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    Roma
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    171 critiques spectateurs

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    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 007 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2022
    Comme son nom ne l indique pas c est un film du Mexique des années 70 qui témoigne du quotidien au travers une assistante dans une famille. Ça peut donner à penser à un documentaire, néanmoins le rythme lent et l absence de trame en font un film relativement ennuyeux. Il faut se contenter de visionner la vie de ce quotidien en noir et blanc... pas complètement suffisant pour tenir sur la longue durée du film ...
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2024
    Magnifique film qui dégage une émotion intense sans rechercher le moindre effet. Donne une image d'une grande vérité des conditions de vie dans ce pays. Seules quelques images rendent compte de la violence qui peut surgir à tout moment, dans le cadre d'une tranche de vie faite d'événements tels qu'ils peuvent se produire partout dans le monde.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2019
    Film sur l'amour qui transcende des clivages des classes sociales le film démarre lentement, certes il y a des longueurs, mais cela reste un bon film chargé d'émotion sur fond de révolte quant à un régime totalitaire
    nicorobin
    nicorobin

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 février 2019
    Si Alfonso Cuaron livre avec « Roma » un film d’une rare maîtrise technique et esthétique, il ne réussit jamais à nous entraîner dans son récit. La faute à un scénario trop maigre qui ne s’intéresse pas assez à son personnage principal, en dépit de son omniprésence à l’écran. Et qui, par conséquent, nous empêche d’avoir de l’empathie pour elle à des moments pourtant clés de son histoire, où l’émotion aurait normalement dû nous submerger. Le résultat est décevant. Vraiment décevant...
    Victor A.
    Victor A.

    63 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Visuellement c’est incroyable mais il est vrai qu’on s’ennuie un peu. Chaque plan d’Alfonso Cuarón dans ce film est mémorable et a une signification, le noir et blanc offre un cachet au gilm et ne sert pas à rien. Si cette réalisation était mêlée à une histoire beaucoup plus prenante ce film aurai surement été l’un de mes films préférés de l’année. Malheureusement, je suis resté spectateur même si finalement la ffin m’a énormément touché.
    Frédéric L
    Frédéric L

