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jeff21
66 abonnés
296 critiques
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2,0
Publiée le 13 avril 2017
L'histoire est touchante quand on pense à ce père qui retrouve le jeune homme portant le coeur de son fils disparu. Mais le film demeure néanmoins assez plat , mi figue mi raisin, sans réelle consistance. Manque de profondeur des sentiments des protagonistes. un résultat passable.
Les films de Gérard Jugnot sont généralement bien conçus et construits, mais celui-ci n’est qu’une demi-réussite, à cause de son scénario, perdu en chemin dans les conventions de la comédie qui tient absolument à faire oublier que le sujet était sérieux, voire tragique : un père, Loïc, apprend que le cœur de son fils mort accidentellement a été greffé sur un autre garçon, Hugo, et il veut par-dessus tout connaître ce garçon, afin de s’assurer qu’il était digne du cadeau. Or le récipiendaire ne l’est pas, c’est un jeune homme assez stupide et inconscient, dont les aspirations sont d’une médiocrité à faire hurler.
Naturellement, dès le début, on devine qu’ils vont finalement s’apprécier, au point que, lorsque Loïc est victime d’une crise cardiaque et se retrouve à l’hôpital, on devine que le garçon étant allé le voir, interrogé par une infirmière qui lui demande s’il est de la famille du patient, répond spoiler: “C’est mon père” . Cette réplique, truc de scénariste-dialoguiste, on la voir venir bien avant qu’elle soit prononcée.
Et puis, la réussite soudaine de cette crêperie déserte où les deux hommes sont allés dîner, et qui fait fortune parce qu’Hugo s’est révélé un virtuose de la gastronomie alors qu’on l’a vu précédemment se nourrir de spaghettis au ketchup, laisse sceptique. Le truc des bons à rien qui subitement réussissent parce qu’ils sont doués pour la cuisine, cela a traîné partout, au cinéma comme à la télévision.
Et que l’acteur qui joue Hugo est peu attrayant ! Vincent Lacoste aurait été parfait.
On ne s’attendait à rien en allant voir C’est Beau La Vie Quand Même et c’est exactement ce qu’on a eu. Gérard Jugnot n’arrive pas à transformer cette histoire de deuil et de renaissance en feel good movie tant son film manque trop d’humour et d’originalité. Rien dans ce film ne justifie le passage sur grand écran alors à moins d’avoir un abonnement illimité, vous ferez mieux d’attendre sa diffusion à la télévision car il semble clairement calibré pour cela. [lire la critique complète sur le site]
gentillet....Vu et revu;. Toujours les clichés éculés sur la Bretagne......Pas vraiment de gag, des jeux de mots sur la pluie, le chouchenn, les chèvres ??? Jugnot omniprésent, on l'a connu plus heureux, pas de scénario, juste des jeux de mots convenus, ça détend sans plus...A vous de voir.....
J'ai vu ce magnifique film hier soir et j'ai vraiment adoré. Jugnot et le jeune acteur François Deblock nous font rire. Ce nouveau film de Gérard Jugnot nous fait une fois de plus passer de l'émotion aux rires. J'avais adoré Meilleur Espoir et je n'ai pas été déçue. Les dialogues sont riches ce qui est rare pour une comédie française, c'est dynamique, frais et lumineux. Il nous emporte une fois de plus dans cette histoire et on sort de ce film heureux. Merci Monsieur Jugnot pour ce que vous apportez au cinéma et à vos spectateurs qui, dans la grisaille des actualités, à tant besoin de lumière. Je suis surprise de lire certaines critiques qui se prennent pour des Pierre Murat. Si vous avez envie d'encenser des films "confidentiels" c'est votre droit mais C'est beau la Vie quand on y pense ne mérite pas votre mépris car on sent qu'il y a un vrai travail et une vrai passion, le rythme, la lumière, la musique (il y a quand même une chanson du grand Bob Dylan) mérite notre respect. J'ai aimé, vraiment, beaucoup.
Après 8 ans d’absence derrière la caméra de Gérard Jugnot (depuis Rose et noir en 2009), C’est beau la vie quand on y pense est dans la pure veine du cinéma de l’ancien membre du Splendid. Comme avec des films comme Une époque formidable ou Casque bleu, le cinéaste arrive parfaitement à doser la comédie et le drame (du moins la mélancolie ici) et arrive une fois encore à faire rire tout en ayant une touchante tendresse envers ses personnages. Un peu comme Woody Allen aux États-Unis, sans faire de réelles prouesses cinématographiques, Jugnot, par sa constance, construit petit à petit une véritable œuvre de cinéaste dont la patte est assez facilement identifiable. La tendresse du metteur en scène pour ses personnages s’associe automatiquement à une direction d’acteurs sans faille : on sent que Jugnot les aime et ceux-ci (François Deblock, Isabelle Mergault, Gaia Weiss ou Bernard Le Coq) lui rendent parfaitement l’appareil en livrant de belles performances. Une fois encore, l’ancien Bronzé signe un beau film plein d’humour sur un sujet délicat (la greffe de cœur) à voir en famille.
