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Guiciné
167 abonnés
1 243 critiques
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2,5
Publiée le 16 juillet 2017
Même si les personnages sont bien campés et qu'une certaine tension peut parfois être présente, le scénario lui n'a rien de bien original et on sent le déjà vu et revu même si la mise en scène est loin d'être inintéressante. Pas fondamental.
En général c'est très rare que je n'apprécie pas un film. C'est le cas pour celui-ci. Il s'agit d'un thriller psychologique concernant un couple séquestrant et tuant des jeunes filles. Là l'histoire se concentre sur une jeune ado en particulier séquestrée. Tout le long de l'histoire, c'est pénible, glauque, malsain (et violent par moments). Ce film met mal à l'aise et de surcroît on s'ennuie beaucoup. Je mets deux étoiles tout de même pour l'intérêt psychologique du point de vue de la jeune fille.
Un peu sortie de nul part, "Love Hunters" est un petit film indépendant qui pioche dans un genre qui ne cesse d'être renouvelé ces temps ci. On a eu le droit au très maîtrisé "Get Out" un peu plus tôt dans l'année. A mi chemin entre l'horreur et le thriller poisseux. Le film est original par son angle choisit : la séquestration du point de vue des agresseurs. Malgré une forte envie de cinéma, un abus des ralentis, le scénario se révèle bien maigre et un dénouement quasi téléphoné. Le jeune Ben Young a voulu montrer qu'il savait faire du cinéma, mais la forme ne sauve pas l'extrême faiblesse scénaristique.
Film malsain, violent et dérangeant mais malheureusement cela ne suffit pas à en faire un bon film !!! Je dois dire que j'ai été charmé par le début car l'ambiance est oppressante, la séquestration réaliste et effrayante et les psychologies des personnages sont très intéressantes mais très vite le rythme devient plus lent, l'ambiance générale moins inquiétante et les deux ravisseurs finissent par agacer !! La fin est carrément lourde et la dernière scène qui dure une éternité m'a déçu !! Bilan mitigé pour un film coup de poing !!
Le cinéma de genre australien ne prend guère de gants. Ceux qui ont en mémoire "Les Crimes de Snowtown" auront ainsi une idée de ce qui les attend avec "Love Hunters". Glauque, réaliste, noir et violent : cette radicalité est la force du film. L'autre atout évident de "Love Hunters" consiste de toute évidence en son casting, Emma Booth en tête. A l'opposé, on regrette une mise en scène trop chargée en effets sonores et en ralentis qui affaiblit un peu l'impact du film.
Vicki est une adolescente que le récent divorce de ses parents laisse sans boussole. Alors qu'elle fait le mur pour aller en soirée, elle est prise en voiture par un couple trentenaire. Evelyn et John White sont en fait de dangereux psychopathes qui trouvent leur plaisir à enlever des jeunes filles, les séquestrer et les tuer.
Des "survival movies" ayant pour héros des jeunes gens séquestrés par des geôliers sadiques, on en a vu treize à la douzaine depuis Massacre à la tronçonneuse jusqu'à "Get Out" en passant par "Split", le dernier Shyamalan, ou l'excellent "Room" [auquel je découvre avec stupéfaction que je n'avais mis qu'une seule étoile alors que j'en ai gardé le meilleur souvenir] ou le dispensable "Green Room".
Pas facile d'innover. Le jeune réalisateur australien Ben Young s'y essaie en mettant en scène un couple meurtrier. Moins glamour que Bonnie et Clyde. Moins schizophrène que Jekyll et Hyde. Plutôt Marc et Michelle Dutroux. Un couple dont les failles constituent la seule planche de salut pour l'ingénieuse Vicki, promise à une mort affreuse.
"Love Hunters" est un film australien dont l'action se déroule à la fin des années 80. Il a la même patine vintage que "Animal Kingdom", "The Proposition" ou "Wolf Creek". Ben Young joue la carte du réalisme poisseux, qui ne nous épargne quasiment rien des sévices infligées à Vicki. L'interdiction -16 qui frappe le film n'est pas imméritée. Ce réalisme frôle le voyeurisme malsain s'il n'était pas au service d'un dessin : nous faire toucher du doigt l'horreur d'une séquestration, l'espoir d'une évasion, le désespoir de son échec.
C'est pas que c'est lent: c'est très lent. Et pourtant ça ne dure que 1:48. Oui, c'est bien filmé même si les ralentis finissent par être agaçants. Oui les acteurs sont excellents. Mais il faut avoir plus de talent quand on veut tenir son spectateur sur ce genre de rythme.
