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saxoman
15 abonnés
175 critiques
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4,0
Publiée le 10 juillet 2017
Ce film ne rassemble que des qualités (si on excuse les retrouvailles finales romanesques mais invraisemblables entre Jeet et Aalia). Superbe mise en scène, reconstitutions incroyables (camps de réfugiés) avec incrustation d'images d'époque, et surtout on apprend plein de choses sur la fin de la domination anglaise en Inde, la personnalité de l'épouse du vice-roi, les manoeuvres politiques en sous-main, la résignation de Ghandi. L'extrème violence, attisée par les extrémismes religieux est également montrée des deux côtés, hindouisme et islam. Un très beau film !
Ce film historique est très bien. La réalisation et l'interprétation sont soignées. Les deux acteurs principaux sont parfaits. L'ensemble est intéressant et instructif. A voir.
Grande et belle fresque bien ficelée qui pêche toutefois par un énorme défaut : quelles ont donc été les intentions de la réalisatrice en mélant à la vérité historique relativement bien illustrée une théorie conspirationniste aussi grotesque que totalement dénuée de fondement, qui vient perturber l'analyse historique de cet évènement majeur spoiler: (on laisse entendre qu'un dossier ultra-secret concocté 2 ans auparavant par Churchill et les alliés avaient déjà prévu la création d'un Pakistan indépendant avec des frontières déjà établies). et quelque peu déresponsabiliser le fou et sanguinaire Ali Jinnah et ses hordes fanatiques dans une des plus horribles tueries que le monde ait connu. Passer sous silence la déclaration d'Ali Jinnah, qui à elle seule, résume toute cette tragédie ("India will be divided or India will be destroyed !") et la Journée d'Action Directe d'août 1946 (un des premiers massacres perpetrés par les musulmans à Calcutta, lançant le mouvement terrible qui a conduit à l'inévitable Partition), est quand même un sacré tour de force lorsqu'on prétend faire revivre l'Histoire. On conseille quand même à tous ceux qui s'interessent à cette page de l'Histoire de se lancer dans le magnifique récit de Lapierre et Collins "Cette Nuit, la liberté".
Comment Roméo et Juliette pourront-ils jamais vivre dans un même foyer s’il est impossible de jamais concilier les Capulet et les Montaigu ? A plus forte raison quand pareille tragédie se joue sur le plan d’un pays dont la population est supérieure de 18 fois à celle de la France ? Film magnifique qui nous plonge dans la période chaotique précédant l’indépendance de l’Inde, faite de tractations truquées, de manipulations, de choix cornéliens, de déchaînements de haines raciales, et surtout aboutissant à un drame humain effroyable, près d’un million de morts rien que dans l’été 1947, conduisant à la plus grande marée d’exilés : 15 à 20 millions de personnes sur les routes, dont beaucoup moururent de faim et de soif. Une question se pose : pourquoi ce film a-t-il été si chichement distribué en France ?
si l'on met de côté là bête histoire d'amour (telephonée), cette petite histoire qui s'insère dans la grande histoire de l'indépendance puis de la partition de l'Inde n'est pas mauvaise. Ce film s'attache à décrire l'impossible cohabitation entre hindous et musulmans suite au projet d'indépendance. à voir pour le côté historique souvent oublié et les véritables gagnants de cette indépendance...
On peut quand même regretter la partialité historique et le petit côté mièvre: les mountbatten sont les gentils, les gars! Ils ont pas voulu tuer plusieurs dizaines de millions de personnes avec la pire erreur de l'histoire politique. Non non non! C'est Churchill le méchant de toute façon....
