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Acidus
740 abonnés
3 725 critiques
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3,5
Publiée le 5 novembre 2019
"Love Hunters" est un bon thriller à la mise en scène parfaitement maitrisée, surtout pour un premier long métrage. Ben Young centre son intrigue sur la psychologie de ses personnages avec comme thématique principale l'amour qu'il soit entre un homme et une femme ou entre une mère et ses enfants. Sur ces points, le film est une réussite. Pourtant, ce dernier pèche par quelques défauts de rythme et une ambiance violente et glauque peu stable. Bon thriller mais je n'ai pas ressenti l'effet "coup-de-poing" attendu.
même si le scénario est finalement simple, voilà un drame psychologique à l'ambiance glaçante. pour ce 1er film, B. Young joue magnifiquement avec nos nerfs : les moments de suspense sont intenses, la violence, la manipulation et l'enjeu du huit clos contrebalancent avec la vie qui avance calmement à l'extérieur, sur des plans au ralenti... et, appuyée parfois par un son entêtant, on ne peut que reconnaître une manière de filmer talentueuse! on ne sort pas indemne de ce film.
"Love hunters" nous tiendra en haleine avec son aspect plutôt réaliste. Un bon film de kidnapping, sans pour autant apporter quelque chose de neuf ou de remarquable en la matière.
Cette histoire sordide a recours des recettes classiques mais le suspense fonctionne plutôt bien. La dimension psychologique, notamment le comportement de la femme du psychopathe, donne de l'épaisseur à ce film. Une réussite donc, même s'il manque sans doute d'originalité.
Ben Young transcende la finalité attendue de son histoire en lui donnant une puissance émotionnelle rare. À l'image de ses dernières minutes évanescentes où retentit "Atmosphere" de Joy Division pour en faire éclater toute la portée, "Love Hunters" aura diffusé cette densité percutante en permanence.
Difficile pour un thriller psychologique d’échouer là où la cible principale se situe, à savoir la psy des caractères qu’on tend à dépeindre. Tout semble pourtant être au rendez-vous, la justesse de jeu des comédiens, une mise en scène très efficace bien qu’un peu trop chic (les ralentis pseudo esthétiques sont trop prédominants et non justifiés) et ce petit côté film d’horreur made in Australie assez savoureux comme la plupart de ses prédécesseurs. Cette fois main basse sur le côté crasse pour s’étirer plus sur l’aspect malsain, qui lui, procure son petit effet. Malgré ses défauts mineurs et le fait que le film ne prend pas vraiment sur la durée, on a vraiment envie de garder un œil sur le prochain film de Ben Young tant il réussit à mettre un scène ce qui souvent passe pour du grand guignolesque. Comme un melting pot des faits divers les plus tordus de l’outback.
Film de séquestration à la violence psychologique parfois insoutenable, Love hunters nous plonge dans le terrible quotidien d'une jeune Australienne enlevée par un couple démoniaque, dans un pavillon résidentiel on ne peut plus classique de Perth. Mis en scène de manière solide, bénéficiant d'un scénario intelligent, cette plongée au cœur de l'horreur nous fait retenir notre souffle de la première à la dernière minute.
Sur une trame classique autour de la séquestration d'une jeune fille par un couple de psychopathes, Ben Young réalisé un huis clos épuré sublimé par une mise en scène éthéré et qui utilise parfaitement toutes les ressources du hors champ. Si l'ensemble n'est pas d'une grande originalité , la scène d'ouverture tout en ralentis et la puissance mélodramatique de la séquence finale valent à elles seules le détour. Un film qui dans son refus de la grandiloquence inhérent au genre fascine assez durablement et les acteurs sont très bons.
Love hunters est un thriller psychologique. Malsain et angoissant il ne faut pas être une âme sensible sinon on sera vite dérangé et mal à l’aise. Je n’avais pas regardé la bande annonce, juste lu le résumé avant d’entrée dans la salle de ciné. C’est vrai que ce film se distingue des autres thriller que j’ai pu voir. Le réalisateur a pris le parti de prendre à contre pied ce qui se fait de nos jours. Il ralenti le rythme de son film au lieu de faire des scènes vives. L’histoire se déroule au beau milieu d’une résidence pauvre où les habitants vivent très proche les uns des autres. Tout le monde pense connaître son voisin, mais ce n’est pas si simple. L’horreur la plus innommable se déroule sous leurs yeux. Un couple enlève des jeunes filles en faisant croire à une fugue. Avant de les tuer ils leur font subir les pire atrocités. Vicky tente de survivre et d’échapper à ses bourreaux en s’immisçant dans leurs failles intimes. Je pensais que c’était tiré d’un fait réel, mais pas du tout. Bien entendu le cinéaste s’est inspiré d’affaires réelles, mais aucune en particulier. Il pensait qu’il ne serait pas assez livre avec ses personnages pour créer son intrigue. Il dit aussi que les femmes tueuses dont il a lu les histoires n’avaient pas de remord. Ça fait froid dans le dos. spoiler: La scène finale m’a plu, dans le sens qu’il y avait Atmosphere de Joy Division, la voix caverneuse de Ian Curtis va comme un gant à cette situation.
Moralité, ne jamais monter dans la voiture d’inconnue (même avec une femme à bord), et ne pas désobéir à sa maman. Love hunters est un thriller réussi pour peu qu’on n’ait le cœur bien accroché.
C'est un sacré thriller, et psychologiquement il faut s'accrocher. Ce qui est fort c'est que presque tout n'est que suggéré, toujours à la limite. De bons acteurs et une mise en scène impressionnante de realisme qui peut faire croire que c'est adapté d'une histoire réelle. Ce film australien n'est pas à mettre entre toutes les mains...
Un film psychologique qui préfère suggérer plutôt que montrer, le style est suffisamment bien fichu pour captiver sur l'ensemble de l'histoire. Les personnages sont plutôt bien construits même si je ne suis pas tout à fait convaincu par certaines décisions. La musique apporte réellement quelque chose d'intéressant. Le reste, la déroulé, la conclusion restent quand même classiques à mon goût. Pas assez de subtilité.
Ne jamais monter dans la voiture d'inconnus....Vicky aurait dû faire sien ce vieil adage avant de se retrouver capturée par un couple à la dérive. L'homme est un parfait petit pervers, la femme une soumise molle. Notre captive est intelligente et la fin est prévisible quasiment depuis le premier quart d'heure. Love n'est pas un mauvais film, il se regarde comme tant d'autres et s'oublie dès les lumières de la salle rallumées.
Un couple de tueurs en série face à leur jeune proie dans l’Australie profonde. Un huit clos poisseux au réalisme glaçant, brillamment mis en scène et bien interprété.