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MATTHIEU COLLIGNON
9 abonnés
52 critiques
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4,0
Publiée le 20 mai 2023
USS Greyhound La bataille de l'Atlantique est un film haletant qui tient en haleine le spectateur des 10 premières minutes du film aux 2 dernières, notamment grâce à la bande originale. Mené par le maitre en la matière Tom Hanks, qui est à la fois scénariste et tête d'affiche du film. Ce long métrage montre à quel point la bataille de l'Atlantique (1939-1945) est d'une complexité ainsi que d'une violence inouïe. Le « Nous étions soldats » Marin !
C'est pas un grand film c'est certain, le scénario ne tiens que raremenr en haleine et c'est bien dommage car on sent vraiment qu'une attention certaine a ete mise sur les détails et la veracité historique. Mais ca reste assez plat, notamment la réalisation.
Le gros point fort de ce film sont les moments de batailles navales. Elles sont éblouissantes de dynamisme et tellement esthétiques. Les passages entre ces instant de batailles sont un peu convenus et parfois même creux. Correct donc mais sans grand panache en dehors des affrontements.
Si la Seconde Guerre Mondiale refoule encore bien des souffles épiques au cinéma, elles ne sont pas toujours convaincantes. Pourtant, le premier ingrédient pouvait intriguer et Aaron Schneider s’en sert essentiellement pour manœuvrer dans le spectaculaire, tout en soignant la crédibilité de sa photographie. Malheureusement, il n’est qu’à mi-parcours de son succès et de la mission qu’il décrit avec conviction. Les maladresses sont pourtant trop nombreuses qu’on finit par y voir plus clair dans une structure qui ne mise pas forcément sur l’originalité, mais sur l’écriture d’un héros de guerre mal sous-estimé. A partir de là, plus aucun doute, mais de grandes surprises, si ce n’est dans le feu de l’action et aux côtés d’une vedette à la barre de son propre bâtiment.
L’adaptation signée Tom Hanks ne fait donc pas l’humanité et créer plus de conflits qu’il n’en faut, notamment sur l’existence des protagonistes qui entourent le commandant Ernest Krause, sur le pont de l’USS Greyhound. Mobilisé dans une mission d’escorte armée, cet homme rassemble toute sa logistique pour mener à bien son opération, qui rime avec les valeurs d’un Amérique grandissante et autonome. Sur ce point, l’authenticité des manœuvre maritimes est rigoureuse, mais ne présente plus réellement d’intérêt émotionnelle à force de répéter cette narration qui peine à évoluer. L’écriture des personnages comme de l’intrigue reste superficielle et cloisonne le spectateur dans un décor limité. Au milieu d’une flotte, il n’existe qu’une lumière et qu’une force décisive, certes, mais les faire-valoir ne se présentent que pour laisser le temps au Greyhound de mettre en place la coordination de l’équipage.
Par ailleurs, pas d’antagoniste sur les radars, juste une entité cruelle que l’on caractérise par des actes presque divins, comme une foudre qui s’abattrait à un endroit stratégique. Des plans larges évoquent justement cet affrontement titanesque et illustre l’Océan Atlantique comme le no man’s land des marins. Sur ces moments, le film ne nous lâche plus et n’espère pas freiner son rythme pour plonger le spectateur dans les enfers des torpilles et autres cicatrices qui résonne comme un écho sur Pearl Harbor. Mais le commandant se révèle pourtant seule pour combattre les préjugés et un ennemi invisible. Il en rejette même le soutien qu’on lui propose, non pas par rancune, mais par nécessité. Il se définit ainsi par sa noblesse et sa foi sans faille, mais qui perturbe son ascension et fil du récit. Bien qu’on propose des situations tendues et difficilement renversables, on le sent plus fort car plus humain dans le fond. Mais à l’inverse de son équipage, il s’en sert pour tirer toute sa flotte jusqu’à bon port.
Il est tout de même dommage de concevoir ce « USS Greyhound » avec d’aussi grandes inégalité dans sa réalisation, car ni la prestation alléchante de Hanks, ni les quelques bons passages musclés ne peuvent repêcher tout ce qui aura coulé en court de route. Sans renforcer sa personnalité ou ses enjeux, le film ne fait qu’avancer, à l’image de son navire de tête qui ne modère pas son allure, mais qui reste honnête dans ses bonnes intentions. Hélas, cela ne suffira pas à nous divertir assez longtemps et à rester dans les mémoires.
