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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 3 août 2021
Dévastée par le chagrin après la disparition mystérieuse de son amant magicien Louise est envoyée dans un asile psychiatrique. Neuf mois plus tard elle donne naissance à Ange un petit garçon doté d'un don incroyable car il est invisible. Pour le protéger de la cruauté du monde extérieur sa mère lui cache son existence. Ange grandit tout à fait normalement jusqu'à ce qu'il rencontre Madeleine une petite fille aveugle de son âge qui vit à proximité. Ils deviennent rapidement inséparables Madeleine ignorant toujours l'invisibilité d'Angel. Jusqu'au jour où Madeleine annonce un événement qui va bouleverser leur vie elle va recouvrer la vue. Une histoire a dormir debout avec des acteurs et actrices qui eux on l'air de dormir je me demande pourquoi je donne 2 étoiles a cette dinde...
appuyé par une mise en image délicate, il y a une certaine poésie dans ce drame fantastique. c'est aussi et surtout 2 belles histoires d'amour. le scénario aurait pu être davantage travaillé mais l'ambiance qui s'en dégage est fascinante.
Restons surréaliste...ceci n'est pas un film. C'est une poésie filmée, un film que l'on regarde, certes, mais surtout que l'on ressent. Ici, tous les sens prennent sens. Une réflexion sur la perception des choses, sur les sensibilités individuelles, sur les différences, la folie... C'était un pari osé que de faire un film sur ce thème, le risque de tomber dans le ridicule était grand. Mais le pari est tenu, et dès qu'on a admis le postulat de départ, on se laisse porter par la magie des voix, par la sensualité des images.
"Mon Ange", c'est la romance entre une petite fille aveugle et un petit garçon invisible. C'est l'histoire d'une attraction régie par la voix, dont le film conte le déroulement à travers les yeux du petit garçon. Une histoire comme celle-là ne se rencontre pas à tous les coins de rue ; de prime abord, il y a donc matière à se sentir dérouté. Mais une fois la surprise passée, le film nous embarque dans la conscience d'un enfant invisible, dont les émotions à fleur de peau nous parviennent avec une transparence étonnante, sans que jamais son corps ne nous soit révélé. Pour transposer une histoire comme celle-là, où l'essentiel passe par l'ouïe et l'imagination alors que le cinéma est avant tout un art figuratif, il faut avoir une certaine audace. Le ton reste exactement le même ; la romance est toujours prise au sérieux. Et pourtant, on se laisse porter par le lyrisme du récit, en ne sachant trop pourquoi ni comment. Certains trouveront cela farfelu, mais moi, je préfère revenir à la fin première de la poésie : celle de ressentir plutôt que de penser. Et ressentir, c'est ce que nous propose "Mon Ange", avec lequel nous éprouvons la pureté d'un amour étonnant entre deux amants qui ont si peu de choses en commun que c'en devient carrément dingue. Et en même temps, c'est si beau...
C’est Jaco van Dormael qui produit le film de son ancien collaborateur, et on y retrouve un peu de son univers. C’est Thomas Gunzig qui en a écrit le scénario et on y retrouve aussi un peu du sien. ‘Mon ange’, c’est la romance au long cours d’un petit garçon invisible et d’une petite fille aveugle, qui grandiront sans jamais se perdre de vue (ce trait d’humour est strictement involontaire) ; de quelqu’un qui ne se sent exister que dans les yeux de celle qui ne le voit pas, et d’une autre qui souffre de ne pouvoir donner corps à son imaginaire, sans deviner que ce n’est pas son handicap qui pose problème. Afin d’accroître l’implication du spectateur, le film est tourné exclusivement en vue subjective du point de vue du garçon, un procédé dont l’utilisation dans le cadre d’une romance a tout de même pris un coup de vieux depuis ‘La femme défendue’ de Philippe Harel il y a 20 ans. ‘Mon ange’ s’envisageait sûrement comme une oeuvre tendre, fragile et diaphane, profonde et déchirante. Du point de vue du spectateur, si l’originalité du sujet et la facture visuelle convaincante font illusion quelques minutes, on en arrive rapidement au constat que ‘Mon ange’ se prend un peu trop au sérieux pour son propre bien. La joliesse de la photographie vire à la sophistication stérile et alors que le concept aurait pu déboucher sur une certaine légèreté, ce n’est même pas le cas durant la première partie du film, qui couvre l’enfance des protagonistes. A l’âge adulte, c’est encore pire : la gravité fiévreuse de ces échanges amoureux vire au ridicule, comme ces petits couples d’adolescents qui sont persuadés que l’histoire du monde n’avait jamais vu des sentiments de l’ampleur de ceux qu’ils éprouvent. Quitte à parler d’aveugles qui ne voient pas l’objet de leur affection, je préférais encore de la rom’com alimentaire à la ‘Un peu, beaucoup, aveuglément’, avec Clovis Cornillac et Mélanie Bernier.
Ami de la philosophie, bonjour ! Il vous en faudra pour vous laisser pénétrer par le postula. Mais une fois chose faite, on se laisse envouté avec délectation par cette fable psychiatrique.
Dommage que ce film passe inaperçu, j'ai adoré ce film... Un film surprenant, pas mielleux, un peu étrange au début, magnifique d'être ange tout au long du film. Le scénario est original, les images, belles et douces comme les dialogues. Une évasion spirituelle à ne pas manquer...