Votre avis sur Everything, Everything ?
2,5
Publiée le 3 août 2017
L'amour et la maladie sont souvent des thèmes exploités que se soit au grand écran ou bien dans les livres pour ados. On a eu If I Stay qui, globalement était correct dans l'ensemble, puis The Fault In Our Stars qui avait enchanté le public dans le monde entier, ensuite Me Before you qui s'avérait très charmant et maintenant Everything, Everything. Un autre roman pour jeunes adultes qui utilisent les mêmes sujets déchirants... Malheureusement, la relation impossible des deux personnages n'a pas le même écho, que d'autres ont eu. C'est à cause d'un manque de chimie entre Maddy et Olly ! Il est vrai, qu'il est difficile d'illustrer l'amour lorsque les deux prétendants se dévisagent à travers une fenêtre et se parlent via à des textos mais même les séquences que ces deux protagonistes se touchent sont dénuées de passion... L'émotion n'est aussi puissant qu'au bouleversant film de Josh Boone. La comédienne Amandla Stenberg ne possède pas le physique typé de ce genre de production, mais quelque peu inspirante face à son partenaire. Nick Robinson, qui n'a pas ce côté attachant qui avait Gus (Ansel Elgort) dans The Fault in Our Stars... Il y a certains passages dont se révèlent inutiles comme spoiler: leurs discussions imaginaires au côté d'un astronaute ? Rêve ?
Le récit est plutôt prévisible spoiler: (malgré une fin inattendue) !
Ce mode de vie très particulier dont souffre Maddy - un DICS qui la force spoiler: à rester enfermée chez elle 24h/24h, 7 jours sur 7 -
est certes un bon départ pour construire une histoire d'amour impossible, mais ne tient malheureusement pas la route très longtemps... Néanmoins, le film est décoré de musique pop entraînante avec de beaux paysages d'Hawaï et du sud de la Californie. Pour conclure, Everything, Everything s'adresse à un public jeune, un teen-movie comme les États-Unis savent en faire des tonnes à la pelle. Pas de larmes à l'horizon...
2,0
Publiée le 2 août 2017
Des hauts et des bas dans cette production romantique. Le petit twist de la fin apporte un petit plus, mais le reste n'est finalement que mal exploité, l'aspect maladie est très vite balayé avec le premier contact assez tôt dans le film. Je reste vraiment sur ma faim, même si le film se regarde avec plaisir et que j'ai passé un joli moment de tendresse et d'amour.
2,0
Publiée le 15 août 2017
Ce film, que j'ai trouvé fidèle au livre, est une énième romance dont un protagoniste est malade. Cela aurait pu être très mignon mais je l'ai trouvé très lent malheureusement.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 3 août 2017
Certains comparent Everything, Everything avec nos étoiles contraires, certainement par ce que ce sont tous les deux des romans, que l'on y voit que quatre ou cinq personnes (sous fond de maladie) et que le rythme est très très lent. Personnellement, la facilité scénaristique de fin gâche un peu l'aspect dramatique du thème. L'ensemble reste plaisant et correct. Juste moyen !
2,5
Publiée le 7 août 2017
Ça faisait un moment que je n'avais plus regardé un film aussi mielleux. Aussi gnan-gnan. Aussi sirupeux. D'habitude, je suis très client de ce genre de film. J'aime encore plus quand il y a de l'humour en plus de l'amour. Des répliques bien senties, un poil d'auto-dérision. Là, on n'est pas du tout dans ce registre-là. C'est une bluette pure et dure jusqu'au bout des ongles. Pensez donc. Une jeune fille malade est obligé de rester cloitrée chez elle. Ce qui serait le rêve absolu de pas mal de geeks aujourd'hui s'il n'y avait pas tout simplement l'obligation d'aller travailler pour gagner de l'argent et être inséré dans la société. Elle, son rêve, c'est d'aller voir l'océan (tu parles) accompagnée d'un bellâtre aux cheveux longs dont elle tombe amoureuse, et réciproquement, dès le premier regard à travers une vitre. Tout est incroyablement lisse. Les acteurs/actrices sont beaux/belles. La photo est lumineuse. Les apparts sont propres et bien rangés. La musique est de circonstance. Et leurs sentiments sont purs. Il n'y a pas un poil qui dépasse. Du coup, l'émotion a eu du mal à passer chez moi. Or, la révélation dans le dernier tiers du film était censé en amener. Las. Elle tombe à l'eau comme un soufflé au fromage. Oui, ça rend le personnage de la mère quand même plus complexe qu'il n'y paraît. Mais comme derrière, il y a le happy-end de rigueur, tout est balayé. Nonobstant le physique incroyable de la jeune comédienne, une romance bien mièvre.
