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    Golden Glove
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    37 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Je suis malheureusement allé voir ce film sans me renseigner avant et peut-être que j'aurais dû pour que mon avis soit moins cinglant, mais pour moi ce film n'a aucun intérêt, aucun sens et aucune visée. On voit juste un psychopathe qui passe son temps à violer, tuer et passer du temps dans un bar. L'histoire et longue et non intéressante mais le pire reste la violence du film qui met juste mal à l'aise sans intéresser. Bref, un film macabre et cru sur la vie d'un psychopathe qui n'est pas si intéressante.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Le "Goden Glove" est un bar dans le Hambourg des années 70 où la population est assez détonante. Parmi ce groupe, se trouve Fritz Honka, physique repoussant, alcoolisme aigüe, qui va assassiner en les découpant plusieurs prostituées. Cette histoire vraie atteint des sommets de violence mais le réalisateur se distingue en saupoudrant des répliques hilarantes dans l'univers du tueur. C'est un film clivant, interdit aux moins de 16 ans, mais que j'ai trouvé jubilatoire dans la façon de dépeindre cette Allemagne des bas-fonds.
    benitoberlon
    benitoberlon

    59 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Glaude, crade, malsain,sordide...les adjectifs ne manquent pas décrire l’atmosphère du film...Ouch, autant dire que ça ne laisse pas indifférent. Prestations absolument dingues des acteurs, réalisation cohérente, ça passe ou ça casse. La bestialité de ce Fritz Honka, pervers frustré avec de sacrés pathologies le poussant dans un délire macabre, est glaçante. Une curiosité, à voir (ou pas).
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    183 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Je n'avais pas vu un film aussi malsain et morbide depuis le dernier Lars von Trier "The House That Jack Built". J'avais littéralement la nausée durant la séance. Et encore j'ai su à la fin seulement que c'était une histoire vraie !! L'ambiance instaurée durant tout le film est excessivement oppressante. D'autant plus oppressante et angoissante que le film ne laisse aucune séquence de respiration pour le spectateur, obligé de participer impuissant à la looooongue agonie des victimes mais surtout à la looooongue préparation du tueur pour arriver à leur fin. Le film est très noir, et pour en arriver à ce niveau de dégoût ressenti on peut dire que la réalisation est très réussie... On aimerait pouvoir dire que le scénario est mauvais, exagéré, surfant constamment sur un voyeurisme morbide insupportable... mais Le scénario reprend l'histoire réelle. Effrayant et très marquant... Âmes sensibles s'abstenir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    Meilleur film de l'année.
    Quelle émotion... Le barbarisme à l'état réel, enfin un film qui montre le dégoût de l'humanité et la haine pure au cinéma.
    Chaque scène, chaque fait et geste de Fritz Honka est angoissant, mais en même temps tellement drôle, on rigole devant ce film c'est juste indescriptible!! Juste la tête de Fritz Honka est flippante, on veut d'autres des films comme ça.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    Film radical, poisseux et suintant le vice sur un homme dont la monstruosité intérieure est à la hauteur de sa laideur extérieure. Tiré d'un fait divers réel l'oeuvre navigue entre appartement sordide, prostituées d'un autre âge, et bar glauque de la rue des plaisirs tarifés d'Hambourg. Même l'apparition d'un ange diaphane dans toute cette noirceur met mal à l'aise. Utilisant heureusement le hors-champ pour les moments les plus gores le réalisateur s'enfonce dans les turpitudes de l'âme humaine, on se sent sale après avoir visionné ce film.
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    Pour son nouveau film, Fatih Akin s'intéresse à l'histoire de Fritz Honka, un tueur en série allemand qui a tué au moins quatre femmes dont il gardait des morceaux dans son appartement. Le réalisateur dresse un portrait réaliste et extrême d'un homme instable qui était incapable de résister à ses pulsions, mais aussi de les satisfaire, car il était impuissant. "Golden Glove" est un film très violent dans son propos et dans les faits, mais aussi dérangeant. Il est également d'une laideur repoussante. C'est tellement crade que l'on pourrait presque sentir la puanteur des lieux à travers l'écran. Fritz Honka est tout simplement une erreur de la nature. Un déchet de la nature qui survit plus qui'il ne vit et qui passe ses journées à être complètement éméché. Si encore ce n'était que lui... À part les deux jeunes que l'on voit de temps en temps, tous les personnages sont de pauvres losers alcooliques, même ces pauvres femmes naïves qui ont accepté d'aller avec lui dans son appartement. Ne connaissant pas ce fait divers, j'ai trouvé la première heure très réussie avec cette immersion captivante, mais aussi dérangeante dans le quotidien de ce psychopathe. Le reste est par contre un peu plus redondant et donc décevant. Au final, c'est toujours un peu la même chose avec le tueur qui va au bar pour trouver des femmes qu'il ramène chez lui, mais c'est quand même pas mal. Mention spéciale à Jonas Dassler qui est méconnaissable et qui porte tout le film avec une grande performance.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2019
    Au début des années soixante-dix, dans le quartier chaud de Sankt-Pauli à Hambourg, Fritz Honka assassina au moins quatre prostituées, les dépeça et en dissimula les restes dans les soupentes de son appartement. Le réalisateur turco-allemand Fatih Akin reconstitue les faits avec un grand souci de réalisme.

