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    Silvio et les autres
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    59 critiques spectateurs

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    iggy67
    iggy67

    26 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2019
    Film intéressant, comme toujours avec Sorrentino.
    Un début peut-être un peu trop longuet et esthétisant, mais ensuite de vrais éléments de réflexion sur le phénomène Berlusconi et une vision finalement bien plus nuancée que caricaturale.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2019
    omprenant les réserves dont fait l'objet le film et les partageant pendant la première demi heure, j'ai fini par changer d'avis en cours de route dès que Silvio entre en scène.Pourquoi? Parce que précisément à un moment d'actualité qui nous interroge sur l'exercice du pouvoir, il nous permet de mieux comprendre pourquoi des hommes politiques considérés comme outrancier, voire bouffons ( je pense bien sûr à Donald Trump ) réussissent parfois mieux que des dirigeants considérés comme brillants et rationnels ( je pense bien sûr à Emmanuel Macron).
    L'explication selon moi étant que privilégiant trop l'intelligence "intellectualiste" qui permet d'imaginer des solutions complexes à des problèmes complexes , on sous estime l'intelligence intuitive .
    Et dans le film même s'il a un côté ubuesque , Sylvio n' est pas montré comme un décérébré mais plutôt comme un personnage shakespearien riche en contradiction qui manie aussi bien la dialectique que ses contradicteurs plus intellectuels notamment à travers ses dialogues avec sa femme auquel il oppose sa capacité à appréhender ce que veut le peuple italien et à agir sur le réel face à son intelligence qu'il qualifie de stérile et froide .
    Personnage Shakespearien,aussi parce qu' il finira confronté à la solitude du pouvoir par son enfermement qu'il créera lui même dans son univers factice et comme dit shakespeare "La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s'agite durant son heure sur la scène et qu'ensuite on n'entend plus. C'est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.".
    En résumé,si le film commence comme un clip un peu frimeur empruntant de manière trop évidente à l'esthétique fellinnienne et se contentant au départ d'étaler la vulgarité et l'affairisme de l'Italie berlusconnienne, il prend sens progressivement et comme le ressenti d'un film se joue beaucoup plus sur sa fin que sur son début, j’ai été finalement séduit par ce film plus profond et complexe qu'il n'apparait au départ .
    Et puis Toni Servillo est un acteur epoustouflant!!
    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2019
    le biopic de ce Silvio est intéressant et l'on découvre
    tout son univers qui gravite autour de lui.
    vu en VO version longue deux films. intéressant.
    il couche pas avec les plus moches le bougre !!!!
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2019
    S’il s’inscrit pleinement dans la veine qu’affectionne Paolo Sorrentino depuis ses débuts, et qui consiste à soulever le tapis vert-blanc-rouge pour en examiner l’envers pas très propre, ‘Silvio et les autres’ a suscité des appréciations divergentes et très tranchées...comme presque tous les films de Sorrentino, d’ailleurs ! Il y a une dizaine d’année, ‘Il divo’ examinait le fonctionnement affairiste et incestueux de l’ancienne classe politique italienne.. L’ère Berlusconi, si elle a toujours clamé vouloir faire table rase du passé, n’a rien changé à la donne, si ce n’est qu’elle a ajouté à ce minestrone de corruption et de relations troubles avec le grand banditisme un libéralisme décomplexé et une vulgarité satisfaite qui, grâce à l’omniprésence des réseaux télévisés du patron, s’est infiltré dans les moindres interstices de la société italienne. Pourtant, ‘Silvio et les autres’ n’est pas à proprement parler une biographie de l’ascension du Cavaliere vers la magistrature suprême mais un moment saisi au vol dans son existence agitée, au milieu des années 2000, alors qu’il se prépare à revenir dans l’arène politique et que sa femme Veronica Larrio, lassée de sa bouffonnerie, envisage de demander le divorce. Sorrentino ré-invente ce que pouvait être le quotidien d’un Berlusconi oisif à cette époque, annonçant en préambule, entre prudence et ironie, que “tout est issu de l’imagination de l’auteur sauf ce qui est vrai�...! On est curieux de découvrir comment Sorrentino s’est arrangé pour “soap-iser� la vie du maître de l’Italie pendant plus de trois heures...mais au final, on ne peut pas affirmer que c’est à une “narration�, au sens traditionnel du terme, qu’on a affaire mais plutôt à une succession désordonnée de vignettes et de saynettes, où les orgies endiablées, qui voient des politiques aussi décrépits que les ruines du Colisée défiler pour rendre hommage ou quémander une faveur au Maître pendant que des filles à moitié nues se trémoussent au bord de la piscine sur les beats d’une Eurodance kitschissime, alternent avec les moments de torpeur que le maître de maison ne met jamais à profit pour se poser mais bien pour contempler avec fierté sa Création et échafauder les plans les plus grandioses pour l’avenir : cette agitation forcenée évoque d’ailleurs fortement celle du vieux noceur Jep Gambardella tout au long de ‘La grande bellezza’. Il y a aussi cette trame accessoire d’un petit arriviste plus ou moins proxénète, Sergio Morra, qui tente de monter en grade en titillant l’appétit du Cavaliere pour la chair fraîche...mais ce qu’on prend au début comme un révélateur des turpitudes du pouvoir se révèle au final totalement périphérique. Il est vrai qu’il est difficile d’exister dans l’ombre de Silvio, incarné par Toni Servillo : sourire figé, traits liftés, cheveux gominés et plaqués vers l’arrière, il est de tous les plans, le plus souvent rôdant dans sa magnifique villa au bord de la mer tyrrhénienne qu’on jugerait presque décorée avec goût si on n’y trouvait pas aussi un manège à l’ancienne, une gelateria personnelle ou un volcan de pacotille qui sont autant d’appâts pour attirer un flux ininterrompu de bimbos décérébrées séduites par l’aura, la fortune et le luxe vulgaire de ce pantin vaniteux, qui suscite cette curieuse forme de sympathie attristée qu’on éprouve pour ceux qui sont devenus de pures caricatures d’eux-mêmes avec autant d’aplomb. L’approche visuelle de Sorrentino, comme toujours clipesque, clinquante, faussement arty et absolument complaisante, n’aurait pas pu trouver meilleur écrin que ce Neverland d’un presque vieillard qui s’acharne à conjurer le temps qui passe. On peut toutefois comprendre ceux qui ont reproché au film de ne parler de rien, de se complaire dans le spectacle des loisirs et des tracasseries d’un cacochyme décadent et malhonnête et de ne jamais chercher à comprendre comment il est possible qu’un pays d’art et de foi comme l’Italie ait pu en arriver à ce stade, d’autant plus que le réalisateur n’a eu de cesse de déclarer que l’anomalie n’était pas l’existence de Berlusconi mais le fait qu’une majorité d’Italiens aient voté pour lui. Il est vrai qu’à l’écran, l’Italie semble n’exister que dans les fantasmes berlusconiens, que l’univers entier semble se résumer à la villa Certosa et qu’il y a une ironie mordante à voir Berlusconi plastronner et éructer dans la sécurité de son territoire, et le même, sombre, défait et désorienté lorsqu’une fois revenu au pouvoir, il est confronté à des réalités extérieures moins évidentes à gérer, comme le séisme de l’Aquila. Et pourtant, je suis convaincu que Sorrentino a pris la bonne décision, la seule qui vaille pour un tel sujet, car on ne pouvait dépeindre correctement ce “précurseur�, qui avait compris avant tout le monde le pouvoir des fake news, du nivellement par le bas et du mensonge asséné avec aplomb, qu’en filmant le Vide avec autant d’éclat, de mouvement et d’énergie.
    selenie
    selenie

