Mon compte
    Roma
    Note moyenne
    3,7
    4305 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Roma ?

    171 critiques spectateurs

    5
    20 critiques
    4
    53 critiques
    3
    40 critiques
    2
    32 critiques
    1
    12 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Bertrand M.
    Bertrand M.

    3 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2020
    Comme je ne suis pas, et je ne vais pas l'être à court-terme, un abonné de Netflix, j'ai attendu patiemment que le film sorte en DVD. Peut-être alors que cette attente forcée n'avait fait que monter mon impatience à voir un film qui finalement m'a déçu? Et encore je suis du meilleur public qui soit puisqu'un amoureux de la colonia Roma dans la ville de México, ce quartier mi résidentiel, mi entrepreneurial, avec tout le style Européen de l'époque de Porfirio Diaz. Et encore plus avec ce parfum des années soixante et cette image en Noir & Blanc. Je pensais me régaler. Certes, il y a un discours tenu avec la convergence des luttes des femmes en solidarité trans-sociale, des évènements clés de la politique Mexicaine mélangés à l'intrigue et à des détails de la vie Mexicaine, mais il n'y a pas de rythme, de panache, d'envie ... dans un film qui m'est apparu finalement assez morne. Dommage!
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2020
    Après Gravity, Alfonso Cuaron change de registre. Et c'est très bien. Autant je n'ai pas aimé Gravity, sans âme et plein d'incohérences, autant ce film intimiste est profond. Certes, il est sur un sujet que le réalisateur connait bien mais la sobriété avec laquelle le quotidien est traité est saisissante. L'esthétique en noir et blanc est magnifique et le rythme est parfait. On pourrait croire à un documentaire sur une famille bourgeoise et son environnement dans les années 70. Un film atypique comme on aimerait en voir plus souvent.
    Kadlecmaxime
    Kadlecmaxime

    4 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2022
    Photographie sublime, longue avec des plans séquences utiles et bien maîtrisées qui ne font pas forcés. Choix du noir et blanc intéressant qui nous fait admirer la beauté pure des paysages et des décors entièrement reconstruits du Mexique des années 70. L'histoire traite de l'amour qui existe malgré la différence de statut social et des différents problèmes auxquels font chacun face. La domestique apporte une aide évidente aussi au niveau de son travail que au niveau sentimentale en prenant le rôle de confidente et supportrice. La patronne aide la domestique à traverser ses épreuves avec sa fausse couche et l'abandon par son mari et lui apporte plein d'amour avec les enfants qui la considèrent comme un membre à part entière de la famille. La fin du film me laisse sur ma faim mais je comprends le message de paix transmis.
    didinho
    didinho

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2019
    Comme cela arrive souvent, il faut avoir l’envie et la patience de voir ce film en entier pour en apprécier les qualités et pour être emporté par une vague d’émotions. Pour tout dire, le film se révèle dans sa seconde moitié avec plusieurs scènes fortes, agitées et bourrées d’émotions (les échanges de tirs, l’accouchement, la baignade en mer).
    Après Gravity, Cuarón s’intéresse à nouveau à un personnage féminin et au thème de la maternité (oui Gravity traite avant tout le thème de la maternité... tragique). On reprochera peut-être la première partie un peu molle et le faible niveau de certains rôles secondaires qui jure avec la performance de l’actrice principale. Un très beau film très émouvant si l’on prend le temps et si l’on fait confiance au scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 avril 2019
    Tout ce que je pense du film a été brillamment dit par plusieurs personnes ayant attribué la même note. Le film est splendide esthétiquement mais au final, c'est une déception. Tout est traité de façon égale, il n'y a ni relief ni émotion. On assiste de loin (et en s'ennuyant un peu) au destin de cette jeune femme et de la famille chez qui elle travaille. Quelques scènes oniriques peuvent évoquer Fellini. J'ai pensé aussi à Tati (Mon Oncle) avec la scène répétée de la porte qui s'ouvre sur des voitures trop grandes, le chien, ses crottes... mais un Tati qui aurait perdu toute malice, toute légèreté. Ici, on ne sourit jamais mais on ne pleure pas non plus... on s'ennuie.
    Victor B
    Victor B

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Rare sont les films à épouser aussi bien l'essence même de la vie. Porté par un scénario somptueux, le film est aussi un chef d'œuvre de mise en scène et de photographie. Immense.
    Malo M.
    Malo M.

