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Votre avis sur Fous d'Irène ?
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Kurosawa
Il faut imaginer deux secondes Jim Carrey en flic schizophrène, père de trois enfants noirs qui se révèlent être des génies absolus, qui va devoir escorter Irene Waters (Renée Zellweger en grande forme) dans un autre état, en alternant de façon imprévisible ses deux personnalités : le délire est énorme, normal, nous sommes chez les Farrelly ! Les auteurs de "Mary à tout prix" greffent à cet improbable road movie une intrigue policière relativement faible dans la mesure où les personnages censés représenter l'ordre sont limités dans leur écriture. Le film puise son énergie et sa folie à la fois dans son duo Carrey-Zellweger, troublant à force de ne jamais incarner des personnages stables, puisque l'interprétation déchaînée de Carrey, dont les mimiques obscènes n'ont pas fini de nous hanter, s'adapte à un autre duo composé de Hank et de Charlie, deux personnalités radicalement différentes, notamment sur le plan de la sociabilité et de la sexualité. C'est sur ce point que les Farrelly sont très forts en ne reculant devant rien : leur humour scatologique fait des ravages et déclenche des sommets d'hilarité,
spoiler:
comme ce raccord qui voit successivement Hank prêt à déféquer et, au plan suivant, du chocolat qui vient se poser sur un cornet de glace; il est également difficile d'oublier ce pauvre officier visiblement gêné par la tête d'une poule coincée dans son entrejambe.
Totalement potache, le film perd en rythme à cause de son dispositif de montage parallèle, mais réjouit par la tendresse sincère qu'il porte à ses personnages, une générosité qui exprime à elle seule le degré auquel il faut prendre les blagues des Farrelly
Totalement potache, le film perd en rythme à cause de son dispositif de montage parallèle, mais réjouit par la tendresse sincère qu'il porte à ses personnages, une générosité qui exprime à elle seule le degré auquel il faut prendre les blagues des Farrelly
7eme critique
La schizophrénie se traite de façon humoristique chez les frères Farrelly ! Très amusant, bourré de bonnes idées, bien gras, bien imagé, et surtout bien mis en scène, ce "Fous d'Irène" est exactement le genre de film où l'on prend plaisir à voir évoluer LE Jim Carrey que l'on aime. La folie de l'acteur s'exprime parfaitement entre les caméras de ces frères farfelus, après le délirant "Dumb & Dumber".
Une bonne comédie où Jim Carrey est toujours aussi drôle et forme un duo assez savoureux avec Renée Zellweger.
Même si ce n’est pas pour moi le meilleur Jim Carrey, j’ai trouvé que c’était une bonne comédie. Il y avait selon moi un trop gros décalage avec ces deux personnalités. J’adore quand on va avoir Hank aux manettes. Il est percutant et n’a pas la langue dans sa poche. Ses répliques sont souvent excellentes. L’humour va même parfois être choc, voir graveleux. Jim Carrey est à fond durant ses parties et peut se lâcher. On sait à quel point il est drôle dans ces moments-là. Quand il est comme cela, il ne s’arrête pas. Par contre, quand il va être en mode « Charlie », il est un peu ennuyant. C’est dommage car ça met des coups de mou qui casse la dynamique. À plusieurs, reprise j’ai eu du mal à rester dedans. Certes, il y a des passages Charlie drôle quand il se fait victimiser. Je sais c’est un rire malsain, mais à part ça il n’apporte rien. L’association de Jim Carrey avec Renée Zellweger n’est pas non plus exceptionnelle. Par contre, les personnages secondaires rajoutent une vraie richesse comme pour Michael Bowman jouant le serveur Whitney, et surtout les trois fils de Charlie. Ceux-ci vont envoyer du lourd. Dans ce trio, Anthony Anderson va être celui qui réussira le mieux sa carrière au cinéma.
Une comédie avec l'humour trash et sensible a la fois des Farrelly , une histoire d'amour étrange , qui tourne autour d'un road-movie avec des flics véreux . Mais le point délirant du film , c'est le héros ou plutôt les héros , Hank et Charlie , deux personnalités bien distinctes dans un seul corps , c'est ce qu'on appelle plus couramment la schizophrénie . Un fou , déjanté , dérangé même , Jim Carrey nous offre toute son artillerie de mimiques hilarantes et de folie passagère comme il sait si bien le faire . Avec lui , Renee Zellweger est la , mais c'est tout : elle ne sert que de motif , de raison a toute la folie de Jim Carrey (Par contre , Chris Cooper est ENCORE dans un rôle de flic , et les trois fils sont justes énormes et le coup de l'hélico !) . Tout en retenu , les Farrelly vivent un long fleuve tranquille , en s'amusant a suivre Jim Carrey , le laisse libre de toute sa dinguerie mais sans s'imposer , ils préfèrent (et c'est pas plus mal , avec un acteur comme Carrey) se ranger .