2,5
Publiée le 12 juillet 2017
une belle histoire, une très belle mise en scène avec une belle photographie, chaude et lumineuse.. une BO excellente mais les scènes sont ennuyeuses, les comédiens ne nous transportent pas.. le script est léger.. dommage !
2,0
Publiée le 25 juillet 2017
Une romance pour adolescente, une fille qui ne peut sortir de chez elle a cause d'une maladie, tombe amoureuse de son nouveau voisin. Un peu simpliste, et sans grande surprise
2,0
Publiée le 16 juillet 2020
Probablement diffusé dans le cadre du confinement imposé à une immense partie de la population mondiale, « Everything, Everything » est très loin d'être le pire film ciblé ados qui puisse exister. D'ailleurs, j'avoue qu'un temps j'y ai presque adhéré : cela avait beau être très sucré voire assez mièvre, les deux personnages disposent d'un charme bienvenu, conforté par l'interprétation fort honorable de Nick Robinson et surtout Amandla Stenberg, cet éveil à la culture montrant une sensibilité (notamment littéraire) peu courante dans le genre. Malgré quelques lourdeurs et un aspect très consensuel pour cette histoire que l'on s'efforce à traiter de façon lisse, je prenais un certain plaisir à suivre ce qui était raconté, cette histoire d'amour restant relativement crédible dans son déroulement et cette aspiration constante de l'héroïne à la liberté, ô combien légitime au vu de sa situation sanitaire (enfermement permanent au risque de mourir si contact avec l'extérieur). Malheureusement, la « révélation » (loin d'être indevinable, en passant) laisse une vraie impression de facilité, pour le coup vraiment trop guimauve et niaise, venant grandement diminuer l'impact d'une œuvre jusque-là honorable et respectueuse de son public. Comme quoi, une mauvaise fin, cédant ouvertement à la facilité, ça peut vraiment vous gâcher une œuvre... Passable.
2,5
Publiée le 12 juin 2018
une romance adolescente, sur un récit assez simple, agréable à suivre. c'est aussi, une ode à la vie, à la liberté et l'évocation d'une affaire de famille. le duo d'affiche est charmant et la partie imaginaire plutôt bien traitée. pour autant, le film n'a pas la force dramatique ou émotionnelle attendue.
2,5
Publiée le 18 septembre 2017
Adapté du roman éponyme de Nicola Yoon, la réalisatrice Canadienne Stella Meghie propose, avec curiosité, la lecture d’une leçon de vie fondée sur les opportunités. Et autour de ce noyau, on y trouve une romance davantage huilée dans la maturité que la sensibilité. Le tout tend vers un équilibre que tous les teenage movies convoitent, celui du happy-ending clôturant les moments de tensions et d’angoisses que les protagonistes traversent. Sur ce point, on s’écarte légèrement de cette voie en adoptant le récit comme une fantaisie romantique et métaphorique. On nous attire sur le terrain émotionnel afin de mieux appréhender ce que la plupart des personnes portent en eux, une prison au sens propre comme sens large.

Dans cette optique, nous suivons la jeune Maddy (Amandla Stenberg), confinée chez elle du fait de sa vulnérabilité face à l’environnement extérieur. Son métabolisme justifie son cas d’étude particulier où les contacts humains, et donc sociaux, sont limités. Devant cette atmosphère de solitude, où l’on dépeint une routine qui semble convenir à Maddy, acceptant son destin, on prend tout le même soin de répondre par un message des plus explicites. L’amour et fantasme fascine à tout niveau et promet des interprétations vivifiantes sur une histoire de cœur, cherchant à construire une identité mature et objective. La couleur blanche est illustre ainsi l’une de ces figures qui ornent la personnalité de la fille. Elle est très caractéristique de la mentalité de Maddy par conséquent. Symbole de la pureté, la première partie du récit décrit le quotidien millimétré que suit la jeune fille, perdue dans ses livres et sa maison. Pauline, sa mère, occupe également une part importante de sa vie, étant donné qu’elle l’élève seule, avec l’aide extérieur du médecin Carla (Ana de la Reguera). Chacune à leur manière se positionne et Carla complète les idéaux de la mère avec une tendresse, basée sur la confiance. Il s’agit de la chose que Maddy souhaite cueillir auprès de l’instinct maternel et le débat s’accebtue eu fur et à mesure que l’intrigue évolue.