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2019
    Cette œuvre made in Netflix qui se doit d'avoir non pas moins de 10 nominations aux oscars, dépeint le portrait de la vie d'une famille de la classe moyenne dans les années 70 à Mexico.
    Alfonso Cuaron, cinéaste aimant tester de nouveaux genres à chaque réalisation que ce soit le fantastique, ou encore la science fiction grâce à son long métrage Gravity, celui-ci prend cette fois le pari de s'inscrire dans un réalisme quasiment historique et il y parvient divinement bien. En effet, Alfonso Cuaron utilise ses plans fixes doublés de panoramas afin de les définir presque comme des archives historiques en nous montrant des plans d'ensemble qui prennent un certain recul sur la narration exécutée. Roma sait très bien faire la balance entre la diégèse et le contexte historique, avec des plans assez rapprochés lorsqu'il tente de nous faire parvenir sa narration principale. Ses scènes, où la caméra flirte avec les plans rapprochés, permettent d'accompagner le spectateur au plus près de l'intériorité des personnages et de faire partie d'un membre à part entière de la famille mais aussi d'amener sur celui-ci des sentiments qu'éprouvent les protagonistes comme par exemple lors de la scène d'hôpital à caractère anxiogène qui se retransmet sur le spectateur.
    De plus, celui-ci nous donne par légère touche, sans un surplus d'informations, et sous le prisme de ses personnages, sans jamais chercher à prendre parti, les évènements qui se sont déroulés au Mexique dans cette période. La colorisation en noir et blanc des plans permet une poétisation évidente et une beauté à la fois réaliste et sincère de son film. Alfonso Cuaron, inscrit Roma dans une intemporalité grâce à certains sujets et discours qui sont aujourd'hui encore d'actualité notamment avec la condition de la femme dans la société, mais aussi des manifestations étudiantes qui ont éclaté dans le pays.
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2020
    Il faut admirer le courage de Cuaron qui après l'immense succès de Gravity, en 3D, avec Clooney et Bullock, et ses plus de cent millions de buduget choisit comme projet suivant un film en noir et blanc, en espagnol, mais avec en plus un nombre important de dialogue en langues mixtèques, et des acteurs amateurs. Cuaron fait tout le contraire du cinéma populaire actuel, jusqu'à sa mise en scène, qui prend son temps et laisse le temps au spectateur de voir tous les détails de chaque plan tout en attisant sa curiosité sur ce qui se cache derrière les frontières du cadre.
    La mise en scène reflète une unité de propos et de fond qui irrigue le film du début à la fin. On a exclusivement le droit à des plans fixes, des travellings latéraux et surtout des panoramiques. S'il est facile en littérature de cacher des informations et de jouer sur l'omniscience ou l'ignorance des personnages/du narrateur, cela est autrement plus difficile au cinéma où il faut trouver une raison pour la caméra de montrer ce que le personnage ne voit pas ou de ne pas montrer ce qu'il voit. Cuaron l'a trouvé. Sa profondeur de champ lui permet de montrer à la fois ce qui est et le fait que le personnage ne le voit pas, tel la scène au cinéma, où on a le droit, grand plaisir pour les amoureux des comédies françaises des années soixante, à l'intégralité des trois dernières minutes de la Grande Vadrouille (au passage, c'est le seul moment où le noir et blanc m'a gêné, tant j'ai l'habitude de le voir en couleur ainsi que les causses), et où on voit aussi que l'héroïne ne regarde pas.
    L'héroïne, c'est Cléo, une jeune femme qui sert de bonne et de nourrice dans une famille de quatre enfants de la bourgeoisie de Mexico en 1970. Tel les soldats de Dunkerque ou les Ryan Gosling de Drive et First Man, d'autres films récents à la narration exclusivement visuelle, qui se rapprochent du cinéma muet, du "pur cinéma", elle ne prend jamais la parole pour raconter qui elle est ou dire ce qu'elle pense. Qui elle est, on le découvre en la suivant. Ce qu'elle ressent, on le découvre en le ressentant avec elle. Dès le départ, les lents panoramiques dans la maison qui vont de gauche à droite pour revenir vers la gauche, tel le mouvement d'un métronome transmettent la banalité de son quotidien seule à nettoyer la maison, tout en capturant avec une incroyable acuité son environnement et sa géométrie, de sorte qu’après cinq minutes on connait tout de cette maison jusqu’à la sensation d’y vivre, transmise par le rapport que Cuaron entretient entre ses cadres et la géométrie de la maison, grâce au 65mm (alexa). Ainsi, on a des plans qui capture la rigidité de la géométrie avec une moitié de plan qui s’échoue sur un mur dès le deuxième plan, voire le premier, tandis que l’autre moitié du plan donne une vue très profonde de l’espace, comme deux plans qui n’ont rien à faire ensemble et qui se retrouve côte à côte grâce à la caméra grand format.