    18 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Des êtres abandonnés finissent par se retrouver pour devenir une vraie famille, c'est le pitch universel pour chacun d'entre nous. Que dire et que penser du film, difficile d'exprimer mon sentiment qui est mitigé. Je ne considère pas Roma comme un mauvais film ou un film moyen, et dire qu'il est "pas mal" serait presque une insulte face à ce travail de mise en scène, mettant en valeur le moindre des espaces clos ou lieux ouverts, à la fois intime ou animé par des centaines de figurants. C'est un film impressionnant car méticuleux, pensé jusqu'à la plus petite particule de la pellicule. La photo noir et blanc est superbe, graphique et se pare de mouvements amples pour ne jamais ressembler à une suite d'images figées dans un album photo. Roma est un beau film signé par des gens talentueux et méticuleux. Mais face à cette proposition, j'en ressors indemne, je ne suis ni bouleversé, ni attendri, ni même peiné. Ma réflexion n'a pas passé la seconde vitesse et le terrorisme lacrymal n'a pas eu de prise sur moi (l'accouchement). C'est pas par manque d'émotion, le film transpire le sensible et le sincère. C'est juste que j'ai eu une sensation de déjà-vécu. Car même en étant parfaitement poli ou exécuté, Roma n'a pas fait mieux, ni moins bien, que des centaines de chroniques sociales/familiales vues à la télé ou au cinéma, des films naturalistes, folkloriques, feel-good, comédies douce-amères, drames, mélo-drames, téléfilms et séries sur le même sujet : définir la famille de près ou de loin. Disons que ce Roma est plus maniéré que la moyenne.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Je me suis vraiment accroché pour essayer d’apprécier Roma mais malheureusement, je n’ai pas réussi à accrocher. Roma est visuellement magnifique et les acteurs sont excellents, mais hormis cela, je ne vois vraiment pas qu’est-ce qui peut tenir en haleine le spectateur devant le film, tant il n’y a aucune action, retournement de situation, tension ou autre. Seul les 40 dernières minutes viennent un peu bouleversées cette monotonie et offre de l’émotion au film. C’est ça qui est vraiment dommage, c’est que si tout Roma était à la hauteur des 40 dernières minutes, j’aurais vraiment été bouleversé devant. Malheureusement, les 2 premiers tiers du film sont quasiment vides d’événements majeurs dans l’intrigue (ou du moins ils sont dispersés toutes les 20/25 minutes, ils ne sont donc vraiment pas nombreux) ce qui rend le film très ennuyeux à mes yeux. Bref, je suis triste de ne pas avoir accroché à Roma qui a pourtant une esthétique incroyable et une fin assez crue et bouleversante, mais je n’y arrive vraiment pas. Dommage.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 573 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Je suis un peu embarrassé par mon relatif manque d’enthousiasme vis-à-vis de ce ‘Roma’, détenteur d’un Lion d’or à Venise et de deux Golden Globe, et qui est sans doute la production Netflix dont on parle le plus dans les milieux qui comptent depuis ‘Okja’ en 2017. En dehors de mon ressenti instinctif que je ne m’aviserais jamais de contredire, je comprends parfaitement en quoi ‘Roma’ peut être considéré comme un très grand film, au point de vue intellectuel et au point de vue artistique. D’abord parce qu’il s’agit d’un travail très personnel pour Alfonso Cuarón, totalement éloigné des blockbusters qui l’ont fait entrer dans la cour des grands depuis une vingtaine d’années. Le cinéaste y puise dans les souvenirs de son enfance mexicaine durant les années 70 pour rendre hommage aux domestiques que sa famille employait, figures à la fois invisibles et essentielles, qui faisaient partie de la famille sans en faire tout à fait partie et dont on s’inquiétait sans vraiment s’en inquiéter. Sans misérabilisme, sans volonté de dénoncer l’inégalité mais sans davantage d’intention d’idéaliser ses souvenirs, il les dépeint comme des personnalités vouées à l’oubli de soi et à une forme de souffrance silencieuse, car tel est leur statut. Outre le nom du quartier de la capitale où la famille réside, ‘Roma’, c’est aussi l’anagramme du mot “Amour’ et il est beaucoup question dans le film d’amour, qu’il soit contrarié, trahi, brisé ou au contraire indéfectible selon ceux qu’il touche...et c’est sans doute aussi un clin d’oeil à Fellini, dont Cuaron reconnaît la double-influence, à la fois néo-réaliste et baroque, dans une réalisation qui expose parfois la vie telle qu’elle est, alors qu’il se perd dans la contemplation et la rêverie à d’autres moments, en jouant sur le contraste implicite entre le mouvement et l’immobilité, comprenez entre la vie et la mort. C’est un film qui prend le pouls d’une période agitée de l’histoire du Mexique, pays à la modernité hésitante gangréné par une violence d’état et des rapports sociaux complexes et plutôt que de raconter une histoire, procède par apposition de couches mémorielles successives, où la temporalité serait sans grande importance. C’est surtout un film visuellement magnifique, tourné dans un noir et blanc somptueux, avec des plans-séquences époustouflants et un génie du cadrage qui sublime la banalité du décor et transforme chaque plan en tableau vivant, à la façon des moments les plus éblouissants du cinéma de Béla Tarr. Pourtant, et j’en suis le premier désolé, si je n’ai aucun mal à lui reconnaître ces qualités dont on fait effectivement les chef d’oeuvre, je dois avouer avoir eu beaucoup de mal à entrer dans le film et à me passionner pour les heurs et malheurs de cette famille joyeusement désordonnée de la classe moyenne. Peut-être parce que ‘Roma’ n’entre jamais tout à fait dans l’onirisme, et se raccroche toujours à son schéma et à son rôle d’hommage et d’auto-psychanalyse ? Je n’ai pas d’explications. Tout de même, je peux au moins lui concéder qu’il s’agit d’une des rares productions Netflix à ce jour, qui a les épaules et les moyens de faire date dans l’histoire du cinéma...
    Canard Boiteux
    Canard Boiteux