    J’ai découvert Fatih Akin au début des années 2000 en regardant lors d’un festival du film européen au Kenya son deuxième film, inédit en France, "Im Juli". Je n’avais pas prêté attention au nom du réalisateur ; mais il m’est revenu à la mémoire trois ans plus tard à la sortie de "Head On", une histoire d’amour tragique. Et, en 2007, ce fut le choc "De l’autre côté" : un scénario complexe, primé à Cannes, filmé avec une fluidité magistrale, qui auscultait le rapport entre la Turquie et l’Allemagne.

    Depuis hélas, Fatih Akin s’était perdu. "Soul Kitchen" était une comédie brouillonne, "The Cut" une fresque historique laborieuse sur le génocide arménien. J’avoue ne pas être allé voir "In the Fade", l’histoire d’une femme qui peine à se reconstruire après la mort de son mari, malgré le battage publicitaire fait autour de Diane Kruger. Le parfum de scandale qui entoure ce "Golden Glove" m’a incité à donner une dernière chance à Fatih Akin.

    Bien m’en a pris. Car son dernier film ne laisse pas indifférent.

    Interdit aux moins de seize ans en France (et aux moins de dix-huit en Allemagne), il décrit sans en rien cacher les violences sordides infligées par Honka à ses victimes, les coups, les insultes, les meurtres puis le démembrement de leurs dépouilles – façon "Le père Noël est une ordure" – et leur dissimulation. Il réussit à nous faire sentir l’odeur putride des corps en décomposition dans laquelle baigne la mansarde crasseuse qui lui sert d’appartement.

    Voûté, édenté, affublé de lunettes monstrueuses, Jonas Dassler (aperçu l’an passé dans "La Révolution silencieuse" et qu’on retrouve dans le nouveau film de Florian Henckel von Donnersmarck "L’Œuvre sans auteur") est méconnaissable. La reconstitution du rade minable où Honka avait ses habitudes, « Der goldene Handschuh » (littéralement « Le Gant d’or », en anglais « Golden Glove ») donne l’occasion de scènes tout droit sorties de Fassbinder. Dans les tons marronnasses sans lesquels il n’est pas de reconstitution des années soixante-dix défile la lie de la terre : poivrots bavards, prostituées syphilitiques, ancien soldat SS borgne…

    Derrière le portrait d’un homme, pointe, comme chez Fassbinder, l’ambition de faire le procès d’un pays et d’une époque : l’Allemagne d’après-guerre à la peine avec son passé. C’est peut-être beaucoup pour un film dont le sujet se suffit à lui-même.

