Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
inspecteur morvandieu
37 abonnés
2 376 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 23 avril 2024
Difficile de résumer cette histoire abracadabrante où de drôles de zozos retapent une bicoque pour la revendre à un ministre boutonneux. C'est un récit tellement désordonné, tellement confus qu'on ne peut pas croire qu'il s'appuie sur un scénario. Jean-Pierre Mocky semble plutôt improviser à partir d'une vague idée satirique sur le système D franchouillard, ou peut-être alors sur le talent incertain des bricoleurs du dimanche. A l'image de la construction chancelante commise par les protagonistes, le film est fait de bric et de broc, tour à tour inepte et bâclé, toujours désarmant. Mocky se permet les effets comiques les plus lourds et les plus insignifiants, perpétuant un style qui, tout à la fois, agace et, paradoxalement, fait son charme. L'univers et l'humour du cinéaste sont ici plus étranges que jamais, reflètent une douce folie, voir un esprit anarchique. Mais, s'il n'était cette collection de tronches incroyables, ces formules à l'emporte-pièce, on en voudrait sans doute à Mocky de réaliser une comédie qui confine à la fumisterie. Par ailleurs, le rôle de Michel Serrault est parfaitement anodin.
Cette comédie écrite, et réalisée par Jean-Pierre Mocky en 1977, n'est certainement pas la meilleure de ses réalisations. " Le Roi des Bricoleurs", est un film mineur avec des gags assez primaires et bon nombre de scènes plus que déjantées. Il nous propose un scénario un peu foutoir, un vaudeville baroque et mouvementé mais finalement sympathique. Même avec la musique horripilante de l'orchestre des ouvriers, le film nous offre quelques gags très drôles, des scènes ubuesques et un casting brillant : un bon Michel Francini, un Antoine Mayor en brigadier au facies impressionnant, et deux stars de l'époque avec dans les premiers rôles un Sim épatant et un Michel Serrault comme toujours bien en place dans un rôle plutôt délicat.
Le Roi des Bricoleurs. Un déluge d'absurdité qui perle dans la laideur des années 70, écho fané de "la cité de l’indicible peur", le film filme est court, une heure, et, se concentre comme une sorte de Y'a t'il un pilote pour sauver l'avion, à la française, sur une intrigue de vaudeville immobilier. Le génie de Mocky s'est de faire étalage d'une brocante pas possible dans un univers de désolation. Le Roi du Bricolage est une excuse à cabotin où la poésie lunaire de Bourville n'est plus qu'une belle ombre, seule compte l'idée et la rapidité. Aucun temps mort, juste le régne du plus graveleux (au trés trés drôle, c selon), mais le casque à moto high tech, le costume de Serrault (echo à celui de Gassman dans Dove Vai Tutta la Nuda ?), la petite pince, l'orchestre des ouvriers et leur musique suicidaire, le transport des gravats, les serviettes de tables... le nombre de scènes simplement hilarantes, et démentes sont, si on jette un coup d'oeil sur la carrière postérieur de Mocky, comme le dernier feu de son génie du non sens à la française. Un coup de maître pour un film mineur, aux accents tchékoviens.
dire d'autre d'un film de Mocky que c'est un film a la Mocky. Résumons scénario tordu avec des acteurs qui portent plusieurs casquettes chacun. Pour Serrault c'est la fonction de Maire, musicien,saboteur, entrepreneur enfin tout ça arrange bien notre scénariste vénal et réalisateur J-P mocky. C'est une litanie de gags la plupart du temps affligeant: Sim dit qu'il n'y a rien a manger ici même pour les renard et il se met a manger de l'herbe, ah ah ah. Le ministre fait une cure thermale avec sa femme et ils sont tout noir tout les deux, Sim débarque bourré et le ministre tout noir déclare mais vous êtes tout noir (bourré), hilarant. L'immense Michel Serrault ne sauve pas le film. Adieu Mocky, on se reverra dans une autre vie.
Du grand n'importe quoi ça devient quasiment du burlesque (mais sans être drôle). Mise en scène bordélique et scénario sans queue ni tête, c'est tellement mal bricoler.
Juste avant Le Témoin certainement le meilleur film de la filmographie inégale de Mocky ce dernier avait réalisé Le Roi des bricoleurs qui fait partie de ses mauvais films ; un scénario qui semble peu travaillé, des acteurs en roue libre et des gags vraiment pas joyeux. Il n'y a que la joute oratoire acclamée par des Olés qui peut faire sourire. Seule la chanson de Le Roi des bricoleurs est plaisante lalalala...hahahaha....
13 726 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 22 octobre 2007
Echec total pour Mocky! Eh oui groil-groil, il faut vraiment le voir pour le croire! Cette comèdie catastrophique de 1977 est un grand n'importe quoi avec des gags souvent grossiers et des acteurs excècrables. "Le Roi des bricoleurs" est assurèment le plus mauvais film de Jean Pierre Mocky, le scènario n'utilise pas son indiscutable force comique avec des gags souvent ridicules (la fausse chasse- d'eau par exemple). il en sort au final un beau navet de 80 minutes avec un Michel Serrault bien mal embarquè pour sauver à lui seul (oublions Sim) le film du naufrage! Fort heureusement, Mocky se rattrapera l'annèe suivante avec "Le tèmoin"...
« Le Roi des Bricoleurs » est un film tourné en 1977 et qui met à laffiche deux grosses stars de lépoque : Michel Serrault et le rare au cinéma, Sim. Lintrigue en deux mots : deux types héritent dune maison délabrée et décident de la restaurer avant de la vendre. Mais ils se heurtent à lentrepreneur, très intéressé également par cette maison, qui va tout tenter pour faire capoter les travaux afin de la racheter à bas prix et la revendre au plus offrant. Grâce à une bande damis loufoques, les deux lascars vont cependant parvenir à mener leurs travaux à terme. Dit comme cela, il ny parait rien. Mais quand on voit le film, on se demande comment un quelconque investisseur a pu lâcher le moindre sou dans cette entreprise filmique suicidaire. Anti-commercial au possible, ce film est un énorme foutoir anarchique sans queue ni tête, où tout le monde (des comédiens aux techniciens) part en vrille à chaque instant. Cest tellement nimporte quoi, que ça en devient jouissif ! Il faut vraiment le voir pour le croire !