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    Love Hunters
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    Un film malsain et fulgurant où l'on assiste impuissant à la descente aux enfers d'une adolescente! Nous sommes à Perth (Australie) en 1987 où nous suivons Vicki, une jeune ètudiante qui essaye tant bien que mal de reconstruire sa vie après le divorce de ses parents! Alors qu'elle est chez sa mère, Vicki dècide de fuguer pour aller à une fête! Sur le chemin elle va rencontrer un couple qui va lui proposer de la dèposer...mais en fait ils vont la kidnapper [...] Une gageure de tenir l'ècran près de 1h50 avec ce couple de psychopathes siphonnè du bocal! Une oeuvre dèrangeante mais extrêmement intelligente qui regorge d'idèes de mise en scène! Les acteurs sont hallucinants avec une mention particulière pour Ashleigh Cummings qui porte ce film à bout de bras! La vision de "Love Hunters" suffit à faire prendre conscience qu'il y a derrière la camèra un authentique metteur en scène aux possibilitès insoupçonnèes et qui pourrait devenir l'un des prometteurs crèateurs du cinèma australien! Ames sensibles s'abstenir car les scènes de sèquestration sont à la limite du soutenable avec en fond sonore les tubes mythiques des Moody Blues (« Nights in white satin ») et Cat Stevens (« My Lady D'Arbanville »)...
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2017
    Vicki qui est bien naïve se fait enlever par un couple de monstres qui joue la carte de la petite famille tranquille pour la piéger. Les deux ne font pas ça pour les mêmes raisons, il y a la femme qui bien que jalouse est soumise donc cède à tous les caprices de son mari tandis que ce dernier est un maniaque qui fait la loi chez lui ce qui n'est pas le cas en dehors... Au lieu de jouer la facilité avec des scènes crues (viols, tortures) qui sont inexistantes ici, Ben Young privilégie la psychologie des personnages ce qui différencie un peu son film des autres puisque à part ça l'histoire n'a rien d'original et c'est aussi une bonne chose, car c'est de là que viennent les moments les plus forts du film. Vickie vient malgré elle perturber la routine parfaitement huilée des deux et surtout d'Evelyn qui est pour moi le vrai personnage principal du film, car c'est le plus développé et le plus intéressant. De plus, Emma Booth est absolument superbe et convaincante dans ce rôle. C'est un très bon thriller psychologique avec de la tension et une histoire prenante, j'aurais pu d'ailleurs mettre plus, mais seulement si le 2/3 du film n'était pas aussi classique, car il faut attendre cet excellent final pour enfin avoir quelque chose d'intense.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juillet 2017
    Le sujet de Love Hunters (Hounds of Love en V;O) a été inspiré par plusieurs couples de tueurs en série et notamment Catherine et David Birnie, meurtriers australiens (Perth, 1986). Le réalisateur Ben Young dit avoir voulu non montrer des actes barbares mais orienter son film vers la psychologie de son duo de tortionnaires. C'est le cas, en effet, et c'est l'intérêt premier de Love Hunters que de s'attarder sur un pervers narcissique et sa complice affectivement instable. Des monstres au demeurant et dont la relation profonde et morbide ferait presque passer au deuxième plan les horreurs qu'ils exécutent. Le film agit plus par suggestion et a pour conséquence de laisser libre cours à l'imagination du spectateur, rendant assez insoutenables les scènes hors champ. Poisseuse et glauque, l'atmosphère est soutenue par un suspense plutôt prenant malgré une résolution finale franchement insatisfaisante. C'est un premier film malsain dont l'efficacité est malheureusement compromise par des afféteries de style inopportunes. Passons sur la musique censée faire peur. Le plus gênant sont ces ralentis très lents (presque image par image) que le cinéaste croit bon d'insérer dès le début de son film. Inutiles et franchement agaçants.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    "Don't walk away, in silence..."

    S'il y a bien une chose que le cinéma de genre australien nous a pris, c'est que le pays a une densité de personnages déviants au moins équivalente à celle des kangourous. Prenez ce quartier pavillonnaire de Perth par exemple, tranquille comme tant d'autres a priori, rien d'extravagant. Pourtant, en cette année 1987, une gangrène ne fait que s'y étendre, les disparitions de jeunes filles s'accumulent dans l'indifférence générale. C'est le terrain de chasse idéal choisi par Evelyn et John White, un couple dont la dangereuse marginalité s'est acclimatée à la normalité des apparences. Lorsque leur route croise celle de Vicki, une adolescente meurtrie par la séparation de ses parents, ils fondent sur leur proie et la séquestrent. Le début d'un long calvaire dont personne ne sortira indemne...