Devant sortir à l'origine dans les salles de cinéma comme mulan, ce film a subit le même sort que celui ci. Sous prétexte du coronavirus, le film sera uniquement diffusé sur des plateformes payantes. En effet apple a racheté les droits du film à Sony pour 70 millions de dollars afin de le diffuser sur apple tv, son service streaming. Heureusement celui ci ne coûte pas 30 dollars à la location comme le film de la firme aux grandes oreilles mais est compris dans l'abonnement ( abonnement qui est pour ma part gratuit pendant 1 an ayant acheté l'iphone SE). Enfin soit j'ai trouvé USS Greyhound assez divertissant. Il ne va pas rester pour ma part dans les films qui vont me marquer mais malgré tout il fait son taff avec un Tom Hanks au top. L'un des reproches que je puisse faire c'est cette musique de fond qui est assez horripilante sur le long terme. Autre bémol c'est sur le fait que l'on voit la vie du protagoniste interprété par Tom Hanks même pas 2 min à l'écran mais ensuite il y a plein de flashbacks dessus. Assez étrange je trouve. Pour terminer, c'est un film qui suit le schéma narratif classique du film de guerre américain. C'est à dire le héros américain par excellence qui est un leader né ayant un côté dur mais avec un cœur tendre... Si vous voulez voir un film original passez votre chemin .Par contre si vous voulez voir un film de guerre afin de vous détendre, ce film est fait pour vous
"Greyhound" est le troisième film en tant que scénariste de Tom Hanks, mais contrairement aux films "That Thing You Do!" et "Larry Crowne", il délaisse la réalisation à Aaron Schneider. L'histoire est adaptée du roman de C. S. Forester, "Bergers sur la mer" et a lieu durant la bataille de l'Atlantique. Alors qu'un convoi de navires traverse l'océan en direction de l'Europe pour ravitailler les forces alliées, les navires sont escortés par des avions pendant le trajet sauf lorsqu'ils se trouvent dans le "Trou noir de l'Atlantique". Une zone extrêmement dangereuse où ils sont livrés à eux-mêmes et à la merci des attaques ennemies. Toute l'histoire se déroule durant ces quelques jours d'une grande importance. L'immersion est directe et totale, ce qui est une bonne chose, car on est de suite dans le feu de l'action, mais en même temps il n'y a pas vraiment d'histoire. On assiste en quelque sorte à une partie de bataille navale grandeur nature. Chacun place ses pions et essaie de ne pas se faire toucher tout en essayant de couler l'autre. Les scènes d'action sont pas mal et c'est visuellement assez impressionnant, mais le film manque de profondeur. Aucun attachement pour les personnages, donc on se moque un peu de leur sort. De plus, avec un ennemi invisible, la tension n'est pas vraiment présente. Ça manque de dramaturgie, d'humanité et d'émotion. Le potentiel est là seulement, le résultat est assez décevant même si le film n'est pas désagréable à regarder.
Durant le premier quart-d'heure je craignais le film assez classique et balisé dans son genre, en plus les reconstitutions des bâtiments de la flotte de guerre à base d'effets numériques un peu visibles n'étaient pas pour m'enchanter. Finalement passé ce délai, USS Greyhound - La Bataille de l'Atlantique s'avère un très bon film qui durant 1h30 possède son lot de passages tendus. On suit avec intérêt, ce navire de guerre américain qui doit se défendre contre les U-Boot. Pas de temps mort, le réalisateur va droit à l'essentiel, et si on peut reprocher un manque de profondeur dans l'histoire cela est compensé par l'intensité des scènes de combats navals. Il se dégage quelque chose de vibrant lors de ces scènes maritimes, on se sent proche de ces officiers et matelots affrontant l'horreur de la guerre (proche bien sur dans la limite de ce que peut nous faire ressentir un tel film, car je crois que l'on ne sera jamais vraiment conscient du courage et de la volonté qu'ont du faire preuve tous ces combattants). Après avoir terminé ce film, j'ai appris que c'était une adaptation d'un roman de C.S. Forester et cela ne m'a pas étonné dont sa façon de rendre hommage à la marine, mais aussi de l'humanité du personnage interprété par Tom Hanks. Il joue avec beaucoup de conviction ce commandant qui fait avant tout son devoir, alors que l'un des membres de son équipage se réjouit de la destruction d'un sous-marin allemand entraînant la mort de 50 ennemis, le commandant lui déplore la perte de 50 âmes.
