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352 abonnés
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4,0
Publiée le 2 avril 2020
Quelle ne fut pas mon régale de voir ce duo Denzel Washington & Colin Farrell évolué ensemble. Tantôt amis, tantôt ennemi, leur confrontation est tout simplement digne des plus grands. L’interprétation de se Roman tellement brillant qu’il en devient associable est fascinante. Cela rend le film vraiment prenant. Je me suis passionné pour cette histoire tellement réaliste que je me demandais s’il s’agissait d’un personnage ayant existé. Mais non cela est de la pure fiction. C’est d’ailleurs cela qui a fait que le film c’est un peu égaré dans une dose de thriller qui n’étais vraiment pas nécessaire nous faisant perdre le fil de cette histoire très moralisatrice. Un homme seul contre tous se bat pour ses convictions, mais quelle en seront les limites ? Jusqu’où un homme peut il tenir avant de céder ? Il est cependant regrettable qu’un démarrage d’intrigue très prometteuse soit lancé à la toute fin pour conclure donnant envie d’avoir une suite qui on le sait bien ne verra jamais le jour. Une fin en synonyme d’espoir éternel pour le genre humain.
Film raté. Le scénario se traine ... on comprend assez vite que Roman J. n'a pas de chance dans la vie mais le scénario met les bouchés doubles : totalement lourdiingue ! Puis d'un seul coup, il bascule pour récupérer du fric et se lancer dans une autre vie... pas de chance une superbe Maya est très attirée par l'ancien Roman J. et pas le nouveau. Les quelques autres personnages s'emmerdent graves à être des caricatures de lawyers américains, forcément ambitieux et bien habillés... Bref, changez de salle de cinéma dès que possible !
Film aux contours flous avec un personnage principal trop insaisissable. Le scénario se perd dans les méandres des pensées complexes de cet avocat utopiste et le spectateur aussi. À la fin de ce film on a vraiment l'impression de ne pouvoir rien retirer de quelque chose qui aurait pourtant pu être bien plus prolifique : le combat entre des idéaux de justice et la dure réalité. Décevant !
So, comme une évidence, Denzel Washington inonde avec une facilité déconcertante le dernier long-métrage de Dan Gilroy et s’octroie à lui seul l’intérêt principal de L’Affaire Roman J.. Passé ça, cet intéressant mais confus et décousu film social, évoque certes des propositions et sujets intéressants mais mis en scène de la sorte, et porté par une écriture balbutiante, finit par ennuyer. Dommage, car on sent que quelque chose pointait son nez, tiré par le haut par un toujours hallucinant Denzel Washington abonné de plus en plus à des films moyens dans une interprétation XXL. Fort !... Mais insuffisant cette fois. requiemovies.over-blog.com
Un film qui nous laisse songeur vis à vis du personnage principal et de nous ; si nous avions vécu cette situation. Mais table avec une bonne brochette d'acteur (pour ne pas les citer). SA dernière production, si je me rappelle était déjà plutôt corrosif (Night Call, si je me rappelle qui valait le coup!). Il nous ressort un film mélangeant un peu de biographie, d'affaire judiciaire, de drame... Mais tout cela à juste mesure. Pour cette fois, il nous révèle les failles du système, fallait il oser (même si le public s'en doute plus ou moins..). Denzel W. est au top en tant qu'autiste et avocat dénuer d'incroyable capacité (enfin plus au niveau du papier que d'un ténor du barreau^^) On a une petite impression d'être bloqué en plein milieu des années 70 ou la satire général du film contrebalance avec une sorte de conte étrange ou l'on aborde la corruption d'un innocent par le monde. Bref, comme on pouvait s'en doutait la machine judiciaire est montré comme forte pour les plus "haut" et broyant les plus petits ; mais tout cela avec une certaine efficacité... Et une lutte de tout les jours.
Un film judiciaire et politique qui aurait gagné à resserrer un peu une intrigue qui part dans tous les sens mais qui bénéficie de l'excellente interprétation de Denzel Washington.
L’ascension sociale versus le reniement moral vécu par Roman J. est assez captivante, en grande partie grâce à l’interprétation de Denzel Washington, mais elle est aussi un peu trop caricaturale.
Je suis un peu déboussolé par la personnalité du personnage principal, malgré mon admiration pour Denzel Washington. Loufoque, décalé, plein de convictions et sans qu'on comprenne tellement la transition partant dans une autre direction avec des discours assez obscurs... J'y ai pas trouvé beaucoup d'intérêt malheureusement.
Malgré un rythme d'abord dynamique et un duo d'acteurs impeccablement crédible, l'intérêt se délite au fur et à mesure de la litanie de clichés et de redondances, amenant un discours didactique assez lourd. Dommage!
