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    In My Room
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    Mp M.
    Mp M.

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Ce film est une fable contemporaine qui raconte le parcours d’un Homme trentenaire vraiment looser qui se retrouve seul au monde un beau matin, seul survivant d’une catastrophe non nommée. Loin de s’enfoncer dans le désespoir, il reprend au contraire goût à la vie …dans cette survie quotidienne imposée par les évènements. Et il rencontre un jour un autre survivant, une (belle) survivante en l’occurrence.

    J’ai adoré ce film. On se laisse bercer par les images poétiques tantôt dans un paysage urbain glauque tantôt en pleine nature sous le soleil. C’est l’histoire d’un homme qui renait à la vie dans la solitude, qui est aussi capable de tomber amoureux et d’avoir envie d’un enfant dans un monde détruit. L’homme a un charme très particulier, le couple qu’il forme avec la femme qui fait intrusion dans sa vie est mystérieux, intéressant.

    La scène où l’homme danse devant le camion où s’est enfermée la jeune femme est incroyable, la densité du jeu du comédien impressionnante.

    La fin est un peu triste mais le film est envoutant.
    C Geraudel
    C Geraudel

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Moi j'y ai vu une sorte d'allégorie, fondée pour commencer , sur " Un seul être vous manque et tout est dépeuplé " ...( Alphonce de Lamartine)
    En effet, notre " héros" se retrouve seule au monde au lendemain du deuil de sa grand mère dont il semblait être très proche .
    Il ne semble pas s'interroger sur les raisons de cette nouvelle réalité et s'investit dans la construction de ce qui semble correspondre à un nouvel Eden ... A l'orée duquel finit par apparaitre une femme.
    Dans un premier temps providentielle, soignante, méfiante malgré tout .
    Ainsi , dans ce nouveau monde peuplé de deux uniques êtres complémentaires l'histoire pourrait se répéter, mais l'auteur nous offre une fin très contemporaine ou le patriarcat n'est pas une évidence ...
    Ce film est une belle découverte, qui interroge encore longtemps après son visionnage .
    Gérard Roux Perso
    Gérard Roux Perso

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Un fable pleine de références et de symboles mais qui aurait, à mon goût, mérité d'être un peu plus concentrée

    ,
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 avril 2021
    En lisant les commentaires, j'ai le sentiment que le public passe à côté du sens de ce film, il est vrai tout en subtilité.
    Regarder le film une première fois avant de lire la suite.
    La chanson des beach boys, spoiler: du même titre que le film, a été écrite pour décrire ce que ressent un agoraphobe. Elle est la clef de ce film qui permet de comprendre que ce n'est en aucun cas de la SF mais une
    succession de symboles.
    Un grand film !
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2019
    Et un film de plus dont le héros se réveille un matin en découvrant qu'il est seul sur terre ! Thème éculé qui n'a produit que peu de réussites. Il faut dire que les possibilités d'évolution sont limitées : soit l'hyper-réalisme pour décrire la difficulté de la survie (rien de cela ici puisqu'en bricolant un moulin à eau miniature, l'ex-looser produit autant d'énergie que six centrales nucléaires, par exemple), soit l'introspection pour affirmer les valeurs fondamentales. Bingo : il rentre dans la 2e catégorie, celle des films à message ! Et quel est-il ? Simple : si notre super-looser se retrouve, perd du poids et ne rate plus ce qu'il entreprend, c'est parce qu'il a renoué avec la nature. Voilà, voilà, voilà. De l'anarcho-écologie de haute-volée. [petit message perso pour Ulrich Köhler : pépère, attends d'avoir réalisé un bon film pour te permettre d'égratigner d'autres réalisateurs]
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2019
    Rien ne va pour Armin (Hans Low), la trentaine. Suite à une ultime bourde, il est à deux doigts de perdre son job de caméraman à la télévision allemande. Sa vie sentimentale est un désastre. Sa grand-mère, que veille son père, est mourante.
    Un beau matin, à son réveil, Armin découvre un monde vidé de son humanité. La vie reprend pour lui sur de nouvelles bases.