    6 209 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2019
    On ne sait jamais où veut en venir Sorrentino. D'abord sur 02h30 notons que les 2 premiers tiers (largement !) ne sont qu'une suite ininterrompue de drogues, alcool et surtout de bimbos à tous les étages qui se prêtent volontiers (ou pas ?!!!) aux jeux plus ou moins vulgaires et/ou pervers de vieux libidineux. Il faut attendre les 30 dernières minutes pour que le scénario deviennent plus dense, plus intéressant... Et pourtant, malgré tout on est envouté par la mise en scène de Sorrentino qui offre quelques plans grandioses, des scènes d'une grâce infinie semées de métaphores plus ou moins claires comme cette toute fin qui se déroule à L'Aquila.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Un film intéressant brillamment joué jour l'acteur principal. Si seulement le réalisateur avait coupé la durée en moitié, ça aurait pu être bien (pas aussi excellent tout de même que la Grande Bellezza).

    Les scènes interminables styles clips de MTV, sont vulgaires, interminables, cheap et n'apporte pas grand chose au reste du film (un parvenu essaie d'attirer Silvio avec ses prostituées mais finalement tombe dans son propre piège).
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Attention chef d'oeuvre.... non, je rigole. Sorrentino nous livre une farce qui tombe à plat, longue et douloureuse imagination d'un Berlusconi à l'agonie. On ne sait pas s'il aime son adversaire ou pas et on ne l'attend plus tellement tout cela est lent..... La seule vérité du film c'est que les intellos nous absolument rien compris à l'émergence de cette Italie et ce film nous le prouve.
    defleppard
    defleppard

    375 abonnés 3 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2019
    Biopic qui prend son ampleur dès que Silvio Berlusconi fait son apparition avec son sourire d'escroc première classe......la plupart des scènes sont toujours dans la même villa....dommage....3 étoiles....!!!!
    Skynet-Child
    Skynet-Child

