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    Adieu Mandalay
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    15 critiques spectateurs

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    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Bien que les acteurs et actrices livrent une partitions irréprochable, la caractérisation de leurs personnages est tout simplement catastrophique. Impossible de comprendre ce qui les animent, ce qu'ils souhaitent et encore moins où ils vont.
    La conclusion tombe donc comme un cheveux sur la soupe, et nous laisse perplexe.
    EtiDeBed
    EtiDeBed

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    Une tragédie de la jalousie amoureuse sur fond du
    drame de l'immigration clandestine de Birmanie en
    Thaïlande
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 décembre 2017
    Pour mon premier film birman d’un réalisateur qui a le nom d’une heure ou d’une gare c’est selon, je dois avouer que c’est pas mal du tout, un drame qui résonne encore plus aujourd’hui avec un sujet on ne peut plus d’actualité. Ce qui est intéressant ici c’est d’avoir entremêlé, la vie difficile de clandestins et une histoire d’amour compliquée, le tout très bien filmé et interprété. 7/10.

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    Yves G.
    Yves G.

    1 501 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2017
    "Adieu Mandalay" est un quasi-documentaire sur ces Chinois de Birmanie qui quittent leur pays pour une vie meilleure.
    Le premier plan du film voit Liangqing et Guo, deux jeunes émigrés clandestins, franchir la frontière entre la Birmanie et la Thaîlande. Après avoir payé leurs passeurs et graissé la patte des douaniers, ils arrivent à Bangkok. Liangqing espère trouver un travail dans la société qui emploie les amis chinoises qui l'héberge et gagner rapidement suffisamment d'argent pour quitter la Thaïlande vers Taïwan.
    Guo a des ambitions moins élevées. Il travaille dans le textile et se verrait bien s'installer durablement en Thaïlande ou rentrer en Birmanie, fortune faite.

    Midi Z est un jeune réalisateur d'origine chinoise qui a quitté la Birmanie, son pays natal, pour Taïwan où il vit et travaille désormais. Autant dire que le sujet du film le touche très personnellement. Il le documente avec un soin scrupuleux : la précarité de la vie des clandestins, leurs difficultés à trouver un emploi, les abus dont ils sont les victimes, la quête désespéré d'un document, fût-il frauduleux, leur conférant un droit au séjour...