Denzel Washington dans le rôle d'un avocat qui au départ est activiste se retrouve dans une affaire de délit d'initié avec escroquerie. Le film devient vite creux juste après la liquidation du cabinet d'avocat ou il travaillait. La fin est tragique mais logique, Denzel surjoue son rôle d'avocat de temps en temps, le film ne porte pas de message ce qui le gâche c'est cette histoire de récompense que va toucher Denzel. Le film est il basé sur une histoire vraie ? ou sur une fiction ? Denzel n'a rien à faire dans ce film, il a voulu essayer un nouveau rôle, il était meilleur avocat dans Philadelphia ou l'histoire est plus solide que l'affaire Roman J.
Dan Gilroy laisse de côté les scoops (le sensationnel Nightcrawler) pour se consacrer à la justice dans son deuxième long-métrage - Roman J. Israël, Esq - en mettant en vedette le vétéran Denzel Washington, interprétant un avocat idéaliste et libéral, Roman J. Israel. Il est confronté à la réalité de la justice qui l’entoure suite à la mort de son associé... Un homme qui va sortir de l'ombre ! On a droit à de longs discours judiciaires, assez intelligents mais ce que le public peut reprocher au film de Gilroy est que spoiler: l'aspect thriller a dû mal à se lancer - dû à une première partie très monotone - il faut attendre une bonne heure pour apparaître le peu de tension et de suspense qu'il y a dans L'Affaire Roman J., contrairement à Nightcawler qui nous avait ensorcelé dès son introduction et dont le stress était quasi omniprésent avec un Jake Gyllenhaal hypnotisant ! Gilroy ne cache pas son style et propose des réflexions pertinentes grâce à une écriture habile et parfois efficace. Sa mise en scène demeure classique mais il appuie suffisamment bien le récit avec des acteurs, tous élégants. D. Washington - nominé à l'Oscar du meilleur acteur de cette année - s'avère toujours aussi charismatique, dans son jeu rempli de dérangement et de maladresse en changeant son apparence, sa posture et sa démarche. spoiler: Tout va se mélanger dans sa tête : l'agent, les lois ou la morale... Et est à contre emploi de son dernier rôle dans l'adaptation de Fences dont l'Oscar lui à nouveau échapper... L'acteur est épaulé par le convaincant Colin Farrell (nettement plus à l'aise que chez Yorgos Lanthimos) sous ses airs de directeur déterminé. Carmen Ejogo apporte un peu de charme à la production, sans trop être présente... Une bande sonore vraiment sympathique, voulant faire écoute à son auditoire les différentes musiques que écoute Roman Israël (on est bien loin du délirant Baby Driver !). Malgré ses quelques longueurs et un schéma narratif conventionnel, L'affaire Roman J. vaut surtout le déplacement pour la prestation de Denzel Washington ! Gilroy a produit un honnête travail sur son second film mais n'a pas réussi à détrôner l'excellent Nightcrawler dont celui-ci possède tous les ingrédients du film puissant et immanquable qu'il faut avoir vu en tant que cinéphile.
L'Affaire Roman J. ne manque pas de bons arguments, entre son casting (Denzel Washington, sérieux et impliqué, et Colin Farrel en bon second rôle étant élégamment doublé par Boris Rehlinger), son histoire dramatique (spoiler: l'avocat aux principes gravés dans le marbre... qui finit par se parjurer pour de l'argent sale ) ou encore son engagement marqué contre le racisme qu'a subi cet homme. Mais voilà, on peut avoir une excellente plaidoirie, si l'on bafouille, on ne convainc pas. Et ici, le rythme est ce qui "bafouille" dans ce film qui aurait pu être marquant, mais se retient comme étant trop long et bavard. On pourra même décrocher ponctuellement, et on le regrette vite car on se sent ensuite un peu perdu entre les magouilles et alliances ("qui fait quoi"). Peut-être qu'avec un bon quart d'heure en moins, ou en y mettant simplement du punch, on aurait évité cette remarque de l'opposition sur l'ennui. Le discours est riche de bons arguments, mais objection, Votre Honneur, le rythme manque cruellement.
Même si on assiste pas à proprement parler à un procès dans ce film, on peut le rattacher à cette spécificité du cinéma américain qu’on qualifiera de cinéma judiciaire. L’affaire Roman J se veut la critique d’un système judiciaire inégalitaire, avec l’histoire de cette avocat qui toute sa vie a voulu aider les plus démunis et au soir de sa carrière semble vouloir faire le choix de rentrer dans le rang, laisser de côtés ses convictions pour toucher du doigt la réussite. C’est une nouvelle occasion pour Denzel Washington de cabotiner un peu avec un personnage atypique mais lui permettant de jouer sur une large palette. En dehors de ça le film est à la fois trop classique et paraît avoir les yeux plus gros que le ventre en multipliant les sujets sans vraiment les traiter.