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juin 2021
    La photographie est belle, point. C'est chiant, mais qu'est-ce que c'est chiant ! Je me suis ennuyé à mourir à partir de la 15e minute. C'est de la masturbation artistique.
    StoRmEy
    StoRmEy

    11 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2019
    Vibrant, apaisant et brutal parfois, Roma est un petit bijou qui permet à Cuaron de faire (re)vivre une autre époque, un autre pays, un autre cortège de personnages et surtout un autre format cinématographique que ce que l’on a l’habitude de voir ces derniers temps. Petit regret que ça ne sorte pas en salles, même si il conviendra de saluer une telle audace que de se cantonner à Netflix pour finir avec un paquet de récompenses et de félicitations. Du grand cinéma, cadré avec une minutie éblouissante, une grande sensibilité et inventivité qui n’ont rien à envier à Gravity ou un certain film avec Clive Owen... EDIT 26/02/19 : Très mérités ces oscars monsieur Cuaron et pour le "Meilleur film" on vous attend au tournant pour les années à venir
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    200 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    En quelques plans, Alfonso Cuaron sait vite nous emballer pour ne plus nous lâcher. Son histoire est si belle, si simple, si pure et si bien filmée qu'on est désarmé et envoûté devant ce spectacle inouï du Mexique déboussolé des années 70. Le personnage de la jeune bonne est si parfaitement incarné par Yalitza Aparicio que le film s'envole littéralement à chacune de ses apparitions. Techniquement, "Roma" est d'une maestria époustouflante et indiscutable. Le style est clair, limpide, percutant. Le noir et blanc somptueux, les cadres tirés au cordeau produisent des images et une atmosphère impossibles à oublier.
    Noor.sue
    Noor.sue

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2019
    Pourtant fan de ce réalisateur, j’ai trouvé ce film très lent et chiant.
    L’histoire est inintéressante et je n’ai réussi à m’attacher à aucun des personnages.
    Le seul point positif est l’esthétique du film, tout le reste est sans âme.
    C’est très mauvais, je ne comprends pas les éloges, ni le Golden Globe.
    Nadine Labaki le méritait mille fois plus avec Capharnaüm.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 542 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2022
    Roma donne une baffe et fait comprendre qu'un film peut être une oeuvre d'art. Film qui raconte la vie d'une famille mexicaine de la moyenne bourgeoisie avec ses deux servantes au début des années 70. Avec les histoires sentimentales et de familles. La narration se concentrant sur l'une des femmes de ménage, tout étant vu de son point de vue.
    Des choix esthétiques qui produisent une œuvre forte et de toute beauté: le noir et blanc, des plans-séquences, aucune musique extra diégétique.
    Le noir et blanc est superbe. La mise en scène est ample avec le format large et la caméra numérique en mouvement permanent (cela panoramique beaucoup) y compris à l'intérieur de la maison (beaucoup de scènes sont à l’intérieur). Alfonso Cuaron n'a pas peur de filmer longuement les mouvement des gens dans la maison, même s'ils ne font pas progresser la narration et le drame, ces panoramiques donnent une ampleur et une beauté aux séquences. Alfonso Cuaron laisse chaque scène se développer, sans coupure, sans contrechamps, donnant une ampleur à la moindre séquence.
    Et bien sûr, à plusieurs moments, les choses étant installées, et les drames progressant, le film fait poindre à plusieurs reprises l'émotion.
    Autant Gravity était d'un ennui colossal et ne suscitait aucune émotion, ici Alfonso Cuaron a réalisé, écrit, photographié un chef d'oeuvre. Il est encore possible de créer un œuvre d'Art avec des images.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mars 2019
    C'est un film mou où il ne se passe rien.
    Ce film va vous faire découvrir ce que l'ennui signifie. :-)!!
    Encore une fois les critiques sont bien loin des considérations d'un spectateur lambda.

    Je n'ai pas passé un bon moment et ce film ne me fait pas me poser plus de question que cela.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 décembre 2018
    Roma, quartier à Mexico où Cuarón a grandi. Le réalisateur signe son oeuvre la plus personnelle, voir autobiographique, pour mettre en valeur ce qui n’apercevait pas quand il était petit: la vie des femmes qui s'occupaient de lui et le climat social tendu dans tout le pays aux années 70. Cleo, bonne d'une famille bourgeoise parcourt leur maison et leur quartier sans se rendre compte des affaires personnelles de ses patrons et du changement sociale de sa ville, tout ceci suggéré aux marges des images par Cuarón.

