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    Love Hunters
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    123 critiques spectateurs

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    Catherine V.
    Catherine V.

    57 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Sur l'affiche on peut lire "un suspense total" et comme si ça ne suffisait pas dans l'exagération , il est ajouté "un thriller proche de la perfection". Rien que ça....

    Je ne pense pas être devenue, au fil des années, complètement blasée, désabusée et hermétique à tout mais après avoir vu ce prétendu "thriller proche de la perfection", alors que je voulais voir simplement un bon "thriller", j'ai l'impression surtout d'avoir été quelque peu dupée car ce "thriller", c'est surtout pour moi un énième biopic du genre. Je précise que je n'avais rien voulu lire sur le film avant de l'avoir vu.

    En effet, comme "Les crimes de Snowtown" de Justin Kurzel était un film australien retraçant l'histoire de John Buntin, "Love Hunters" semble retracer d'assez près (euphémisme) l'histoire du couple que formèrent dans les années 1980 David et Catherine Birnie en Australie (à l'exception de la fin du film qui me semble être le seul moment de "libre adaptation" de l'affaire).

    La mère du réalisateur Ben Young est auteur de romans policiers. Comme il l'a dit lui même, elle lui a souvent fait lire des livres parlant d'authentiques affaires criminelles (dont elle s'est inspirée pour ses propres romans).

    Ben Young a développé ainsi son intérêt non pas pour les tueurs en série mais pour les femmes meurtrières qui, elles, en arrivent à des "passages à l'acte" monstrueux pour "des raisons bien plus complexes que les hommes".

    Il a voulu réaliser avec "Love Hunters" un thriller avant tout psychologique, pour "démontrer" essentiellement jusqu'où la dépendance amoureuse toxique (dix fois plus que fusionnelle) peut conduire des femmes qui sont plus encore sous domination que sous "seulement" influence.

    L'analyse de la psychologie des personnages, surtout celui d'Evelyn , je conviens qu'elle aurait pu être intéressante, en effet, au sens littéral du terme et ce sans essayer de jouer les experts psychiatres en criminologie.

    Toutefois, si Ben Young voulait, à en croire ses interviews, surtout exposer la complexité ô combien "trouble" d'Evelyn, et si le spectateur comprend l'ambivalence de cette femme, certes "bien cinglée" mais beaucoup moins que son compagnon (ce que Vicky va elle même vite piger et dont elle va profiter aussi) il ressort que du film, cependant, beaucoup de spectateurs ne retiendront que les scènes visant à les mettre mal à l'aise, de manière même "insoutenable" pour certains alors que la caméra, elle, ne filme rien qui pourrait faire cataloguer le film dans la catégorie "horreur" (surtout quand on le compare à d'autres).

    Il est vrai que ce qui n'est que suggéré est souvent bien plus efficace pour incommoder et troubler le spectateur que ce qui est justement filmé.

    Or, et c'est bien ce qui m'a le plus dérangée, fut que ce réalisateur qui n'a pas voulu d' images choquantes (aucune outrance macabre) pour que son film ne soit surtout pas catalogué dans les films d'horreur a tellement abusé des hurlements (même en hors-champ) que le résultat fut finalement "pire", je crois, pour bon nombre de spectateurs.

    La preuve en est que les spectateurs (du moins pour beaucoup d'entre eux) ont écrit que "Love Hunters" les avait "perturbés", "oppressés", même stressés.

    J'ai trouvé l'ensemble "bancal", avec, en plus, des ralentis à outrance qui m'ont agacée plus qu'autre chose.

    Bref, le résultat de l'ensemble donne, en gros, une réalisation plutôt appréciée par certains ou alors carrément qualifiée d'indigne et de méprisable par d'autres. Une fois de plus, les goûts et les couleurs.

    Mes quatre étoiles sont pour l'interprétation des acteurs. A ce niveau là, je ne trouve rien à critiquer.

    Stephen Curry dans le rôle de John s'en sort vraiment bien et interprète de manière très juste cet homme à l'apparence plus que banale en proie à des démons incontrôlables.

    C'est le jeu de la jolie blonde Emma Booth, que j'avais dernièrement vue dans la série "Glitch", cette fois-ci dans le rôle de la brune Evelyn que j'ai trouvé absolument bluffant. Elle figure à nouveau au casting du dernier film de Ben Young, à savoir "Extinction".