Après 300 ans de suprématie anglaise, l'heure est enfin venue pour l'Inde d'accéder à l'indépendance. Nous sommes en mars 1947 à Delhi à l'heure où le palais du vice-roi s'apprête à accueillir avec faste Lord Moundbatten et sa famille. Nommé dernier vice-roi des Indes, celui-ci est chargé de préparer cette transition et d'en négocier les conditions afin que, si possible, tout se déroule sans violence. Malheureusement, dans un pays aussi complexe que l'Inde, la tâche s'avère rapidement très ardue. Des conflits interreligieux ne tardent pas à éclater, des exactions sont commises ici et là, des émeutes se propagent. Il faut négocier âprement avec Nehru, Gandhi et Jinnah, le leader des musulmans. On le sait, malgré la volonté de Gandhi d'en sauvegarder l'unité, l'Inde ne se libèrera pas de la présence anglaise sans se diviser en créant un nouvel état, le Pakistan. Mais quelles dimensions lui donner ? Où le situer ? Sur quels territoires ? Comment en tracer les frontières ? Lord Moundbatten et ses conseillers ne sont pas au bout de leurs peines.... Cette grande fresque historique, la réalisatrice, s'appuyant sur le prodigieux savoir-faire des productions de la BBC, l'a parfaitement reconstituée, dirigée et filmée. Tout est rigoureusement agencé et l'on ne peut qu'être impressionné par les images projetées sur l'écran. Il y a néanmoins un gros risque à éviter quand on fait un film de ce genre : c'est celui de la reconstitution si précise qu'elle paraît empesée, affectée, sans âme. Or ce piège, la cinéaste le contourne assez habilement en accordant une part importante du scénario non seulement à Lord Moundbatten (très bien interprété par Hugh Bonneville, un acteur que tous ceux qui ont vu et apprécié la série télévisée « Downtown Abbey » auront un grand plaisir à retrouver), mais aussi à son épouse Edwina (Gillian Anserson), une femme dont le regard empli d'humanité et de compassion enrichit grandement le film et suscite l'empathie. Et puis, dans cette grande histoire de tractations politiques qui entraînent les déplacements de millions de personnes d'un territoire à un autre, il y a l'histoire de deux individus, de deux des serviteurs du palais du vice-roi, un jeune homme hindou et une jeune femme musulmane : Jeet et Aalia. Ils s'aiment, mais ont-ils la possibilité de concrétiser leur amour par un mariage et une vie commune ? Le père de la jeune femme a beau avoir séjourné en prison au point d'en avoir perdu la vue mais aussi d'y avoir reçu les secours de Jeet, non seulement il ne lui vient pas à l'esprit que ce dernier puisse épouser sa fille, mais il a déjà élu un autre prétendant. L'histoire d'amour contrariée à laquelle nous confronte le film peut paraître très peu originale, elle n'en est pas moins touchante et apporte ce qu'il faut en termes d'émotion à ce qui risquerait, sans cela, de n'être qu'une intimidante et froide reconstitution de l'Histoire avec un grand H. Tel qu'il est, ce film, au contraire, paraît assez équilibré et suscite tout du long un constant intérêt. 8/10
bon film instructif avec de belles images; une histoire romanesque se déroulant dans la gtande histoire la mise en scène semble classique ou manque d originalité.les avteurs sont justes.... une serie sur le sujet m'intéresserait davantage
Quand un scénario tiré de l'Histoire avec un grand H s'avère finalement relever du plus implacable thriller. Ce récit prend en effet le parti de montrer que, derrière les apparences, les différents acteurs de ce passage de l'Inde à l'indépendance n'étaient pas aussi libres de leurs décisions et intentions mais peu ou prou manipulés en arrière-plan par la puissance occupante qui se retirait et qui pensait et calculait en termes de géopolitique. Autour des leaders nationalistes indiens entrés dans l'Histoire, on reverra bien entendu Gandhi dans cette reconstitution et on repensera au film du même nom (1982), puisque sur le fond il s'agit des même événements, des mêmes controverses, des mêmes drames mais cette-fois sous l'angle de vue de Lord Mountbatten. Le style narratif permet aussi de croiser la vision du personnage politique (le Vice-Roi) avec la perception de la population indienne au travers des serviteurs du palais, témoins des rencontres et des tractations et aspirant, les uns et les autres, à prendre en mains la destinée de leur Nation. Mais pas tous sous le même drapeau, comme l'Histoire (pour ne pas dire l'Occident) le décida finalement. C'est sobrement et efficacement expliqué avec, de temps en temps, quelques authentiques images d'archives. Et cette prédiction dans un dialogue à l'adresse de ceux qui avaient finalement tiré les ficelles : vous finirez par le payer très cher. De quoi faire réfléchir aux événements qui agitent le monde aujourd'hui.
