération, nombre de figurants ont beaucoup trop bonne mine, notamment le héros, ce qui nuit considérablement à la crédibilité. La scène des crimes commis au cours d'une réception d'une famille d'officier parait très artificielle et peu réaliste, car les pires SS préservaient leurs familles et ne les faisaient pas assister aux horreurs. Les prisonniers qui travaillaient au service de familles allemandes étaient mieux traités. Néanmoins, et en dépit aussi des libertés prises avec l'histoire, ce film a le mérite de rappeler que des milliers d'Espagnols qui avaient combattu Franco ont souffert dans ce camp effroyable. Il évoque aussi l'organisation clandestine des communistes espagnols, bien que le sujet ne soit pas développé. Certaines scènes sont réussies, comme le spectacle donné par des détenus, conforme cette fois à la réalité historique. Sur l'univers concentrationnaire, il y a tout de même eu de meilleurs films, comme Les faussaires (film allemand), mais on attend toujours le chef d'oeuvre du genre. Le sujet est sans doute difficile et délicat à traiter tellement l'horreur de la réalité dépasse l'imagination. La liste de Schindler, sans doute le film qui a disposé des plus gros moyens, relève d'une vision totalement américaine imprégnée de l'idéologie sioniste. Dans ce contexte, Le photographe de Mathausen, malgré ses limites, doit être vu comme un hommage à ceux qui ont continué à résister à la barbarie nazie dans des conditions atroces.
vraiment intéressant pour ceux qui apprécient le genre , les films historiques relatant de la seconde guerre mondiale qui a toujours été un univers riche à souhait au travers de toutes ces événements. le scénario tient la route et nous captive sur la longueur pas de soucis , les personnages ne sont pas très étoffés et manque cruellement de profondeur tout comme l intensite dramatique du film qui reste très softs le film est facile à voir et cela manque ,car on s attend toujours à quelque chose de poignant.. de toute façon le défaut de cette série b très correcte et son manque de moyen flagrant pour en faire un liste de schindler , la vie est belle..... mais peu importe c est un fait historique tres intéressant que je ne connaissais pas du tout donc bravo d avoir porter le projet à l ecran
L'histoire de Francesco Boix constitue une autre pierre à l'édifice de compréhension de la Shoah et l'importance documentaire des preuves sauvegardées. En terme historique, le film fait le travail. Malheureusement, et c'est de plus en plus fréquent ou parce que de précédents chefs-d'oeuvre servent de mesure-étalon, la forme pose problème puisque tout, absolument tout, sonne faux, et le film hésite constamment entre la trace documentaire et les outils cinématographiques modernes, avec une mollesse de caractère qui empêche ne serait-ce qu'une froide implication du spectateur. Tout cela est finalement résumé par un générique qui reprend très justement les véritables clichés pris à Mauthausen, mais montés comme un clip MTV sinon irrespectueux, du moins d'une maladresse gênante. La Shoah nécessite une rigueur, une difficile balance entre cinéma et documentation, une réussite obligatoire, si l'on veut que 80 ans plus tard, les populations y soient encore sensibles.
Déçu... j'attendais beaucoup de ce film, la bande annonce m'avais mis l'eau à la bouche, mais au final, comme la plupart des bandes annonces, l'intégralité du film était présent dans celle ci... le film est plat, presque ennuyant, les dialogues mal fichu, je trouve les acteurs vraiment pas terrible... bref je n'en retient pas grand chose, dommage car quand on sais ce qu'il c'est passé à Mauthausen, il y avait moyen de faire un film vraiment bien.
Un excellent film qui nous retrace une nouvelle fois une histoire vrai des l’horreur pratiqué par les nazi pendant cette époque. Des courageux homme et femme face au danger, désespoir, mort et sur face à cette barbarie humaine.
J'ai vu un film... "Le photographe de Mauthausen' qui nous présente le sort des prisonniers politiques espagnols (communistes et anarchistes, pour la plupart), après leur défaite face à Franco, dans ce sinistre camp de concentration de Mauthausen... On est happé par l'histoire de ceux qui résistent, comme ils peuvent, face à la barbarie nazie...
Ici, un assistant photographe espagnol d'un officier nazi va réussir à sauvegarder les négatifs de l'horreur du quotidien du camp... Ces photos, figées et en noir & blanc; vont donner lieu à des reconstitutions de séquences, particulièrement éprouvantes. En devenant le témoin privilégié des exactions des SS, il va pouvoir se constituer une collection de négatifs qu'il va sauver coûte que coûte, au prix de nombreux sacrifices, pour pouvoir apporter les preuves de l'inhumanité de ce système concentrationnaire... Car sans preuve, comment croire à l'incroyable ? Comment nommer l'innommable ? Comment confondre les coupables ?
Bien que tirée d'une histoire vraie, on espère que certaines séquences (l'anniversaire d'un gamin de 10 ans qui reçoit un Lüger qu'il va essayer, sur les conseils de son Colonel de père sur un des prisonniers... glaçant...) soient un peu exagérées... Quoi qu'il en soit, on perçoit la dimension aléatoire de la vie dans ce système qui avilit l'humain...