    Ce n’est pas la première fois que le cinéma se coltine à la figure du serial killer : "Henry Portrait of a serial killer" (1986), "Bad Boy Bubby" (1993), "American Psycho" (2000), "The House That Jack Built" (2018)… À chaque fois l’expérience est éprouvante. La reconstitution des meurtres barbares dont ces assassins se sont rendus coupables en constitue un passage obligé qui retourne l’estomac. Certains s’essaient à la psychologie, essayant de comprendre les motifs de ces assassins. D’autres en restent au pur naturalisme de leurs faits.

    "Golden Glove" ne dit rien du passé de Fritz Honka, si ce n’est qu’il avait une grande fratrie dont on n’aperçoit un frère aîné à peine plus équilibré que lui et aussi porté sur la bibine. Il nous fait partager son quotidien sordide jusqu’au haut-le-cœur. L’expérience est écœurante. Et fascinante. Welcome back Herr Akin!
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2019
    Jamais les termes de poisseux, dégoulinant, infecte et écoeurant n'ont été aussi bien représenté que dans "Golden Glove". Retraçant l'histoire vraie du serial-killer allemand Fritz Honka, Fatih Hakin nous immerge dans une intimité sordide et glauque à souhait. L'antre du loup, où poupées en porcelaine et couvertures de magazines pour adultes aux murs plantent le décor, laisse entrevoir la pire facette de l'Homme dans son assouvissement de la violence. Les faits qui s'y produisent sont répugnants et insupportables mais étrangement, face à ces corps transpirants, déformés et repoussants, notre regard reste happé. Le réalisateur nous préserve d'une certaine complaisance en évitant tout voyeurisme, en gardant une distance. On comprend alors que l'intérêt de cette histoire réside ailleurs, dans les rapports au corps des personnages. Au delà du film de reconstitution, "Golden Glove" est surtout un film d'acteurs et Jonas Dassler, totalement grimé, signe probablement la performance physique la plus bluffante de ces dernières années. Le personnage en devient presque hypnotisant tellement le jeu de l'acteur se fait oublier sous cette couche de justesse pour le coup, très perturbante. Son duo avec Margarete Tiesel se transforme en danse macabre saisissante, qu'elle soit physique ou dans la relation bestiale qui les lie. Derrière le monstre se cache un Homme, et on s'amuse à le deviner, ici ou là, via des scènes quotidiennes et succinctes. Certes, le malaise, le dégout et la gêne nous suivent tout du long mais jamais "Golden Glove" se contente de la facilité de ses effets. On peut aussi voir dans ce microcosme les séquelles psychologiques d'une Allemagne d'après-guerre. Mais le regard de Fatih Akin est aiguisé et précis jusqu'au moindre contact physique, jusqu'à la moindre goutte d'alcool ingurgitée, jusqu'à la moindre goutte de sueur qui coule. Il réussit à faire de ce bar malfamé un personnage à part entière, avec une identité, une couleur, des résidents et une ambiance très singulières. De l'insoutenable fait-divers émerge une chronique fascinante sur le rejet mais surtout celle d'un acteur dévoué à un rôle sans limites.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2019
    Vu le 20190705, avis le 20290706

    Faut avoir un peu le moral pour voir e film. Il y a un effet misère sur de la misère qui est parfois indigeste.

    J ai vu le film sans savoir qu il s agissait d une histoire vraie. L inconvénient d apprécier d aller au cinéma sur des intuition sans rien savoir du film. Durant le générique de fin, il y a le portrait croisé des acteurs et des personnes telles à qui les évènements sont arrivés. Je trouvais cette histoire tellement glauque que je n ai pas réalisé rapidement qu on me montrait les photos des vrais personnes à qui s était arrivé. Je n ai du le comprendre qu au troisième portrait croisé.

