Avis : Golden Glove - Page 3

Au top, Golden Glove est un VRAI FILM D'HORREUR, dans le sens où c'est réellement horrible. Pas de belle nana qui se fait attraper par un "méchant". Pas de belle famille qui se fait hanter par un démon qui bouge 2-3 objets. Je pense que la plupart des gens ne savent pas ce qu'est un film d'horreur et sont habitués aux codes américains qui sont de mettre en place de beaux acteurs, de beaux personnages et deux trois screameurs minables.
Le monde se plaint de ne pas avoir un vrai méchant, le monde se plaint de l'habituel screameur, et soudain, lorsqu'un vrai film d'horreur glauque et sordide à souhait tel quel Golden Glove sort aux yeux du grand public, pour mettre en avant les horreurs dont peut faire réellement preuve un être humain, le monde se plaint encore?! Je vois pas le soucis, tout est extrêmement bien joué, tout est légitime et tout retrace plutôt bien l'histoire VRAI du tueur allemand ayant sévit pendant ces années, ce que monsieur lhomme-grenouille n'a, il me semble, pas pris en compte pour sa critique faible et non étudié.
Bref, ce film est dégueulasse, horrible, crade, et ça semble réel. Ciao les vieux cliché américains, vous voulez un film d'horreur correct, Golden Glove est fait pour vous. Âmes sensibles s'abstenir.

Immersion totale dans un univers glauque à souhait. Le film est dur, cru et l’ambiance est pesante tout au long du film que je déconseille aux âmes sensibles. J’ai passé un bon moment devant ce film car il est vraiment réaliste et bien fait, sans parler de l’acteur et de sa métamorphose : incroyable ! Seul point négatif, je trouve que vers la fin on « s’ennuie » un peu car le film est répétitif (succession de meurtres, soirées au golden glove…). Très bon film sinon !

un film gerbant! plein d'odeurs... odeur de vêtement crasseux, haleine d'alcoolique, putréfaction, urine, sous vêtements sales, odeur de clope froide, sang, graillon, dents pourries, excréments...... on en sort mal a l'aise et c'était le but, donc c'est plutôt réussi. A ne pas regarder en famille

A vrai dire, je me suis vraiment beaucoup ennuyé lors du visionnage de Golden Glove. J'ai trouvé ce film creux, se contentant de décrire la misère humaine et toutes ses dérives les plus abjectes sans ne jamais délivrer de message consistant. Il y a du voyeurisme mais peu d'analyse. Certains clichés rendent aussi ce film aussi conformiste qu' indigeste. Amateur de films extrêmes, j'ai trouvé ce métrage bas de gamme et très frileux. Quant aux "acteurs", on oublie...

Je suis malheureusement allé voir ce film sans me renseigner avant et peut-être que j'aurais dû pour que mon avis soit moins cinglant, mais pour moi ce film n'a aucun intérêt, aucun sens et aucune visée. On voit juste un psychopathe qui passe son temps à violer, tuer et passer du temps dans un bar. L'histoire et longue et non intéressante mais le pire reste la violence du film qui met juste mal à l'aise sans intéresser. Bref, un film macabre et cru sur la vie d'un psychopathe qui n'est pas si intéressante.

Ça va loin, très loin et puis pas qu’une fois. Golden Glove est un film sur le pitoyable “Fritz Honka”, Serial killer de Hambourg dans les années 70. Le film retrace les péripéties du personnage dans ses moindres recoins, viols,meurtres,agressions et cadavres sont au rendez vous. Un film glauque qui transpire la crasse. On a envie de prendre une douche après. Je salue tout de même la performance de Jonas Dassler qui est méconnaissable. En bref, c’est un film qui révèle les horreurs d’un serial killer, alternant entre le bar «Golden Glove» et son appartement qui sent la charogne, Fath Akin ne nous épargne rien et sa caméra et gourmande concernant les scènes dures. Décidément pas ma tasse de thé

N'étant pas un amateur de Fatih Akin je découvre cette œuvre un peu comme une initiation au réalisateur turc allemand. J'avais vu "Soul kitchen" il y a des années mais je n'en avais pas conservé un souvenir indélébile même si je ne peux pas dire qu'il était mauvais.
Ce qu'on remarque entre "Der goldene Handschuh" et "Soul kitchen" c'est l'importance des personnages chez Fatih Akin, même les personnages secondaires sont développés et ils ont leur importance dans le déroulement de l'intrigue et dans l'atmosphère générale du film. Ainsi dans ce long-métrage vous ferez la connaissance de Norbert le SS qu'on voit dans la bande-annonce. Il est aussi patibulaire qu'odieux mais c'est un personnage pour lequel on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine sympathie. C'est aussi ça la force de Fatih Akin: la sympathie naturelle qu'il arrive à faire ressentir au spectateur envers les personnages.
L'autre point fort de cette œuvre violente c'est l'ambiance des années 70 dans l'Allemagne des bas-fonds qui est parfaitement retranscrite. Tout a été travaillé impeccablement pour immerger le spectateur, la musique, les décors, les vêtements, etc. L'ambiance du film est aussi parfaite, les éclairages du bar, le maquillage des acteurs qui les a rendu laids comme des poux, spécialement Jonas Dassler qu'on ne reconnaît plus du tout. Une ambiance crade, sombre, presque lugubre et angoissante. Il y a un côté un peu gênant aussi car on est au milieu d'un repère de cas sociaux, c'est la réunion des alcooliques pas anonymes et qui ne font rien pour se soigner. Ça sue l'alcool, ce dernier a une place centrale tout au long du film spoiler: puisque c'est à cause de son addiction que Fritz Honka pète les plombs et en arrive toujours au même résultat.

Les acteurs sont merveilleux, ils ont fait un gros travail. Jonas Dassler est méconnaissable, il est réellement Fritz Honka, il incarne parfaitement son personnage.
Le point négatif du film est la répétition, on suit simplement une série de meurtres. Il y a des moments assez crus qui n'apportent pas grand chose mais qui rendent le personnage de Fritz Honka encore plus mystique et poisseux. spoiler: Le moment où Honka arrête de boire pour trouver un nouveau travail a le mérite de relever le film et nous révèle une nouvelle facette du personnage, un personnage honnête, plein de bonne volonté et qui sait se tenir et prendre soin de son apparence quand il est sobre.

La fin du film m'a beaucoup plu, une sorte de pied de nez à la société, comme un rappel qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Et cette musique fabuleuse qui vient clore le film "Wir sind jung, wir sind frei" de Stein Ingebrigsten qui sent bon les années 70 et l'insouciance.
"Der goldene Handschuh" est à mi-chemin entre "Schizophrénia le tueur de l'ombre" et "Maniac" mais avec un côté plus populaire, sympathique qui marque la patte de Fatih Akin.