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Un visiteur
3,0
Publiée le 25 août 2020
Un film intéressant, surtout sur la relation père / fille, un peu lent, un peu bavard (la scène du début est très longue) mais terrible : quelle vie pour cette petite fille (magnifiquement interprétée), vivre la peu au ventre comme ça, dans un monde dans lequel on ne peut faire confiance à personne. Un film qui fait réfléchir
Survival sous lexomyl, film apocalyptique du quotidien, Light of my life rappelle plein de films différents (La route, Les fils de l'homme, Captain Fantastic), sans ressembler vraiment à aucun.
Résumons brièvement le propos du film : une épidémie méchamment sexiste a éliminé toutes les femmes de la Terre. Enfin, presque. La petite Mar n'est pas morte, et erre avec son papa (le gentil Casey Affleck) qui la fait passer pour un garçon pendant qu'il le peut encore (la puberté menace).
C'est un peu près tout. Le film consiste donc à suivre les déambulations plus ou moins erratiques du couple père/fille, entrecoupées de rencontres par forcément agréables avec différents protagonistes.
L'atmosphère du film est douce, paisible et comme recueillie. Ce qui intéresse Affleck, c'est la description de la relation père fille plutôt que l'esbrouffe violente (même si certaines scènes sont très prenantes). La forêt est particulièrement bien filmée et les flash-backs dans lesquelles apparaît la mère disparue (Elizabeth Moss, l'actrice de La servante écarlate, tiens, tiens) sont apaisants.
Malgré toutes ses qualités, surtout formelles, on ne peut pas nier que le film pourra ennuyer un peu du fait de sa longueur exagérée. Mais c'est globalement de la belle ouvrage, dans le genre "maniaco-dépressif en pleine nature".
Dommage qu'il faille attendre longtemps avant que l'émotion finisse par l'emporter. Surtout qu'en 2h il manque une chose importante : l'explication du pourquoi du comment de la situation! L'alternance entre lenteur et scènes intenses est peut-être un parti pris pour relater la monotonie de la vie des 2 protagonistes mais ça nuit au rythme du récit. Mais c'est très bien joué, et la dernière partie du film m'a convaincu. La jeune Anna Pniowsky est top. Et Casey Affleck a beaucoup de talent puisqu'il est au four et au moulin dans ce film.
Ne perdez pas votre temps circuler y a rien à voir franchement ce film est ennuyeux pendant tout le film j'avais hâte de quitter la salle, il se passe rien un scénario ni queue ni tête.
Second long-métrage pour Casey Affleck, après I'm Still Here (2010), qui s’est attelé ici à mettre en scène un drame dystopique, à mi-chemin entre Les Fils de l'homme (2006) d'Alfonso Cuarón & La Route (2009) de John Hillcoat.
Light of my life (2019) nous plonge dans un univers glaçant où un père de famille tente par tous les moyens de protéger sa fille unique (on apprend rapidement que la population féminine a été éradiquée).
Il en résulte non pas un film post-apocalyptique comme on aurait pu le croire, mais plutôt un drame intimiste, sur la relation père/fille. C’est touchant et réaliste, malgré le fait que le film soit plombé par son côté minimaliste (la séquence d’ouverture qui dure plus de 10min où le père raconte une histoire à sa fille ne laisse plus aucun doute, on comprend d’emblée que le film sera contemplatif, voir soporifique par moment).
Le film peine clairement à maintenir une cadence, il pâtit d’une mise en scène mollassonne et ce, malgré la jolie prestation d’Anna Pniowsky aux côtés de Casey Affleck.
une bonne surprise! Casey Affleck incarne un personnage très crédible très réaliste par rapport à d'autres films qui traitent de ce même genre de sujet quelques longueurs mais nous avons passé un bon moment
Le film a certainement les défauts de ses qualités: son minimalisme nous le rend intimiste et proche des personnages mais frustre par son refus d'exploiter davantage son contexte post-pandémique. On voudrait en savoir plus alors qu'on ressent clairement la volonté d'en dire le moins possible. Ainsi, la menace qui pèse sur les personnages est presque abstraite. On la ressent, on pense la comprendre mais on pourrait difficilement l'expliciter concrètement... ce qui la rend insidieuse et particulièrement effrayante. C'est donc un film qui embrasse volontiers ses paradoxes, notamment dans sa nature foncièrement féministe dans un monde peuplé quasi-exclusivement d'hommes. Un film qui fascine donc, autant qu'il frustre peut-être, qui force le respect autant qu'il désarçonne, généreux et impénétrable à proportions égales, lumineux et désespéré, utopique et froidement réaliste... Honnête et intègre, à coup sûr.
Un scénario trop pauvre pour espérer nous captiver, des scènes fort longuettes, comme par exemple la première du film, histoire de nous prévenir que ça va être très long ... Restez chez vous regarder The Walking Dead, ou mieux La Route, car rien ne sauve ce film, si ce n’est la jeune comédienne qui s’en sort mieux que son père.
Film complètement décevant !!! Un navet !!! L'idée est pourtant très originale et prometteuse : un monde où les femmes sont "comme des êtres en voie de disparition, et en grand danger car maltraitées". Mais le film est totalement vide. L'acteur parle pour ne rien dire. On s'ennuie de A à Z. Il ne se passe absolue rien. C'est totalement inintéressant et très ennuyant. Juste une scène d'action au bout d'1h50. Ne croyez pas les charlatans qui disent du bien du film, ils y ont forcément un intérêt... Ce film est vraiment un très gros loupé !!!
Un sujet déjà traité il y a longtemps par Luc Besson dans "le dernier combat". Là c'est plus soft. Bien sans plus. Il y a des longueurs...Même si les acteurs sont biens et que c'est bien filmé.
J'ai passé 2h à me demander quand est ce que le film commençait. Je me suis presque endormi à écouter la voix monocorde de Casey Affleck. Bon le fond de l'histoire est sympa mais le film est trop ennuyeux pour moi. Donc je me contenterais d'un mauvais et pas d'un nul.
Passer les 10 premières minutes a été une épreuve. Mais cela valait le coup car le film de et avec Casey Affleck est un petit bijou qui démontre que l’on peut susciter tension et émotion avec sobriété et poésie. La transmission et l’éducation sont au centre de ce récit survivaliste un peu bavard par moment c’est vrai mais tellement prenant.
J'ai été tenue en haleine. J'ai vécu le désespoir de ce père qui doit protéger, éduquer sa fille dans un environnement hostile. Il veut tenir le pacte d'amour que les parents ont à la naissance de leur enfant : je te protège coûte que coûte et rassure toi je serais toujours là. Il maintient cet espoir de mettre un jour sa fille en securité, loin de la concupiscence des hommes. C'est une quête, mais toujours dûe à la nécessité de la fuite. On suit la transformation de sa fille, d'abord un garçon manqué qui sans modèle feminin a l'allure d'un garçon. Plus loin dans le film, femme en devenir, certainement l'appel hormonal qui veut cela, elle découvrira l'attrait d'être une fille. Mais son corps en transformation est un révélateur des dangers, et son père a été bien trop protecteur de la dureté de leur vie. Ils apprennent tous 2 à composer avec cette nouvelle donne. Il ne pourra la proteger ainsi, sans l'impliquer. C'est leur évolution touchante qui est captée dans un univers impitoyable, effrayant. Ils rencontrent des gens bien à la fin. 2 ce n'est pas beaucoup. Mais cela laisse une note d'espoir, outre le fait qu'ils comptent l'un sur l'autre. Je le recommande. Attention scènes de fin très violentes, choquantes. Mais cela passe car on y ressent tout l'amour !