    Le sujet est universel. Qu'on soit birmans en Thaïlande ou syriens en Europe, les défis sont les mêmes. Il aurait volontiers justifié un documentaire. Midi Z lui préfère la fiction, inventant une histoire d'amour entre Liangqing et Guo. Pas sûr que son propos y gagne en efficacité.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Certes, la traversée de la rivière entre la Birmanie et la Thaïlande est beaucoup moins dangereuse que celle entre l'Afrique et les côtes européennes, mais, une fois arrivés en Thaïlande, la vie des birmans devenus travailleurs clandestins n'est pas bien rose pour autant : recherche d'un travail, devenu de plus en plus difficile depuis que le fait de prétendre qu'on est en attente d'avoir un permis de travail ne suffit plus, l'avoir vraiment étant, en principe, devenu nécessaire ; rencontre permanente de la corruption chez les policiers et les fonctionnaires, l'argent de cette corruption ce cachant dans un journal et s'appelant "papier spécial".
    "Adieu Mandalay" raconte l'aventure de deux jeunes birmans qui se sont rencontrés lors de leur arrivée clandestine en Thaïlande : Lianqing, une jeune fille volontaire qui cherche à obtenir un permis de travail le plus rapidement possible, qui, manifestement, ne veut pas s'encombrer d'un compagnon et dont le but ultime est de gagner suffisamment d'argent pour partir encore plus loin, à Taïwan par exemple ; Guo, amoureux de Lianqing, à la fois plein d'attentions pour elle tout en cherchant à lui imposer son parcours, et qui rêve, lui, de gagner de quoi s'acheter un commerce en Birmanie où il souhaite de toute façon revenir.
    Très riche sur le fond, "Adieu Mandalay" est également formellement très réussi. En effet, le cinéma de Midi Z est fait de très beaux plans séquence, utilisant avec autant de bonheur plans fixes et travelings et se montrant aussi à l'aise dans la circulation de Bangkok, que dans l'usine de textile où travaillent un temps Lianquing et Guo ou dans la campagne tropicale où Lianqing va chercher les papiers dont elle rêve. On remarque particulièrement la façon dont le réalisateur transforme une scène qui, au mieux, aurait pu être convenue et, au pire, se serait révélée glauque, en une scène très surprenante et d'une grand poésie. Un très beau film, particulièrement prenant, sur les difficultés de l'émigration, où que ce soit.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2017
    La question migratoire n'occupe pas seulement les débats politiques et sociaux dans notre vieille Europe. C'est bien là l'atout majeur de ce film "Adieu Mandalay" qui rappelle à demi-mots que l'immigration traverse surtout les continents les plus pauvres du monde, à savoir l'Afrique et l'Asie. L'histoire est à la fois simple et intense. Celle d'une jeune-femme, plutôt silencieuse, résignée à se battre, qui paye un passeur birman pour regagner la Thaïlande et rencontre son jeune amant, qui sera son compagnon fidèle dans son combat migratoire. Car, l'issue est loin d'être facile. Le véritable combat ne concerne pas tant la traversée des frontières que celui de gagner les papiers officiels qui leur permettront de travailler et de s'installer durablement en ville. "Adieu Mandalay" c'est aussi le récit de la fracture entre la ville et la campagne. La caméra évite tout effet de style. Elle prône une mise en scène froide, réaliste, qui alterne entre des paysages asiatiques sublimes et des villes dévastées par la pauvreté. Le réalisateur évite les froufrous amoureux. Il préfère la satire sociale à l'effusion sentimentale de nos deux jeunes héros, pointant notamment une corruption des fonctionnaires totalement surréaliste. "Adieu Mandalay" est une balade dans l'intimité courageuse de deux parcours migratoires dont on reprochera, hormis l'absence d'émotion, un format beaucoup trop long.
    Stéphane C
    Stéphane C

    64 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2017
    Un film coup de poing, difficile, qui fait état d'un système exploiteur, précaire et corrompu; un parcours du combattant où la vie humaine ne vaut pas bien chère ...
    Ikabena
    Ikabena

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Ennuyeux au possible .... aucun charme, aucune émotion malgré une première scène et un thème prometteur
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Un beau voyage en Asie. Des paysages magnifiquement filmés, mais au sein d'une intrigue lentement amenée. L'immigration clandestine est un marché juteux, qui fait s'enrichir de nombreux intermédiaires. Ce ne sont pas les immigrants, qui sont les ennemis, les parasites, mais tous ces gens corrompus, qui profitent de la détresse de certains pour gagner beaucoup d'argent. La répression ne doit pas s'appliquer aux clandestins, mais aux marchands de rêve d'eldorados. Un jeune fille ambitieuse, désireuse de parvenir à obtenir des papiers et un garçon très amoureux d'elle, font le parcours pour obtenir des papiers. L'exploitation de travailleurs aux statuts précaires, prêts à enchainer les heures supplémentaires, l'absence de législation du travail protectrice, tous ces enjeux éminemment politiques sont dépliés dans des contrées lointaines entre Birmanie et Thaïlande. Certaines scènes (l'épisode de prostitution traité sur un mode onirique et cauchemardesque, ainsi que la scène finale particulièrement saisissante) contrastent avec le rythme lancinant, qui préside l'atmosphère de ce film.
    Zoly
    Zoly

