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Un visiteur
4,0
Publiée le 1 août 2017
Impressionnant par sa violence psychologique, magnifiquement filmé avec une tension constamment présente, des acteurs remarquable, belle claque ce film !
film malsain mais savamment réalisé ,les acteurs sont très bons et on se sent parfois un peu honteux d’être spectateur de ce genre de spectacle ..; le but du cinéma est bien de ressentir des émotions ,pari réussi!..
Explorant les tréfonds de l’âme humaine, "Love hunters" nous livre une immersion psychologique réussie aussi bien du côté de la victime que de celui du couple de ravisseurs. Dans cette ambiance pesante, les trois acteurs se donnent la réplique avec justesse et nuances.
Appuyés par une mise en scène et une esthétique sensuelles, les choix de plans du réalisateur australien, qui décide de ne pas virer dans l’horreur en montrant tout, servent la tension du film. Ben Young se joue de l’ambiance et du suspense avec une maitrise rare pour un premier film.
Retrouvez de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
A la fois brutal et esthétique, "Love hunters" est une immersion cruelle et tendue dans une banlieue chic australienne. Un film qui fait froid dans le dos, d’une force et d’une maitrise incontestables.
oh la la quand on dit qu’il ne faut jamais montée avec des inconnus :( malheureusement on pense couple = no danger .... bon film, bon la fin pas top , ce que je n’ai pas apprécier , pas d’histoire on ne sais pas pourquoi ils font sa , pourquoi elle na pas ces enfants , c’est un vrai huit clos à voir
Le cinéma australien livre régulièrement des films percutants qui dynamitent allégrement et avec bonheur le genre qu’ils empruntent. « Love Serenade » ( Shirley Barrett en 1996), « Alexandra’s Project » (Rolf de Heer en 2003) , « La proposition » (John Hillcoat en 2005), « Chopper » (Andrew Domink en 2006), « Wolf Creek » (Greg MacLean en 2006) ou encore « Animal Kingdom » (David Michod en 2010), ont tous eu la bonne idée de surprendre le spectateur. Ce qui de nos jours n’est pas si fréquent. « Love hunters », premier film de Ben Young sorti en 2016, démontre que la veine ne s’est heureusement pas encore tarie. Dans une banlieue de Perth, ville réputée pour sa douceur de vivre et la qualité de ses infrastructures parfaitement intégrées à l’environnement, un couple de paumés, la tête enfouie dans la dépendance à la drogue et à l’alcool, kidnappe des jeunes filles pour en faire leur objet sexuel le temps d’un long week-end avant de les trucider puis de les enterrer dans le bush où personne ne les retrouvera. La jeune Vicky (Ashleigh Cummings) dont les parents vivent un divorce douloureux a le malheur de croiser leur route alors qu’elle se rend chez une amie. Le film scénarisé par Ben Young qui réalise son premier long métrage est inspiré d’un fait réel ayant marqué la ville de Perth en 1986. Cette référence assez explicite a d’ailleurs posé problèmes à la production et au réalisateur qui se sont vus reprocher de remuer une affaire douloureuse dont la seule victime rescapée était encore en reconstruction de son traumatisme. Après des démentis plus ou moins convaincants, le film a enfin pu se frayer un parcours méritoire dans les festivals. Sans avoir recours aux effets chocs habituels de ce type de production, Ben Young observe avec minutie les relations qui se nouent au sein d’un trio où la victime comprend vite que sa seule chance de survie sera de jouer sur le point de discorde qui mine son couple de tortionnaires. En effet la femme interprétée par une formidable Emma Booth, sans doute victime de violences sexuelles dans son enfance, oscille constamment entre la culpabilité vis-à-vis de ses enfants d’un premier mariage dont le droit de visite lui a été retiré et sa relation toxique avec sa toute petite frappe de compagnon (très convaincant Stephen Curry) qui a tout compris de ses blessures intimes pour la manipuler à sa guise. Point central d’un jeu infernal, la femme comme souvent dans les couples de serial killer (on pense bien sûr au couple Fourniret pour la France) constitue un mystère qui facilite le passage à l’acte de son compagnon, alternant entre attitude passive et directement active. C’est cette étrangeté que revêt parfois la nature féminine normalement non violente que dépeint avec justesse Ben Young sans bien sûr avoir cherché à en expliquer les ressorts. Le spectateur s’intéressera bien sûr au suspense habilement construit autour du sort réservé à la jeune fille par le scénario mais il sera surtout fasciné par l’alchimie malsaine qui unit un couple dont on se dit qu’il n’aurait jamais dû se former tout en sachant que malheureusement le hasard fait souvent s’entrecroiser des névroses dont le mélange est rapidement destructeur. Encore une fois donc, le cinéma venu des antipodes décongèle les canons d’un genre plutôt balisé.
