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Alejandro Almodoclint
18 abonnés
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3,5
Publiée le 26 juin 2017
La lenteur de certaines scènes, la réalisation inégale et le manque de rythme ne remettent absolument pas en cause la qualité du film car ce thriller psychologique avec un scénario originale et bien ficelé. Tout d'abord parceque Laurent Lafitte y est exceptionnel. Généralement vu dans des rôles plus drôles, le membre de la Comédie Française montre là, tout l'étendue de son talent. Il est grave à souhait ; on le déteste très souvent lorsqu'il est arrogant, on le plaint parfois, on l'aime à certains autres moments ce type suffisant.... Ensuite parce qu'on ne sort pas indemne de ce thriller psychologique, il nous interroge sur les rapports humains, sur les choses essentielles de la vie, sur la remise en cause. Et que dire de la surprise finale qui nous fait douter et remettre en cause tout la vision du film et ça, c'est jouissif
Malgré une petite longueur a mi-parcours, quand on a bien compris qu il y a un os, l intrigue du film est passionnante et j'ai adoré le dénouement aux 10 dernières secondes. Le jeu d acteur est très bon, autant pour Mastroianni que pour Laffitte et Zita Hanrot. On regrettera le fait de véhiculer l image que l entreprise privée soit un espace de haine et de coups bas, sans parler de celle de chef d entreprise. Un poncife facile régulier et dépassé, pardonné par le fait que cela reste une fiction.
Antoine Leconte occupe un poste à responsabilités dans une chaîne de télévision : c’est un chef tyrannique et cynique. Dans le privé il n’est pas différent. Un jour suite à une altercation avec un employé il se retrouve plongé dans le coma.
A son réveil, les données du monde réel se trouvent bien différentes de ce qu’elles n’étaient. On se demande où est la réalité et si Antoine Leconte s’est bien réveillé. En tout cas si sa conscience semble cheminer, Antoine n’évolue pas forcément vers le positif, sauf peut-être dans sa vie privée. En filigrane une critique au vitriol du monde de l’entreprise décrit comme une arène.
De très bons acteurs, Laurent Laffite en tête, mais il manque un petit quelque chose pour que j’accroche complètement à l’histoire.
Davantage d'articles sur mon blog : larroseurarrose.com
C'est bien joué par toute l'équipe du film. Le scénario est un très original. On n'arrive pas à déceler le réel se l'imaginaire. Un bon suspens sur la fin qui explique l'intrigue du film. Laurent Laffite est magistral
On dit qu'au moment de mourir, si fin imminente brutale, violente, on voit défiler sa vie en accéléré. Fabrice Gobert ne fait pas faire autre chose ici à son héros. Sauf à "compliquer" la donne, par la circonstance du coma, qui ralentit le processus, et y introduit la variable du rêve, la tentation de l'alternative. Le déplaisant haut-placé médiatiquement "Antoine Leconte" passe ainsi de la réalité (les 25 premières minutes du film - mettant en place personnages et milieu) à l'uchronie personnelle (1 h 30 durant), en "K.O" couché.... Bonne idée, mais résultat relativement décevant.
Le scénario est extrêmement laborieux, l'histoire, redondante, épuise le spectateur. Si l'on peut imaginer ce que le réalisateur a voulu faire, il est loin de parvenir à donner le change. Seul, Laurent Lafitte a du mérite à interpréter ce rôle dans cette histoire sans grand intérêt...
pour certains films , je n'ai pas tout compris ( certains films intellectuels ! ) ,mais c'est la première fois que dans un film je n'ai rien compris au scénario ! le film est bien joué , le metteur en scène a du talent , mais jusqu'au bout du film , on attend une explication à ce scénario plus qu'alambiqué et malheureusement l' explication ne viendra jamais si bien qu'en sortant de la salle on se demande ce qu'on a vu !