Les comédiens et figurants semblent aussi avoir été soumis à rudes épreuves, tant ils sont amaigris, les traits creusés et le regard vide... Par contre le film souffre d'un manque de moyens car on ne perçoit pas la dimension immense de ce camp, ce qui nuit à la crédibilité du film dans son ensemble.
Extrait Wikipédia : Le camp de concentration de Mauthausen (ou Mauthausen-Gusen après l'été 1940) était un camp de concentration (KZ ou KL) instauré par le régime nazi du Troisième Reich autour des villages de Mauthausen et de Sankt Georgen an der Gusen en Haute-Autriche à environ 22 km de Linz.
L'emplacement du camp de concentration de Mauthausen a été sélectionné avec celui du deuxième camp de concentration de Gusen, en mars 19381. On construisit d'abord le premier camp de prisonniers à Mauthausen, mais il se développa avec le deuxième camp de Gusen pour devenir l'un des plus grands camps de travail en Europe occupée.
En plus des quatre camps situés à Mauthausen et dans les environs de Gusen, plus de 50 camps annexes, situés en Autriche et dans le Sud de l'Allemagne dépendaient du complexe de Mauthausen-Gusen et utilisaient les prisonniers comme main-d'œuvre. Parmi les camps annexes du KZ Mauthausen-Gusen se trouvaient des carrières, des fabriques de munitions, des mines, des usines d'armement et d'assemblage d'avions.
En janvier 1945, l'ensemble des camps dirigés depuis le bureau central de Mauthausen rassemblait plus de 85 000 prisonniers. Le nombre total des victimes est inconnu mais la plupart des sources parlent de 122 766 à 320 000 morts pour le complexe dans son entier. Les camps formaient l'un des premiers grands complexes concentrationnaires nazis et furent parmi les derniers à être libérés par les Alliés. Les deux camps principaux, Mauthausen et Gusen, étaient les seuls camps du système concentrationnaire nazi en Europe classés « camps de niveau III », ce qui signifiait qu'ils étaient destinés à être les camps les plus durs à l'intention des « ennemis politiques incorrigibles du Reich » dont les prisonniers n'étaient pas censés revenir. Mauthausen-Gusen était plus particulièrement destiné à l'élimination par le travail de l'intelligentsia des pays occupés par l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.
Étant friand de ce genre de film sur des faits horribles de la guerre , j'ai été globalement déçu et jamais emporté par l'histoire et l'interprétation en général
Comme son nom l'indique, « Le photographe de Mauthausen » nous plonge au cœur de l'enfer concentrationnaire du 3ème Reich. On y suit un groupe de prisonniers politiques Espagnols, récemment déportés et qui tentent de survivre par tous les moyens. L'un d'entre eux, photographe de formation, parvient à se faire « embaucher » dans le laboratoire photo du camp. Il devient ainsi un témoin privilégié de l'horrible sort réservé à ses codétenus. Peu à peu, à force de ruse et en prenant des risques insensés, il parvient même à cacher des négatifs qui pourraient éventuellement servir de preuves de la barbarie nazie. J'ignore si le scénario se base sur des faits réels mais l'histoire est suffisamment réaliste pour maintenir la tension pendant tout le film. Certes, la réalisatrice ne parvient pas toujours à éviter les longueurs inhérentes au relatif manque d'action... mais l'ensemble reste cohérent et agréable à suivre. La qualité de la distribution n'y est sans doute pas étrangère, tous les acteurs jouant le jeu avec une remarquable implication. Au final, même si ce n'est sans doute pas le meilleur film sur le sujet, « Le photographe de Mauthausen » tire largement son épingle du jeu et remplit allègrement son rôle historique et sociétal.
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5,0
Publiée le 20 juillet 2020
Le photographe de Mauthausen raconte fidèlement une histoire vraie peut-être trop fidèlement pour les faibles de cœur. Ce film finement joué qui a dû être atroce pour les acteurs est un incontournable pour sa valeur historique. La recréation de scènes capturées par le vrai photographe est étonnante pour leur précision détaillée et le film donne vie avec brio aux images capturées à l'origine en noir et blanc. J'ai donne à ce film une note 5 étoiles. Le décor ainsi que le jeu des acteurs étaient parfaitement crédibles tels quels et vous serez aspiré dans un cauchemar dès le début du film jusque a la dernières minutes. La plupart des films de la Seconde Guerre mondiale parlent de la victoire de l'Amérique sur l'Allemagne Nazie. Dans ce film vous pouvez voir la souffrance espagnole pendant la guerre. Et c'est aussi une histoire vraie ce qui rend le film plus grand. Cela seul fait de ce film un énorme succès pour moi...
J'ai eu la "chance" de visiter ce camp avec un survivant comme guide. Ce film m'a replongé dans l'atrocité racontée par Mr Paul Le Caer (Paix à son âme). Dieu merci le film est moins violent que les faits réels même s'il reste très dur à visionné pour ma part. Les souvenirs refont surface.