Cependant, l’isolement est traité de façon inadéquate dans le sens où le rêve qu’emprunte Maddy ne semble pas proposer plus que le courage et la curiosité d’agir. Si les risques font parties intégrantes de cette fantaisie romantique, le message de l’auteur est ailleurs. Si l’on commence à peser la crédibilité de l’intrigue, on s’en mordra les doigts pour un rien. Cela n’empêche pas pour autant le récit de mal négocier son instant de réflexion sur la frontière de la liberté et de la responsabilité de soi, avant celle d’autrui. On le comprend assez rapidement lorsqu’Olly (Nick Robinson), le voisin, dont le charisme est rongé par l’écriture trop stéréotypé du personnage. Il parvient alors à établir une relation de confiance avec Maddy et c’est à ce moment que l’on ressent une confusion. Une fois que les émotions prennent le dessus sur tout, il est difficile de juger les véritables motivations de chacun. Si l’on prend la peine d’exposer l’univers utopique de Maddy, où elle y trouve un confort de l’esprit, le message pourrait mal passer car ne prend pas assez de recul sur la situation. Une étude au cas est de rigueur, alors que le film tente de généraliser certains moments libérateurs comme la solution universelle. Il moralise bien évidemment, telle est sa mission, or cette morale manque de profondeur et loupe son twist qui aurait mérité une meilleure exploitation. Au lieu de cela, le dénouement déçoit car elle est trop brusque dans le montage et n’est malheureusement pas assez efficace pour permettre une attache émotionnel forte. Nous constatons, derrière l’écran, où l’empathie est la trahison ne se marient pas bien ensemble…

Pour son premier long-métrage, la réalisatrice propulse « Everything, everything » au stade expérimental. Une aventure proposant tant d’ascension émotionnelle est difficile à tenir à son maximum d’efficacité, certes. Si l’on se permet d’adopter chaque transition dans la vie de Maddy, on arrive à tourner en rond assez facilement. Au-delà d’une romance bien trop calibrée pour surprendre, les choix de vie rendent tout de même justice au récit. Une opportunité demeure pure du moment où l’on ne s’en saisit pas. Il suffit de l’adopter, ne serait-ce qu’un court instant, afin de dégager toutes les passions qui l’accompagnent. Voici le risque dont il est question. On porte de l’intérêt sur les nuisances qu’elles peuvent avoir sur soi avant celle d’autrui. Chaque protagoniste a saisi sa chance et essaye du mieux qu’il peut de conserver son rêve intact, en évitant les pièges de l’enfermement.
2,5
Publiée le 17 septembre 2017
J'ai vu un film... tout mignon, tout beau avec des comédiens tout mignons, des dialogues tout mignons, des situations toutes mignonnes, même si celle à l'origine était le coeur de l'histoire. Une jeune fille, malade d'une maladie immunitaire, la maintient enfermée chez elle, en environnement stérile, voit arriver un nouveau voisin qui emménage juste à côté. Il est mignon, elle est mignonne, et cela donne donc un film mignon... C'est donc mignon, c'est romantique, c'est tout doux et il n'y a pas de larmes (trop fortes), de douleurs (trop vives), de tensions (trop insupportables). Il y a quelques trouvailles de mise en scène, des moments très émouvants et une fin surprend... C'est un peu sirupeux, et très éloigné de ce que devrait être la réalité, qu'on se dit en voyant ce genre de film : on aime ou on aime pas... Bon, ben, je ne sais pas trop...
2,5
Publiée le 24 septembre 2017
Everything, Everything possede (et possedait) un postulat de départ assez interessant mais qui au final peche par une réalisation assez étrange.
Les acteurs font le travail, notamment Amandla Stenberg, et l'histoire est bien, on est bien en présence d'un film sentimental dramatique.