    Que se passerait-il si le monde était brutalement vidé de sa population ? Que ferions-nous si nous étions les derniers hommes ? Comment survivrions-nous face aux éléments ? Céderions-nous au désespoir ? Chercherions nous désespérément d'autres survivants ?

    Le sujet a irrigué la littérature autant que le cinéma. Dans ses sources d'inspiration, le réalisateur Ulrich Köhler cite le vieux roman de Marlen Haushofer "Le Mur invisible", publié en 1963 et traduit en 1985 seulement par "Actes Sud" - qui n'était alors qu'une petite maison d'édition arlésienne. Mais récemment, on a vu sur les écrans et dans les librairies se multiplier des œuvres construites autour de cette hypothèse.

    Je ne parle pas de films de genre façon "Sans un bruit", "28 jours plus tard", "World War Z" ou "Je suis une légende" où une humanité réduite à néant doit combattre des créatures menaçantes. J'évoque ici des œuvres minimalistes où l'apocalypse n'est que le prétexte à une réflexion métaphysique sur la condition humaine. Le prix Pulitzer a consacré la meilleur d'entre elle : "La Route" de Cormac MacCarthy - remarquablement adapté à l'écran par John Hillcoat en 2009 avec Viggo Mortensen dans le rôle principal. Mais il y en a d'autres sans remonter aux ouvrages fondateurs de Barjavel ("Ravage", "Malevil"...) : le film La nuit a dévoré le monde sorti l'an passé dont l'action se déroule dans un Paris aussi désert que familier, :Le Dernier Combat", le premier film de Luc Besson, les récents romans de la française Céline Minard ("Le Grand Jeu") ou de la canadienne Emily St John Mandel ("Station Eleven"). Ajoutons à cette énumération déjà trop longue un film inédit dans les salles françaises alors qu'il a pour tête d'affiche les très bankables Margot Robbie Chris Pine et Chiwetel Ejiofor : "Z for Zachariah" (2015

    "In my room" - dont le titre inspiré d'une chanson des "Beach Boys" n'annonce pourtant rien de tel - s'inscrit dans cette longue généalogie. Il prend le parti d'être construit en deux parties nettement distinctes. La première se déroule l'hiver sous une petite pluie fine dans une Allemagne nuageuse. Le héros bedonnant y mène une vie déprimante. La seconde, sans solution de continuité, se déroule sous un soleil radieux, en pleine nature avec un héros méconnaissable qui a pris du poil et des muscles, comme si l'apocalypse loin de le détruire l'avait sauvé.

    Le sujet est un défi lancé au scénariste : comment filmer la solitude post-apocalyptique ? Si l'on veut se concentrer sur l'essentiel et éviter d'encombrer son histoire de rebondissements anecdotiques, on risque, en filmant les faits et gestes quotidiens d'un homme solitaire, de faire du surplace. C'était d'ailleurs le travers de l'adaptation cinématographique en 2012 du "Mur invisible" évoqué plus haut.