    Précisément, l'image est le point le plus fort du film, surtout la profondeur de champ. Rien de nouveau chez Cuarón, qui a toujours déplié un énorme arsenal technique, surtout dans le terrain de la science-fiction. Cependant, ici on parle d'un drame où l'action rarement se développe au centre de l'image; parfois même hors-cadre.

    Dès la première scène du film on comprend que la composition du plan joue un rôle essentiel dans Roma. Le reflet du ciel s'estompe sur l'eau des dalles d'une cour. L'image devient floue sous les courantes d'eau, puis, un avion apparaît sur le flac pour traverser l'écran. Celui ne serait pas le seul avion qu'on verra dans le film, il s'agît d'une astuce, si simple comme efficace, pour, comme on avait dit, augmenter la profondeur du champ. On trouvera le meilleur exemple dans la scène du cours d'arts martiaux en plein air. Dans un premier plan Cleo et les spectateurs, au milieu les élèves, puis encore des avions dans le ciel.

    Comme on a fait pendant des siècles dans la peinture, les petits objets donnaient aux spectateurs la sensation de distance, nécessaire pour créer une perspective. Pour composer ces tableaux en mouvement, Roma nous montre des scènes indépendantes à l'action principale loin du premier plan. Béla Tarr, Pawlikowski et même Coppola dans Tetro ont perfectionné ce genre de tableaux noir et blanc ces dernières années. Voici un poignée de noms porteurs qui viennent en tête quand on regarde le film, qui atteint les achèvements de ces cinéastes grâce au soin des détails.

    Par contre, si les plans fixes nous impressionnent on doit aussi remarquer plusieurs séquences en mouvement. Pour exemple, à l'intérieur de la maison, au même temps que Cleo réalise les tâches ménagères, la caméra tourne sur un point fixe très lentement jusqu'aux 360 degrés. Le moment où la bonne range la table, une porte entrouverte au dortoir nous permet d'entendre vaguement une conversation privée. Une autre scène, c'est un travelling en horizontal qui suit les dégâts d'un incendie dans la forêt. Selon on s'approche du feu, la lumière éclaircit l'image. Mais le travelling le plus remarquable c'est, sans doute, la scène de la vague, grâce à la tension que la caméra nous provoque avec son va-et-bien.

    Dernière mention à la scène la mieux élaborée du film, spoiler: celle au magasin de meubles, qui enchaîne plusieurs mouvements de caméra presque dans la même séquence. Deux femmes cherchent un meuble, la caméra les surveille dès un point fixe. On entend le bruit dans la rue et la caméra suit une rotation vers la fenêtre, on nous montre l'extérieur, une foule bouillonnante, de loin, sans besoin de nous mettre dedans. La caméra continue son mouvement pour capter encore une fois ce qui se passe à l'intérieur du magasin jusqu'à qu'une main fait irruption dans le plan, qui redevient plan fixe. Quand on voit l'objet dans cette main mystérieuse, le plan s'ouvre et le twist de scénario nous prend par surprise.


    Tous les films de Cuarón comptent sur un coté technique formidable. Ses extravagances de science-fiction comme Children of men et Gravity, mais aussi ses films les plus intimistes comme Y tu mamá también. On ne peut rien lui reprocher à cet aspect. Malheureusement, Roma n'atteint pas la perfection à cause d'un grand bémol: l'émotion. Il s'agit d'un film autobiographique où Cuarón représente une image immaculée de sa famille bourgeoise, aseptisé, loin du moindre soupçon de critique et dans aucun cas mise en question. De l'autre coté, le personnage de Cleo est d'un naïf et d'un complaisant qui frôle la caricature. En plus, la scène censée de porter le plus grand poids dramatique du film tombe dans le mauvais goût, dans l’explicite, imposée au spectateur pour l'obliger à réagir comme si on nous visait avec un flingue. Un faux pas qui n'est pas à la hauteur de la majesté de son image, digne d'étude.

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