    Ben Young. Encore un nom de réalisateur à rajouter à la longue liste de cette espèce de nouvelle vague du cinéma australien qui ne cesse d'impressionner en livrant des survivals à la radicalité glaçante.
    Pas forcément novateur du côté de l'intrigue, "Love Hunters" ne révolutionnera d'ailleurs rien avec la captivité de cette jeune fille aux mains de ce couple aux intentions peu recommandables (il se montrera même maladroit pour rendre réellement efficace la surprise de son dénouement) mais, par sa maîtrise pour nous la raconter, son travail sur les personnages, son intensité formelle et son réalisme éprouvant, ce premier long-métrage ne va cesser d'impressionner.

    Évidemment, tout commence avec ce couple de prédateurs sexuels qui nous ait présenté où le dominant (John) est parvenu à tirer profit des fragilités de sa compagne dominée (Evelyn) pour l'entraîner dans cette série de rapts meurtriers pour assouvir sa seule jouissance perverse. Face à l'emprise psychologique exercée par John (le contraste entre la médiocrité de cet homme dans le monde extérieur et la terreur qu'il fait règner dans sa demeure est saisissant), Evelyn apparaît vite comme le personnage le plus instable du récit et on devine que son inévitable explosion dichotimique entre la prise de conscience d'être manipulée et ses réels sentiments pour John aura des répercussions tragiques à la fin du récit.
    Ainsi, quand Vicki rentre en jeu, une victime rapidement consciente des failles de ses kidnappeurs à exploiter, leur modus operandi bien installé semble se fissurer de toutes parts. L'étrange miroir qui va s'installer entre l'adolescente blessée par le départ de sa mère et Evelyn elle-même désemparée face à son propre manque maternel va être l'élément déclencheur de cette lente rupture aux conséquences encore inconnues pour les trois protagonistes.
    Si le malaise des interactions de ce trio improbable est aussi palpable, c'est en grande partie grâce aux trois acteurs avec une mention spéciale à Emma Booth, absolument incroyable dans le rôle d'Evelyn pour rapporter toutes les émotions contradictoires qui habitent ce personnage brisé par la vie et désormais sous la pire des influences possibles.

    Derrière la caméra, Ben Young a la bonne idée d'éviter le voyeurisme auquel ce genre de récit est trop souvent réduit, choisissant de détourner son (et notre) regard des scènes les plus éprouvantes et laisser notre imagination faire le reste (les regards tordus de John en disent bien plus longs que tout le reste de toute manière). Le réalisateur préfère ancrer son film dans la réalité plus cruelle pour monter en intensité : celle du monde extérieur dont il fige le temps par des ralentis comme si ses habitants vivaient dans une sorte d'instant présent éternel sans ouvrir les yeux sur la menace qui rôde (le comportement de la police et des voisins dans le dernier acte en sera une traduction encore plus prononcée) et, bien évidemment, celui du monde intérieur de la maison où les tentatives de gagner quelques heures de plus de Vicky face aux monstruosités qui la guettent semblent avoir remplacé toute autre notion temporelle.

    Par sa maîtrise formelle, Ben Young transcende la finalité attendue de son histoire en lui donnant une puissance émotionnelle rare. À l'image de ses dernières minutes évanescentes où retentit "Atmosphere" de Joy Division pour en faire éclater toute la portée, "Love Hunters" aura diffusé cette densité percutante en permanence.