Une comédie toujours aussi drôle , avec un Jim Carrey au sommet et encore un petit sujet de fond évoqué .
Une comédie toujours aussi drôle , avec un Jim Carrey au sommet et encore un petit sujet de fond évoqué .
Seconde collaboration entre Jim Carrey et les frères Farrelly. Très bon film, avec un ton plus soft et des gags moins graveleux que leurs 2 précédents films. La thématique de la schizophrénie est utilisée jusqu'au bout et le scénario est très bien ficelé pour une comédie. On rigole d'un bout à l'autre. C'est un très bon film, l'un des meilleurs parmi ceux réalisés par les Farrelly.
Encore une histoire déjantée pour ce film des deux joyeux frangins Farrelly, qui ici, même s'ils ne sacrifient pas pour le bien de leur film leur habituelle vulgarité, pondent une farce cynique (mais pas méchante) pleine de cocasserie et de peps. Le film repose un peu sur les épaules de Jim Carrey, hilarant dans sa double personnalité complètement folle, mais le film est enjoué, drôle, rythmé, et la musique est franchement sympa. "Fous d'Irène" est un de ces films de fin de semaine, pas inoubliables, mais sans prise de tête, et très relaxants. De loin la meilleure bizarrerie comique du tandem avec "Dumb and Dumber".
Quand Jim Carrey a explosé dans la deuxième moitié des années 90 avec ses célèbres succès comme les Ace Ventura, The Mask et Batman Forever, il m'amusait. Aujourd'hui, il me fatigue. C'est assez bizarre. Alors quand en plus dans Fous d'Irène, il joue un shérif schizophrène...Ça veut dire deux fois plus de Jim Carrey. Ça vire à l’indigestion. Un peu comme Le Professeur foldingue. Chacune des personnalités cherche à prendre le contrôle l'une sur l'autre et ça aboutit à un festival de grimaces, de gesticulations, de pétages de plomb entraînant tout sur leur passage et laissant peu de place à Renée Zellweger. Moi, ça m'a épuisé mais ceux qui sont des fans irréductibles de Jim Carrey et qui sont toujours à fond sur son humour, je leur tire mon chapeau. Pour rigoler, il reste les situations trashs imaginées par les frères Farrelly (le nain, la vache, le godemiché) et, durant le périple de Charlie et d'Irène, leur description d'une Amérique profonde, très profonde, et de ceux qui la composent. Je ne suis pas sûr que l'ouragan Jim Carrey fut le meilleur ambassadeur de leur humour. Pour Fous d'Irène, je précise, car je n'ai pas vu Dumb and Dumber.
pierrre s.
Si elle n'atteint pas les sommets de Mary à tout prix, cette comédie des frères Farrelly est tout de même réussie.
Voilà des années que je n'avais pas vu ce film. Mais j'en gardais un bon souvenir. Tout d'abord, comment peut-on en vouloir à celles et ceux qui flinguent cette comédie ? C'est vrai que le casier est lourd quand on y réfléchit bien : grossière, vulgaire, grasse, parfois obscène, scato (le temps d'une séquence) et biaisant complètement la schizophrénie. En clair : une comédie bien régressive. Pas une once de subtilité et d'intelligence là-dedans. Les frangins Farelly se lâchent complètement, ne reculent devant rien. Mais alors, pourquoi une telle note pour ma part ? Pour plusieurs raisons : déjà, parce que les frères Farelly ne trichent pas. Ils savent que leur film est débile mais ils assument du début à la fin. Ensuite parce que ça regorge de trouvailles : la vache qui ne veut pas mourir, les enfants noirs, surdoués mais qui causent comme de vrais charretiers et bien d'autres encore. Bien sûr, aucune de ces trouvailles n'est subtile, certaines sont même vachement douteuses (la glace au chocolat). Mais peu importe, tout ça est un délire complet réjouissant. Si on arrive à encaisser tout ça bien évidemment. Et puis, il y a Jim Carrey. Qui d'autre que lui pouvait donner vie à ce flic ayant une double personnalité ? Personne. Ici, l'acteur est déchaîné comme rarement. Il faut remonter au second Ace Ventura pour le voir aussi timbré. Il nous fait là un festival de mimiques obscènes que l'on est pas prêts d'oublier. Pour moi, c'est ici que s'exprime à la fois tout son potentiel comique et tout son potentiel physique. Face à lui, Renée Zellweger, avec sa bouille craquante, apporte tant bien que mal un peu de calme. Le duo qu'elle forme avec Carrey fonctionne bien. Moi, le seul gros reproche que j'ai à faire à ce "Fous d'Irène", c'est une fin un peu foutraque. Les quelques baisses régime n'ont en rien altéré le pied que j'ai pris. Un film stupidement drôle, qui en amusera autant qu'il en énervera. Entre le vagiclean et la baston Charlie-Hank, il y a de quoi faire.