« Greyhound » offre une variante du film de sous-marin, puisque l’on s’intéresse à un commandant de destroyer, chargé de protégé un convoi contre une meute de U-boote. Un projet qui tenait visiblement cher à Tom Hanks, l’acteur ayant signé le scénario. Malheureusement, coronavirus oblige, le film n’a pas réussi à naviguer jusque dans les salles obscures, et s’est échoué sur l’offre de streaming. C’est un peu dommage car on sent derrière « Greyhound » une vraie volonté de spectacle cinégénique. Certes, les plans extérieurs sur les navires, dégoulinant de CGI, piquent un peu les yeux. Mais on retrouve un sens du spectaculaire, avec un montage sonore aux petits oignons, et des affrontements acharnés qui relâchent peu la pression. Car si l’ensemble est court (1h20 hors générique), l’action démarre très rapidement et ne faiblit jamais. L’idée de centrer toute la lutte sur le commandant du destroyer est pertinente, permettant de créer un sentiment d’impuissance quand un navire se fait torpiller à l’autre bout du convoi, et d’isolement quand la meute attaque. En revanche, pour obtenir ce rythme trépidant, le film sacrifie le développement de ses personnages. A part quelques dialogues expédiés autour du protagoniste, ce sont uniquement des conversations militaires et des acteurs purement fonctionnels que l’on aura à l’écran. C’est un peu dommage, car d’autres œuvres similaires sont parvenues à réussir leur coup sur les deux tableaux (on pense à « [The Bedford Incident », également sur la traque entre destroyer et sous-marin). Enfin, on notera l’effort de réalisme sur la manière de fonctionner du destroyer et de sa lutte anti-sous-marine (costumes, décors, procédures, armement)… malheureusement sabordé à quelques occasions par des rebondissements improbables : spoiler: un commandant de U-boot qui nargue à la radio et en anglais les destroyers, et des échanges de bordées dignes d’abordages de pirates !
Quel ennui !! Il se passe pas grand chose, les scènes sont répétitives !! Si encore c'était divertissant mais même pas !! Tom Hanks a pris un peu de cash pour sa retraite ...
Un film tourné tel un reportage. On vit de l’intérieur de l’USS Greyhound, l’escorte qu’il a assuré à un convoi marchand d’allié en atlantique en 1941 dans une zone sans appui aérien appelé le trou noir. Le danger qui rode se sont les redoutables sous-marins U-Boat allemands. C’est comme un reportage car on vit en temps réel et uniquement pendant quelques jours, les difficultés que doit résoudre le Comandant Ernest Krause sur le destroyer américain USS Keeling (nom de code radio Greyhound). Personnage joué par Tom Hanks. C’est un film écrit rien que pour lui. Tous les autres acteurs ne sont que figurants. La caméra ne cesse de le filmer d’un bout à l’autre du film. C’est incontestablement très bien fait, très haletant, très immersif. Mais je regrette qu’il n’y ait pas d’histoire, pas de réels dialogues. Je n’ai entendu que des ordres et des rapports de situation pendant tout le film. Franchement, le film mérite d’être vu mais j’en retient qu’une page de l’histoire et une belle prestation de Tom Hanks. Rien d’autre.
Tom Hanks est à l’affiche de ce film de guerre sur la bataille entre les navires US et les sous-marins Allemands très performants pendant la seconde guerre mondiale. Bien qu’inspiré d’éléments réels, le scénario ne se base pas sur des faits ayant existé. La couleur de l’image a été vieillie pour faire année 40, ce qui donne parfois un rendu un peu laid. La tension de la bataille est bien rendue surtout avec les agissements de Tom Hanks au centre de quasiment toutes les scènes. Et là au final c’est aussi un défaut du film avec un manque de second rôle intéressant. Les scènes de combat sont bien réalisés avec une accentuation sur la tactique qui donne un bon suspense.
Un film spectaculaire par tous les temps, sans temps mort, ramassé dans le temps, ça fait déjà plaisir en ces temps de films qui se prélassent longtemps au-delà des 120 minutes. Tant mieux pour notre temps, bien utilisé, même si la figure christique de Tom Hanks en pareilles circonstances a peut-être fait son temps.
un film de guerre navale qui n'est pas sorti en salle avec la crise du covid. Il y a du bon et du moins bon, pour : il n'y a pas de temps mort et il y a de la tension, les scènes de combats sont réalistes, contre : on a l'impression d'assister plusieurs fois à la même scène, Tom Hanks est tellement présent (environ dans tous les plans) que l'entièreté des autres acteurs n'ont pas droit au chapitre ce qui est plutôt dommage.
Un film de guerre de moins d'une heure et demi, c'est rare et j'avais des doutes... et j'avais raison. Je suis un admirateur de Tom Hanks, mais ce film nous plonge sans équivoque dans les scènes de batailles sans en développer les personnages ou la vie des marins pendant la guerre. Certes, les scènes de batailles sont assez réussies mais la mise en scène n'amène et n'améliore rien à ce film qui aurait mérité un spécialiste derrière la caméra (un Paul Greengrass par exemple).