Une belle reconstitution des derniers mois des Indes britanniques mêlant ingénieusement petite et grande histoire. Seul vrai défaut : c'est trop court ! Une mini-série serait bienvenue. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Une partie de l'Histoire méconnue et pourtant passionnante et émouvante. De bons acteurs et de belles images au service d'un message politique teinté de bons sentiments.
Film qui a le merite de mettre en valeur l'histoire et l'origine de deux pays. Sur la realisation en soit, pas de reproche majeur à faire, on se laisse prendre par le recit même si l'on connait par avance la fin.
La très cosmopolite Gurinder Chadha (née au Kenya, pas encore indépendant, cette Indienne, qui a la nationalité britannique, est mariée à un citoyen américain d'origines nipponne et... basque ) entend avec ce "Viceroy's House" rendre hommage à une vaillante grand-mère, victime de la partition de l'Inde, en 1947/48 (comme nous l'indique la dédicace finale du film). Ce faisant, elle déroule, sur une trame historique (l'Empire britannique se sépare, dans la douleur et le sang, d'un de ses fleurons, les Indes - sous la houlette du héros de guerre, le lord-amiral Louis Mountbatten, "Mountbatten of Burma", arrière-petit-fils, par les femmes, de la reine Victoria, et oncle de Philip, futur duc d'Edimbourg et mari d'Elizabeth II), une romance quasi-bollywoodienne entre l'Hindou "Jeet" et la Musulmane "Aalia", deux membres du personnel de la "Maison du Vice-Roi". Le lien entre l'Histoire (où l'on croise donc les Mountbatten, mais aussi Nehru, Gandhi, Jinnah, dont la Ligue musulmane obtient la création du Pakistan... et évoque Churchill ou Attlee) et petite histoire (la lutte entre les communautés symbolisée par les affres des Roméo et Juliette du sous-continent) n'est pas franchement réussi, le montage peu fluide.... Ce qui gâte l'ensemble, filmé "entre deux chaises", pourrait-on dire. On regrettera aussi que le rôle du vice-roi ait été confié à Hugh Bonneville (le hobereau campagnard de "Downton Abbey"), si loin du vrai Mountbatten, archétype du grand aristocrate, au physique comme au moral (qui sera lâchement assassiné par l'IRA, en 1979 - dans l'explosion de son bateau de pêche, qui tuera aussi un de ses petits-fils, et un jeune Irlandais, membre de l'équipage, deux ados de 14 et 15 ans, et encore la grand-mère paternelle du premier, et blessera aussi grièvement les parents et le jumeau de ce dernier). L'Américaine Gillian Anderson (élevée en Angleterre) réussit mieux, en Edwina Mountbatten, ainsi que les "locaux" jouant les amoureux contrariés (bien que beaucoup trop âgés pour les rôles annoncés).
film historique sans fausse note grandes et petites histoires interprètes remarquables pour les principaux protagonistes (Nehru Gandhi Mountbatten etc.) l'Inde dans toute sa complexité est bien évoquée de même que le drame de sa naissance séparée du Pakistan
manque toutefois le souffle du chef d'œuvre qu'aurait pu donner le thème
un bon moment. enrichissant avec de l'émotion mais pas un éblouissement total
Magnifique reconstitution historique d'une Inde dans la tourmente. Un film sur l'occupation britannique, l'indépendance, la partition, où les hindous, siks, musulmans se déchirent un pays déjà à l'agonie. De l'émotion, des personnages mythiques : Ghandi, Neru, Lord Mounbatten, des décors splendides, et cerise sur le gâteau, une histoire d'amour bouleversante. À voir absolument.
Très beau Film a voir absolument !! Historique, acteur extra,le vice roi est très bien joué par l'acteur de Domtown Abbey pr les fans ! magnifiques décors des années 47 ! Émouvant jusqu'au bout !
Le titre français ne donne guère envie d’aller découvrir ce film de la revenante Gurinder Chadha qui s’était fait connaître il y a quinze ans déjà avec le feel-good movie « Joue-la comme Beckam ». Changement de registre radical pour cette anglaise d’origine indienne qui revient sur une page méconnue de l’histoire de ces deux pays à travers cette mini fresque retraçant la période durant laquelle l’Empire britannique décide de donner son indépendance aux Indes. Cela avec un choix cornélien en filigrane pour le vice-roi : la partition du pays (avec l’Inde et les hindous au Sud et le Pakistan et les musulmans au Nord) ou l’union indienne. Même si au départ le film peut ressembler au manuel de décolonisation de l’Inde pour les Nuls, ce qui n’est pas forcément qu’une critique puisque que le film est très clair et concis, il gomme assez bien cet aspect par le souffle romanesque qui le traverse.