Plutot bien filme avec des sequences tres ralenti pas mal. Cependant l'histoire de sequestration n'a rien de bien original et la fin assez convenue et moyennement credible.
Film à l'ambiance glauque et malsaine qui s'intéresse autant à la relation du couple de kidnappeurs qu'à la victime. Le scénario ne fait pas dans la nouveauté, du coup le réalisateur joue beaucoup sur les effets (ralentis, sons, gros plans) qui à la longue agacent plus qu'ils ne servent le récit. On peut apprécier un casting de qualité, surtout le couple de kidnappeurs. Ce qui rend le plus mal à l'aise dans le film, c'est d'imaginer que ce couple puisse récupérer la garde, même partielle, des enfants de la femme ! Le final est assez prévisible et la dernière scène, que je trouve ratée, sur la très bonne musique de joy division, est assez représentative de ce film, finalement bien en-dessous de ce que la bande-annonce laissait présager.
Le sujet de Love Hunters (Hounds of Love en V;O) a été inspiré par plusieurs couples de tueurs en série et notamment Catherine et David Birnie, meurtriers australiens (Perth, 1986). Le réalisateur Ben Young dit avoir voulu non montrer des actes barbares mais orienter son film vers la psychologie de son duo de tortionnaires. C'est le cas, en effet, et c'est l'intérêt premier de Love Hunters que de s'attarder sur un pervers narcissique et sa complice affectivement instable. Des monstres au demeurant et dont la relation profonde et morbide ferait presque passer au deuxième plan les horreurs qu'ils exécutent. Le film agit plus par suggestion et a pour conséquence de laisser libre cours à l'imagination du spectateur, rendant assez insoutenables les scènes hors champ. Poisseuse et glauque, l'atmosphère est soutenue par un suspense plutôt prenant malgré une résolution finale franchement insatisfaisante. C'est un premier film malsain dont l'efficacité est malheureusement compromise par des afféteries de style inopportunes. Passons sur la musique censée faire peur. Le plus gênant sont ces ralentis très lents (presque image par image) que le cinéaste croit bon d'insérer dès le début de son film. Inutiles et franchement agaçants.
désolé... je suis parti au bout d une heure... ça doit bien faire 1 an ou 2 que ça ne m& était pas arrivé... Ce soir être sûrement ce mélange de rien, de vieux, de Derrick et de je sais pas quoi... Pas que les acteurs ne soient pas bons, juste ils font ce qu ils peuvent dans ce néant. Allez, ce sera pour une prochaine fois !
Un thriller brutal et poisseux qui sort des sentiers balisés en s'attardant principalement sur la psychologie des bourreaux. Un suspense finalement plutôt vain qui cause plus d'ennui qu'autre chose tant la situation reste figée.
Je ne saurai dire avec précision ce qui m'a manqué dans ce film. Peut-être le trop plein de psychologisme. Ou bien le fait de ne pas assumer l'horreur jusqu'au bout.
"Love hunters" est film sur l'enlèvement d'une étudiante sans apporter grand chose de neuf dans le genre. On appréciera néanmoins le réalisme du scénario loin des clichés américain.
Le cinéma australien est un terrain propice pour le développement du genre. Ce pays nous propose régulièrement du contenu original, maîtrisé et efficace de bout en bout. C'est une nouvelle scène pour l'épanouissement du cinéma de genre ; chose qui disparaît progressivement du cinéma nord-américain. Malgré une note qui atteint tout juste la moyenne, Love Hunters n'est pas un mauvais film en soit. J'apprécie particulièrement son exécution dans le montage et les compositions filmiques que regorge le film. Des petites trouvailles visuelles sous le regard de Ben Young est légion. Malheureusement, le propos reste trop superficiel et le casting légèrement décevant : je pense notamment au jeu maladroit du couple Evelyn/John White qui manque de subtilité et de crédibilité. Et puis, malgré toute ma volonté, la tension reste trop timoré malgré un pitch qui s'avérait délicieux. Je souhaite revenir également sur la fin de ce film : bâclé spoiler: un happy-end n'est pas efficace ici malgré son statut de contre-sens afin de surprendre le spectateur. Une fin plus sinistre, mélancolique aurait été plus efficace . Finalement, c'est un ensemble de petites choses que le film n'exploite pas suffisament. Dommage !