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2019
    On peut avec la même idée de base, être grotesque ou bien faire du bon travail. Sur le sujet Mum & Dadd en 2008 s'était planté lamentablement en nous la jouant laideur et gore. Ici c'est bien différent, déjà, les acteurs sont exceptionnels, Emma Booth étant carrément fabuleuse, et leurs rôles sont très écrits et restent toujours dans le domaine du possible sans surjeu. Le suspense fonctionne, et on parvient à entrer dans la psychologie des deux femmes. Enfin le réalisateur n'a pas souhaité virer vers le gore, ce qui n'empêche pas certaines images choc. Quelques défauts mineurs : je n'ai pas compris cette histoire de spoiler: code, ni le fait que le créancier s'en aille les poches vides
    , quant au métaphores aériennes… bof. Mais dans l'ensemble nous tenons là un excellent thriller brillement mise en scène et interprété.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2017
    Régulièrement d’Australie nous arrivent des films puissants et/ou dérangeants (Animal Kingdom, Sleeping Beauty, Les crimes de Snowtown…). Ce premier film de Ben Young fait partie de ceux-là. Une maitrise incroyable sur tous les plans. Une mise en scène précise, millimétrée, sèche, totalement épurée. Un scénario minutieusement écrit insuffle dès les premières minutes une tension incroyable et étouffante mêlée à un suspens haletant et insoutenable, qui monte crescendo nous prenant aux tripes jusqu’aux dernières secondes. La direction d’acteurs suit le mouvement. Les trois interprètes principaux sont inconnus pour nous mais nous offrent des prestations de haut vol. Si Stephen Curry et Ashleigh Cummings sont très convaincants, c’est Emma Booth qui emporte vraiment le morceau. Elle est tout bonnement époustouflante et nous offre une prestation hallucinante.
    Pour son premier long-métrage, le metteur en scène australien frappe donc un grand coup d’entrée. Plus violent psychologiquement que physiquement (on ne voit aucune scène de viol ou de torture), son film est aussi dérangeant que glaçant, aussi sombre qu’haletant. La noirceur de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus révulsant. On en ressort pas indemne. Un choc.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2020
    Je cherche désespérément des thrillers décents et à chaque fois c'est la même chose. Dans Love Hunters, il s'agit d'un couple qui kidnappe et tue des jeunes filles. La fille qu'ils ont kidnappée est intelligente parle de romans liés aux relations de pouvoir entre hommes et femmes avec le type. Malheureusement tout le reste repose uniquement sur cela et rien de plus n'est ajouté au développement des personnages ou a l'histoire. Ils kidnappent la fille, ils la torturent et la fille trouve un moyen d'insérer des idées troublantes dans la tête de la femme. Le vrai problème est le fait que le film essaie de construire quelque chose sur la situation de dépendance qui se passe entre le couple psychopathe et comment la jeune victime essaie de se sortir de là. L'idée est bonne mais elle nécessite tellement de connaissances sur la psychologie humaine et un dialogue beaucoup plus profond. Cela ressemble plutôt à un projet étudiant avec beaucoup de plans explicatifs et de dialogue faciles. Il n'y a aucun intérêt à l'histoire. Ils ont kidnappé la fille et la petite amie psycho devient jalouse de la fille...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    On a encore du mal à croire que Love Hunters soit un premier film. Pourquoi ? Car il est maîtrisé à la perfection. Sous ses airs de bourgeoisie aseptisée, se cache dans la banlieue, un couple que l’on peut aisément qualifier de psychopathe. Un soir, et après un scénario bien ficelé, comme si ils en avaient l’habitude, ils kidnappent une adolescente pour la séquestrer durant plusieurs jours. La jeune fille va alors devoir surpasser sa peur, pour chercher les failles de ce couple tordu et ainsi garder un espoir de survie. Le rythme est brillamment choisit. Ben Young sait imposer une intrigue haletante et glauque à la fois. Il parvient même à rendre ses ignobles protagonistes empathiques. En effet, impossible de trouver une déficience au jeu des acteurs. Pendant près de deux heures nous sommes sur nos gardes tout en étant vivement plongés dans l’histoire. Impossible non plus de savoir ce qui se passera ensuite et c’est bien pourquoi Love Hunters frôle avec les mises en scène envoûtantes qui se font rares.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Ben Young nous immerge dans l’Australie de la fin des années 80 dans ce qui aurait pu être l’adaptation d’un fait divers. Mais pas d’encart précisant que le film est inspiré de faits réels. Non, « Love Hunters » est un scénario original mais la triste et malheureuse banalité du récit dans lequel nous plonge le cinéaste aurait pu nous laisser croire à une histoire vraie. Dès les premières images, l’australien nous met mal à l’aise avec d’un côté sa façon de filmer les banlieues pavillonnaires australiennes avec de superbes travellings au ralenti. Un paradis en totale opposition avec ce qui se trame dans une de ces maisons à priori anodines filmée avec un réalisme qui fait froid dans le dos. Sa caméra se pose alors au plus près d’un couple de psychopathes kidnappant et séquestrant des jeunes lycéennes. Dès lors, on aura de cesse de se rendre compte que les apparences sont souvent trompeuses.