    Même si le film est tiré de fait reel, il est toujours difficile de savoir quelle part est effectivement documentée et celle qui relève du partit pris artistique du réalisateur. Il y a une volonté de le rendre bestial qui me semble manifeste et pas forcément très crédible. Qu il soit rustres oui : parler mal aux gens, par exemple lorsqu il dicte un contrat avec une femme et qu il lui dit “tu sais écrire alors tu va écrire ce que je vais te dicter�.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2019
    Là ou se trouve l'intéret de ce film Golden Glove, c'est qu'il s'agit d'un film sordide mais non dénué d'affection. oui, ces bars miteux fréquentés par des rejetés, des prostitués sur le retour, ces alcooliques, ce festival de misères humaines, morales, intellectuelles, on y entre-aperçoit de la beauté également. Ces bras cassés se tiennent par la main aussi, poussent la chansonnette où la danse à l'occasion. Cela entraine des comportements déviants aussi, dont celui du "héros". Le trait est parfois forcé (le vrai personnage etait d'ailleurs moins repoussant dans la réalité que dans le film), il y des invraisemblances aussi, mais le film vaut pour cette atmosphère lugubre et touchante à la fois. La mise en scène de Fatih Aki est d'ailleurs de toute beauté, regardant les choses en face mais sans s'attarder.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2019
    Woh… Non mais là, clairement, ça va trop loin pour moi… Je veux bien que Fatih Akin entende nous faire une énième visite d’Hambourg. Je peux aussi comprendre qu’il cherche à nous rappeler que le quartier de Sankt Pauli, avant de devenir le quartier branché des bobos hipster, était auparavant un véritable coupe-gorge. Et d’ailleurs, s’il y a bien un truc sur lequel j’ai réussi à me retrouver dans ce film, c’est dans cet aspect fugace où il nous montre deux jeunes ados de la bonne société qui, attirés par le folklore des quartiers chauds, viennent se jeter inconsidérément dans la gueule du loup. Pour ce choc des cultures ; pour cette capacité à faire se percuter les nantis aux rebus broyés par le destin, ou tout simplement pour cette capacité à imprégner la déformation des corps et l’aliénation des êtres, alors ouais je peux encore trouver quelque-chose de « saisissant » à ce « Gloden Glove ». Mais au-delà de ça – franchement – trop c’est trop. Qu’on nous montre une première fois le monstre qu’est le personnage de Fritz à l’œuvre : OK, pourquoi pas. C’est crade, c’est cru, c’est trash : ça remue. Mais remettre le couvert une deuxième fois, puis une troisième, puis une quatrième… Là pour le coup ça devient malsain. Surtout que le film y va bien crescendo hein. Il ne nous épargne rien. Le crade est vraiment au cœur de tout le dispositif de ces scènes. Et moi, franchement, je suis rarement mal à l’aise face à film. La crudité ne me dérange pas tant que celle-ci ne me parait pas gratuite. Mais là, justement, selon moi, Fatih Akin a clairement dépassé la ligne jaune dans ce « Golden Glove ». A mon sens on sombre clairement dans le racoleur pur et dur. Et s’il y a un moment dans ce film qui, à mon sens, révèle tout le caractère malsain de ce film – et cela dans toutes ses dimensions – c’est son final. Non pas qu’il soit un paroxysme d’horreur. Non, c’est juste qu’au racolage visuel malaisant s’y rajoute un manifeste mépris de classe. spoiler: Parce que l’air de rien, pendant tout le film, on voit une petite flopée de nanas se faire charcuter. C’est sans concession. C’est jusqu’au-boutiste. C’est presque absurde. Des gars dans la salle s’en marraient même… Mais seulement voilà, à la fin la situation change. Ce ne sont plus des pochetronnes difformes qui sont dans le collimateur du terrible Fritz. Non, ce coup-ci c’est une pauvre cible innocente ; celle qu’on nous annonce depuis le départ. C’est la gentille petite blonde toute jolie issue des quartiers huppés. Là, d’un seul coup, plus personne ne se marrait dans la salle. Ce n’était plus drôle. C’était sérieux. Ce coup-ci la victime risquait d’être une VRAIE victime. Une victime qui compte… Et la mise en scène insiste bien là-dessus. On y passe plus de temps. On créé le cadre menaçant et anxiogène qui nous permet d’anticiper tout l’enchaînement d’événements qui va nous faire arriver jusqu’à l’horreur. Et moi, ce changement de mise en scène m’a amené à fortement me questionner sur la démarche voulue par Akin. Pourquoi – là – soudainement – ce n’était plus drôle ? Etait-ce parce que la cible était jeune ? Etait-ce parce qu’elle était belle ? Ou bien était-ce parce qu’elle était issue des classes sociales privilégiées ? En tout cas ça m’a fait arriver à ce bilan des plus intrigants : dans ce film on rit et on prend du recul quand ce sont de vieilles clodos qui morflent mais par contre, dès qu'on grimpe dans les rangs sociaux et plus on se montre mesuré à l'égard des victimes, comme s'il y avait une soudaine prise de conscience de la charge émotionnelle qu'impliquait la cruauté de la démarche. Ainsi, dans ce film, plus on est situé haut dans l'échiquier, plus on est jeune, plus on est jolie et surtout moins on subit les lubies perverses du personnage / réalisateur. Helga par exemple, qui est une employée, n'a juste droit « qu'à » une agression et elle s'en sort. Elle est l'étape avant le paroxysme de tension qu'incarnera la fille des beaux quartiers, encore plus jeune, encore plus innocente et encore plus jolie. C'est comme si le film s'orchestrait autour d'un étrange crescendo où, pour faire gagner en horreur sur la fin, il décidait (consciemment ou non) de s'attaquer à des victimes auxquelles on pouvait davantage « s’identifier » et que cette identification se devait de passer (ou d'être renforcée) par une identification de classe.
    Bref, si je résume, avec « Golden Glove », on a donc affaire à un film qui, sur ses trois premiers quarts pratique le racolage malsain puis qui, sur son final, glisse progressivement sur des mécaniques qui intériorisent clairement des logiques de mépris de classe. Autant donc vous le dire tout de suite : moi ce n’est pas le genre de cocktail qui me refile la banane à la sortie d’un film. Que l’ami Fatih veuille nous faire explorer les bas-fonds d’Hambourg, pourquoi pas. Mais qu’il en profite pour se prélasser dans la fange tout en oubliant au passage d’où il vient, moi je ne peux pas valider ça. Et dire que je venais tout juste de revoir « De l’autre côté » du même Fatih Akin ! …Mais que s’est-il passé depuis ? Pourquoi à chaque long-métrage ce gars s’embourbe de plus en plus, aussi bien dans le fond que dans la forme ? Mystère. A moins que… Peut-être qu’au final Fatih Akin est à l’image du quartier qu’il a voulu dépeindre ici : à force de s’embourgeoiser, il a fini par perdre son âme… Enfin bon, moi je dis ça, mais ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    En fait j’ai compris qu’il s’agissait d’un fait divers des années 70 à Hambourg:
    Un sadique pervers qui tue les femmes rencontrées, presque par plaisir, surtout lorsqu'il n'est pas à jeun!!!

