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    Love Hunters
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    3,4
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    123 critiques spectateurs

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    lisa A.
    lisa A.

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2017
    Quelle belle surprise que ce petit film indépendant australien!
    Des acteurs incroyables( inconnus et ça fait du bien!), une mise en scène léchée, une photo impeccable et enfin une sublime bande originale.
    Des ralentis et des time freezing géniaux, aussi le parti pris du réalisateur de ne rien montré ne fait qu'accentuer la tension qui règne au sein de ce film.
    Je n'ai qu'un mot à dire bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 août 2017
    Impressionnant par sa violence psychologique, magnifiquement filmé avec une tension constamment présente, des acteurs remarquable, belle claque ce film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juillet 2017
    On hésite entre deux sentiments: le malaise et la tenue en haleine. Film pas facile, dérangeant, dur. On a envie de se révolter contre la monstruosité de ce couple. Et au bout d'un moment, on a envie qu'on en finisse, tout comme la victime. D'une manière ou d'une autre, tellement l'intrigue devient irrespirable. Le suspense est très réussi, mais on ressort de ce film lessivé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juillet 2017
    J'ai lu pas mal de commentaires et je trouve que ce n'est pas très justifié. Ce film est carrément réaliste et les acteurs jouent parfaitement. Un suspense au top alors oui un peu lent mais c'est aussi l'intrigue. J'avais l'impression de lire un de mes romans policiers. Et puis c'est vrai qu'il est violent mais nous ne voyons aucune scène dans cet esprit simplement nous les devinons... Le genre de film qui tend un peu mais appréciable vraiment.
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2017
    Régulièrement d’Australie nous arrivent des films puissants et/ou dérangeants (Animal Kingdom, Sleeping Beauty, Les crimes de Snowtown…). Ce premier film de Ben Young fait partie de ceux-là. Une maitrise incroyable sur tous les plans. Une mise en scène précise, millimétrée, sèche, totalement épurée. Un scénario minutieusement écrit insuffle dès les premières minutes une tension incroyable et étouffante mêlée à un suspens haletant et insoutenable, qui monte crescendo nous prenant aux tripes jusqu’aux dernières secondes. La direction d’acteurs suit le mouvement. Les trois interprètes principaux sont inconnus pour nous mais nous offrent des prestations de haut vol. Si Stephen Curry et Ashleigh Cummings sont très convaincants, c’est Emma Booth qui emporte vraiment le morceau. Elle est tout bonnement époustouflante et nous offre une prestation hallucinante.
    Pour son premier long-métrage, le metteur en scène australien frappe donc un grand coup d’entrée. Plus violent psychologiquement que physiquement (on ne voit aucune scène de viol ou de torture), son film est aussi dérangeant que glaçant, aussi sombre qu’haletant. La noirceur de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus révulsant. On en ressort pas indemne. Un choc.
    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Ben Young nous immerge dans l’Australie de la fin des années 80 dans ce qui aurait pu être l’adaptation d’un fait divers. Mais pas d’encart précisant que le film est inspiré de faits réels. Non, « Love Hunters » est un scénario original mais la triste et malheureuse banalité du récit dans lequel nous plonge le cinéaste aurait pu nous laisser croire à une histoire vraie. Dès les premières images, l’australien nous met mal à l’aise avec d’un côté sa façon de filmer les banlieues pavillonnaires australiennes avec de superbes travellings au ralenti. Un paradis en totale opposition avec ce qui se trame dans une de ces maisons à priori anodines filmée avec un réalisme qui fait froid dans le dos. Sa caméra se pose alors au plus près d’un couple de psychopathes kidnappant et séquestrant des jeunes lycéennes. Dès lors, on aura de cesse de se rendre compte que les apparences sont souvent trompeuses.

    On pense beaucoup au chef-d’œuvre de son comparse australien Justin Kurzel, « Les Crimes de Snowtown », avant qu’il ne mette en scène « Assassin’s Creed ». Même façon de filmer ces banlieues endormies et leurs hôtes malades où l’horreur humaine se terre partout. L’intelligence du script est de se focaliser autant sur l’histoire et la psychologie de la victime que celle du couple de ravisseurs. Cela entraîne une empathie logique pour la première mais pose également des questionnements sur la raison des actes des seconds. S’il ne les excuse bien sûr jamais, cela nous met dans un étau implacable qui se resserre autant émotionnellement que physiquement (grâce à la manière dont il cadre l’intérieur de la maison devenue prison). A ce titre, le personnage d’Evi est le plus intéressant et Emma Booth parvient à rendre toute l’ambiguïté d’une femme partagée entre l’amour qu’elle éprouve pour son compagnon et la terreur de l’emprise qu’il a sur lui. Un personnage à la psyché passionnante et un rôle de psychopathe au féminin rarement vu sur grand écran.