    Et ainsi, mais je ne vais pas analyser chaque scène, Cuaron réussit parfaitement à transmettre le ressenti du personnage. Et la scène de nu du film est à cet égard essentiel ; cela est si inhabituel pour le spectateur de voir du nu en noir et blanc, qu’une fois de plus on se rattache immédiatement au ressenti du personnage. De plus, d’avoir la nudité masculine sans la nudité féminine est relativement rare au cinéma où c’est classiquement l’inverse et participe de la dimension féministe du film, pour le meilleur. Car l’amour (ou la gratitude) de Cuaron pour les femmes de son enfance est un des éléments les plus émouvants du film. Il y a aussi un travelling latéral à toute allure quand elle a sa journée pour elle qui transmet toute l’excitation et la joie de vivre du personnage.
    Le film est ainsi très réussit dans sa capacité à nous plonger dans le quotidien de Cléo pendant une heure trente, à faire revivre le Mexique de 1970, à exprimer l’amitié profonde qui unit Cléo et la mère de famille ainsi que la distance qui les sépare. On pourrait s’arrêter là et se contenter de la justesse des observations de Cuaron, et de ce sentiment d’avoir pleinement vécu pendant quatre-vingt dix minutes au milieu de cette famille avec Cléo.
    Mais arrive alors la dernière partie du film. Tout commence pendant une manifestation étudiante dans un magasin de landau, (comme un présage funeste, puisque le landau le plus célèbre (ou l’un des plus célèbres, je n’ai pas fait la liste) du septième art se trouve dans une scène de manifestants mitraillés par l’armée sur l’escalier d’Odessa(Potemkine, bien sûr)), tout commence quand de la fenêtre on voit la foule se faire mitraillé dans la rue. La scène est saisissante, Cuaron y a mis les moyens, sa direction des mouvements de foule impressionne. Et puis un manifestant entre dans le magasin la caméra va de le droite vers la gauche et … je ne veux pas spoiler, disons juste que quand elle revient vers la droite, j’ai été encore une fois estomaqué par la réalisation de Cuaron et sa façon d’introduire les personnages dans le champ (il me semble d’ailleurs de mémoire qu’on a le droit ici à un champ contre-champ, un des seuls du film, mais leur rareté fait leur puissance, en particulier ici). Si sa caméra est souvent peu mobile (malgré quelques travellings à cent à l’heure), il fait mieux que compenser par sa façon de peupler le cadre et de déplacer les personnages dans le cadre pour lui donner vie.
    Et puis, ensuite, non je ne veux pas spoiler… Disons juste qu’ensuite on a une scène en plan fixe qui dure longtemps, bien assez pour nous faire pleurer, et puis une scène au bord de la mer où les vagues de cinquante centimètres deviennent soudain aussi terrifiantes et stressantes que celle d’un kilomètre de haut d’Interstellar, juste par la puissance de la mise en scène (ah ce panoramique vers la droite tandis qu’elle marche à travers les vagues combien je l’ai attendu !) et du montage sonore.
    Le film s’inscrit directement parmi les grandes œuvres du cinéma, son titre appelle d’emblée la comparaison avec Rossellini et Fellini (c’est à leur côté qu’il se trouvera dans les dictionnaire du cinéma) et si le titre renvoie au nom d’un quartier de Mexico et non à la capitale italienne, on peut penser que le film n’aurait pas eu comme titre le nom du quartier si celui-ci ne s’était pas appelé d’un nom qui renvoyait immédiatement à la grande Histoire du cinéma. L’influence de Renoir et de la Règle du jeu est aussi notable (scène des bourgeois qui tire au pistolet et importance des rapports entre maitres et valets) même si le propos est très différent. Peut-être parce que c’est le Mexique et que c’est en noir et blanc, que les travelings n’en finissent plus, le film m’a aussi rappelé La soif du mal de Welles et pour ses panoramiques très lents et l’unité de sa mise en scène, Mort à Venise de Visconti.
    Pourquoi 4,5 et non 5 ? C’est discutable et je changerai peut-être d’avis avec le temps ou en le revoyant, mais le fait de vouloir réunir des scènes de sa jeunesse qui l’ont marquées pousse Cuaron à ajouter des scènes peu utiles au récit comme l’incendie, quoique l’apparition des flammes au loin, dans ce noir et blanc, est splendide. Le problème du film, mais qui est bien plus que compensé par ses qualités, c’est que c’est un film sur les souvenirs d’enfance de Cuaron, mais qu’il fait le film sur quelqu’un d’autre que lui, ce qui fait que parfois il insiste dur ce dont il se souvient et parfois sur ce qui concerne Cléo. Dans l’ensemble il a trouvé l’équilibre, mais parfois on a l’impression que la scène est plus pour lui que pour Cléo.
    Isabelle
    Isabelle