    On pense beaucoup au chef-d’œuvre de son comparse australien Justin Kurzel, « Les Crimes de Snowtown », avant qu’il ne mette en scène « Assassin’s Creed ». Même façon de filmer ces banlieues endormies et leurs hôtes malades où l’horreur humaine se terre partout. L’intelligence du script est de se focaliser autant sur l’histoire et la psychologie de la victime que celle du couple de ravisseurs. Cela entraîne une empathie logique pour la première mais pose également des questionnements sur la raison des actes des seconds. S’il ne les excuse bien sûr jamais, cela nous met dans un étau implacable qui se resserre autant émotionnellement que physiquement (grâce à la manière dont il cadre l’intérieur de la maison devenue prison). A ce titre, le personnage d’Evi est le plus intéressant et Emma Booth parvient à rendre toute l’ambiguïté d’une femme partagée entre l’amour qu’elle éprouve pour son compagnon et la terreur de l’emprise qu’il a sur lui. Un personnage à la psyché passionnante et un rôle de psychopathe au féminin rarement vu sur grand écran.

    Le réalisateur frappe également très fort lors des scènes de tentatives d’évasion où le suspense qu’il entretient nous colle littéralement à notre siège. On est au plus près de la victime, on a peur pour elle, on a peur avec elle. La tension est entretenue durant tout le long-métrage et l’atmosphère qu’il parvient à mettre en place est suffocante. Pas une seconde on ne décroche d’un suspense qui nous attrape dès le rapt de Vickie. Surtout qu’on est n’est jamais vraiment sûr de l’issue et de la direction que va prendre « Love Hunters ». Même dans les dialogues entre le couple, on sent quelque chose de vénéneux, digne des meilleurs thrillers. Alors bien sûr c’est parfois un peu complaisant dans la violence et le glauque et on peut reprocher une grosse facilité de scénario sur la fin. N’empêche ce thriller psychologique venu des antipodes vous prend pour ne plus vous lâcher et marque durablement la mémoire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Vicki est une adolescente que le récent divorce de ses parents laisse sans boussole. Alors qu'elle fait le mur pour aller en soirée, elle est prise en voiture par un couple trentenaire. Evelyn et John White sont en fait de dangereux psychopathes qui trouvent leur plaisir à enlever des jeunes filles, les séquestrer et les tuer.

    Des "survival movies" ayant pour héros des jeunes gens séquestrés par des geôliers sadiques, on en a vu treize à la douzaine depuis Massacre à la tronçonneuse jusqu'à "Get Out" en passant par "Split", le dernier Shyamalan, ou l'excellent "Room" [auquel je découvre avec stupéfaction que je n'avais mis qu'une seule étoile alors que j'en ai gardé le meilleur souvenir] ou le dispensable "Green Room".

    Pas facile d'innover. Le jeune réalisateur australien Ben Young s'y essaie en mettant en scène un couple meurtrier. Moins glamour que Bonnie et Clyde. Moins schizophrène que Jekyll et Hyde. Plutôt Marc et Michelle Dutroux. Un couple dont les failles constituent la seule planche de salut pour l'ingénieuse Vicki, promise à une mort affreuse.

    "Love Hunters" est un film australien dont l'action se déroule à la fin des années 80. Il a la même patine vintage que "Animal Kingdom", "The Proposition" ou "Wolf Creek". Ben Young joue la carte du réalisme poisseux, qui ne nous épargne quasiment rien des sévices infligées à Vicki. L'interdiction -16 qui frappe le film n'est pas imméritée. Ce réalisme frôle le voyeurisme malsain s'il n'était pas au service d'un dessin : nous faire toucher du doigt l'horreur d'une séquestration, l'espoir d'une évasion, le désespoir de son échec.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    En général c'est très rare que je n'apprécie pas un film.