    Le réalisateur frappe également très fort lors des scènes de tentatives d’évasion où le suspense qu’il entretient nous colle littéralement à notre siège. On est au plus près de la victime, on a peur pour elle, on a peur avec elle. La tension est entretenue durant tout le long-métrage et l’atmosphère qu’il parvient à mettre en place est suffocante. Pas une seconde on ne décroche d’un suspense qui nous attrape dès le rapt de Vickie. Surtout qu’on est n’est jamais vraiment sûr de l’issue et de la direction que va prendre « Love Hunters ». Même dans les dialogues entre le couple, on sent quelque chose de vénéneux, digne des meilleurs thrillers. Alors bien sûr c’est parfois un peu complaisant dans la violence et le glauque et on peut reprocher une grosse facilité de scénario sur la fin. N’empêche ce thriller psychologique venu des antipodes vous prend pour ne plus vous lâcher et marque durablement la mémoire.
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2017
    Une véritable horreur, kidnapping de jeune fille désobéissant à sa maman, angoisse, séquestration, montée progressive d'ultra violence et scènes sanguinolentes et sexuelles marquées. Bref du lourd et des personnages bien tapés. On se demande comment une histoire pareille peut fermer dans la tête d'un cinéaste et produire un tel film. (Les Fourniret ?) Mais un jeu d'acteurs et une tension forme thriller rarement égalées. Faut juste tenir bon jusqu'au bout quoi. Moins de 16 ans n'est pas volé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    C'est un film magnifique ! J'ai adore le regard. Prêter l'attention aux regards parce que c'est dans le regard qui tout se joue. Un peu angoissant et délirant! Absolument à voir .
    Ufuk K
    Ufuk K

    527 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    "love hunters " thriller australien est vraiment prenant de bout en bout. En effet nous y suivons le calvaire de vicky enlevée par un couple de psychopathe, les jeux de rôles sont envoûtants et le scénario bien que glauque et morbide laisse une Empreinte indélébile dans l'esprit du spectateur. âme sensible s'abstenir.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    Un film absolument horrible... Ce couple est le mal à l'état brut. Et on se demande vraiment parfois pourquoi on a eu le masochisme d'aller voir ça. Mais bon, Aristote répondrait : "La catharsis"... Oui, peut-être, voir le mal absolu nous guérit sans doute un peu de nos propres tourments. En l'occurrence, ce film aide sacrément à relativiser... Et en même temps, on ne peut pas s’empêcher de penser que ce genre de choses arrive, y compris pendant que je suis en train d'écrire cette critique... ou que vous êtes en train de la lire... Glaçant. Pour le reste, le film est superbement écrit, mis en scène et joué. Le réalisateur semble un peu tenté parfois par une petite forme de perversion, dans la façon dont il produit des montées en tension qui ne peuvent que terrifier le spectateur. Cependant comme tous l'ont dit, le film est avant tout un thriller psychologique où l'horreur des comportements masque des fêlures de l'âme et des angoisses affectives.
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Un très bon film car le personnage principal n'est pas le violeur et tueur en série, mais sa comparse. Une de ces âmes damnées dont le nom n'est toujours évoqué que grièvement dans l'ombre du monstre. Le réalisateur s'attache ici à l'une de ces femmes et l'on suit avec grand intérêt les méandres de son psychisme, ses oscillations entre froideur implacable et empathie vite réprimée, la peur de perdre l'autre qui alterne avec la haine, la sensibilité bafouée et sa perversion. Passionnant.
    Stéphane C
    Stéphane C

    65 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Un thriller psychologique très anxiogène sur l'emprise et la passion destructrice ... la mise en scène lente et (pas trop) stylisée ainsi que la musique hybride/Rock seventies donne une ambiance rétro que Wes Craven n'aurait pas reniée; quant à ce couple d'australiens, il n'a visiblement rien à envier aux époux Fourniret ...
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Perth, durant l'été 1987, Vicki Maloney, une adolescente, se rend à une soirée. En chemin, Evelyn et John White, un couple de trentenaires, l'abordent et lui proposent un joint. La jeune femme accepte de les suivre jusqu'à leur domicile et se fait séquestrer.

