Nemesis (Sam Was Here), Késako ? Ce film, sorti de nul part, Direct 2 DVD, casting technique complètement inconnu, acteur principal qui, à la base, est top model, film tourné en 12 jour, budget "médiocre". Bon on est d'accord, tout ça peut effrayer. Mais c'est la que Nemesis va surprendre, la réalisation est plus qu'impressionnante, que ce soit en terme d'acting pour Rusty Joiner, mais aussi pour la photographie, le rythme général et surtout la bande son, assurée par le duo electro au nom atypique de Christine, qui donne un cachet très "80's" savamment mené. Je met en garde cependant sur une chose, n'espérez pas un véritable twist final qui vous expliquera tranquillement les 1h10 que vous venez de regarder. La fin pourra sembler encore plus démente que le reste, et ce sera à vous d’interpréter ce que vous venez de voir. En tous cas, NEMESIS est un film à voir!
"Sam was here", le titre original, va rapidement à l'essentiel et nous plonge dans un climat d'insécurité permanent, une ambiance oppressante dont la tension va aller crescendo sans plus jamais relâcher le spectateur. Cette course-poursuite en plein désert est très bien mise en valeur par des paysages magnifiques et une bande originale intéressante ayant des relents de celles accompagnant les films de John Carpenter. Le réalisateur (un petit frenchy) choisit de laisser le public donner libre court à son imagination pour interpréter cette chasse à l'homme, mais a-t-il eu raison de ne pas donner d'explication ? Certains ont besoin de savoir ! C'est peut-être pour cela que les français ont choisi de changer le titre pour "Nemesis" qui sous-entend la vengeance ou un alter ego maléfique...
Belle image, belle musique, bonne interprétation, des références... et pourtant on s'ennuie ferme. Oui le film a du style, il est étrange et ça pourrait être une bonne chose mais il faut penser à distiller des réponses et de la vie sinon ca devient abscon.
Curieux d'avoir donné ce titre à ce court long métrage ; en effet nous n'avons pu véritablement en transposer un sens précis : justice, vengeance, destin ? La Némesis des Grecs avait moult cordes à son arc et encore plus de flèches. Ce qui ne nous guidera pas non plus pour comprendre le final du film qui semble rester en suspens. Mais cela s'estompe vite si l'on considère l'histoire comme un condensé, un tout lequel n'a pas besoin d'une conclusion définitive sachant qu'il ne peut y en avoir. En tout cas le suspens fera oublier quelques imperfections mineures dont il est inutile de parler , nous aimerions voir sur les écrans plus d'oeuvres comme celle-ci qui est une belle réussite. Bel acteur, belles images, beau témoignage sur le monde moderne et ses avatars inquiétants.
Christophe Deroo adapte son propre court-métrage "Polaris" sorti trois ans plus tôt. Dans "Sam Was Here", on suit donc Sam, un représentant envoyé dans un coin perdu pour faire du porte-à-porte. Sur place, il tombe sur une ville morte qui à défaut d'être habitée est animée par une radio locale qui semble être toujours très au fait de ce qu'il se passe ce qui finit par être troublant. Le réalisateur ne perd pas de temps et nous plonge très vite dans une atmosphère oppressante créée grâce à ce cadre parfaitement exploité, à un habillage sonore particulièrement excellent et à une situation inquiétante avec ce tueur en série qui rôde dans les alentours. L'histoire est étrange, on ne sait pas ce qu'il se passe et pourquoi cet homme semble être traqué et harcelé seulement, il suffit d'être patient pour avoir quelques éléments de réponses. Tout n'est pas explicite comme en témoigne ce final qui peut nous laisser sur notre faim, mais vraiment, j'ai trouvé le scénario bien construit avec des éléments rationnels comme irrationnels qui brouillent encore plus les pistes. J'adore les films à ambiance qui montent en puissance et celui-là a comblé mes attentes. C'est un excellent film aussi simple qu'efficace qui est à la fois captivant, intrigant, violent et intense. En somme, un premier film réussi.
Celles et ceux qui me suivent savent que je n'aime pas les films qui ont une fin n'ayant aucun sens. J'ai toujours laissé aux autres les productions à interpréter. Si je regarde un film, c'est pour rire, ou me divertir, pas pour tenter de mettre un sens à ce que je vois parce que l'histoire ne l'explique pas. Et, ici, si le quasi seul personnage que l'on voit n'est pas mal joué et qu'il y a un suspens qui tient à peu près la route - bien qu'assez faible et n'améliorant pas un scénario peu élaboré - , la fin arrive comme ça, sans explication. Explication que le personnage principal a tenté de trouver depuis quasiment le début, sans succès, comme moi. Heureusement que Nemesis ne dure même pas 1h15.
Pour un premier film, Christophe Deroo tutoie de peu le chef d’oeuvre. Des images splendides accompagnées d’une bande originale idéale au service d’une intrigue pleine de suspense, tous les éléments étaient presque là pour faire de Nemesis un très grand film. Il n’y a que la fin qui nous laissera un goût d’inachevé même si c’est ainsi que le réalisateur l’a voulu. Que cela ne vous empêche cependant pas de découvrir ce long métrage qui donne espoir en une nouvelle génération de réalisateurs français. [lire la critique complète sur le site]
voilà un petit film plutôt bien troussé, l'acteur principal, Rusty Joiner, s'en sort bien. l'image est maitrisée, rien à redire de ce côté. la fin est un peu brouillonne et aurait mérité d'être un peu rallongée, c'est quand même un peu confus (moi, je ne suis pas sûr du pourquoi du comment). je pense que les distributeurs en ont conscience, vu qu'il n'y a eu qu'une seule séance en tout et pour tout, mais franchement, pour son premier long, Christophe Deroo n'a pas à en rougir, c'est bien mieux que la plupart des productions similaires que j'ai pu voir, même si ça reste quand même scolaire.