    C'est le cas pour celui-ci.
    Il s'agit d'un thriller psychologique concernant un couple séquestrant et tuant des jeunes filles.
    Là l'histoire se concentre sur une jeune ado en particulier séquestrée.
    Tout le long de l'histoire, c'est pénible, glauque, malsain (et violent par moments).
    Ce film met mal à l'aise et de surcroît on s'ennuie beaucoup.
    Je mets deux étoiles tout de même pour l'intérêt psychologique du point de vue de la jeune fille.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Chaque année, de nombreux excellents films en provenance d'Australie ou de Nouvelle-Zélande ne sortent malheureusement pas dans notre pays. Seuls les cinéphiles se rendant au Festival de Cannes et, surtout, ceux qui pratiquent le Festival le Festival de Saint-Tropez, réservé au cinéma des antipodes, ont la chance de pouvoir les voir. Alors, pour une fois qu'un de ces films sort sur nos écrans, on ne va pas se priver d'en dire du bien. Il s'agit du premier long métrage de Ben Young, le fils d'une auteure de romans policiers. L'action se déroule en 1987, dans la banlieue de Perth. Vicky, une jeune fille qui a des problèmes avec sa mère, est enlevée par John et Evelyn, un couple dont on va vite comprendre qu'il fait dans le crime en série et qu'ils ne sont pas aussi amoureux qu'ils en l'ont l'air. Je vous vois venir : vous vous imaginez déjà le film violent, glauque, etc. Pas du tout: "Love Hunters" est un thriller psychologique, très bien réalisé, ne tombant jamais dans l'horreur sordide, suggérant plutôt que montrant, un film dans lequel les tréfonds de l'âme humaine sont fouillés avec beaucoup d'acuité. On comprend vite qu'il y a un rapport de domination de John sur Evelyn, lui-même étant dominé par des malfrats envers qui il a une dette. Quant à Vicky, c'est une fille de caractère et son intelligence lui permet de trouver des failles chez ses bourreaux. Dans ce film proche du cinéma de Michael Haneke, la top-modèle et actrice Emma Booth est remarquable dans le rôle à multiples facettes d'Evelyn, face à un très bon Stephen Curry (Non, il ne s'agit pas du basketteur des Golden State warriors !).
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2021
    Le cinéma australien livre régulièrement des films percutants qui dynamitent allégrement et avec bonheur le genre qu’ils empruntent. « Love Serenade » ( Shirley Barrett en 1996), « Alexandra’s Project » (Rolf de Heer en 2003) , « La proposition » (John Hillcoat en 2005), « Chopper » (Andrew Domink en 2006), « Wolf Creek » (Greg MacLean en 2006) ou encore « Animal Kingdom » (David Michod en 2010), ont tous eu la bonne idée de surprendre le spectateur. Ce qui de nos jours n’est pas si fréquent. « Love hunters », premier film de Ben Young sorti en 2016, démontre que la veine ne s’est heureusement pas encore tarie. Dans une banlieue de Perth, ville réputée pour sa douceur de vivre et la qualité de ses infrastructures parfaitement intégrées à l’environnement, un couple de paumés, la tête enfouie dans la dépendance à la drogue et à l’alcool, kidnappe des jeunes filles pour en faire leur objet sexuel le temps d’un long week-end avant de les trucider puis de les enterrer dans le bush où personne ne les retrouvera. La jeune Vicky (Ashleigh Cummings) dont les parents vivent un divorce douloureux a le malheur de croiser leur route alors qu’elle se rend chez une amie. Le film scénarisé par Ben Young qui réalise son premier long métrage est inspiré d’un fait réel ayant marqué la ville de Perth en 1986. Cette référence assez explicite a d’ailleurs posé problèmes à la production et au réalisateur qui se sont vus reprocher de remuer une affaire douloureuse dont la seule victime rescapée était encore en reconstruction de son traumatisme. Après des démentis plus ou moins convaincants, le film a enfin pu se frayer un parcours méritoire dans les festivals. Sans avoir recours aux effets chocs habituels de ce type de production, Ben Young observe avec minutie les relations qui se nouent au sein d’un trio où la victime comprend vite que sa seule chance de survie sera de jouer sur le point de discorde qui mine son couple de tortionnaires. En effet la femme interprétée par une formidable Emma Booth, sans doute victime de violences sexuelles dans son enfance, oscille constamment entre la culpabilité vis-à-vis de ses enfants d’un premier mariage dont le droit