    "Love hunters" est un film australien de Ben young. Remarquable thriller dramatique sur la séquestration, il montre l'enlèvement et l'emprisonnement d'une jeune fille par un couple pervers et paumé prêt à tout pour assouvir ses instincts les plus inavouables. Il s'inspire d'un fait divers réel qui s'était produit dans la région de Perth en 1987.
    Vicki va supporter le pire et réagir avec intelligence (parfois de façon inattendue et trash..) face à ses tortionnaires dont le maillon faible est Evelyn, femme divorcée et soumise qui a perdu la garde de ses enfants.
    Love hunters est réussi à tout point de vue. Simultanément réaliste et très noir, le film montre à la façon d'un thriller radical à la chute incertaine jusqu'à la dernière seconde, l'horreur ordinaire dans une banlieue miteuse de Perth, où les rapports humains se caractérisent au mieux par de l'indifférence, le plus souvent par la violence.
    Alternant les plans esthétiques et sensuels au ralenti et ceux plus réalistes et crus qui cadrent les instants de tension, Ben young a réalisé un film âpre, déconseillé aux âmes sensibles, qui maintient le spectateur en haleine pendant 108 minutes.
    L'étude psychologique des personnages est particulièrement bien vue: Vicki (Ashleigh Cummings) se retrouve en danger de mort alors qu'elle pensait que la séparation de ses parents était ce qui pouvait lui arriver de plus grave, John (Stephen Curry) est un pervers manipulateur extrêmement dangereux prêt à tout lorsque son confort est remis en cause, Evelyn (Emma Booth) interprète une femme amoureuse, sans empathie mais fragilisée par sa situation personnelle. Vicki va tenter d'exploiter les failles du couple pour le déstabiliser.
    Les acteurs sont excellents.

    La puissance du film réside dans le fait que ce fait divers pourrait arriver n'importe où dans le monde, il souligne une certaine universalité du mal de façon clinique et presque documentaire. Coté réalisation, il suggère la tension plutôt que de la montrer, ce qui se révèle très efficace.

    La bande originale très sombre de Dan Cuscombs illustre parfaitement la noirceur du film.
    Le film est parsemé de morceaux de musique célèbres (My Lady d'Arbanville, Night in white satin).
    Il se termine avec le titre Atmosphere de Joy Division aux lyrics puissants ( Walk in silence, Don't walk away, in silence, See the danger, Always danger...) illustrant les dernières images d'un film qui ont laissé votre serviteur la "gorge serrée".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Oppressant. On a du mal à respirer pendant tout le film. La photographie est sublime et les acteurs incroyables
    framboise32
    framboise32

    157 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Love Hunters se déroule dans une banlieue tranquille en Australie. Le contraste entre la quiétude et la belle lumière de la ville et ce qu’il se passe dans une de ces maisons est saisissant.

    Le film débute sur l’enlèvement d’une jeune fille, Vicky, par un couple de psychopathes (sexuels) Evelyn et John White. Le réalisateur suggère les scènes mais ne montre pas grand chose. Il filme ces scènes d’horreur hors champs. On ne voit rien des tortures, on a des plans sur les objets sanglants. Les portes se ferment, on entend les cris. Cela donne plus de force et d’intensité au long métrage.

    Ben Young s’interesse surtout à la psychologie des personnages, en particulier au couple Evelyn et à John. Il ne nous explique pas d’ou vient le mal. On sait juste que le couple enlève des jeunes filles pour satisfaire les besoins sexuels de l’homme. John est un pervers narcissique. Il domine sa femme, Evelyn. Il la manipule en la culpabilisant pour obtenir d’elle ce qu’il veut.

    Le personnage d’Evelyn, le plus travaillé et le plus intéressant, est toujours en contradiction. Elle est très amoureuse de son mari, fait pour lui des choses abominables. C’est elle qui joue les rabatteuses pour mettre en confiance les jeunes filles. Mais on sent une fragilité. La facon dont elle s’occupe de Vicky lorsqu’elle est seule avec elle, est parlante. Son instinct maternelle reprend le dessus. On apprend qu’elle n’a pas la garde de ses enfants et parfois on la sent malheureuse. Elle semble considérer sa victime comme une enfant en prenant soin d’elle. C’est la dessus que le personnage de Vicky va jouer. Même si on voit la victime c’est quand meme sur les ravisseurs que le réalisateur s’attarde. La fin est prenante

    Le casting est parfait. Emma Booth en tête. Malgré tout ce qu’elle fait, on ressent parfois de la sympathie pour elle. Le personnage d’Evelyn est fragile. Elle le joue très bien, tout en nuances. Ashleigh Cummings joue Vicky. Stephen Curry est John, il est flippant, toujours bordeline.

    Love Hunters est un premier film réussi. Love Hunters nous saisit par sa noiceur. L’atmosphère est pesante. Pas facile de s’en débarrasser
    framboisemood.wordpress
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