    Ashleigh Cummings, quant à elle, m'a d'autant plus surprise en interprétant de manière convaincante le personnage de Vicki qu'elle restait uniquement pour moi la douce et gentille "Dorothy "Dot" Williams, la dame de compagnie (et amie) de Miss Fisher dans la série australienne "Miss Fisher enquête".

    Pas un film ni médiocre ni bien sûr totalement insignifiant mais trop "inégal" pour m'avoir séduite.
    Sudhir
    Sudhir

    20 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2018
    Sujets brûlants traités sobrement et intelligemment. Le réalisateur Australien puise dans des classiques...Les comédiens sont bons et réussissent à nous captiver.
    Steve M
    Steve M

    18 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2022
    Un air de déjà vu sur ce thème .. Néanmoins le film reste intéressant, l'ambiance glaciale et l'interprétation des comédiens est excellente. Cependant le personnage interprété par Emma Booth est insaisissable et ses réactions semblent parfois incohérente. Malgré tout, cela reste un thriller psychologique intéressant.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Telle est l’éructation du jour que la stupidité à la française a trouvé de mieux pour traduire « Hounds of love » en français.
    En allant à une soirée alors qu’elle était gardée par sa mère, détestée pour avoir choisi la liberté en quittant la maison, une jeune fille se fait enlever et séquestrer par un couple trentenaire qui n’en est a priori pas à son coup d’essai. Perversions sociales, sexuelles, amoureuses et parentales animent ce couple malade, exultant des tourments qu’ils infligent habituellement sur plusieurs jours avant d’achever l’ado. On perçoit pourtant vite que lui n’est pas étranger à la rage chronique de son épouse. La jeune fille n’a plus qu’à jouer sur son sens aigu de l’observation et à sonder leurs défaillances, faiblesses et conflits pour les diviser, gagner du temps, mettre en évidence leurs propres calvaires, garder l’espoir.
    Même si la conclusion parait bien improbable, la valeur de ce spectacle australien d’angoisse et de violence tient dans l’étude psychologique des deux sadiques, chacun perdus dans leurs si réalistes contradictions, apparentes comme cachées. Ce film n’est pas pour les amateurs de gore mais pour ceux de la science de la tension et de la suggestion, naviguant entre les enjeux affectifs, la rage impuissante, la mort imminente, l’horreur plus ressentie que subie, cette fois par les trois personnages. Les lenteurs exquisément orchestrées touchent notre imagination, notre empathie, nos approches psychologiques, et nous fait mijoter dans notre jus pour nos plaisirs les plus malsains.
    Décidément les accents sobres, forts et efficaces du cinéma australien assurent souvent un spectacle qui touche, et qui, par leur intimité domestique, presque maladroite, et dépourvue des séquences hollywoodiennes attendues, nous plongent instantanément dans un autre type d’effroi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Plutôt que le divorce, ce mal-aimé interdit aux femmes, préférons la monstruosité imposée à l’enfant. On le torture en faisant régner la violence conjugale qui partout marque son quotidien, que ce soit à l’heure de la rédaction, stylo à la main, ou jusque dans son lit. Les malheureux époux se nourrissent de lui, revêtent ses habits pour un temps, se replongent dans une jeunesse perdue comme dans une fontaine de jouvence sans cesse renouvelée. Love Hunters dresse une terrifiante parabole du divorce féminin et de l’incompréhension qu’il suscite dans la société de ses paires et au sein de sa propre famille. Éprouvant récit d’apprentissage où une fille va peu à peu comprendre les motivations maternelles pour mieux elle-même s’émanciper et briser les chaînes de cette tutelle nocive. Tout comme l’épouse quitter son aveuglement amoureux et éventrer son malheur. Il n’empêche que, malgré la métaphore, le film peine parfois à convaincre, la faute à une légère complaisance dans la violence dépeinte et dénoncée ainsi qu’à l’outrance de certaines scènes qui manquent de basculer dans le grotesque. Retenons toutefois une belle appropriation du thriller horrifique à la maîtrise indéniable, à l’atmosphère poisseuse et au rythme saisissant.
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2018
    Si vous êtes bêtement en recherche d’un truc qui titillera vos bas-instincts pendant une grosse heure, sachez que ‘Love hunters’ ne joue pas dans la même cour que les films qui, dans la configuration ‘séquestration-de-jeune-fille-en-fleurs’, en remettent généralement une couche dans la psyché et les moeurs dégénérées des kidnappeurs (et puis, aux Antipodes, ils ont déjà les deux ‘Wolf creek’ pour ça) : le film de Ben Young se veut avant tout d’une certaine acuité psychologique, et teinté d’un léger vernis social puisqu’on y retrouve cette sensation de morosité ensoleillée, propice à tous les dérapages domestiques, que des films comme les ‘Crimes de Snowton� ont rendu indissociable de l’Australie suburbaine. Le principal atout de ‘Love hunters’ par rapport à la concurrence est de changer légèrement le biais à travers lequel on aborde usuellement ce genre de productions. Pour une fois, la victime n’est que sommairement esquissée, simple blonde générique qui vit mal le divorce parental, et l’attention se porte sur le couple qui l’a enlevé, sans les réduire à leur dérangeante promiscuité sexuelle. John est un être minable et égoïste, en butte au mépris du voisinage, mais qui garde la haute-main sur les actes de Evie, jeune femme peu sûre d’elle qui souffre de l’absence de ses enfants, dans un mélange d’autoritarisme patriarcal, de mensonges et de cajoleries. Ces rapports tordus se compliquent avec l’arrivée de “chair fraîche� dans la maison, que cette dernière va mettre à profit pour essayer de briser la cohésion du couple diabolique. S’il ne se passe en fin de compte rien de très différent par rapport à des productions plus bas-de-plafond, le réalisateur prend soin de reléguer la violence hors-champ, ce qui s’avère payant quant au ressenti du calvaire vécu par la jeune détenue, et dresse un portrait crédible d’un couple malade, non pas pour que le spectateur éprouve de la compréhension à leur égard mais pour faire percevoir à quel point la crainte d’être abandonnée peut conduire à l’aveuglement et à l’amoralité volontaire.
    leotain
    leotain