    7 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Un film inspiré, beau, pur, sensible. Une actrice habitée. Particulière, profonde. Un vrai geste de cinéma! Une cinématographie. De vrais partis pris de mise en scène, un travail précis sur les cadres, le hors-champ, la direction d'acteurs. Comme quoi, il arrive encore de sortir d'un film en se disant: Le cinéma n'est pas mort, et il est encore un Art, avec un grand A.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2017
    Très beau film d'un jeune cinéaste qui, évoquant le destin de 2 immigrés Birmans en Thaïlande, évite le mélodrame et le misérabilisme au profit d'un naturalisme parfois proche du documentaire. On pourra seulement lui reprocher une fin tragique que l'on finit par trop attendre...
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2017
    ce film est pas mal fait il montre la dure réalité de pouvoir exister dans un pays ou subsiste la dictature l'histoire est pas mal les acteurs bons mais une fin plus honorable moins triste eu été préférable c'est dommage
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Le cinéma birman, rare sous nos contrées, ne nous est pas familier et il faut saluer la sortie de ce beau film à forte dominante documentaire sur le drame des travailleurs clandestins venus de Birmanie en Thaïlande pour essayer de gagner convenablement leur vie. Le miracle espéré se traduit par une avalanche de difficultés, l'exploitation de ces travailleurs par des patrons sans scrupules ou des officiels affamés de bakchichs.
    Le paradis se transforme en enfer, ce qui est sans doute montré un peu schématiquement dans ce film (on ne présente jamais les conditions antérieures de vie dans une bourgade de Birmanie d'où proviennent les héros de cette histoire).
    Le film, linéaire et sans véritable colonne vertébrale, se perd un peu en circonvolutions, voire en étranges métaphores (l'ignoble animal de l'hôtel de Bangkok) pour nos esprits cartésiens et la fin, surprenante, clôture l'histoire édifiante qui nous est contée de manière inutilement dramatique.
    traversay1
    traversay1

    3 654 abonnés 4 880 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2017
    C'était en 2014 au (formidable) festival de La Rochelle. Une rétrospective était consacrée à un jeune cinéaste taïwanais d'origine birmane dont, bien entendu, aucun film n'était sorti dans les salles françaises. Une vraie découverte que ce réalisateur qui avait adopté le pseudonyme de Midi Z. Et voici qu'aujourd'hui son dernier long-métrage, on ne sait par quel miracle, trouve une distribution dans notre pays. Adieu Mandalay décrit le cheminement de deux migrants birmans vers la Thaïlande et leur adaptation difficile à Bangkok. Le sujet est traité, comme toujours chez le réalisateur, avec une précision documentaire absolue. C'est la principale force et l'intérêt majeur d'un film pas vraiment difficile d'accès mais monotone dans ses prises de vues fixes et sa direction d'acteurs peu poussée. L'histoire d'amour entre les deux protagonistes est elle simplement effleurée, de peu de poids au regard des vicissitudes de la vie de clandestins entre corruption de fonctionnaires et exploitation de la main d'oeuvre à bon marché. La scène finale est totalement à l'opposé de ce que Midi Z a montré durant toute la durée du film. Une concession aux producteurs pour injecter un élément dramatique ? C'est en tous cas brutal et complètement incohérent.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2017
    Midi Z est un jeune réalisateur birman vivant depuis dix-huit ans à Taïwan. Adieu Mandalay est son premier long métrage bénéficiant, hors festivals, d’une distribution en France. Il questionne l’émigration des Birmans vers la Thaïlande et leurs vies en exil entre clandestinité, petits boulots et acquisition de faux papiers d’identité.
    La mise en scène adoptée est douce pour privilégier un réalisme lancinant. Cette légèreté rentrera cependant en opposition avec la fin du film durant laquelle Midi Z effectuera quelques embardées oniriques avant un épilogue sacrificiel d’une grande froideur. Le parti-pris de réalisation est radical et destine ce long métrage à un public averti.
    En composant son film d’une majorité de longs plans fixes, Midi Z semble s’inspirer du cinéma de Ming-Liang Tsaï. Ainsi, une scène d’Adieu Mandalay montre un groupe de deux roues arrêté à un feu rouge. Bien que prise sous un autre angle et d’une durée moins longue, cette scène rappelle une séquence semblable présente dans Les chiens errants (2013) de Ming-Liang Tsaï.
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