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2018
    Magnifique ! Film d'une grande sensibilité, tous les personnages sont saisis avec talent dans leurs émotions, les images sont très belles. Le sujet du film est également très intéressant.
    Perks of being Jo
    Perks of being Jo

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2020
    Alfonso Cuarón est un des réalisateurs modernes les plus polyvalents, et ça, il ne cesse de nous le prouver. Après avoir réalisé l'un des meilleurs films d'une des sagas les plus connues au monde, puis l'un des meilleurs long-métrages de science fiction jamais fait, et enfin après avoir donné à Sandra Bullock son meilleur rôle, le réalisateur mexicain revient avec un film qui dénote totalement de ses précédents, Roma. Sorti sur Netflix en décembre 2018, le film raconte l'histoire d'une famille mexicaine à Mexico dans les années 70 du point de vue de Cléo, la femme de ménage de la famille.

    Pour ce projet, Cuarón met de côté la magie, les explosions, et les plans spatiaux qui l'ont fait connaître pour livrer un film d'apparence beaucoup plus sobre et intime que ses précédents. Intime évidemment puisque le métrage s'avère être directement inspiré de sa vie, mais il ne s'accapare jamais l'attention, le film est sur Cléo et il le restera. Si l'on parle de Cléo il est impossible de ne pas parler de Yalitza Aparicio, jeune femme vierge de tout tournage à l'époque, qui, dirigée de main de maître par le réalisateur, nous donne une prestation de jeu d'acteur dingue, jouant sur sa sobriété et son charme naturel et discret. L'actrice est bien sûr accompagnée de la mère de la famille, interprété par Marina de Tavira, aussi très convaincante. Mais la qualité principale du film, celle qui lui a d'ailleurs valu un Oscar, c'est sa photographie qui sublime ses actrices et les met toujours en avant, mais qui capture aussi la ville dans sa plus belle et sa plus simple tenue. En leurs dédiant plusieurs magnifiques plans, Cuarón donne vie à ses rues, donne la parole aux bruits de la ville qu'on ne prend plus le temps d'écouter, rend honneur à son quartier, et ainsi sacralise cette ville où vivent les personnages. Roma est donc esthétiquement parfait, tant dans l'image que dans son travail sonore.

    Si l'on peut déplorer quelques longueurs, le film profite d'assez de séquences magnifiques et mémorables pour nous captiver et nous émouvoir tout du long.