Jonathan M
Pas vraiment utile de prouver une fois de plus le génie de l'acteur, mais je ré-approuve volontiers mon admiration à son jeu. Jim Carrey est un Louis de Funès 2.0, ce talent de jouer avec son visage et ses expressions, un air absurde et en même temps tellement au-delà du conventionnel, sa puissance comique n'est que décuplé. Dans une bonne comédie, il faut un bon pitre, mais aussi de bons partenaires. Sans faire offense à Renée Zellweger, qui assure, l'acteur américain pourrait se suffire à lui-même tellement il occupe l'espace. Sous forme de road-trip sous acide, des dialogues très crues et une sur-enchère de la bonne vanne, Fous d'Irène est un exercice de style vachement drôle et pittoresque à la fois. Franchement, à part empiler les compliments pour l'acteur, difficile de trouver autre argument pour se précipiter dans son canapé.
Les frères Farrelly ont bien réussi leur coup avec Fous d'Irène. Le film aurait surement été beaucoup moins bon sans Jim Carey, l'acteur aux multiples facettes (si je puis dire...). Le scénario est passable mais assez classique et l'humour est réussie en partie grâce à l'acteur. Bref, une bonne réussite pour Me, Myself and Irène. 3/5
une nouvelle comédie loufoque du duo des frères Farrelly avec toujours Jim Carrey en vedette qui tient ici le rôle d'un policier qui a contenue tout ça rage au fond de lui sauf qu'un jour il pètent les plombs ce qui lui provoque un double de la personnalité avec une partie bonne et une partie mauvaise qui ne pense qu'à faire
Des bêtise et des chose pas très bien alors que l'autre partir de lui n'est autre qu'un peureux de tout et n'importe quoi . Même si le film n'est pas forcément le meilleur de duo de réalisateur Jim carrey grâce à sont immense talent arrive à faire rire , et même dans les scène pas très drôle on vois qu'il a un grand niveaux pour reussir à faire des choses que d'autres n'y arriverai pas , des scène pas mal jouer, mais hormis Jim carrey les autres acteur laisse tous plutôt à désirer . On rigole , peut être que certaine scène sont devenue culte , on passe un bon moment même si c'est pas du très haut niveaux ( évidemment il faux voir ce films avec beaucoup de second degrés sinon cela ne sert à rien )
Des bêtise et des chose pas très bien alors que l'autre partir de lui n'est autre qu'un peureux de tout et n'importe quoi . Même si le film n'est pas forcément le meilleur de duo de réalisateur Jim carrey grâce à sont immense talent arrive à faire rire , et même dans les scène pas très drôle on vois qu'il a un grand niveaux pour reussir à faire des choses que d'autres n'y arriverai pas , des scène pas mal jouer, mais hormis Jim carrey les autres acteur laisse tous plutôt à désirer . On rigole , peut être que certaine scène sont devenue culte , on passe un bon moment même si c'est pas du très haut niveaux ( évidemment il faux voir ce films avec beaucoup de second degrés sinon cela ne sert à rien )
Heureusement qu'il y a l'immense Jim Carrey, car Renée Zellweger n'a pas plus de charisme qu'un manche à balai. Quelques vannes sont géniales mais d'autres sont vraiment lourdingues.
Plutôt dans la partie la plus survoltée de la filmographie des Farrelly. J’y ai vu quelques-uns de leurs meilleurs gags, mais malheureusement cette intrigue de comédie policière poussive est laborieuse et prend trop de place, avec une voix off bien lourdingue censée mieux faire passer la pilule. Renee Zellweger est assez mauvaise, mais Jim Carrey est à son meilleur. J’en retiens surtout une nouvelle exploration par la comédie US du thème du handicap (ici la maladie mentale), un peu dans l’esprit d’Amour et amnésie, avec une façon qui me plaît beaucoup de donner toute leur place aux freaks et aux geeks, exclus du reste du cinéma US.
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