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Lonelily
1 abonné
24 critiques
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2,0
Publiée le 1 mai 2022
Scénario trèèès prévisible, mise en scène lente et sans relief; sans être "mauvais" ce film ne montre aucun intérêt et ne peut qu' être classé dans la catégorie "vite oublié" selon moi....
Un thriller brutal et poisseux qui sort des sentiers balisés en s'attardant principalement sur la psychologie des bourreaux. Un suspense finalement plutôt vain qui cause plus d'ennui qu'autre chose tant la situation reste figée.
Thriller psychologique avec une ambiance malsaine...La tension présente et une curiosité voyeuriste nous poussent à vouloir savoir comment cela va finir et nous maintiennent accrochés, même si le scénario n'a rien de franchement inventif ou original. Seulement 2 étoiles à cause de ce côté beaucoup trop malsain.
"Love hunters" est film sur l'enlèvement d'une étudiante sans apporter grand chose de neuf dans le genre. On appréciera néanmoins le réalisme du scénario loin des clichés américain.
Le cinéma australien est un terrain propice pour le développement du genre. Ce pays nous propose régulièrement du contenu original, maîtrisé et efficace de bout en bout. C'est une nouvelle scène pour l'épanouissement du cinéma de genre ; chose qui disparaît progressivement du cinéma nord-américain. Malgré une note qui atteint tout juste la moyenne, Love Hunters n'est pas un mauvais film en soit. J'apprécie particulièrement son exécution dans le montage et les compositions filmiques que regorge le film. Des petites trouvailles visuelles sous le regard de Ben Young est légion. Malheureusement, le propos reste trop superficiel et le casting légèrement décevant : je pense notamment au jeu maladroit du couple Evelyn/John White qui manque de subtilité et de crédibilité. Et puis, malgré toute ma volonté, la tension reste trop timoré malgré un pitch qui s'avérait délicieux. Je souhaite revenir également sur la fin de ce film : bâclé spoiler: un happy-end n'est pas efficace ici malgré son statut de contre-sens afin de surprendre le spectateur. Une fin plus sinistre, mélancolique aurait été plus efficace . Finalement, c'est un ensemble de petites choses que le film n'exploite pas suffisament. Dommage !
L'ambiance oppressante et la séquestration plutôt réaliste sont un bon point pour ce film. La psychologie des personnages est assez développée et ils auraient du s'appuyer sur ce point, en insistant sur les forces et faiblesses de chacun. Le film démarre un peu sur cette base, malheureusement plus le temps passe plus ça s’essouffle.
je me suis ennuyé... j'ai eu du mal a tenir jusqu'au bout ! ambiance glauque et malsaine, j'affectionne généralement ce genre de film mais pas là. bref, passez votre chemin
Je ne saurai dire avec précision ce qui m'a manqué dans ce film. Peut-être le trop plein de psychologisme. Ou bien le fait de ne pas assumer l'horreur jusqu'au bout.
Love Hunters est souvent invraisemblable voire irregardable malgré la violence qui est simplement suggérée hors-champ, car les sujets et la psychologie de ce couple tortionnaire atteignent parfois une perversité au-delà de l’acceptable. Certes, l’intrigue est habilement montée, mais l'expérience de visionnement est difficile, ennuyante, difficilement supportable. Suggérer la violence ne suffit pas à nous faire entrer dans le suspens que le réalisateur tente de mettre à l’oeuvre. Ce thriller est moyen, manque de vigueur, est lent et peine à décoller. Sans parler de la fin, qui manque particulièrement de crédibilité… Passez votre chemin.
Plutot bien filme avec des sequences tres ralenti pas mal. Cependant l'histoire de sequestration n'a rien de bien original et la fin assez convenue et moyennement credible.
désolé... je suis parti au bout d une heure... ça doit bien faire 1 an ou 2 que ça ne m& était pas arrivé... Ce soir être sûrement ce mélange de rien, de vieux, de Derrick et de je sais pas quoi... Pas que les acteurs ne soient pas bons, juste ils font ce qu ils peuvent dans ce néant. Allez, ce sera pour une prochaine fois !
Vicki est une adolescente que le récent divorce de ses parents laisse sans boussole. Alors qu'elle fait le mur pour aller en soirée, elle est prise en voiture par un couple trentenaire. Evelyn et John White sont en fait de dangereux psychopathes qui trouvent leur plaisir à enlever des jeunes filles, les séquestrer et les tuer.
Des "survival movies" ayant pour héros des jeunes gens séquestrés par des geôliers sadiques, on en a vu treize à la douzaine depuis Massacre à la tronçonneuse jusqu'à "Get Out" en passant par "Split", le dernier Shyamalan, ou l'excellent "Room" [auquel je découvre avec stupéfaction que je n'avais mis qu'une seule étoile alors que j'en ai gardé le meilleur souvenir] ou le dispensable "Green Room".
Pas facile d'innover. Le jeune réalisateur australien Ben Young s'y essaie en mettant en scène un couple meurtrier. Moins glamour que Bonnie et Clyde. Moins schizophrène que Jekyll et Hyde. Plutôt Marc et Michelle Dutroux. Un couple dont les failles constituent la seule planche de salut pour l'ingénieuse Vicki, promise à une mort affreuse.
"Love Hunters" est un film australien dont l'action se déroule à la fin des années 80. Il a la même patine vintage que "Animal Kingdom", "The Proposition" ou "Wolf Creek". Ben Young joue la carte du réalisme poisseux, qui ne nous épargne quasiment rien des sévices infligées à Vicki. L'interdiction -16 qui frappe le film n'est pas imméritée. Ce réalisme frôle le voyeurisme malsain s'il n'était pas au service d'un dessin : nous faire toucher du doigt l'horreur d'une séquestration, l'espoir d'une évasion, le désespoir de son échec.
Film à l'ambiance glauque et malsaine qui s'intéresse autant à la relation du couple de kidnappeurs qu'à la victime. Le scénario ne fait pas dans la nouveauté, du coup le réalisateur joue beaucoup sur les effets (ralentis, sons, gros plans) qui à la longue agacent plus qu'ils ne servent le récit. On peut apprécier un casting de qualité, surtout le couple de kidnappeurs. Ce qui rend le plus mal à l'aise dans le film, c'est d'imaginer que ce couple puisse récupérer la garde, même partielle, des enfants de la femme ! Le final est assez prévisible et la dernière scène, que je trouve ratée, sur la très bonne musique de joy division, est assez représentative de ce film, finalement bien en-dessous de ce que la bande-annonce laissait présager.
Le cinéma de genre australien ne prend guère de gants. Ceux qui ont en mémoire "Les Crimes de Snowtown" auront ainsi une idée de ce qui les attend avec "Love Hunters". Glauque, réaliste, noir et violent : cette radicalité est la force du film. L'autre atout évident de "Love Hunters" consiste de toute évidence en son casting, Emma Booth en tête. A l'opposé, on regrette une mise en scène trop chargée en effets sonores et en ralentis qui affaiblit un peu l'impact du film.