    On ne pourra rien dire de ce qu'il advient de notre héros, ni des rencontres qu'il fera - ou pas. On indiquera simplement que le rebondissement autour duquel se construit le dernier tiers du film était largement prévisible : il suffit de lire l'affiche pour le deviner. Le parti qu'en prend le scénario et la façon dont le film se termine sont en revanche assez surprenants.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2019
    In my Room n'est pas le premier film post-apocalyptique, loin de là, mais il a le mérite d'être original et personnel et de porter son regard au-delà des explications, souvent obligatoires, à la fin de l'Humanité. En ce sens, il rejoint un autre film allemand (et autrichien), encore plus passionnant : Le mur invisible (2012). Sauf que le héros du film d'Ulrich Köhler a devant lui tout l'éventail des possibles quant à son choix de vie dans une planète sans humains. C'est le premier intérêt d'In my Room et le film s'engage sur des voies pas forcément attendues, en harmonie avec la nature, sans pour autant que le discours soit furieusement écologiste. La deuxième lame du récit vient avec l'apparition d'une autre survivante, posant alors la question du couple et de son éventuel descendance. Ils sont seuls au monde (peut-être) et susceptibles de construire un projet ensemble. Ou pas. Là encore, le film ne suit pas les sentiers balisés, le libre-arbitre des composantes du tandem devenant un élément clé du scénario. En refusant une progression narrative classique, In my Room se distingue du tout venant fantastique, excluant de facto la violence et l'instinct de survie comme balises avérées. Malgré un début un peu tristounet, le film est donc des plus recommandables, mis en scène avec finesse et interprété par deux comédiens impeccables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Une belle découverte ! On s'inquiète, on s'interroge , on angoisse mais finalement on se retrouve séduit par cet anti -héros. Pour paraphraser un titre connu : si c'était demain ? Voilà un film subtil, intelligent, détonnant.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Un début de film pénible ou un cameraman raté vit tristement en mode crado il se lave les dents en urinant et se saoule dort dans sa voiture et se retrouve seul au monde. Et que faire de toutes les richesses du monde?.... et bien rien et rester misérable dans une vie de bobo sale à la campagne. Fable vaguement écologiste que sa miraculeuse compagne maigrelette refusera en préférant courir le monde a bord de son super camping car peu écologique
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    172 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2019
    Étrange croisement entre une chronique hyperréaliste et un film fantastique. La première demi-heure nous dresse le portrait d'un homme d'une trentaine ou quarantaine d'années à qui rien ne réussit. Ce quotidien du loser piteux qui pisse en se brossant les dents 3 minutes après s'être pris un râteau se dédouble d'une réflexion sur la fin de vie par le truchement d'une grand-mère en train d'agonir lentement dans son lit. En bref, notre anti-héros ne semble pas être la personne la mieux armée pour se retrouver seul au monde. Et effectivement, quand ça lui arrive, il fait n'imp'. Difficile de saisir comment le scénariste en est arrivé à la conclusion qu'un homme devenu l'unique être humain sur terre se lancerait dans l'habitat alternatif à 500 m d'un Aldi et des cendres de sa maison familiale. Mais d'ailleurs, est-il vraiment si seul ?... "In my room" est un film correct, courageux et qui ouvre des pistes de réflexion intéressantes. Mais dans le genre, on préfèrera infiniment et passionnément "La nuit a dévoré le monde" sorti au printemps dernier.
    Dandure
    Dandure

    173 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Attention, cet avis des spoilers tels que : spoiler: vivement la version d'1h30.
    Fable écologique ? Pourquoi essai misanthrope plutôt ? La première moitié nous montre la médiocrité d'un homme moyen de son époque. Il urine, roule en voiture, manie le fil dentaire. C'est long, c'est gris. Mais quand celui-ci se retrouve dans le fantasme narcissique de dernier homme sur terre, il se métamorphose au contact de la nature en homme meilleur. Là-bas, une campagne verdoyante, pas de pluie, pas maladie ou de blessure trop grave. Au sein de ce paradis privilégié, notre héros retrouve par enchantement tous les savoirs des mondes précédents (agronomique, mécanique, électronique) en autant de gestes qui donnent du sens à la vie, gestes dont nous priverait le monde contemporain. Il va désormais lutter...pour acquérir un petit confort de bobo hippie. Heureusement il peut compter sur un monde d'abondance. Non, pas les myriades de poissons dans les rivières ou les fruits à profusion sur les arbres. Mais les stocks gratuits des supermarchés et les réserves d'essence dont il est le seul client. Bref, le monde est beau quand on ne cultive que son jardin. Et qu'il n'y a pas trop de jardins aux alentours.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Un film assez contemplatif qui se "laisse regarder", mais qui manque cruellement de scénario. Certes, en entrant dans la salle, on ne s'attend pas à des justifications savantes concernant la disparition de l'humanité (on ne va pas voir un film de science-fiction) ; en revanche, on peut être légitimement gêné par l'absence de structure dans l'histoire d'amour. Ils s'aiment, se quittent, se retrouvent... Tout cela est bien linéaire.
    Par ailleurs, la première partie du film est vraiment poussive. Etait-il nécessaire de filmer le personnage principal assis devant sa cafetière pendant cinq minutes? Ou employant son fil dentaire? Ces détails sont sans doute là pour montrer le caractère prosaïque et déprimant de la vie quotidienne moderne, mais ce n'est pas un procédé très subtil ni très "vidéogénique".
    Enfin, j'ai été dérangée par des scènes d'agonies et de beuveries inutiles et dégoûtantes.