Après un passage remarqué à la télévision avec la série "Les revenants", Fabrice Gobert revient au cinéma pour son deuxième long métrage beaucoup critiqué mais que j'ai trouvé divertissant malgré ses défauts. Le thriller marche bien dans l'ensemble et Fabrice Gobert réussit à maintenir une aura de tension et de mystère sur son film. On peut aussi saluer la très belle réalisation avec notamment un gros travail dans les transitions entre les plans et une élaboration de la mise en scène. Laurent Laffite est comme à son habitude impeccable, tantôt glaçant d'autre fois touchant, l'acteur porte le film sur ses épaules du début à la fin. Le long métrage manque tout de même de subtilité notamment dans son approche sociétale. La démarche de montrer les dérives des grandes entreprises dans la gestion du personnel est intéressante mais ça manque de finesse pour véritablement impacter le spectateur. De plus, le film en fait un peu trop dans le mystère au risque de frôler l'overdose chez le spectateur et aurait gagner à se simplifier par moment. Le film a d'ailleurs du mal à se conclure et se termine de manière un peu décevante. "K.O" reste un film au demeurant tout à fait divertissant, intéressant dans sa gestion de le tension et dans ses parallèles (notamment la référence au cultissime "Fight club") qui manque de sobriété et de finesse mais se laisse regarder sans déplaisir.
un thriller étouffant porté par un excellent Laurent Lafitte méprisable à souhait. on se perd un peu dans le vrai ou le faux le réel ou le rêve. on sent la patte affinée du réalisateur des revenants. à découvrir pour les plus sceptiques.
Le réalisateur a su installer une ambiance à son récit mais cela se révèle insuffisant. L'aspect nébuleux du récit masque une vrai difficulté pour faire avancer l'histoire. Malgré de bons acteurs (Laurent Laffitte convaincant dans le rôle d'un personnage stoïque), le milieu du travail est montré de façon trop unidimensionnel. Comme si le réalisateur avait privilégié l'atmosphère sur toute autre forme de discours...Pourtant le film porte en lui un sujet intéressant et anxiogène, qui est celui du déclassement qui concerne tout à chacun dans ce monde de compétition. Intéressant mais inabouti
Gobert nous livre un thriller ennuyeux et creux qui ruine les espoirs qu'on pouvait lui porter après les "Revenants" et l'intriguant "Simon Werner". Malgré la thématique du trouble identitaire, toujours excitante, le film tourne en rond sans jamais nous surprendre et enchaîne les scènes poussives aux enjeux éventés. Tout est tellement artificiel, sans aucune empathie, qu'on se désintéresse très vite de ce pseudo jeux de pistes (les dés sont redistribués, et alors ? Cela n'ouvre sur aucune abîme et le protagoniste garde son regard buté, traversant ce "voyage initiatique" sans incarnation). On souffre beaucoup aussi de ces dialogues dramatiquement plats et de ces comédiens au diapason. Même Lafitte est sans intérêt, visiblement peu concerné par tout cela. On souffre encore plus d'une mise en scène chichiteuse, complètement dévitalisée, qui se regarde le nombril avec de lents travellings dans des décors glacés de pub. Et lorsque Gobert, en désespoir de cause, essaie de nous refaire son Fight Club, on se dit qu'on est face à un beau naufrage. La fin mièvre (tout ça pour ça !) et la vacuité du pseudo discours social (la méritocratie, il n'y a finalement rien de mieux) nous achève définitivement.
Je n’ai hélas pas accroché avec une fin qui n’apporte aucune surprise. Ce cinéma français subventionné devient pathétique de conformisme mais permet néanmoins de faire vivre le système. De temps en temps, un bon film sort du lot mais pas celui la.
Quand un cadre dirigeant d'une grande chaîne de télévision, hautain et exécrable avec ses collègues, sa femme et ses amis, se retrouve tout à coup plongé dans le coma après un évènement dramatique, son réveil va alors devenir son pire cauchemar ! Le monde est-il devenu fou pendant son coma ? ou bien est-ce lui qui perd la raison ? Ce thriller dramatique est porté superbement par le talent pur d'un Laurent Lafitte au top de sa forme. On le méprise d'abord, puis on plonge avec lui dans ce monde sens dessus dessous et on se met à compatir de cette situation ubuesque digne de la 5ème dimension. L'explication finale tient la route, mais il manque un petit "je ne sais quoi" pour faire de cette oeuvre un très bon film. Intéressant tout de même. --> Site CINEMADOURG <--