J'ai eu peur de me retrouver devant un vulgaire torture porn mais il n'en est rien. A l'instar d'un "Room", le film sait ne pas tomber dans le trash et le sordide racoleur, il joue en permanence avec le hors champ même si les scènes fortes et éprouvantes sont nombreuses. Mais la grande réussite et originalité de "Love hunters" réside dans son couple d'assassins, dans leur psychologie et leurs relations très particulières, campé par deux acteurs formidables. A tout cela on ajoute une réalisation de très bonne facture, ce qui fait de "Love hunters" un très bon film.
Cette introduction au ralenti sur ces sportives anonymes. Ce temps presque figé sur les corps en gros plan, sur les poitrines, sur les cuisses, les fesses, mais jamais les visages. Cet habile prise d'otage de l'œil du spectateur qui ne sait pas dans quoi il s'embarque mais qui déjà se sent perverti, voyeur insoupçonnable, prédateur à l'affut;
J'étais pas prêt.
Ces quelques minutes qui frôlent la perfection. Une jeune fille qui s'engouffre dans une voiture pour ne pas rentrer à pied sous un soleil de plomb. Une autre adolescente, Vicki, affectée par le récent divorce de ses parents. Un couple amoureux et des images telles des indices qui nous suggèrent doucement ce qu'on avait ressenti quelques minutes plus tôt;
J'étais pas prêt.
L'atmosphère est installée. Même la nuit est de plomb. Ce qu'on imagine va arriver. Une nouvelle proie. Un siège auto pour voir le piège se refermer. Tu ne sortiras pas ce soir ma fille. Les dès sont jetés. Et arrivent les cris;
J'étais pas prêt.
Ben Young jouent avec la profondeur et les hors-champ. Ce n'est pas l'image qui nous glace le sang mais le son. La détresse de Vicki est palpable. Elle est vocale. Ashleigh Cummings se débat, se résigne et se disloque. Evelyn est prise au piège d'un amour auquel nous ne pouvons pas nous identifier. Emma Booth se débat en silence, se résigne et se disloque. L'emprise physique et psychologique de John, détestable Stephen Curry, est au centre de ce trio éphémère qui se terminera par un voyage dans un forêt de conifères;
J'étais pas prêt.
Love Hunters frôle la perfection pendant une grande partie de ce huit-clos d'une désespérance absolue. Le malaise latent de cette situation perverse, l'indiscutable destin de Vicki, le monde qui continue de tourner sans se douter de ce qu'il se passe derrière ses murs, là, à à peine quelques mètres. Cette proximité inatteignable;
J'étais pas prêt.
Le piège est total. Il est froid, malsain et sans apparat. La caméra détourne le regard et suggère la force destructrice de ce qu'on ne peut imaginer subir. Rien ne bouge. Il se passe si peu de temps et pourtant tellement de choses. Ne vous inquiétez pas. Attendez lundi.
J'étais pas prêt.
Je n'étais pas prêt pour un tel film. J'ai subi. J'ai espéré et je me suis résigné. J'ai espéré le meilleur, je me suis résigné au pire, où peut être l'inverse. J'aurais peut-être aimé que toute la force, toute l'horreur qui m'avait agrippé fermement à peine une heure et demie plus tôt ne me lâche jamais, j'aurais aimé finir cette épreuve comme j'y suis entré, en marchant sur les pas d'une perfection morbide. Le générique de fin est arrivé. J'ai éteint. Je suis allé me coucher, abasourdi. J'ai attendu le sommeil, longtemps malgré l'heure tardive.