    C'est un film génial, pas son plus accessible évidemment mais suffisamment abouti pour être un film qui compte dans la filmographie de son réalisateur mais aussi dans le paysage cinématographique.
    Slimfast
    Slimfast

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Le cinéma des années 40 et 50 au Mexique était très violent. Le film d’Alfonso Cuaron fait écho à un film emblématique de cette violence, sans la reprendre de façon explicite, Los Olvidados de Luis Bunuel lui-même tourné à la Roma.
    Je ne sais pas si le film est sorti en salle, je l’ai vu sur DVD, qui contient deux textes remarquables d’un homme et d’une femme, mexicains tous les deux :
    Le premier se termine ainsi : Cléo s’en sortira t’elle ? Formera t’elle sa propre famille? Sofia s’en sortira et peut être qu’un demi siècle plus tard, un de ses fils couchera librement sur la pellicule le miracle de cette indigène venue des profondeurs les plus enfouies et les plus anciennes, qui, avec son amour pur, est parvenue à émousser le terrible tranchant du couteau qui menace, depuis toujours, le cœur du peuple mexicain.
    Le second ainsi : Il y a quelque chose dans ROMA qui produit un écho, qui subsiste en vous bien après la fin du film. C‘est comme un miroir de la ville dépeinte par le film : un séisme émotionnel, un monde sur le point d’exploser, quelque chose sur le point de s’achever – mais qui résiste grâce à l’équilibre, à la tendresse et à la force d’une femme capable de tenir debout sur une seule jambe, les yeux fermés.
    Nonobstant, si le geste de Cuaron est de reconstruire en la portant à l’écran l’enfance d’une génération, tel Proust, il n’a pas sa puissance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2019
    Alfonso Cuarón au sommet de son art.
    A l’apogée de son style, le film de la maturité, l’aboutissement d’une vie.
    Un film d’une rare authenticité, un message délivré avec violence et tendresse, souvenirs d’une enfance au cœur pur.
    Des souvenirs en effets aussi tendres que violents, je n’avais pas connaissance de ce morceau d’histoire du Mexique, l’occasion de se rappeler à quel point ce pays à traversé de nombreux drames malheureusement...
    Une prouesse visuelle aussi, que dire de la réalisation, de ces plans et images sublimes. Beaucoup de subtilités, beaucoup de métaphores aussi, plus ou moins évidentes mais bien présentes.

    Malgré tout cela Roma reste sincère tout du long, jamais pompeux, jamais surjoué.
    Comme pour chacune de mes critiques, pas de scènes détaillées ni d’analyse complète, juste mon sentiment. Roma est un pur chef-d’œuvre.
    Mathieu PETIT
    Mathieu PETIT

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2023
    Bon... le contexte est intéressant (Mexique des années 70, repression politique), mais malgré une certaine esthétique ("d'auteur" = N&B, lenteurs de ouf), ça reste long. On s'ennuie, les personnages ne sont pas ultra attachants, il n'y a pas de réelle trame, pas de suprises, pas de rebondissements, pas de fin. C'est beau, c'est bourré de clins d'œil culturels compliqués à saisir si on n'est pas mexicain, et c'est touchant mais ça ne raconte pas grand-chose.
    David R.
    David R.

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Guillermo Cauron nous fait cadeau d'un splendide film, ayant comme sujet la vie, l'amour, son pays, dans lequel chacun de nous pourra se retrouver. Un film douloureux et poignant, mais pas dépourvu d'espoir. Cuaron fait du cinema avant un talent évident , digne d'un maitre de cinéma. A' voir absolument.
    PastajonPL1
    PastajonPL1

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2019
    Roma est avant tout une histoire humaine, une histoire d'une famille et de sa domestique Cléo. Alfonso Cuaron à superbement réussi à donner une ambiance et un style à son film. C'est très artistique, très beau et quelques plans séquence sont juste magistral. Malgré tout le métrage n'as pas réussi à me faire sentir complètement concerné par Cléo, la famille et de ses problèmes spoiler: (je pense à la scène de l'accouchement)
    et ça c'est vraiment dommage.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top