La BO n'apporte rien au film et même l'infantilise par moment, pour moi elle nuit à un ensemble qui ne le méritait pas.
La réalisation, quand à elle, n'est pas bonne. spoiler: L'histoire avec le cosmonaute et les décors quand les jeunes discutent par internet et sont transposés dans un univers parallele n'apporte rien de bien, et en plus les décors sont clairement en fond vert et cela se voit comme le nez au milieu de la figure.

Le film se focalise beaucoup sur la relation du couple d'ado spoiler: et laisse un peu de coté la relation mére/fille, relation au coeur de l'intrigue.

Le film aurait mérité un autre traitement et se poser comme un trés bon film. Même sans cela, l'histoire est suffisamment bonne pour valoir un visionnage.
2,0
Publiée le 3 mai 2020
Grâce au jeu formidable (ironie) de l'actrice interprétant la mère, j'ai découvert dans la première demi-heure ce qui est censé être le twist final absolument scotchant, relégué au simple "on le savait déjà" lors de la révélation. Everything everything ressemble de loin à un mélange d'Un monde entre nous (un confiné qui s'échappe pour retrouver son amour) et A deux mètres de toi (un binôme d'amoureux atteints de la mucoviscidose qui ne peuvent pas se toucher) mais n'en atteint jamais la puissance. La rythme est planplan, les scènes cuculs s'enchaînent (le feu d'artifice pile poil lors du premier baiser, la virée à la mer où cela ne fait que roucouler...) dont une séquence dans l'espace très mal faite (effets spéciaux et détourage laids). Les acteurs jeunes s'en sortent bien mieux que les adultes, et on a fait un effort sur le style visuel : les textos qui se lisent à l'écran, la première discussion par ordinateur que l'on voit symbolisée par un dîner... Tout n'est pas à jeter, loin de là, surtout si vous n'avez pas grillé le twist dès le démarrage.
2,5
Publiée le 11 janvier 2018
Je n’ai pas lu le livre dont ce film se propose de faire l’adaptation donc je ne saurais comparer les deux. Néanmoins, j’ai trouvé l’histoire somme toute très classique et assez linéaire, ce qui n’empêche pas que le film soit agréable à regarder mais m’a tout de même un peu déçue. Je m’attendais à quelque chose de plus original, de plus osé ; je n’ai pas été très émue. J’aurais également aimé qu’il y ait moins de facilités scénaristiques : par exemple, il est peut-être aussi facile que dans ce film d’avoir une carte de crédit, mais pour avoir assez d’argent sur son compte pour spoiler: acheter deux billets d’avion aller-retour pour Hawaï
, il faut tout de même faire des transferts d’argent conséquents ; il me paraît peu crédible que la mère ne s’en soit pas rendue compte… En outre, j’ai un avis mitigé sur l’utilisation de la musique : les morceaux en eux-mêmes n’étaient pas mal choisis et collaient plutôt à l’ambiance que les monteurs essayaient de créer, mais ils étaient clairement estampillés « film pour adolescents » avec un mélange de pop et de musique acoustique indépendante, ce qui, à force, est lassant. Sans compter qu’il y avait parfois de la musique à des moments où des silences auraient été selon moi préférables. Heureusement, les performances des deux acteurs principaux sont plus convaincantes que ce que j’ai commenté précédemment : grâce à eux deux, les personnages, et donc le visionnage, sont plutôt plaisants. J’ai d’ailleurs apprécié, dans une scène spécifique, l’utilisation de sous-titres indiquant ce que les personnages pensent réellement versus ce qu’ils disent effectivement à l’autre : cela met en lumière leur inconfort et leur manque de confiance et les rend donc plus sympathiques. Pour résumer, même si le jeu d’acteurs m’a séduite, je m’attendais à une histoire plus forte et mieux ficelée, en bref, à mieux.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 16 juillet 2017
Si l'aspect mélo-cucu pour ado était largement mis en avant dans la bande-annonce, Everything Everything est finalement plutôt agréable à suivre grâce à des acteurs convaincants et au fait que l'histoire tourne essentiellement de l'évolution de son héroïne plutôt que sur l'histoire d'amour, au demeurant bien mieux écrite que dans un Twilight par exemple.
Ne crions pas au génie pour autant, "Nos étoiles contraires" est quand même déjà sorti.
Les meilleurs films de tous les temps