Love Hunters est un thriller australien qui nous propose de suivre l’itinéraire d’un couple de tueurs en série dans une banlieue pavillonnaire. Glauque et poisseux, le film va plus se pencher sur la psychologie de ses personnages que sur la volonté de faire de l’image trash et ne perd pas pour autant sa force évocatrice. Le phénomène d’emprise est au cœur du film et pour l’illustrer Emma Booth fait des merveilles avec un personnage complexe qui lui permet de faire preuve d’une palette de jeu impressionnante. La mise en scène est remarquable, très recherchée sans pour autant être maniérée elle nous montre des tueurs à l’opposé d’un Hannibal Lecter et qui n’en sont pas moins effrayants pour autant car très humains dans leur côté abject.
petit film malsain intelligent, avec du suspense et une excellente bande son. Les amateurs du genre ne seront pas déçus, en revanche méfiez-vous ce n'est pas du tout un film d'horreur ou d'épouvante.
Très bon thriller horrifique sur le thème de la séquestration... Bien que le terme "horreur" ne soit pas vraiment approprié pour ce film... C'est plus un thriller psychologique selon moi... La mise en scène et la photographie sont excellentes... L ambiance année 80 est anxiogène à souhait... Tous les acteurs sont excellents... L histoire d enlèvement est prenante et la relation triangulaire entre les 3 personnages est intéressante... En revanche j'ai trouvé que le couple de psychopathes étaient un peu neuneus par moment... De plus le fait de séquestrer les jeunes filles dans une chambre d ami - au RDC de leur maison - proche de la cuisine et aussi de la porte de sortie est très mal venu et peu crédible concrètement... Une cave hermétique aurait été plus crédible je trouve en rajoutant peut-être au film un côté claustrophobique qu'il n'a pas... Mais bon notre héroïne avait besoin d être au RDC afin d observer les comportements et interactions de ce couple de taré pour mieux se servir de leur failles par la suite... Bref mise à part cela c'est un très bon film avec un final plutôt réussi...
Vicky a dérogé aux lois de la maison et les conséquences sont désastreuses. Un film d exploitation où une jeune fille est torturée puis retenu en captivité par un couple en difficulté. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
J'ai lu pas mal de commentaires et je trouve que ce n'est pas très justifié. Ce film est carrément réaliste et les acteurs jouent parfaitement. Un suspense au top alors oui un peu lent mais c'est aussi l'intrigue. J'avais l'impression de lire un de mes romans policiers. Et puis c'est vrai qu'il est violent mais nous ne voyons aucune scène dans cet esprit simplement nous les devinons... Le genre de film qui tend un peu mais appréciable vraiment.
Malsain et éprouvant psychologiquement, ce huis-clos nous emmène dans les méandres d'un couple de kidnappeurs détraqués. L'ambiance est suffocante comme la chaleur qui transpire de cette Australie fin-eighties. Le film prend le temps de construire l'aspect psychologiques entre ses 3 protagonistes principaux ce qui insuffle un malaise grandissant faisant monter la pression crescendo. Et que dire de la tension finale qui tient en haleine quant à savoir le dénouement... Il ne renouvellera en rien le genre mais s'en sors, pour un petit film indépendant, très bien!
Quelle belle surprise que ce petit film indépendant australien! Des acteurs incroyables( inconnus et ça fait du bien!), une mise en scène léchée, une photo impeccable et enfin une sublime bande originale. Des ralentis et des time freezing géniaux, aussi le parti pris du réalisateur de ne rien montré ne fait qu'accentuer la tension qui règne au sein de ce film. Je n'ai qu'un mot à dire bravo!
C'est un film magnifique ! J'ai adore le regard. Prêter l'attention aux regards parce que c'est dans le regard qui tout se joue. Un peu angoissant et délirant! Absolument à voir .