de visite lui a été retiré et sa relation toxique avec sa toute petite frappe de compagnon (très convaincant Stephen Curry) qui a tout compris de ses blessures intimes pour la manipuler à sa guise. Point central d’un jeu infernal, la femme comme souvent dans les couples de serial killer (on pense bien sûr au couple Fourniret pour la France) constitue un mystère qui facilite le passage à l’acte de son compagnon, alternant entre attitude passive et directement active. C’est cette étrangeté que revêt parfois la nature féminine normalement non violente que dépeint avec justesse Ben Young sans bien sûr avoir cherché à en expliquer les ressorts. Le spectateur s’intéressera bien sûr au suspense habilement construit autour du sort réservé à la jeune fille par le scénario mais il sera surtout fasciné par l’alchimie malsaine qui unit un couple dont on se dit qu’il n’aurait jamais dû se former tout en sachant que malheureusement le hasard fait souvent s’entrecroiser des névroses dont le mélange est rapidement destructeur. Encore une fois donc, le cinéma venu des antipodes décongèle les canons d’un genre plutôt balisé.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Réservé a un public averti, ce thriller australien ne possède pas un script très original, puisque cela parle d'une jeune fille qui se fait séquestrée par un couple de psychopathes, mais grâce à une mise en scène tendue, à une atmosphère étouffante et surtout à une excellente prestation de son casting, où se distingue Emma Booth et Stephen Curry dans le rôle des terrifiants kidnappeurs et aussi de la touchante Ashley Cummings dans celle de la fille séquestrée, on est assez captivé durant l'ensemble de ce long-métrage. A découvrir donc pour les amateurs du genre.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2017
    Le film a donc quelques défauts de la 1ère œuvre comme cette volonté d'en mettre un peu trop plein la vue avec des plans qui jouent plus sur l'épate visuelle que la réelle signification. Il en va ainsi de ces plans au super-ralenti, filmés grâce à des drones. Le résultat est effectivement bluffant (c'était d'ailleurs le principal sujet de discussion des quelques spectateurs à la sortie de la séance), parfois intéressant mais, au final, trop peu important d'un point de vue narratif. Pour le reste, le cinéaste gère bien sa mise en place avec une intrigue qui s'installe clairement au bout de quelques minutes. Peu de dialogues donc, des personnages dont on comprend la psychologie plus à travers leurs actions qu'à travers leurs paroles, le tout bien aidé par une mise en scène qui fait la part belle aux plans longs tout en gardant une grosse intensité. De même, il crée plusieurs point de suspense à travers des éléments ou des situations clichés mais ça marché bien grâce à son montage et à une musique stressante. De même, si le film est interdit aux moins de 16 ans, il demeure fruste d'un point de vue graphique, la violence étant avant tout psychologique que visuelle. Cela n'empêche pas le tout d'être bien éprouvant comme il faut, de vous provoquer quelques crises d'angoisse voire de pousser quelques petits cris. Il faut dire que quand vous enfermer un pervers narcissique avec une dépressive passive/agressive et une ado rebelle, ce cocktail finit forcément par donner un résultat explosif. Les acteurs, inconnus sauf si vous êtes de gros fans du cinoche australien vu qu'aucun d'entre eux ne s'est réellement exporté pour l'instant, sont excellents, l'intrigue est solide, la BO revisite de manière troublante quelques standards des 70's tandis que la partition originale et le sound design se révèlent assez agressifs. Bref, c'est du bon petit thriller psychologique bien troussé, auquel on pourra toutefois reprocher un gros manque de rythme dans sa 2ème partie, le tout traînant un peu trop en longueur. Le tout est filmé au sein d'un format large étonnant pour le genre, certains passages sont assez terrifiants de par leur côté sordide (d'autant plus quand on sait que le tout s'inspire vaguement d'une histoire vraie) tandis que l'image granuleuse type 16mm lui donne un certain cachet. Alors c'est un peu trop poseur et la morale peut paraître un poil convenue mais c'est une chouette petite découverte qui pourrait bien vous laisser KO. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
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