Cependant on peut avoir une impression de trop-peu car « Le dernier vice-roi des Indes » se tient sur une heure et quarante cinq minutes, ce qui semble être trop court pour retracer cette passionnante page de l’histoire. Notamment quand le scénario fait des détours par l’aspect géopolitique de la chose, on a envie d’en savoir encore plus à tel point qu’un feuilleton en plusieurs épisodes ou une mini-série aurait certainement encore mieux rendu justice à cette période historique. La bonne idée du script est d’avoir fait comme dans « Titanic » pour ne prendre qu’un exemple très célèbre, c’est-à-dire mêler la petite histoire dans la grande. D’un côté on suit le couple royal empêtré dans cette transition difficile avant l’indépendance et de l’autre on assiste à l’histoire d’amour forcément contrariée entre un hindou et une musulmane travaillant au palais royal. Le versant instructif et politique face au versant romanesque et émouvant. Les deux s’imbriquent parfaitement et c’est réussi puisqu’on apprend des choses en étant tenu en haleine d’un côté et qu’on vibre avec ce couple tourmenté de l’autre; au sein d’une histoire sentimentale toutefois à la limite du mielleux.
A noter que contrairement au film cité plus haut de la réalisatrice, celui-ci bénéficie d’une direction artistique extrêmement soignée. Les plans sont beaux et elle optimise à merveille ses fabuleux décors. L’interprétation est du même acabit, que ce soit le couple multi-culturel plutôt touchant ou Hugh Bonneville et l’ensemble des seconds rôles. Mais c’est Gillian Anderson qui retient le plus l’attention. En épouse du roi, elle se démarque tout à fait dans un rôle qui n’aurait pu être qu’un faire-valoir. Au final, elle le rend prestigieux et, sur certains points, décisif. Sobre et distinguée, elle apporte une belle touche de douceur et de classe au film. « Le dernier vice-roi des Indes » est donc en l’état un beau film qui remet au goût du jour une page importante du passé. Très documenté mais également émouvant sans être larmoyant, il se révèle une excellente surprise à découvrir.
Une reconstitution historique grandiose d’un épisode de l’histoire coloniale Britannique, dont ce pays n’a pas de quoi être fier. Il passe sur ce film un véritable souffle épique, l’histoire est bouleversante, d’autant plus qu’elle est vraie. Une véritable épopée, bien filmée et interprétée, avec des petites histoires dans la grande histoire. La romance entre les deux jeunes gens apporte une note d’espoir dans cette tragique page de l'histoire. Le choix des comédiens est parfait, Gillian Anderson en tête, et la ressemblance des acteurs avec leurs personnages, notamment Gandhi, est étonnante. La mise en scène assez classique sert bien le film. Les décors sont somptueux, le palais du vice roi est d’une beauté à couper le souffle, et les scènes de foules sont impressionnantes. Un très beau film.
Bon, on va tout de suite éviter de s'attarder sur la plus ou moins grande part de vérité historique contenue dans ce film. Idem en ce qui concerne la langue pratiquée : l'anglais, uniquement. On se contentera de dire qu'il y a certainement beaucoup de vrai et très probablement pas mal de faux. Sinon, quel intérêt, quel plaisir trouve-t-on à la vision de ce film ? Eh bien, en vérité, beaucoup d'intérêt et pas mal de plaisir. C'est du beau et grand cinéma, à l'ancienne, avec des rebondissements, de l'émotion, beaucoup de figuration. Certes, la fin, qu'on ne révélera pas, est un peu "too much", mais, après tout, c'est ce qui fait le charme de ce genre de films. Et puis, quel plaisir de retrouver, dans le rôle principal, Hugh Bonneville, qu'on avait tant apprécié dans le rôle de Robert Crawley, dans "Downton Abbey". Quel plaisir, aussi, de retrouver ce cher Om Puri, ainsi que Manish Dayal, tous les deux présents dans "Les recettes du bonheur". Quant à Gillian Anderson, elle est excellente dans le rôle de Edwina Mountbatten, l'épouse de ce dernier vice-roi des Indes. On terminera en complétant ce que Prévert disait dans "Barbara" : "quelle connerie la guerre" et, donc, "quelles conneries les antagonismes religieux".
Un film historique remarquable sur une période méconnue de l'histoire de l'Inde, de sa partition et sur la naissance du Pakistan. C'est précis, bien joué, bien rendu et l'on mesure parfaitement les drames découlant de cette période coloniale britannique. Et puis les acteurs redonnent vie à des personnages importants de cette période avec un jeu idéal. Film utile à ne pas manquer.
Mauvais - long et d'une mièvrerie... bref un navet tout juste digne du nanar du Dimanche soir de TF1 ! Même pas envie d'en dire plus car il n'y a rien a en dire. Passez votre chemin ou à la limite retrouvez votre DVD du Gandhi d'Attenborough.