    9 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2020
    Je ne suis pas sûre de savoir quoi penser de ce film. D'un point de vue plastique, il est très réussi. Il met en avant une violence très cinégénique - principalement parce qu'on ne la voit pas directement, on n'en voit que les conséquences sur les visages et les objets - et place le spectateur dans la situation du voyeur de manière assez évidente. Le language cinématographique est très maîtrisé mais pour le coup, je me suis demandé si j'en avais pas un peu marre de voir toujours cette même histoire de jeune-fille torturée, déjà vu et revu.

    Mais le film joue aussi beaucoup sur le principe de lutte des classe et des sexes. On a d'un côté cette adolescente dont la mère divorce de son père - chirurgien avec donc une situation plus qu'aisée - et doit se reconstruire sur des bases plus modestes. Et de l'autre, un couple beaucoup plus pauvre dont la femme est dépendante financièrement et psychologiquement de l'homme. Les tensions entre tous ses personnages sont nombreuses et apportent de la matière au film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 août 2017
    jolie surprise ce petit film australien , il fait chaud ca suinte a adelaïde ... , ca me rappel un tres bon film australien aussi : animal kingdom . love hunters est bien
    maitrisé on ne s ennui pas . a voir
    manuher
    manuher

    4 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2019
    Pas mal.... on peut regretter quand même un manque d'originalité dans le scénario. Mais il y a une certaine recherche dans la musique et les effets visuels qui font qu'on passe un bon moment.
    MrFabC
    MrFabC

    3 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Bon thriller, violent et très malsain.. La folie de certaines personnes est bien décrite à travers ce couple totalement dérangé, chapeau aux acteurs ! 2 beaux tarés LOL ! Le pire c'est que ce genre de personnages existe réellement, ca fait froid dans le dos..
    Une mise en scène épurée, soignée, dans le soucis du détail, ce qui intensifie le coté glaçant de cette histoire.. 3,5/5
    Pascal D
    Pascal D

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2017
    Film angoissant, bien réalisé. Seul la fin aurait pu être mieux à mon avis. Mais à voir malgré tout pour ceux qui aiment ce type de film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 mai 2020
    Un film choc bien joué, avec une belle mise en scène et de la tension mais rien de bien nouveau et quelques lenteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Film oppressant. Le film est extrêmement réaliste, malgré que tout ne soit pas montré (scènes de violences extrêmes). Difficile de dire "bon film" tant le sujet est glauque et sordide. Le plus dérangeant est sans doute le rajout d'un esthétisme dans certaines scènes : certains plans sont très bien filmés avec un beau travail sur la photographie et la lumière (ex : la scène d'introduction sur le terrain de volley, ou bien la scène ou Evelyn se met à danser). Rajouter de l'esthétisme dans un film de séquestration fait écho à la perversion des kidnappeurs, et augmente le malaise du spectateur. Malgré tout, c'est un film qu'on n'oublie pas.
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