un film est plus tendre mélancolique que drôle. le jeune interprète du greffé semble une révélation mais l ensemble du film est un peu cliché et déjà vu
Le spectateur assis devant moi est sorti de la salle au bout de 30 minutes. Ce qui n'est jamais bon signe ! Moi, par principe, je reste jusqu'à la fin. Mais que d'ennui ! Scénario raplapla. Rien qui accroche vraiment. Aucun ressort. Ah si, quelques clichés sur la Bretagne. Film si insignifiant que les Bretons n'en feront même pas reproche ! Titre étrange : "c'est beau la vie", d'accord ça peut faire un thème ; "quand on y pense", eh bien plus j'y pense, moins je comprends cette précision. J'en déduis qu'il est toujours un peu difficile de trouver un titre qui va bien et qui parle pour un scénario peu inspiré.
Gérard Jugnot nous offre un très beau film sur un sujet assez délicat mais vraiment sans aucun moment triste. une belle histoire d'amour et d'amitié en Bretagne avec un jeune acteur étonnant qui est très bon dans son rôle d'ado un peu perdu. enfin une comédie française qui fait du bien sans aucune vulgarité.
Une comédie plutôt réjouissante qui commence par une terrible nouvelle, la mort du fils, et un thème intéressant, la greffe du cœur, et l’impact que cela peut avoir sur le receveur. Intéressant aussi de voir que le père a le cœur brisé, et que cela ne date pas de la disparition de son fils. Les personnages sont bien tracés et l’interprétation est irréprochable. Gérard Jugnot est parfait en breton bourru qui ne sait pas exprimer ce qu’il ressent, et François Deblock irrésistible en jeune chien fou. Des apparitions brèves et remarques d’Arthur Jugnot, Isabelle Mergaut très en retenue, le casting est parfait. Les cliché sur la Bretagne ne nous sont pas épargnés (la pluie, les crêpes, le chouchen) mais les paysages sont magnifiques. C’est drôle et touchant, on passe du rire aux larmes, une très bonne comédie et un spectacle agréable.
"C'est beau la vie quand on y pense" est à l'image de son titre bateau, un film peu inspiré qui a un mal fou à se situer... À la base la perte d'un fils et le don d'organe, puis la découverte de celui qui le reçoit, ici l'organe de la vie, pouvait laisser espérer un film fort, émouvant voire déstabilisant... Hélas à force d'osciller entre des situations convenues et un ton faussement léger, entre des scènes clichées et des moments faussement graves, cette histoire n'arrive à aucun moment à nous atteindre, ni même à nous amuser ou ce que l'on espérait quand même, à nous poser question ! On se sent totalement extérieur à cette rencontre qui dérive sur la restauration bretonne, sur des rêves d'Australie, ou sur la remise en état d'une bien belle Renault 8 Gordini il est vrai ! Si bien que tout en devinant une fin forcément heureuse, cette comédie de Gérard Jugnot n'arrive jamais à se trouver, en n'étant ni un drame ni une comédie, alors qu'avec un peu de tendresse et une écriture des dialogues un minimum plus riche et recherchée, le jeune François Deblock et Gerard Jugnot auraient pu former un duo à la hauteur, un duo bien plus complice qui aurait eu de quoi échanger d'autant plus qu'un ou deux moments trop rares nous le prouvent ! Quand une bonne fois pour toutes, tous ces stéréotypes standardisés façon pub ou clip touristique, nous lâcheront-ils définitivement pour enfin aller vers un cinéma plus personnel, plus mûr, un cinéma qui a des choses à dire, à raconter, à faire passer ? Pas si compliqué pourtant !
"C'est beau la vie (et caetera)" aborde le parcours de Loïc partant à la recherche de la personne ayant bénéficié du coeur de son fils décédé. Il s'agit d'Hugo, un jeune homme ingérable qui profite de la vie à 100 %, quant à prendre des risques. Si les personnages imaginés par Gérard Jugnot sont tous très sympathiques - ce qui sauve partiellement le film - les clichés qui émaillent cette comédie assez entendue le sont beaucoup moins. Il est d'ailleurs regrettable que l'endroit où a été tourné le long-métrage ne soit pas plus que cela mis en valeur. Le pire n'est cependant pas ici. Le scénario s'avère poussif, bâclé, un brin moralisateur, et parfois à la limite de la vraisemblance ; agaçant !