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Louise Q
6 abonnés
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3,0
Publiée le 9 juillet 2017
On peut quand même regretter la partialité historique et le petit côté mièvre: les mountbatten sont les gentils, les gars! Ils ont pas voulu tuer plusieurs dizaines de millions de personnes avec la pire erreur de l'histoire politique. Non non non! C'est Churchill le méchant de toute façon....
je collectionne tout sur la série XFILES et vais voir et achète tous les films avec David Duchovny et Gillian Anderson pour laquelle j'ai été voir ce film historique. Comme je m'en doutais quel cirque pour le voir ! il sort dans peu de salles, mes salles UGC habituelles ne l'ont pas pris à Lyon Part Dieu, j'ai été obligé d'aller courir à Confluence avec la VO imposée ! Pathé le proposait en VF mais j'ai presque rien sur ma carte fidélité et ils sont très cher ! mais vu que Gillian Anderson ne semble pas avoir la même voix française que dans THE FALL et X FILES .....
ce film historique est remarquable et m'a appris des choses sur ce fait historique que je connaissais mal, Gillian Anderson livre une composition bouleversante avec ses attitudes et robes de mémé mais les 1h45 sont quand même longues....
Le titre français ne donne guère envie d’aller découvrir ce film de la revenante Gurinder Chadha qui s’était fait connaître il y a quinze ans déjà avec le feel-good movie « Joue-la comme Beckam ». Changement de registre radical pour cette anglaise d’origine indienne qui revient sur une page méconnue de l’histoire de ces deux pays à travers cette mini fresque retraçant la période durant laquelle l’Empire britannique décide de donner son indépendance aux Indes. Cela avec un choix cornélien en filigrane pour le vice-roi : la partition du pays (avec l’Inde et les hindous au Sud et le Pakistan et les musulmans au Nord) ou l’union indienne. Même si au départ le film peut ressembler au manuel de décolonisation de l’Inde pour les Nuls, ce qui n’est pas forcément qu’une critique puisque que le film est très clair et concis, il gomme assez bien cet aspect par le souffle romanesque qui le traverse.
Cependant on peut avoir une impression de trop-peu car « Le dernier vice-roi des Indes » se tient sur une heure et quarante cinq minutes, ce qui semble être trop court pour retracer cette passionnante page de l’histoire. Notamment quand le scénario fait des détours par l’aspect géopolitique de la chose, on a envie d’en savoir encore plus à tel point qu’un feuilleton en plusieurs épisodes ou une mini-série aurait certainement encore mieux rendu justice à cette période historique. La bonne idée du script est d’avoir fait comme dans « Titanic » pour ne prendre qu’un exemple très célèbre, c’est-à-dire mêler la petite histoire dans la grande. D’un côté on suit le couple royal empêtré dans cette transition difficile avant l’indépendance et de l’autre on assiste à l’histoire d’amour forcément contrariée entre un hindou et une musulmane travaillant au palais royal. Le versant instructif et politique face au versant romanesque et émouvant. Les deux s’imbriquent parfaitement et c’est réussi puisqu’on apprend des choses en étant tenu en haleine d’un côté et qu’on vibre avec ce couple tourmenté de l’autre; au sein d’une histoire sentimentale toutefois à la limite du mielleux.
A noter que contrairement au film cité plus haut de la réalisatrice, celui-ci bénéficie d’une direction artistique extrêmement soignée. Les plans sont beaux et elle optimise à merveille ses fabuleux décors. L’interprétation est du même acabit, que ce soit le couple multi-culturel plutôt touchant ou Hugh Bonneville et l’ensemble des seconds rôles. Mais c’est Gillian Anderson qui retient le plus l’attention. En épouse du roi, elle se démarque tout à fait dans un rôle qui n’aurait pu être qu’un faire-valoir. Au final, elle le rend prestigieux et, sur certains points, décisif. Sobre et distinguée, elle apporte une belle touche de douceur et de classe au film. « Le dernier vice-roi des Indes » est donc en l’état un beau film qui remet au goût du jour une page importante du passé. Très documenté mais également émouvant sans être larmoyant, il se révèle une excellente surprise à découvrir.
1947, après 3 siècles de colonisation, les anglais s’apprêtent à quitter l'Inde et envoient Lord Mountbatten est chargé de négocier cette indépendance. Mais entre Indiens, musulmans et sikhs, rien n'est facile. Porté par le patriarche de l'excellente série "Downton Abbey", habitué des personnages nobles, ce film évoque de façon passionnante, cet épisode de l'histoire avec la création du Pakistan, le rôle de Churchill, le désaccord de Gandhi... Au travers de la grande Histoire, il propose la petite, une sorte de "Roméo et Juliette", parfaite illustration des querelles entre différentes religions. A voir...
Un film historique remarquable sur une période méconnue de l'histoire de l'Inde, de sa partition et sur la naissance du Pakistan. C'est précis, bien joué, bien rendu et l'on mesure parfaitement les drames découlant de cette période coloniale britannique. Et puis les acteurs redonnent vie à des personnages importants de cette période avec un jeu idéal. Film utile à ne pas manquer.