J'ai eu l'impression de voir défiler à l'écran le livre " Cette nuit la liberté" de Dominique Lapierre et Larry Collins, ( à lire et à relire), avec, en plus, une romance entre gens simples, qui ajoute une touche d'humanité à ce film politico-historique. spoiler: Egalement, en énorme sus du livre, l'explicitation de la scission entre l'Inde et le Pakistan voulue en secret par Churchill. . Impeccablement réalisé et interprété, c'est un beau film enrichissant et distrayant qui en rajoute à la réputation de la perfide Albion.
un souffle épique a la "david Lean", une épopée très bien raconté, très bien interprété, une histoire d'amour bien menée sans mièvrerie, une page de l'histoire de monde avec ses tragédies , le rythme est rapide, pas de blabla pas de philo une narration directe avec une mise en scène savamment orchestrée. une page d'histoire souvent oubliée et si importante.
Film d'une rare nullité. Point de vue subrepticement colonialiste (pauvre vice-roi, lui qui voulait vraiment tout faire pour ces pauvres Indiens), et psychologiquement grossier (j'ignore dans quel univers de tels échanges, d'une rare niaiserie, sont échangés entre diplomates de haut rang). La palme revient sûrement à Edwina Mountbatten (dont on a soin de nous cacher la liaison avec Nehru), qui est assez aimable pour rappeler paternellement (et de la manière la moins naturelle possible) l'état misérable des Indes en 1947. Mais le plus révoltant, pour n'importe qui ayant mis un pied en Inde (ou ayant regardé un quelconque reportage de la BBC), reste l'occidentalisation de la romance entre le jeune hindou et la jeune musulmane. Caricature de Roméo et Juliette, au point qu'ils en viennent à communiquer exclusivement en anglais, même dans l'intimité... Enfin, spoiler: le film se conclue sur un message sur les origines de la réalisatrice, peut-être censé justifier le peu de subtilité de l'oeuvre. Comme quoi il ne suffit pas de descendre de réfugiés pour faire un bon film (heureusement ?).
La réalisatrice, Gurinder Chada, nous fait revivre les derniers mois de l'Inde sous occupation britannique avant son indépendance en 1947. Dans cette fresque romanesque, la religion est omniprésente à mesure que le film avance et que le pays sombre dans le chaos. On peut y voir de grands personnages de l'histoire comme Gandhi par exemple. Les sickhs, les indous et les musulmans se livrant une bataille féroce, le film retranscrit à merveille cette période où la partition des territoires va voir émerger un nouveau pays : le Pakistan. On peut toutefois regretter le format assez court du film pour une situation si complexe. Quant à l'histoire d'amour, elle n'apporte rien au film. Une oeuvre qui n'en demeure pas moins très instructive sur l'histoire de ce beau pays.
New Delhi, 1947 : le film évoque le glissement de l’Inde vers l’Indépendance, ainsi que la partition du pays, qui va donner naissance à l’Etat du Pakistan.
Deux histoires se superposent à la grande Histoire : celle du vice-roi, Lord Mountbatten, nommé pour le passage à l’Indépendance de l’Inde et de son entourage ; celle d’un amour impossible entre deux employés du palais que la religion sépare.
Je ne suis pas vraiment rentrée dans le film. L’histoire du couple indien reste superficielle, et les préoccupations du vice-roi très éloignées de celles du spectateur lambda.
Reste comme un grand et intéressant cours sur l’Histoire de l’Inde. Avec des débats essentiels entre les différents partis. (Dont Gandhi, émouvant).
Gurinder Chadha, peint là une saisissante fresque historique, sans lésiner sur les moyens. Les acteurs sont convaincants.
Il est pertinent de rappeler cette époque, avec la genèse du Pakistan, étroitement liée à la fin de l’Empire Britannique en Inde, si l’on veut un peu comprendre la situation présente.
Pour davantage d'articles, mon blog : larroseurarrose.com
La fin avec de vraies images donne de l'interet a ce moment de l'histoire entre inde , pakistan, et angleterre. Le film en lui meme , outre les faits historique n'est pas vraiment emballant et meme parfois ennuyeux.