    Bref, un film qui se veut poétique, et qui l'est par brefs moments ; mais qui manque de délicatesse et de profondeur.
    colombe P.
    colombe P.

    133 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Pour moi ce film est mystérieux et fascinant et il m'a émerveillée.
    Cet homme, à bout de souffle alors qu'il n'a pas encore 40 ans, retrouve une harmonie avec lui-même et aussi avec la nature.
    Il revit, est content et paisible et se refait une petite vie bien tranquille.
    Contrairement à ce que disent certains, ce film a énormément d'intérêt et je m'en souviendrai longtemps (d'ailleurs je l'achèterai en DVD assurément).
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Voici un film qui n'est que faiblement distribué (production allemande, pas de promo…) Un drame tirant un peu sur le fantastique selon mon avis. Un homme dont toute chose et un échec (dans sa vie sentimentale, le travail..). Mais voilà qu'il se réveille et constate que l'humanité a disparue. Mais pourquoi ne fait il pas parti des gens disparus??? Bref, il voit l'occasion de redémarrer une nouvelle vie assez étrange… Le réalisateur a fait un film intéressant, mais relativement un peu long. Certaines longueurs, parfois inutile aurait pu être dispensé^^. Le film nous notre bien que le changement de vie d'un homme qui pourtant ne l'emmène pas à la solitude?Cette survie étrange met bien en parallèle l’humanité et son impact sur l’environnement et la nature reprenant ses droits, tout en interrogeant sur la notion de liberté. D’autant qu’au bout de 5 ans de solitude, un peu de changement va se faire sentir. l.
    En effet, l’histoire d’Ulrich Köhler porte aussi sur le comportement des derniers humains de la Terre n’ayant plus à obéir aux règles sociétales disparues avec leurs concitoyens. Dans son récit crépusculaire se parant des allures d’un jardin d’Eden, il ne s’agit plus vraiment de la survie de l’humanité, mais de la rencontre de deux solitudes ayant évolués chacun de leur côté et porteuses d’un passé différent.Les deux très bons comédiens, Hans Löw et Elena Radonicich, s’apprivoise leur rôle, tout en restant chacun dans leur monde.. Leur jeu crédible se dégageant entre eux participe à l’intérêt d’une intrigue dans laquelle certaines situations ou l'on connait les codes classique du genre. Ne sont pas dans le fait de nous faire visionner les codes classique.In My Room est une œuvre dégageant parfois une intimité sur la reflexion, une réflexion presque intime sur l’humanité, la liberté…) Avec tout cela on s'attendait à des moments de tristesse, mais cela n'est absolu pas le cas. Et en fin de séance en le film nous réfléchirLes acteurs sont très bon et la mise en scène nous laisse parfois pensé à une sorte de poésie avec la curiosité de l'idée de son film (même si pour certains, cela aura a moitié des heures légèrement quelques idées déjà vu dans d'autre production.
    Avec son sujet curieux, une belle poésie naturaliste, et deux très bons acteurs, ce voyage vers la fin de l’humanité n’est jamais triste. Mais laisse réfléchir sur les opportunités que l’on a et que l’on laisse passer pensant toujours avoir le temps de les saisir ultérieurement. Et même malgré quelques longueurs,, nous offre un film un peu mélancolique et une séance ou l'on ressort de la salle avec quelques réflexion. Dommage que la distribution soit très faible (mais bon, c'est Allemands, pas de tête "connu", pas de promo…).
    Laurent S
    Laurent S

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Film ovni à la fois très réaliste et film fable Armin looser dans sa vie professionnelle de caméraman et sentimentale se révèle aux derniers jours de sa grand-mère et va apprendre à survivre dans un monde qui a presque perdu toute humanité.
    Les symboles feu eau électricité nature pomme jalonnent ce film incroyable et marquant.
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