New Delhi, 1947 : le film évoque le glissement de l’Inde vers l’Indépendance, ainsi que la partition du pays, qui va donner naissance à l’Etat du Pakistan.
Deux histoires se superposent à la grande Histoire : celle du vice-roi, Lord Mountbatten, nommé pour le passage à l’Indépendance de l’Inde et de son entourage ; celle d’un amour impossible entre deux employés du palais que la religion sépare.
Je ne suis pas vraiment rentrée dans le film. L’histoire du couple indien reste superficielle, et les préoccupations du vice-roi très éloignées de celles du spectateur lambda.
Reste comme un grand et intéressant cours sur l’Histoire de l’Inde. Avec des débats essentiels entre les différents partis. (Dont Gandhi, émouvant).
Gurinder Chadha, peint là une saisissante fresque historique, sans lésiner sur les moyens. Les acteurs sont convaincants.
Il est pertinent de rappeler cette époque, avec la genèse du Pakistan, étroitement liée à la fin de l’Empire Britannique en Inde, si l’on veut un peu comprendre la situation présente.
Pour davantage d'articles, mon blog : larroseurarrose.com
Grande et belle fresque bien ficelée qui pêche toutefois par un énorme défaut : quelles ont donc été les intentions de la réalisatrice en mélant à la vérité historique relativement bien illustrée une théorie conspirationniste aussi grotesque que totalement dénuée de fondement, qui vient perturber l'analyse historique de cet évènement majeur spoiler: (on laisse entendre qu'un dossier ultra-secret concocté 2 ans auparavant par Churchill et les alliés avaient déjà prévu la création d'un Pakistan indépendant avec des frontières déjà établies). et quelque peu déresponsabiliser le fou et sanguinaire Ali Jinnah et ses hordes fanatiques dans une des plus horribles tueries que le monde ait connu. Passer sous silence la déclaration d'Ali Jinnah, qui à elle seule, résume toute cette tragédie ("India will be divided or India will be destroyed !") et la Journée d'Action Directe d'août 1946 (un des premiers massacres perpetrés par les musulmans à Calcutta, lançant le mouvement terrible qui a conduit à l'inévitable Partition), est quand même un sacré tour de force lorsqu'on prétend faire revivre l'Histoire. On conseille quand même à tous ceux qui s'interessent à cette page de l'Histoire de se lancer dans le magnifique récit de Lapierre et Collins "Cette Nuit, la liberté".
Une reconstitution historique grandiose d’un épisode de l’histoire coloniale Britannique, dont ce pays n’a pas de quoi être fier. Il passe sur ce film un véritable souffle épique, l’histoire est bouleversante, d’autant plus qu’elle est vraie. Une véritable épopée, bien filmée et interprétée, avec des petites histoires dans la grande histoire. La romance entre les deux jeunes gens apporte une note d’espoir dans cette tragique page de l'histoire. Le choix des comédiens est parfait, Gillian Anderson en tête, et la ressemblance des acteurs avec leurs personnages, notamment Gandhi, est étonnante. La mise en scène assez classique sert bien le film. Les décors sont somptueux, le palais du vice roi est d’une beauté à couper le souffle, et les scènes de foules sont impressionnantes. Un très beau film.
"Wouah ! Très instructif, ce magnifique film qui m'a fait découvrir les derniers mois du règne britannique sur l'Inde et aussi la naissance de l'Etat du Pakistan, et surtout qui m'a fait comprendre les évènements tragiques de l'exode important des communautés hindoue et musulmane qui se croisent sur les routes, vues dans le film "Gandhi " de Richard Attenborough ... Le film "Le dernier vice roi des Indes " est une reconstitution historique sur l'indépendance de l'Inde en 1947, tant acclamée par les Indiens, qui plonge malheureusement dans le chaos à cause de la scission des communautés religieuses, hindoue et musulmane. En février 1947, le dernier vice roi des Indes, Lord Mountbatten arrive à Delhi avec la mission de conduire l'Inde vers l'Indépendance qui aura lieu le 15 aout 1947. Alors qu'il espérait que l'indépendance mènerait l'Inde vers la paix, il découvre et prend conscience du poids de l'héritage politique britannique après 3 siècles de règne, qui avait toujours visé à séparer les communautés religieuses dans des écoles, des lieux publics (votes par exemple). Face à l'annonce de l'Independance, la violence est provoquée par les extrémistes religieux qui rejettent l'idée de unir les communautés dans un pays, que défendait ardemment Gandhi. Soutenue par sa femme très impliquée dans la politique, Lord Mountbatten, pour apaiser les communautés, devra négocier la partition entre la nouvelle République de l'Inde et l'Etat musulman, Pakistan, ce qui a évidement dechlenchée des exodes et des massacres des communautés ... 14 millions de personnes hindoues et musulmanes ont été déplacées au cours de la partition et il y a eu 1 million de morts. Voilà, on apprend beaucoup de choses dans le film "Le dernier vice roi des Indes " ... Une très instructive page de l'Histoire d'Inde ! Wouah ! A bouche bée ! Dans ce film, il y a une belle histoire d'amour entre Jeet et Aalia, deux jeunes indiens au service du Palais et que la religion oppose, pour nous faire vivre dans les événements tragiques de l'Indépendance de l'Inde ... Les décours et les costumes sont sublimes, de belles couleurs qui reflètent bien la culture indienne ! Ce qui est intéressant dans le film, c'est que la réalisatrice Gurinder Chadha se veut neutre en ce qui concerne les conflits religieux, elle ne veut pas qu'un spectateur se dise :"Ce sont les musulmans qui tirent les hindous, ce sont les hindous qui assassinent ! " Très instructif, ce beau film qui me donnent envie de revoir le film de Richard Attenborough: "Gandhi " (J'ai le dvd, parfait !) et de voir celui de David Lean :" La route des Indes" (Mince, je vais devoir en trouver ! ) Allez le voir ! "