    De plus Fatih Akin(Head on, De l'autre côté, excellents!) a le parti-pris d’en faire des « tonnes » ….
    C’est une escalade dans le sexe, l’alcool, le sordide, la sauvagerie….

    Le plus réussi est peut-être la faune qui fréquente ce bar au coeurdu quartier chaud de Hambourg.
    Une impression tenace que Fatih Akin ne voit pas ses compatriotes allemands, avec les yeux de l’Amour ???

    On est entre deux eaux, de la distance avec ce film qui frôle la caricature
    et on se sent un peu voyeur; dérangeant !!!
    Steph N.
    Steph N.

    41 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Film un peu trop répétitif et descriptif. Les acteurs sont bons dans cet univers cauchemardesque... et ça fini sur une chanson de Brel, en allemand. Bon courage si vous avez du temps à lui consacrer.
    mem94mem
    mem94mem

    118 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Énorme claque. L'immersion dans un monde de miséreux, dans ce port Allemand est totale. La prestation de Jonas Dassler en Fritz Honka est hallucinante. Le travail sur le son, la lumière et la précision du scénario emportent la mise. Fatih Akin sait trouver la limite et nous épargne les parties les plus violentes des scènes par l'usage savamment orchestré du hors-champ. Le film est puissant en laissant libre au gré de ses instincts, le serial killer qui s'ignore. Fatih Akin change de registre avec une maîtrise impressionnante.
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