    13 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Totale deception et trailer vraiment menteur ! Il n'y a quasi pas de femmes, et on les voit presque toutes dans la bande annonce !
    Les quelques scenes affriolantes du debut sont juste la pour duper le spectateur et faire rester jusqu'a la fin.
    A la place on a un vieux bonhomme au sourire figé, trop maquillé et finalement sympathique qui se balade dans sa villa et raconte ses petits tumultes avec sa femme. Aucun jeu politique, aucun scoop ou intrigue, juste de la drogue et on se frotte.
    Une totale deception et arnaque.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Cette satire de Berlusconi le montre plutôt en bouffon grotesque qu'en homme politique avisé . Mais Sorrentino s'intéresse avant tout à sa cour et toutes ces personnes qui gravitent autour ou qui veulent s'en approcher par intérêt et par tous les moyens . Il y a des moments forts comme les dialogues avec sa femme qui demande le divorce mais l'ensemble soufre de trop de travelings sur des mannequins en monokini prenant des poses dans des piscines et qui finissent par lasser.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Un film qui met un certain temps pour se révéler, car la première demi heure semble être une vaste bouffonnerie avec un montage hyperactif, il y a deux-trois trucs très cons, où Sorrentino frôle le grotesque en se regardant filmer au max, mais on attend Silvio… Et lorsqu’il apparait nous voilà enfin dans quelque chose d’un peu plus intéressant, montrant un homme en opération de reconquête politique et sentimentale, dépeint avec beaucoup de nuances, sorte de clown triste manipulateur et charmeur, masquant de toutes ses forces la chute irrémédiable, Toni Servillo est encore une fois impérial. La seconde moitié du film est vraiment très bonne, tantôt mélancolique et pince sans rire, avec des scènes de dialogues percutantes spoiler: (notamment l’engueulade avec sa femme qui fait tomber le masque)
    et une mise en scène moins grossière, en fait je ne sais pas si l’aspect farce à l’italienne fonctionne si bien, comme si Sorrentino avait tout mis au début pour se brider ensuite, tout cela manque d’homogénéité, je trouve.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Silvio et les autres est le premier film depuis 2004 de Paolo Sorrentino a n’avoir pas concouru en compétition au festival de Cannes. Autre élément de comparaison, ce portrait de Silvio Berlusconi succède dix ans après à celui, remarquable, qui avait été fait de Giulio Andreotti dans Il divo (2008). Pour ces deux films, le duo formé par Sorrentino et Toni Servillo, respectivement derrière et devant la caméra, demeure. C’est peut-être là la seule constante entre les deux opus politiques du cinéaste. Après Andreotti vent donc Berlusconi, plus pour le pire que pour le meilleur. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Silvio et les autres est la version raccourcie du film Loro divisé en deux parties. Ce remontage est sûrement néfaste pour le long métrage. En effet, alors que le titre (ainsi que la bande-annonce) promet un film sur Silvio Berlusconi, on se retrouve avec un étrange film où les 45 premières minutes ne montre pas le personnage, même s’il est souvent évoqué, pour suivre celui de Sergio. Or dès l’apparition de Silvio Berlusconi, ce dernier est totalement oublié sans véritable raison. Pour ce qui est du personnage de Silvio Berlusconi, on ne comprend pas réellement comment cet homme controversé a pu créer la fascination d’une certaine frange de la population italienne et accéder au pouvoir : on n’en voit qu’un être prétentieux, machiste et assez détestable. Silvio et les autres est donc un film assez embrouillé et décevant, sans être ennuyeux ou mauvais pour autant, car on se dit qu’un tel sujet aurait pu offrir un bien meilleur film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 décembre 2018
    c'est du Sorrentino pur jus, c'est à dire un post-Fellini de l'ère Tarantino. Ici (même avec les coupes, car le film en italie est sorti en 2 parties de plus de 2h) ça reste un peu longuet, ne retrouve pas l'efficacité de son meilleur film, Il Divo, dont reprend quelques scènes qui lui réussissent si bien. Au final c'est un bon film sur l'époque Berlusconi, toujours pas finie d'ailleurs, sauf que la réalité est bien pire : les new town tombent en morceaux, il a ouvert la voie à l'extreme droite, il est bien plus pourri que le personnage ""élégant"" dessiné ici. Il évite la caricature ? Pas sur. EN tout cas c'est à voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Un biopic mais "romancé" car il est clairement annoncé que il y a du vrai et du faux, sur la vie de Silvio Berlusconi, l'homme fort de la droite politique italienne pendant des décennies, des réussites aux défaites et des défaites aux rebondissements, de ses amours à ses frasques sexuelles, des imbrications de sa vie d'homme d'affaires dans les affaires politiques. C'est passionnant et bourré de dialogues et répliques qui valent d'être entendues et parfois réfléchies à tête reposée. J'ai trouvé particulièrement bluffant et efficace Toni Servillo dans le rôle de celui qui fut surnommé "Il Cavaliere". Une très bonne surprise et aucun temps mort malgré de environ 2h30. Même si il n'y a pas eu d'interdiction en salles, je pense néanmoins que le film ne présente aucun intérêt pour les enfants et les pré-adolescents. Un 4/5 bien mérité d'autant plus qu'avec la VO italienne on est vraiment "immergés" dans le sujet.
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