Pas du tout prévu à mon programme à l’origine, mais on m’en avait dit du bien et un créneau imprévu s’est libéré dans mon emploi du temps. Cela commence comme un film charmant, un beau divertissement avec belles images, beaux décors et costumes, et un certain humour british. Progressivement, on glisse vers quelque chose de plus sérieux, de plus grave et de plus prenant. La grande Histoire prend le pas sur la petite. Même si c’est autour de ces petites histoires que se construit en partie l’intrigue. La mise en scène est soignée bien que très académique. Gurinder Chadha (Joue-la comme Beckham), dont l'histoire personnelle est liée à ce récit, s’en sort plutôt bien même si on est loin de David Lean ou Richard Attenborough. L’ensemble finit par être captivant, poignant et émouvant. J’ai personnellement appris plein de choses sur l’indépendance de l’Inde et sa partition. Visuellement c’est donc splendide, la direction artistique est très réussie. La reconstitution historique est minutieuse. Le casting ne gâte rien. On retrouve la toujours excellente et impeccable (et belle) Gillian Anderson (il est vrai surtout star de séries télé : X-files, The fall, Hannibal) aux côtés de Hugh Bonneville, le héros de Downton Abbey (auquel on pense quelque peu). Avec aussi de solides seconds rôles, les prometteurs jeunes et jolis Manish Dayal et Huma Qureshi, et les vétérans Michael Gambon et Om Puri (décédé depuis, ce sera donc sa dernière apparition à l'écran). Le dernier vice-roi des Indes n’est certes pas un chef d’oeuvre mais un film agréable et édifiant. Un divertissement aussi beau qu’instructif, c’est déjà beaucoup et c’est pas tous les jours...
"Le Dernier Vice-Roi des Indes", film historique britannico-indien réalisé par Gurinder Chadha, sorti en 2017. Un beau grand film historique, une reconstitution de l'année 1947 bien documentée sur des derniers mois de la domination Britannique en Inde, après 300 ans de colonisation, sous le mandat du dernier Vice-Roi des Indes, Lord Louis Mountbatten accompagné de sa femme, Lady Mountbatten qui vont devoir laisser un des plus grand fleuron colonial britanniques à son destin, alors que tous les séparatistes s'agitent, que la guerre civile éclate. Un film bien réalisé, une belle photo, des personnages proches des personnages historiques, très ressemblants (Nehru, Jinnah, Gandhi, Edwina Mountbatten…). Le personnage de Louis Mountbatten semble moins proche du personnage réel. La réalisatrice profite de la grande Histoire pour raconter un élément autobiographique avec une romance qui n'est pas sans rappeler l'amour impossible de Roméo et Juliette au milieu des luttes fratricides entre musulmans, sikhs et hindous. La réalisatrice rend hommage à sa famille et au nombre considérable de morts causé par l'immense déplacement de population qui à eu lieu lors de la partition du pays entre l'Inde et le Pakistan. Un film instructif sur cette période précise de l'histoire lors de la transition entre l'empire britannique et l'indépendance.
Belle fresque historique, qui illustre combien la géopolitique repose justement sur le "combien" et recompose le monde au gré des profits attendus. La démocratie reste souvent illusoire, alors que pourtant les bonnes volontés ne manquent pas. Pour quoi la majorité ne parvient pas plus à se faire entendre ? C'est stupéfiant que seuls quelques uns puissent ainsi gouverner le monde, en conduisant nombre de gens à la mort. Réécoutons Georges Brassens, qui clamait " Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente"... La solution trouvée par les décideurs est "la division" ! Quelle meilleure illustration de combien les tenants des rênes du pouvoir redoutent que l'union ne fassent la force. Au nom du peuple serait bien plus menaçant pour le pouvoir qu'au nom des dieux. Au lieu d'attiser les haines, soutenir ce qui nous relie, nous les humains, quelles que soient nos croyances, origines, couleurs de peau, serait bien plus fédérateur de richesses, mais leur redistribution se ferait alors selon d'autres critères. "Nous serions plus riches" se substituerait "ils seront (resteront) plus riches". La désignation de plan "Mountbatten" nous éclaire sur le fait que les responsables désignés ne sont pas toujours les coupables effectifs, qui eux, travaillent souterrainement et sont au service de la pulsion de mort.